FR1459224A - Perfectionnements aux appareils d'écriture à éléments scripteurs multiples - Google Patents

Description

Perfectionnements aux appareils d'écriture à éléments scripteurs multiples.
La présente invention est relative à des perfectionnements apportés aux instruments d'écriture du genre des stylographes, stylos à billes, ou porte-mines à éléments scripteurs multiples.
L'invention vise à réaliser de façon particulièrement simple un appareil d'écriture du genre précité qui soit susceptible de comporter un grand nombre d'éléments scripteurs, par exemple neuf, dix ou douze, ces derniers correspondant chacun à une couleur d'écriture différente.
Un stylographe ou analogue selon l'invention comprend un corps cylindrique creux dont l'extrémité inférieure converge vers une ouverture centrale unique tandis qu'il est ouvert à son extrémité supérieure où il comporte une fente disposée suivant une portion de génératrice, et il est notamment remarquable en ce qu'on dispose côte à côte, à l'intérieur du corps, différents éléments scripteurs identiques entre eux dont chacun se termine à sa partie supérieure par un bouton poussoir, l'ensemble de ces derniers formant une couronne qui dépasse au-dessus du corps où chaque poussoir prend appui par un bec radial dont il est pourvu,le corps étant en outre solidaire d'un bras extérieur dont l'extrémité rabattue vers le centre au-dessus de la couronne porte une douille cylindrique qui pénètre entre les éléments scripteurs et à l'intérieur de laquelle on peut enfoncer à l'encontre d'un ressort de rappel unique, un bouton central pourvu à son extrémité inférieure d'une rampe inclinée assurant le déverrouillage de l'élément scripteur qui se trouve en position d'écriture, ce dernier étant alors rappelé vers le haut par le ressort central qui agit sur un poussoir mobile verticalement à l'intérieur du manchon, à travers une fente longitudinale duquel il dépasse par un ergot prenant appui dans une encoche prévue sur la face interne de chaque poussoir et notamment de celui de l'élément scripteur sélectionné,le verrouillage du poussoir s'effectuant par son sommet sous un décrochement pratiqué à cet effet dans la paroi latérale du manchon.
On comprend qu'un tel mécanisme permette d'utiliser un seul ressort de rappel pour tous les éléments scripteurs dont le nombre peut être ainsi augmenté à volonté sans compliquer notablement le dispositif.
Le dessin annexé, donné à titre d'exemple, permettra de mieux comprendre l'invention, les caractéristiques qu'elle présente et les avantages qu'elle est susceptible de procurer : Fig. 1 est une vue en coupe longitudinale d'un stylographe à bille selon l'invention en position de repos; Fig. 2 en est une vue analogue en position d'écriture; Fig. 3 est une vue en plan; Fig. 4 et 5 sont des coupes respectivement suivant IV-IV et V-V (fig. 1); Fig. 6 est une coupe suivant VI-VI (fig. 2); Fig. 7 est une vue extérieure de la partie supérieure du stylographe en position de repos; Fig. 8 est une vue analogue montrant un poussoir verrouillé en position d'écriture; Fig. 9 est une vue en perspective d'un poussoir équipant le sommet de la cartouche d'un élément scripteur;Fig. 10 est une vue en perspective de la partie centrale de la douille cylindrique du mécanisme de retenue et de déverrouillage; Fig. 11, 12 et 13 sont des coupes axiales partielles illustrant différentes phases des processus de verrouillage et de déverrouillage du poussoir d'un élément scripteur.
Le stylo à bille représenté en fig. 1 à 13 comporte dix éléments scripteurs géométriquement identiques dont chacun est formé d'une pointe d'écriture 1, et d'une cartouche flexible 2. Ces éléments sont disposés à l'intérieur d'un corps cylindrique creux A dont l'extrémité inférieure converge vers une ouverture centrale unique 3 destinée à laisser la pointe d'écriture 1 de celui des éléments scripteurs qui a été sélectionné.
Sur l'extrémité supérieure de chaque cartouche 2, on engage légèrement à force le .doigt cylindrique 4 d'un poussoir B.
Les poussoirs B sont tous identiques entre eux. Chacun présente en plan la forme d'un secteur annulaire correspondant à un angle au centre de 36[deg] puisque, dans l'ensemble choisi, le stylo comporte dix éléments scripteurs. Bien entendu, cet angle au centre pourrait varier suivant le nombre d'éléments choisis, par exemple neuf ou douze.
Près de son extrémité inférieure, chaque poussoir B est pourvu d'une encoche transversale 5. Enfin, à son sommet, il comporte un bec 6 qui est destiné à dépasser radialement au-dessus de l'extrémité supérieure du corps A. Lorsque les éléments scripteurs 1-2 et leurs poussoirs B équipent le stylo en position de repos (fig. 1, 3, 5 et 7), les becs 6 constituent une couronne qui surmonte le corps A, tandis que les encoches 5 juxtaposées, délimitent une rainure circulaire qui a été désignée en fig. 5 et 6 par la référence 5a.
Dans l'espace central défini entre les différents poussoirs B, on loge une douille cylindrique C dont la partie supérieure se raccorde à un bras 7 qui s'étend radialement vers l'extérieur du corps A, au-dessus de la couronne formée par les becs 6 (fig. 1). Ce bras 7 est prolongé vers le bas par une languette 8 munie de deux perforations 9 permettant de la river sur un bossage 10 prévu à cet effet sur le côté du corps A.
L'extrémité inférieure de la languette 8 peut être éventuellement munie d'un bossage 11 et elle est située en face d'un bossage 12 prévu sur la paroi externe du corps A de façon à constituer une agrafe permettant de retenir le stylo à la manière connue à l'intérieur d'une poche de vêtement.
La douille C est obturée à sa base par un fond 13 sur lequel prend appui un ressort hélicoïdal de compression 14 qu'elle contient. Ce ressort 14 repousse vers le haut un piston 15 dont le sommet bute contre un curseur coulissant 26 et sur le sommet duquel est soudée ou collée une tige 16 qui traverse le fond supérieur 17 de la douille C. Le fond 13 est préférablement constitué par une capsule rapportée par encliquetage à la base de la douille C.
Le sommet de la tige 16 se raccorde à un bouton poussoir 18 disposé coaxialement à la partie supérieure du stylo.
Sous ce bouton 18, et autour de la tige 16, on loge un ressort hélicoïdal de compression 19 dont la partie inférieure prend appui sur une cloison transversale 20 prévue à l'intérieur d'un curseur D. La tige 16 coulisse librement à travers la cloison 20. Par ailleurs, le curseur D a une forme générale de révolution, et il est échancré sur toute sa hauteur suivant une ouverture latérale 21 (fig. 3) correspondant à un angle au centre voisin de 36[deg] qui permet d'y faire coulisser librement l'un ou l'autre des poussoirs B, parallèlement à l'axe du stylo.
La douille C est munie d'une fente latérale 22 s'étendant pratiquement sur toute sa hauteur et à travers laquelle dépasse vers l'extérieur un ergot radial 23 prévu sur le piston 15. Lorsque le stylo est en position de repos (fig. 1 et 5), l'ergot 23 est engagé dans l'une des encoches 5 de la rainure 5a.
Le sommet de la fente 22 définit un rebord 24 (fig. 2) sous lequel est susceptible de venir prendre appui la partie supérieure d'un poussoir B lorsque celui-ci est en'position d'écriture. Au-dessus de ce rebord 24, la fente 22 est prolongée par une fente plus étroite 29 (fig. 2 et 10) où est logé un bec radial 25 qui peut coulisser librement et qui est solidaire du curseur 26. En outre, la partie inférieure de ce bec 25 est délimitée par une rampe inclinée 27 qui est dimensionnée de façon que, lorsqu'on presse le bouton 18 (fig. 2), elle tende à chasser transversalement vers l'extérieur, dans le sens indiqué par la flèche 28, le sommet d'un poussoir B qui se trouvait verrouillé en position d'écriture sous le rebord 24.
Enfin, on prévoit sur le côté du corps A et à la partie supérieure de celui-ci, par exemple à l'opposé du bossage 10, une fente longitudinale 30 dont la largeur est suffisante pour permettre d'y abaisser le bec 6 d'un des poussoirs B. Cette fente 30 est située dans le même plan radial. que l'ergot 23. Par ailleurs, pour être sûr que l'un des dix becs 6 se trouve obligatoirement en face de la fente 30, on répartit sur le bord supérieur du corps A, neuf encoches équidistantes 31 (fig. 8) dont chacune assure le positionnement angulaire d'un des becs 6, le dixième se trouvant alors au-dessus de la fente 30.
Le fonctionnement est le suivant : Lorsque le stylo est au repos, le ressort 19 maintient le curseur D repoussé vers le bas.
Ce curseur prend alors appui sur le sommet des poussoirs B dont les becs 6 se trouvent retenus dans les encoches 31.
Pour sélectionner celui des éléments scripteurs 1-2 avec lequel on désire écrire, il suffit de faire tourner l'ensemble de la couronne formée par les becs 6 et les sommets des poussoirs B autour de l'axe longitudinal du stylo, jusqu'à amener le poussoir B de l'élément scripteur choisi en face de la fente 30.

Claims (1)

1. Pendant cette rotation, les becs 6 échappent successivement aux creux formés par les encoches 31, à l'encontre de la poussée du ressort 19. Lorsque le poussoir B sélectionné se trouve en position, non seulement son bec 6 est en face de la fente 30, mais encore, l'enchoche 5 du poussoir intéressé coiffe l'ergot 23 du piston 15. Lorsqu'on abaisse le bec 6 en question dans la fente 30 (fig. 8), le poussoir B intéressé entraîne avec lui le piston 15, à l'encontre du ressort 14. Simultanément, la pointe d'écriture 1 est guidée par le profil intérieur convergent de l'extrémité inférieure du corps A, jusque vers l'orifice 3 à travers lequel elle dépasse. Cette opération s'effectue en jouant sur la déformabilité de la cartouche 2. La poussée que l'on exerce normalement avec le doigt sur le bec 6 pour l'abaisser, le soumet simultanément à un effort orienté en sens inverse de la flèche 18 (fig. 2), et qui tend à l'approcher de l'axe géométrique du stylo. En fin d'enfoncement, le sommet du poussoir B abaissé vient donc s'engager sous le rebord 24 de la douille C où il est retenu

   (fig. 11 et 12). Le stylo peut être alors utilisé pour écrire. Lorsqu'on désire rétracter l'élément B qui se trouve en position d'écriture (fig. 2), il suffit d'enfoncer le bouton 18 à l'encontre du ressort 19. Ce faisant, on abaisse le curseur 26 dont la rampe inclinée 27 dégage le sommet du poussoir B hors du rebord 24, en le repoussant dans le sens indiqué par la flèche 28

   (fig. 13). L'élément scripteur ainsi déverrouillé est alors rappelé vers le haut par le ressort de rappel 14 dont la poussée lui est transmise par l'ergot 23. Pendant toutes ces opérations, le curseur D reste normalement positionné angulairement par le bras 7 dont il coiffe le sommet. Lorsqu'on désire extraire l'ensemble formé par un élément scripteur 1-2 et par son poussoir D, par exemple en vue d'échanger la cartouche 2 si elle est vide, il suffit de soulever le curseur D à l'encontre du ressort 19 pour le dégager du bras 7 puis de le faire tourner autour de la tige 16 jusqu'à ce que son échancrure 21 vienne en face du poussoir B intéressé. Celui-ci peut alors être extrait sans difficultés, entraînant avec lui l'élément scripteur 1-2 à échanger. La mise en place d'un nouvel élément s'effectue par la man u̇vre inverse. On voit que le stylo selon l'invention est d'une construction particulièrement simple puisqu'un seul et unique ressort 14 permet de rappeler vers le haut n'importe lequel des dix éléments scripteurs représentés. Il doit d'ailleurs être entendu que la description qui précède n'a été donnée qu'à titre d'exemple et qu'elle ne limite nullement le domaine de l'invention dont on ne sortirait pas en remplaçant les détails d'exécution décrits par tous autres équivalents. En particulier, on ne quitterait pas le cadre de l'invention en réalisant suivant le procédé décrit un porte-mines ou un instrument à écrire de type équivalent, comportant un nombre quelconque d'éléments scripteurs, par exemple deux, quatre, cinq, neuf, douze ou même davantage. De même, la languette 8 et les bossages 11-12 pouraient être remplacés par tous autres systèmes de type connu pouvant former des agrafes, rapportées ou non. RÉSUMÉ Appareil d'écriture à éléments scripteurs multiples, stylographe à billes ou analogues, principalement caractérisé en ce qu'il comprend un corps cylindrique creux dont l'extrémité inférieure converge vers une ouverture centrale unique tandis qu'il est ouvert à son extrémité supérieure où il comporte une fente disposée suivant une portion de génératrice, et notamment remarquable en ce qu'on dispose côte à côte, à l'intérieur du corps, différents éléments scripteurs identiques entre eux dont chacun se termine à sa partie supérieure par un bouton poussoir, l'ensemble de ces derniers formant une couronne qui dépasse audessus du corps où chaque poussoir prend appui par un bec radial dont il est pourvu, le corps étant en outre solidaire d'un bras extérieur dont l'extrémité rabattue vers le centre au-dessus de la couronne porte une douille cylindrique qui pénètre entre les éléments scripteurs et à l'intérieur de laquelle on peut enfoncer à l'encontre d'un ressort de rappel unique, un bouton central pourvu à son extrémité inférieure d'une rampe inclinée assurant le déverrouillage de l'élément scripteur qui se trouve en position d'écriture, ce dernier étant alors rappelé vers le haut par le ressort central qui agit sur un poussoir mobile verticalement à l'intérieur du manchon, à travers une fente longitudinale duquel il dépasse par un ergot prenant appui dans une encoche prévue sur la surface interne de chaque poussoir et notamment de celui de l'élément scripteur sélectionné, le verouillage du poussoir s'effectuant par son sommet sous un décrochement pratiqué à cet effet dans la paroi latérale du manchon.