EP3598961A1

EP3598961A1 - Dispositif orthopédique d'aide à la déambulation

Info

Publication number: EP3598961A1
Application number: EP19183521.4A
Authority: EP
Inventors: Rami Haidar
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2018-07-25
Filing date: 2019-07-01
Publication date: 2020-01-29

Abstract

La présente invention concerne un dispositif orthopédique d'aide à la déambulation du type comportant un socle (1) équipé de roulettes (41, 42, 43, 44), un support de selle (3) surmontant ledit socle (1) et s'étendant sensiblement verticalement et selon la longueur dudit socle (1).Selon l'invention, de manière caractéristique ledit dispositif comporte de chaque côté dudit support de selle (3), un bras articulé (5), lequel comprend un premier segment (51) dont la première extrémité (510) est montée à rotation sur ledit dispositif autour d'un premier axe de rotation (X1) horizontal et perpendiculaire à ladite direction longitudinale dudit socle (1) et dont la deuxième extrémité (512) est montée à rotation autour d'un deuxième axe de rotation (X2) parallèle audit premier axe (X1), sur la première extrémité (520) d'un deuxième segment (52), la deuxième extrémité (522) dudit deuxième segment (52) comporte une pièce de calage (53) montée en rotation autour d'un troisième axe de rotation (X3) parallèle audit premier axe (X1), ladite pièce de calage (53) est montée réglable en position sur ladite deuxième extrémité (522) dudit deuxième segment (52), selon la largeur dudit dispositif.

Description

DOMAINE TECHNIQUE

La présente invention concerne un dispositif orthopédique d'aide à la déambulation plus particulièrement destiné aux patients enfants atteints de troubles moteur, en vue de leur rééducation à la marche.

ART ANTERIEUR

Certains enfants qui présentent des problèmes moteurs ne peuvent pas marcher seuls et doivent être soutenus et souvent également maintenus au niveau du buste car leur tonicité musculaire est insuffisante.
Il existe des dispositifs orthopédiques d'aide à la déambulation. Ces dispositifs comportent un socle équipé de 4 roulettes leur assurant une bonne stabilité. Le document FR 3 027 514 A1 décrit un tel dispositif. Le socle est surmonté d'un support de selle sur lequel peut être monté une selle en mousse réalisée sur mesure ou de série. En général, pour que les patients puissent utiliser le dispositif précité, la selle est très large de manière à écarter les jambes de l'enfant.
Grâce au dispositif précités l'enfant avance donc soutenu par la selle, les jambes écartées par cette dernière. Or, cette position qui est destinée à la rééducation engendre des frottements entre les jambes de l'enfant et la selle ; ces frottements gênent la marche de l'enfant et la peau de ses jambes est rapidement irritée voire brulée par les frottements, ce qui est source d'un grand inconfort.
De plus, la selle n'assure pas le maintien en position des hanches du patient car celui-ci a encore la liberté d'écarter les jambes au-delà de la largeur de la selle. La selle n'empêche donc pas le mauvais positionnement des genoux et mollets du patient, ce qui conduit à des attitudes vicieuses lors de l'apprentissage/rééducation de la marche.
Par ailleurs, sur ce type de dispositif, l'enfant a le buste maintenu dans un corset sur-mesure, solidaire de la selle ; l'ensemble doit être régulièrement changé en fonction de la croissance de l'enfant ce qui est couteux.
Le document JP 2007 14698 A1 décrit un dispositif d'aide à la marche qui permet de faire passer le patient de la position debout à la position assise. Ce dispositif comporte des tuteurs de jambe qui soutiennent et guident les jambes du patient. L'écartement des jambes du patient est obtenu par l'écartement des tuteurs, lesquels sont montés sur une ceinture attachée au niveau des hanches du patient. L'écartement des hanches du patient n'est pas réglable. De plus, le tronc du patient n'étant pas soutenu, des forces s'exercent directement sur la colonne vertébrale du patient lors de la marche.
Le document ES 2 609 248 A1 décrit un dispositif d'aide à la marche qui ne comporte pas de selle mais deux tuteurs de jambes. L'écartement des jambes du patient au niveau des hanches est obtenu grâce à deux coussins réglables qui poussent plus au moins sur chacune des articulations de hanche du patient de manière à permettre le bon positionnement des hanches du patient pendant la marche. Comme précédemment indiqué, le poids du patient étant repris uniquement au niveau des tuteurs de jambe, des forces s'exercent sur la colonne vertébrale du patient pendant la marche, du fait du poids du tronc du patient, lequel n'est pas repris par les tuteurs.
La présente invention a pour but de proposer un dispositif orthopédique d'aide à la déambulation qui remédie à tous ou partie des inconvénients liés au dispositifs précités de l'art antérieur.

BREVE DESCRITION DE L'INVENTION

La présente invention concerne un dispositif orthopédique d'aide à la déambulation du type comportant un socle équipé de roulettes, un support de selle surmontant ledit socle et s'étendant sensiblement verticalement et selon la longueur dudit socle, et éventuellement une selle montée sur ledit support de selle et dont les deux flans sont sensiblement verticaux.
De manière caractéristique, selon l'invention, ledit dispositif comporte de chaque côté dudit support de selle, un bras articulé, lequel comprend un premier segment dont la première extrémité est montée à rotation sur ledit dispositif autour d'un premier axe de rotation horizontal et perpendiculaire à ladite direction longitudinale dudit socle et dont la deuxième extrémité est montée à rotation autour d'un deuxième axe de rotation parallèle audit premier axe, sur la première extrémité d'un deuxième segment, la deuxième extrémité dudit deuxième segment comporte une pièce de calage montée en rotation autour d'un troisième axe de rotation parallèle audit premier axe et apte à recevoir et bloquer la jambe, le genou, la cheville ou le pied dudit patient et ladite pièce de calage est montée réglable en position sur ladite deuxième extrémité dudit deuxième segment, selon la largeur dudit dispositif.
La pièce de calage peut donc être plus ou moins écartée dudit dispositif selon la largeur de ce dernier et bloquée en position selon la largeur dudit dispositif.
La pièce de calage permet d'écarter les jambes du patient sans avoir recours à une selle large. Le bras articulé accompagne le mouvement des jambes du patient et les maintient dans l'axe du dispositif et écartés de part et d'autre de ce dernier. L'écartement des jambes maintenu par les pièces de calage permet de maintenir en position les hanches du patient ; en effet, celui-ci ne peut ni écarter davantage ses jambes, ni les rapprocher ce qui bloque son bassin et évite les attitudes vicieuses lors de la rééducation à la marche, notamment au niveau des genoux. Le corps du patient pouvant être soutenu par la selle montée sur le support de selle, le poids du tronc du patient est repris par le dispositif au niveau du support de selle ce qui supprime toute transmission des efforts à la colonne vertébrale du patient.
La pièce de calage permet donc également d'orienter la jambe sans gêner la marche et évite ainsi les attitudes vicieuses.
La pièce de calage peut être adaptée pour caler le mollet, le tibia, la cuisse, la cheville ou le pied du patient. La position du bras articulé est adaptée en conséquence. La pièce de calage peut venir se monter sur l'avant du membre inférieur (par exemple sur le tibia) ou sur l'arrière (par exemple sur le mollet).

DESCRIPTION DETAILLEE

Lorsque le dispositif comporte une selle, celle-ci peut être faite sur mesure ou de série avec éventuellement plusieurs gammes en fonction des morphologies et taille des patients. La présence des bras articulés permet en effet d'équiper le dispositif d'une selle de série commune pour plusieurs patients car la correction est effectuée par les bras articulés et non par la selle, comme dans les dispositifs de l'art antérieur. La selle a de préférence des flans sensiblement verticaux et elle est moins large que l'écart entre les deux pièces de calage de manière à ne pas modifier l'écartement des hanches du patient fixé par les pièces de calage.
Selon un mode de réalisation particulier, ledit bras articulé comporte des moyens de rappel qui exercent une force de rappel dirigée vers une extrémité dudit socle et/ou verticale et orientée vers ledit support de selle. L'extrémité du socle correspond à l'extrémité avant dans le sens de la marche du patient.
Ces moyens de rappel permettent d'alléger le poids de la jambe/ du pied du patient facilitant ainsi la propulsion ce qui facilite également la marche. L'intensité et la direction de la force de rappel qu'ils exercent est adaptée au patient.
Ces moyens de rappel peuvent être des ressorts, des pistons pneumatiques ou hydrauliques ou des petits moteurs.
Selon un autre mode de réalisation qui peut être combiné à l'un quelconque des modes de réalisation précités, le dispositif comporte, en outre, des moyens pour exercer une force visant à aligner lesdits premier et deuxième segments dudit bras articulé selon leur longueur. Ces moyens permettent d'aider le patient lors de l'extension de la jambe durant la marche. Il peut s'agir de ressorts, de pistons hydrauliques ou pneumatiques ou de petits moteurs.
Selon une variante qui peut être combinée à l'un quelconque des modes de réalisation précités, ladite première extrémité dudit premier segment est montée à rotation sur ledit support de selle. Il faut prévoir dans ce cas une pièce de montage qui permet également de régler la position du bras le long du dispositif. Le premier segment peut être muni d'une pluralité de perforations qui permettent sa fixation sur le dispositif en particulier sur la pièce de montage et par là même la variation de sa longueur fonctionnelle pour le bras articulé.
Selon une deuxième variante de réalisation qui peut être combinée avec l'un quelconque des modes de réalisation précités, ladite première extrémité dudit premier segment est montée à rotation sur une pièce de liaison solidaire dudit socle. Cette pièce peut comprendre un anneau qui est coulissé sur le socle et permet ainsi la fixation du bras. On peut ainsi adapter un dispositif de l'art antérieur du bras articulé précité. La position du bras le long du dispositif est ainsi facilement réglable. Comme pour le premier mode de réalisation, le premier segment du bras peut également comporter une pluralité de perforations permettant sa fixation et le réglage de sa longueur.
Quel que soit le mode de réalisation, ledit bras articulé peut-être monté réglable en position selon la longueur dudit dispositif. Ceci permet d'ajuster la position du bras de manière à ce que la pièce de calage puisse être fixée à différents endroits de la jambe du patient, par exemple, à la cuisse ou au mollet voire à la cheville.
Les moyens de rappel ne sont pas limités selon l'invention. Ils peuvent comporter un premier ressort ou un premier moteur qui relie sensiblement ladite deuxième extrémité dudit premier segment audit support de selle ou audit socle et un deuxième ressort ou un deuxième moteur qui relie lesdits segments. La force exercée par les ressorts est adaptée au patient. Les ressorts peuvent ainsi être facilement changés et exercer une force de rappel adaptée au patient.
Avantageusement, les moyens de rappel comportent sur chaque bras articulé deux moteurs et un ressort ou 3 moteurs et aucun ressort.
Avantageusement, quel que soit le mode de réalisation, ladite pièce de calage est montée réglable en position selon longueur dudit segment. Il est ainsi facile d'adapter les dimension du dispositif à la morphologie du patient.
Quel que soit le mode de réalisation, la pièce de calage peut comporter des liens aptes à être fixés à une chaussure dudit patient de manière à maintenir le pied dudit patient dans une position sensiblement perpendiculaire à son mollet. Le réglage en largeur des éléments de calage permet de bien adapter le dispositif de l'invention à la morphologie et au handicap du patient et donc de régler l'écartement des jambes et des hanches. Les liens permettent de faciliter la marche du patient comme expliqué ultérieurement.
Avantageusement, quel que soit le mode de réalisation, la longueur dudit premier segment et/ou dudit deuxième segment est réglable. Ce réglage peut être obtenu au moyen d'une pluralité de perforation équipant le segment considéré. En variant la perforation qui sert au montage du segment sur le dispositif, on fait varier la longueur entre le point de fixation du segment et sa deuxième extrémité et donc la longueur utile de ce dernier. Il est également possible de former un segment (premier et/ou deuxième) avec deux plaques perforées parallèles, montées l'une sur l'autre. En décalant les plaques l'une par rapport à l'autre, on modifie la longueur du segment. Ce réglage permet également d'adapter la position de la pièce de calage, par exemple, au niveau du mollet ou de la cuisse du patient.
Avantageusement encore, quel que soit le mode de réalisation, la profondeur dudit support de selle mesurée selon la longueur dudit dispositif est réglable, notamment par coulissement. Ce réglage peut être mis en oeuvre au moyen de deux profilés coulissants l'un dans l'autre et dont la position relative peut être fixée.
Avantageusement, quel que soit le mode de réalisation, ledit support de selle est monté réglable en hauteur sur le dispositif et notamment sur le socle. Il est ainsi possible d'adapter le dispositif en fonction de la talle du patient mais aussi de son handicap. En effet, certains patients ne peuvent pas étendre la jambe du fait de rétractions musculaires et il est alors nécessaire de les rééduquer à la marche dans une position semi accroupie. Une fois que les muscles ont pu s'allonger, le dispositif peut ainsi être adapté aux nouvelles possibilités du patient qui parvient peu à peu à étendre la jambe. En réglant la position du porte-selle à une plus grande distance au-dessus du socle, on peut continuer à soutenir poids du tronc du patient sans altérer la rééducation à la marche tout en respectant les limites de flexion/extension des membres inférieurs du patient.
Lorsque le patient a bien progressé dans la marche, le dispositif peut être utilisé pour soutenir le poids du tronc du patient, lequel se maintient debout de part et d'autre de la selle du dispositif de l'invention. Il peut également être utilisé avec la selle baissée, le patient se tenant debout : dans ce cas, le dispositif n'assure plus le soutien du poids du tronc du patient ce qui lui permet d'effectuer une rééducation encore différente.
Avantageusement, dans tous les modes de réalisation, ledit support de selle comporte des moyens de maintien du buste dudit patient qui sont éventuellement réglables en hauteur et/ou en largeur et/ou inclinables vers l'une et/ou l'autre des extrémités dudit dispositif. Ces moyens de maintien peuvent comporter des sangles de contention pour la contention du patient sur les moyens de maintien. Ces moyens de maintien peuvent être des barres verticales montées réglable en hauteur sur les portions avant et arrière du porte selle et équipées de plaque horizontales s'étendant selon la largeur du dispositif.
Avantageusement, quel que soit le mode de réalisation, la portion arrière du support de selle est montée inclinable dans la direction opposée à la portion avant du support de selle. Cette portion arrière inclinable permet de faciliter l'installation du patient sur le dispositif de l'invention et de le maintenir précisément sur le dispositif afin d'éviter les positions vicieuse lors de la marche.
Avantageusement, dans tous les cas, le support de selle est monté inclinable autour d'un axe parallèle à la largeur du dispositif de manière à pouvoir être soulevé dans la direction opposée audit socle. Ce réglage peut être obtenu au moyen de platines comme décrit ultérieurement.
Avantageusement, selon un mode de réalisation combinable à l'un quelconque des modes de réalisation précité, ladite pièce de calage comporte une semelle équipée d'une portion verticale de calage du talon du pied dudit patient. Une telle pièce de calage est apte à coopérer avec le pied du patient pour son blocage notamment selon la largeur du dispositif. La semelle est avantageusement une plaque métallique de 3mm d'épaisseur recouverte d'une couche de caoutchouc pour l'adhérence. La partie de calage du talon est verticale et solidaire de la semelle.
Le terme « jambe » désigne au sens de la présente invention, la cuisse et la portion du membre inférieur qui s'étend entre la cheville et le genou.

FIGURES

La présente invention, ses caractéristiques, et les divers avantages qu'elle procure apparaitront plus clairement à la lecture de la description qui suit de deux modes de réalisation présentés à titre d'exemples non limitatifs et qui fait référence aux dessins annexés sur lesquels :

la Fig. 1 représente une vue en perspective d'un premier mode de réalisation de l'invention, la pièce de calage étant au repos ;
la Fig. 2 représente le socle et le support de selle du dispositif de la Fig. 1, le carter plastique décoratif ayant été retiré par souci de clarté ;
la Fig. 3 représente une vue de profil d'un des bras articulés équipant une variante de réalisation du premier mode de réalisation représenté sur la Fig. 1 ; et
la Fig. 4 représente une vue de profil d'un des bras articulés selon un deuxième mode de réalisation de ces bras articulés.

EXEMPLES DE MODE DE REALISATION

En référence à la Fig. 1, le dispositif de l'invention comporte un socle 1 (plus visible sur la Fig. 2) équipé de 4 roulettes 41, 42, 43, 44, écartées les unes des autres. Le socle 1 se prolonge par une portion verticale équipée d'une barre de préhension ou guidon 13. La barre de préhension 13 s'étend selon la largeur du dispositif ; la longueur du socle 1 définit la longueur du dispositif. Sur la Fig. 1, le socle est habillé d'une coque plastique représentant une moto. La structure du socle est plus visible sur la Fig. 2. Le socle 1 est surmonté d'un support de selle 3. Le support de selle 3 est relié au socle 1 par une poutre verticale qui sera plus amplement détaillée en référence à la Fig. 2.
En référence à la Fig. 1, le support de selle 3 présente une barre de fond 32 qui s'étend selon la longueur du dispositif. Cette barre de fond 32 sert à la fixation d'une selle en mousse sur laquelle le patient est installé à califourchon. La barre de fond 32 est formée de deux longerons coulissant l'un dans l'autre et comporte une vis de blocage en position (visible sur la Fig. 2). Les deux barres coulissantes formant la barre de fond 32 permettent de modifier la longueur de la barre de fond 32 et donc la profondeur du support de selle 3. La barre de fond 32 est solidaire d'une barre avant 33 et d'une barre arrière 34. La barre avant 33 est solidaire du longeron externe formant la barre de fond 32 tandis que la barre arrière 34 est solidaire du longeron interne de la barre de fond 32, lequel longeron interne coulisse dans le longeron externe précité. La barre de fond 32 et les barres avant et arrière 33 et 34 forment un U ouvert vers le haut, dans la direction opposée au socle 1. La barre avant et la barre arrière 33, 34 comportent des plaques transversales 330 (une seule est référencée sur la Fig. 1, par souci de clarté des figures) et 340 sur lesquelles le buste du patient peut venir en appui.
En référence à la Fig. 1 et à la Fig. 2, la barre arrière 34 est montée mobile en rotation sur la barre de fond 32 autour d'un axe parallèle à la largeur du dispositif. Sa position angulaire par rapport à la barre de fond 32 peut être réglée puis fixée au moyen d'une goupille G3 (visible sur la Fig. 2). La barre arrière 34 peut ainsi être amenée dans une position horizontale dans laquelle elle prolonge la barre de fond 32.
En référence à la Fig. 1 et à la Fig. 2, la barre avant 33 et la barre arrière 34 sont creuses. Elles supportent respectivement un élément de maintien avant 41 et un élément de maintien arrière 43. Ces éléments de maintien 41, 43 sont formés chacun d'une traverse verticale qui coulisse dans la barre avant/arrière 33/34 et qui peut être fixée en position verticale par une vis de serrage (non visible). Chaque élément de maintien comporte une plaque 411, 431 qui s'étend selon la largeur du dispositif.
En référence à la Fig. 1, l'élément de maintien avant 41 comporte deux coudes 415 et 417 qui comportent chacun trois portions s'étendent respectivement selon la largeur du dispositif, selon sa longueur, dans la direction de l'élément de maintien arrière 43 et vers le socle 1 (dans le sens de l'extrémité solidaire de la traverse vertical de l'élément de maintien 41 vers l'extrémité libre du coude). Ces deux coudes 415, 417 viennent enserrer le buste du patient, le prenant sous les aisselles et maintenant l'épaisseur de son buste.
En référence à la Fig. 2, le socle 1 et l'articulation du support de selle 3 vont maintenant être décrits. Sur la Fig. 2, le carter en matière plastique qui habille le socle 1 et sert de décoration a été retiré pour laisser apparaître la structure métallique du socle 1 et du support de selle 3. Le socle 1 comprend une poutre centrale 11 qui présente une partie rectiligne à l'extrémité de laquelle sont montées les roulettes arrière 41 et 42. La poutre centrale 11 est en fait constitué en partie de deux profilés coulissants l'un dans l'autre et aptes à être fixés en position l'un par rapport à l'autre grâce à une goupille G. Il est ainsi possible de modifier la longueur de la partie rectiligne de la poutre centrale 11. La partie rectiligne se prolonge sur la partie avant du socle 1 par une portion incurvée sensiblement verticale dont l'extrémité est équipée du guidon 13. Le guidon 13 est monté coulissant dans la poutre centrale 11 et sa position en hauteur peut être réglée via une vis ou goupille de blocage 14. Les roulettes avant 43 et 44 sont montées via des branches 15 et 16, orientées vers l'avant et solidaires du début de la partie rectiligne et verticale de la poutre centrale 11. La poutre verticale 17 disposée à l'arrière du guidon 13 sert au montage du support de selle 3 sur le socle 1. Cette poutre verticale 17 est montée sur la portion rectiligne de la poutre centrale 11. Le support de selle 3 qui a la forme d'un U est monté en rotation sur l'extrémité libre de la poutre verticale 17 autour d'un axe X4, parallèle à la largeur du socle 1. Deux platines 121 et 122 parallèles à la longueur du socle entourent la poutre verticale 17 et sont solidaires de la portion avant 33 du support de selle 3. Ces deux platines 121, 122 permettent l'articulation autour de l'axe X4 et de plus, le blocage en position angulaire du support de selle 3 par rapport à la poutre verticale 17. La partie basse des platines 121 et 122 est pourvue de quatre perforations. En faisant pivoter le support de selle 3 autour de l'axe X et en insérant à travers les perforations des deux platines 121/122 des tiges qui s'étendent selon la largeur du socle 1, on peut ainsi bloquer en position le support de selle 3, lequel est incliné vers l'arrière du dispositif, par rapport à la poutre verticale 17. La Fig. 4 représente de plus les vis ou goupille de serrage qui permettent de bloquer en position deux éléments coulissant l'un dans l'autre. La poutre centrale 17 est elle-même formée de deux poutres coulissantes l'une dans l'autre et blocables en position, ce qui permet de moduler sa longueur en fonction de la taille du patient.
En référence à la Fig. 1 et à la Fig. 3, le dispositif de l'invention comporte également, de chaque côté du socle 1 et du support de selle 3, un bras articulé 5. Ce bras articulé 5 comporte un premier segment 51 dont la première extrémité 510 est montée à rotation sur le support de selle 3 selon un premier axe X1 parallèle à la largeur du dispositif. La deuxième extrémité 512 est montée sur la première extrémité 520 d'un deuxième segment 52 autour d'un deuxième axe X2, parallèle au premier. La deuxième extrémité 522 du deuxième segment 52 supporte une pièce de calage ou élément de calage 53 en forme de U, l'ouverture du U étant orientée vers l'avant du dispositif. L'élément de calage 53 est monté à rotation sur la deuxième extrémité 522 du deuxième segment au niveau d'un troisième axe X3, parallèle aux deux autres. Sur la Fig. 3 qui représente une variante du dispositif de la Fig. 1, l'élément de calage 53 est formé d'une semelle 539 et d'une portion de calage du talon 5391. La portion de calage du talon référencée 5391 sur la Fig. 3 est orientée de la même manière que l'élément de calage en U 53 de la Fig. 1. Cette portion de calage du talon 5391 s'étend verticalement par rapport à la semelle 539 et est solidaire de cette dernière.
En référence à la Fig. 1, les deux bras articulés 5 sont indépendants l'un de l'autre c'est-à-dire que le mouvement de l'un n'entraîne pas l'autre en mouvement.
La cinématique des bras articulés 5 sera plus amplement détaillée en référence à la Fig. 3. La pièce de calage ou élément de calage 53 est montée à l'extrémité d'un segment de montage 531 qui est fixé de manière réglable sur le deuxième segment 52 du bras. Ce segment de montage 531 est parallèle au deuxième segment 52 et permet d'allonger ce dernier. En faisant coulisser le segment de montage 531 le long du deuxième segment 52, on modifie la position de l'élément de calage 53 le long du deuxième segment 52 et l'on allonge éventuellement ce dernier. La fixation du segment de montage 531 sur le deuxième segment 52 est faite au moyen d'un écrou et d'un boulon.
Toujours en référence à la Fig. 3, l'élément de calage du talon 5391 qui a la forme d'un U est solidaire de la deuxième extrémité du segment de montage 531. Il est également monté sur la deuxième extrémité 522 du deuxième segment 52 par l'intermédiaire de ce segment de montage 531. L'élément de calage du talon ou portion de calage du talon 5391 est solidaire d'une semelle 539 sur laquelle le patient peut poser sa chaussure ou son pied. L'ensemble formé par la semelle 539 surmontée de l'élément de calage du talon 5391 constitue l'élément de calage 53. Cet élément de calage 53 est monté sur la deuxième extrémité du segment de montage 531 au moyen d'une barre perforée 533 (qui matérialise le troisième axe X3) qui s'étend selon la largeur du dispositif. La position de l'élément de calage 53 sur cette barre perforée 533 peut être modifiée. L'élément de calage 53 est fixé en position par deux tiges 535 qui viennent coopérer avec des perforations de la barre perforée 533 de chaque côté du cylindre qui permet le montage de l'élément de calage sur la barre perforée 533. La position de l'élément de calage 53 selon la largeur du dispositif est donc réglable ; l'élément de calage 53 peut être plus ou moins éloigné du support de selle 3 qui représente le plan de symétrie du dispositif. L'élément de calage 53 permet donc, comme expliqué plus loin d'écarter plus ou moins les jambes du patient de chaque côté du support de selle 3.
En référence à la Fig. 3, le bras articulé 5 comporte également des moyens de rappel. Ces moyens de rappel comportent un premier ressort 71 qui relie le support de selle 3 (via une patte de jonction 34) à la deuxième extrémité 512 du premier segment. Ce premier ressort 71 exerce une force de rappel dirigée vers l'avant du dispositif et vers le support de selle 3. Un deuxième ressort 73 relie le premier segment 51 au deuxième segment 52. Ce deuxième ressort 73 s'étend sensiblement verticalement sur la Fig. 3. Le deuxième ressort 73 est monté sur une perforation du premier segment et sur un oeillet de fixation spécifique qui équipe le deuxième segment 52. Ce deuxième ressort 73 exerce une force de rappel sensiblement verticale qui limite le déplacement angulaire du deuxième segment 52 par rapport au premier segment 51. Un troisième ressort 75 relie l'arrière de l'élément de calage 53 à une baguette perforée 532 qui est fixée de manière amovible et réglable sur le deuxième segment 52, au moyen d'un boulon monté sur une perforation du deuxième segment 52 (la tige du boulon traverse également une perforation du segment de montage 531). La baguette 532 est parallèle à la barre perforée 533 et dirigée dans le même sens. La position de la baguette 532 le long du deuxième segment 52 peut être réglée. Le troisième ressort 75 relie un oeillet 538 équipant l'élément de calage 53 à une perforation de la baguette 532. Ce troisième ressort 75 exerce une force de rappel sur l'élément de calage 53 qui est dirigée vers l'arrière du dispositif ; ce ressort maintien la pièce de calage 53 sensiblement horizontale, tout en permettant sa rotation autour de la barre 533.
En référence à la Fig. 3, les trajectoires des différents éléments du bras articulés 5 vont maintenant être décrits. La deuxième extrémité 522 du deuxième segment décrit un arc de cercle C1 qui s'étend dans un plan vertical. L'élément de calage 53 reste toujours dans la même position grâce au troisième ressort 75 : il reste à l'horizontale, l'ouverture du U dirigée vers l'avant du dispositif. La deuxième extrémité 522 du deuxième segment 52 (et donc la pièce de calage 53) décrit une ellipse E1 qui est située dans un plan vertical sur la Fig. 3
Un second mode de réalisation du bras articulé 5 va maintenant être décrit en référence à la Fig. 4. Les éléments en commun avec le premier mode de réalisation sont référencés à l'identique. Les différences avec le premier mode de réalisation précité sont la localisation de la fixation de la première extrémité 510 du premier segment 51 et la position du premier et du deuxième ressort 71, 73. On notera que dans les deux modes de réalisation, la longueur du premier segment 51 est réglable du fait de la pluralité de perforations qu'il présente. En déplaçant le point de fixation du premier bras 51 le long des perforations de ce dernier, on modifie la longueur du premier segment 51 entre son point de fixation et sa deuxième extrémité. Dans ce deuxième mode de réalisation, le bras articulé 5 est monté sur le socle 1 au moyen d'une pièce de fixation 56. La pièce de fixation 56 comporte un anneau 560 qui est enfilé sur la poutre centrale 11 du socle 1. Cet anneau 560 se prolonge verticalement par deux pattes 561 et 563 (qui s'étendent de chaque côté de la poutre centrale 11 du socle 1 et donc de chaque côté du support de selle 3 et partiellement le long du socle 1, vers les roulettes arrière). Chaque patte 561, 563 comporte un trou de fixation de la première extrémité 510 du premier segment 51 et une perforation spécifique pour la fixation d'une extrémité du premier ressort 71. Le premier ressort 71 relie donc la patte de fixation 561, 563 à la deuxième extrémité du premier segment 52. Le deuxième ressort 73 relie la deuxième extrémité 512 du premier segment 51 à sensiblement la deuxième extrémité 522 du deuxième segment 52. Les trajectoires des éléments du bras articulé 5 sont identiques à celles représentées en référence au premier mode de réalisation. Le premier ressort 71 exerce une force de rappel dirigée vers l'avant du dispositif et vers le support de selle 3. Le deuxième ressort 73 exerce une force de rappel dirigée vers l'arrière du dispositif et vers le support de selle 3.
L'utilisation du premier mode de réalisation va maintenant être décrit en référence aux Fig. 1, 2 et 3.
Par des réglages des divers éléments du socle 1 et du support de selle 3, on adapte le dispositif de l'invention à la taille du patient et/ou à son handicap. On fixe sur la barre de fond 32 du support de selle 3, une selle (non représentée) qui comprend deux flans sensiblement verticaux qui s'étendent de chaque côté de la barre de fond 32. On règle la position de l'élément de calage 53 selon la largeur du dispositif de manière à écarter les jambes du patient lorsqu'il sera installé à califourchon sur la selle. Une fois que le patient est installé à califourchon sur le dispositif, on tire l'élément de calage 53 vers le bas pour l'amener dans la position basse B1 du petit axe de l'ellipse E1. On fixe l'élément de calage 53 au mollet du patient (de chaque côté du dispositif). Dans cette position, le patient a les pieds sur le sol, les jambes écartées de manière à ce qu'il n'y ait aucun frottement entre les cuisses du patient et la selle. Le buste du patient est maintenu par les moyens de maintien précités, lesquels sont également ajustés au préalable à sa taille.
Pour installer le patient sur le dispositif, on fait pivoter la portion arrière 34 du porte selle 3 de sorte qu'elle soit horizontale. On installe alors facilement le patient en le glissant sur la selle, depuis l'arrière du dispositif.
En référence à la Fig. 3, les ressorts 71 et 73 exercent une force verticale orientée vers le haut qui tend à soulever les pieds du patient, l'aidant ainsi à marcher et facilitant la propulsion. Ces ressorts exercent également une force orientée vers l'avant du dispositif qui tend à aider le patient à poser sa jambe vers l'avant, l'aidant ainsi à marcher. Le patient lève un pied, aidé par les moyens de rappel ; son genou se plie et son pied (et donc la pièce de calage 53) décrit la portion arrière de l'ellipse E1, dans le sens de la flèche F1, jusqu'à la position haute H1. Lorsque l'élément de calage 53 est dans la position haute H1 du petit axe de l'ellipse E1, le patient repose son pied sur le sol en exerçant une force sur les ressorts 71 et 73 ce qui permet de le muscler. La pièce de calage 53 décrit alors la partie avant de l'ellipse E1 selon la flèche F2. La force exercée vers l'avant du dispositif par les moyens de rappel aide également le mouvement de la jambe du patient. Ce mouvement est également aidé par la pesanteur. Le patient parvient ainsi à se déplacer, entraînant le dispositif avec lui grâce au bras articulé 5.
Les éléments de calage 53 peuvent également comprendre des oeillets dans lesquels passe un lien apte à être fixé sur une chaussure du patient. Ce lien permet de garder un angle formé par le pied et la jambe du patient, lors de la marche de ce dernier. Ce lien (un de chaque côté) permet d'éviter que le pied du patient ne s'aligne avec la jambe et l'empêche de poser correctement son pied sur le sol. L'utilisation du deuxième mode de réalisation de l'invention est identique au premier mode de réalisation décrit ci-dessus.
Selon une variante non représenté, le porte-selle 3 est monté réglable en position selon la hauteur de la poutre verticale 17. Il peut ainsi être plus ou moins rapproché ou éloigné du socle 1 et permettre l'adaptation du dispositif à la taille du patient et à l'évolution de son handicap. Le dispositif peut même ensuite servir à l'aide à la marche sans soutien du poids du patient lorsque celui-ci a déjà bien progressé.
Des rails peuvent être utilisés pour former les segments des bras articulés 5.

Claims

Dispositif orthopédique d'aide à la déambulation du type comportant un socle (1) équipé de roulettes (41, 42, 43, 44), un support de selle (3) surmontant ledit socle (1) et s'étendant sensiblement verticalement et selon la longueur dudit socle (1), caractérisé en ce que ledit dispositif comporte de chaque côté dudit support de selle (3), un bras articulé (5), lequel comprend un premier segment (51) dont la première extrémité (510) est montée à rotation sur ledit dispositif autour d'un premier axe de rotation (X1) horizontal et perpendiculaire à ladite direction longitudinale dudit socle (1) et dont la deuxième extrémité (512) est montée à rotation autour d'un deuxième axe de rotation (X2) parallèle audit premier axe (X1), sur la première extrémité (520) d'un deuxième segment (52), en ce que la deuxième extrémité (522) dudit deuxième segment (52) comporte une pièce de calage (53) apte à recevoir et bloquer la jambe, le genou, la cheville ou le pied dudit patient, en ce que ladite pièce de calage (53) est montée en rotation autour d'un troisième axe de rotation (X3) parallèle audit premier axe (X1) et en ce que ladite pièce de calage (53) est montée réglable en position sur ladite deuxième extrémité (522) dudit deuxième segment (52), selon la largeur dudit dispositif.
Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit bras articulé (5) (71 ; 73 ; 75) comporte des moyens de rappel qui exercent une force de rappel dirigée vers une extrémité dudit socle (1) et/ou orientée vers ledit support de selle (3).
Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comporte, en outre, des moyens pour exercer une force visant à aligner lesdits premier et deuxième segments (51 ; 52) dudit bras articulé (5) selon leur longueur.
Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite première extrémité (510) dudit premier segment (51) est montée à rotation sur ledit support de selle (3) ou en ce que ladite première extrémité (510) dudit premier segment (51) est montée à rotation sur une pièce de liaison solidaire (56) dudit socle (1).
Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit bras articulé (5) est monté réglable en position selon la longueur dudit dispositif.
Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que lesdits moyens de rappel comportent un premier ressort (71) ou un premier moteur qui relie sensiblement ladite deuxième extrémité (512) dudit premier segment (51) audit support de selle (3) ou audit socle (1) et un deuxième ressort ou un deuxième moteur (73) qui relie lesdits segments (51 ; 52).
Dispositif selon l'une quelconque des revendications 3 à 6, caractérisé en ce que lesdits moyens pour exercer une force visant à aligner lesdits premier et deuxième segments (51 ; 52) dudit bras articulé (5) selon leur longueur comportent des moteurs montés sur ledit bras articulé (5).
Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite pièce de calage (53) est également montée réglable en position selon la longueur dudit segment.
Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite pièce de calage (53) comporte éventuellement des liens aptes à être fixés aux chaussures dudit patient de manière à maintenir le pied dudit patient dans une position sensiblement perpendiculaire à son mollet.
Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la longueur dudit premier segment (51) et/ou dudit deuxième segment (52) est réglable.
Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la profondeur dudit support de selle (3) mesurée selon la longueur dudit dispositif est réglable, notamment par coulissement et/ou en ce que ledit support de selle (3) est monté inclinable autour d'un axe parallèle à la largeur du dispositif de manière à pouvoir être soulevé dans la direction opposée audit socle.
Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit support de selle (3) est monté réglable en hauteur.
Dispositif selon l'une quelconque des revendication précédentes, caractérisé en ce que ledit support de selle comporte des moyens de maintien (41 ; 43) du buste dudit patient qui sont éventuellement réglables en hauteur et/ou en largeur et/ou inclinables vers l'une et/ou l'autre des extrémités dudit dispositif.
Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite pièce de calage comporte une semelle (539) équipée d'une portion verticale (5391) de calage du talon du pied dudit patient.
Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit support de selle comporte une selle dont les deux flans sont sensiblement verticaux.