FR1462693A - Dispositif pour le traitement de matières en pièces, spécialement de pièces de textiles ou de matières non tissées, suivant le procédé à deux phases, sous pression - Google Patents

Description

Dispositif pour le traitement de matières en pièces, spécialement de pièces de textiles ou de matières non tissées, suivant le procédé à deux phases, sous pression.
L'invention concerne un dispositif pour le traitement de matières en pièces, spécialement de pièces de textiles ou de matières non tissées,, de préférence suivant 'le procédé à deux phases, sous pression, constitué par un foulard horizontal et une cuve de vaporisage, l'entrée de la cuve de vaporisage étant disposée au-dessous de la fente d'exprimage du foulard horizontal, de telle manière; que la pièce est amenée verticalement ou presque du foulard jusqu'à l'entrée de la cuve de vaporisage.Il est indifférent qu'il s'agisse ici d'une cuve de vaporisage du type à coude, spirale, canal ou boucle, Il est évident qu'on peut utiliser aussi, au lieu d'un foulard horizontal uniquement une paire de rouleaux exprimeurs, lorsqu'il n'y a pas d'imprégnation ou de teinture avant le passage entre les rouleaux lors de l'utilisation du dispositif; pour la teinture, une imprégnation est cependant indispensable.
Dans les dispositifs du type connu jusqu'ici, il y a entre la fente d'exprimage des rouleaux du foulard et l'entrée de la cuve de vaporisage un passage à l'air libre. Il est alors nécessaire que la vapeur sortant de la chambre d'entrée de la cuve soit aspirée des deux côtés, ce qui signifie des frais supplémentaires pour le montage de deux cônes d'aspiration et de conduites correspondantes, ainsi que d'un ventilateur. Les cônes d'aspiration doivent être conçus conformément aux techniques hydrauliques avec des frais de fabrication élevés, de manière à ce qu'une aspiration uniforme soit assurée sur toute la largeur, sinon il y aurait une fixation irrégulière du colorant sur les faces de la pièce. En outre, une aspiration mal calculée, par exemple, trop puissante.
peut faire en sorte qu'une quantité supérieure à l'excès de vapeur soit aspirée hors de la cuve de vaporisage, permettant ainsi l'entrée de l'oxygène de l'air dans la cuve, ce qui a pour conséquence d'interrompre immédiatement la fixation du colorant sur le tissu ou de provoquer une fixation défectueuse. Pour une aspiration trop faible, il se produit un dégagement de vapeur important à l'air libre, ce qui provoque obligatoirement la formation de gouttelettes de condensation dans la région se trouvant à l'air libre et peut entraîner la présence de taches sur les tissus, donnant ainsi une marchandise défectueuse.Un autre inconvénient considérable des dispositifs déjà connus consiste en ce que le passage à l'air libre entre la fente d'exprimage du foulard et l'entrée de la cuve de vaporisage provoque une décomposition du réducteur dans la zone du mélange air-vapeur à haute température, spécialement une décomposition du bisulfite. Cette décomposition du réducteur peut entraîner une fixation défectueuse. Ces inconvénients mentionnés plus haut peuvent être évités en surveillant constamment l'installation, par exemple, en contrôlant la surpression de la vapeur, etc. il manque par contre la sécurité et un contrôle constant est nécessaire pour que le dispositif puisse fonctionner de manière parfaite.
Le but de l'invention est de créer un dispositif d'une sécurité à toute épreuve qui ne nécessite aucune surveillance et représente pour l'ensemble de l'installation une diminution des frais de fabrication par suppression d'éléments de construction coûteux.
La tâche de l'invention consiste à relier directement la cuve de vaporisage au foulard horizontal de telle manière qu'il n'y ait plus de passage à l'air libre de la pièce de tissu.
L'invention consiste en ce que !le foulard horizontal est entouré de deux bassins de refroidissement et de lavage remplis de liquide, dans lesquels sont immergés les rouleaux du foulard et en ce que la chambre d'entrée, fermée en soi de la cuve de vaporisage est reliée directement aux bassins de refroidissement par son extrémité en forme de fente par laquelle pénètre la pièce de tissu et par l'intermédiaire de bandes d'étanchéité assurant également l'isolation thermique.
On obtient ainsi l'avantage considérable qu'une aspiration des vapeurs n'est plus nécessaire et que les inconvénients qui en résultent ne peuvent plus se produire dans le fonctionnement du dispositif et une diminution énorme des frais par suite d'économies dans la consommation des réducteurs.
Une autre idée inventive essentielle du dispositif consiste en ce que la limitation latérale du foulard horizontal travaillant à 'la manière d'un joint hydraulique est obtenue par le fait que, sur chaque côté du passage de la pièce de tissu, à l'extrémité en forme de fente de la chambre d'entrée des canaux de communication sont prévus entre les bassins de refroidissement, la distance entre les canaux de communication étant inférieure à la largeur des rouleaux pour permettre dans le cas d'usure des joues des rouleaux, de rétablir l'étanchéité par des plaques d'étanchéité latérales. Les disques ou plaques d'étanchéité sont d'un modèle connu en soi, mais ils sont prolongés vers le bas jusqu'à ce qu'ils plongent dans le liquide de refroidissement ou de lavage pour fermer, comme un joint hydraulique, le dispositif autour du guidage de la pièce de tissu..
Les dessins représentent fortement schématisé un modèle d'exécution de l'invention : Figure 1 représente le dispositif vu de face, et plus précisément un foulard horizontal avec une cuve de vaporisage dans laquelle la pièce de tissu forme une boucle, pour une installation de traitement sous pression à deux phases; Figure 2 représente le foulard horizontal avec les bassins de refroidissement et la chambre d'entrée de la cuve de vaporisage, à une plus grande échelle; Figure 3 représente une vue de dessus du dispositif; Figure 4 représente une vue en coupe suivant A-B de figure 3.
Le dispositif est constitué tout d'abord par la cuve de vaporisage 1, qui est représentée en forme de caisson. Comme déjà mentionné, au lieu de la cuve de vaporisage à boucle représentée, on peut disposer des cuves à courbe, spiral ou à canal. Cette cuve de vaporisage 1 présente une chambre d'entrée 2 qui, dans le modèle d'exécution représenté, est posée sur la cuve et va se rétrécissant vers le haut. L'extrémité supérieure étroite en forma de fente, forme l'entrée de la pièce de tissu 12 qui descend verticalement ou presque. La sortie de la pièce de tissu 12 se fait de manière connue en soi par un sas à vapeur qui est disposé dans une chambre de sortie 3 et est muni de paires de tuyaux à lèvres 3a et 3b.
La chambre d'entrée est constituée par deux plaques chauffées 2a qui sont fermées à leurs faces en bout et forment, à leur extrémité supérieure, une ouverture en forme de fente 11. Le chauffage des plaques est nécessaire pour permettre d'éviter toute condensation jusqu'au raccordement au foulard horizontal et particulièrement à ses bassins de refroidissement, et d'éviter ainsi la formation de taches sur la pièce de tissu à son passage.
Pour permettre l'accès à la chambre d'entrée 2, celle-ci est munie d'un volet de montage 2b.
L'entrée supérieure 2c de la chambre d'entrée fermée 2 est reliée directement aux bassins de refroidissement et de lavage d'un foulard horizontal 6, par des plaques d'isolation thermique 4. Les bassins de refroidissement 5 sont équipés, comme d'habitude, d'une arrivée d'eau 5a, d'un trop-plein 5b et d'un orifice de vidange 5c, L'isolement thermique entre les parois chauffées de la chambre d'entrée et les bassins de refroidissement et de lavage est absolument nécessaire pour éviter, dans la plus large mesure, un transfert de la chaleur aux bassins de refroidissement. Le foulard horizontal est équipé, comme d'habitude, de rouleaux brosses 6 et de raclettes 8. Les rouleaux-brosses sont entraînés en sens inverse pour obtenir un bon effet de nettoyage.
Les deux bassins de refroidissement 5 sont reliés de chaque côté par des canaux 5d pour obtenir une limitation latérale du foulard fonctionnant comme un château d'eau. En outre, la distance entre les canaux de communication, qui correspond à l'ouverture en forme de fente 11 plus la matière de la chambre d'entrée 2 et est désignée dans les dessins, par A, est inférieure d'environ 50 mm à la largeur des rouleaux, qui est indiquée dans les dessins par B, pour permettre, en cas d'usure des joues des rouleaux, de rétablir l'étanchéité par des plaques d'étanchéité latérales 9, également connues en soi.
La cote indiquée ci-dessus peut être évidemment choisie supérieure ou inférieure. L'étanchéité latérale au moyen de plaques 9, connue dans chaque foulard à fond incurvé, reste inchangée en ce qui concerne le moyen de pression des plaques d'étanchéité 9 contre les faces en bout des rouleaux 10 et peut être choisie suivant le type de construction, toutefois les plaques d'étanchéité 9 sont.. conformément à l'invention, plus longues que les plaques ordinaires vers le bas pour obtenir que l'extrémité de la plaque d'étanchéité 9 plonge dans les canaux 5d et, de ce fait, dans le liquide de refroidissement et de lavage, qui fonctionne comme un joint hydraulique. La limite intérieure pour les canaux est constituée par la chambre d'entrée 2, dans sa partie supérieure.Les bassins de refroidissement 5 remplis d'eau ou d'un autre liquide jusqu'au niveau du tropplein 5b et les canaux de communication 5d, dans lesquels plongent les rouleaux du foulard 10 et, sur les faces en bout, les plaques d'étanchéité 9, constituent en tant qu'unité de construction, une fermeture hydraulique. Il est donc exclu que la vapeur qui se trouve dans la chambre d'entrée puisse sortir à l'air libre. Elle se condensera au contact de l'eau de refroidissement. D'autre part, il n'est pas possible

Claims (2)

1. que l'oxygène de l'air pénètre dans la cuve de vaporisage. La pièce de tissu ou de matière similaire 12 n'est elle-même pas en contact avec le bain d'eau, mais traverse librement, tout d'abord la fente d'exprimage du foulard puis sort de l'eau pour entrer dans la fente 11 de la chambre d'entrée 2 et arrive dans la cuve de vaporisage 1. Si, dans le cas présent,. les rouleaux 10 sont qualifiés de rouleaux de foulard,, il est aussi parfaitement possible d'imaginer le même agencement sans que les rouleaux 10 soient munis d'un bain à fond incurvé comme celui représenté en trait mixte et identifié par le repère 13 à la figure 2. Dans ce cas, les rouleaux 10 travaillent uniquement comme des rouleaux d'exprimage. Dans un tel cas, il est également possible d'imaginer de placer cet agencement à la sortie de la cuve de vaporisage 1. Le modèle d'exécution représenté, c'est-à-dire un dispositif construit en même temps comme un. foulard, présente toutefois l'avantage qu'aucun autre foulard ne doit être prévu, mais que le joint hydraulique prévu à l'entrée de la pièce de tissu sert en même temps de foulard. Lorsque le dispositif n'est pas employé pour une imprégnation, la dépense technique ne se justifie pas et il faut donc penser, en premier lieu, à un bain d'imprégnation dont le fond incurvé est constitué par !es rouleaux. RÉSUMÉ

   1. Dispositif pour le traitement de matières en pièces, particulièrement de pièces de textiles et de matières non tissées suivant le procédé sous pression, à deux phases, constitué par un foulard horizontal et une cuve de vaporisage, la chambre d'entrée de la cuve de vaporisage se trouvant sous la fente d'exprimage du foulard horizontal, de manière à ce que la pièce soit amenée verticalement ou presque du foulard à l'entrée de la cuve de vaporisage, caractérisé en ce que le foulard horizontal est entouré par le bas, de deux bassins de refroidissement et de lavage remplis de liquide, dans lesquels plongent les rouleaux du foulard, et en ce que la chambre d'entrée fermée de la cuve de vaporisage est reliée directement aux bassins de refroidissement par son extrémité en forme de fente qui forme l'entrée de la pièce, par l'intermédiaire de deux bandes étanches qui assurent l'isolation thermique.
2. 2. Dispositif tel que spécifié en 1[deg], caractérisé en outre par les points suivants pris ensemble ou séparément : a. Les bassins de refroidissement et de lavage sont reliés à leurs deux extrémités, par des canaux de communication qui limitent la largeur de la fente de l'extrémité supérieure de la chambre d'entrée, la largeur de la fente étant inférieure à la longueur des rouleaux du foulard;, b. Les plaques d'étanchéité des rouleaux du fou'lard horizontal ou autre, sont conçues de telle manière qu'elles plongent dans le bain des canaux latéraux des bassins de refroidissement et de lavage et forment l'étanchéité latérale dans les secteurs inférieurs se faisant face des rouleaux du foulard; c. La fente des bassins de refroidissement et de lavage se trouve surélevée entre les bassins et est fermée latéralement par les parois droites délimitant 'les canaux; d. Les bassins de refroidissement avec les canaux adaptés de telle manière à la forme des rouleaux et des plaques d'étanchéité qu'ils se trouvent chaque fois à une certaine distance de ces, derniers.