Domaine technique
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La présente invention se rapporte au domaine des bracelets, notamment pour montres. Elle concerne un fermoir pour bracelet permettant de régler la longueur du bracelet. L'invention concerne également un dispositif de réglage de longueur et une montre-bracelet comportant le fermoir et/ou le dispositif de réglage de longueur.
Etat de la technique et problèmes à l'origine de l'invention
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Un fermoir de montre-bracelet comprend généralement deux organes de fixation pour attacher les extrémités libres du bracelet, et un mécanisme de verrouillage ou de fermeture pour bloquer les deux organes de fixation, et ainsi les extrémités libres du bracelet, dans une position stable de fermeture ou de verrouillage. Cette position constitue également la position de service, car elle permet de porter la montre-bracelet au poignet. Il existe une multitude de types de fermoirs, par exemple la boucle à ardillon ou encore les fermoirs à boucle déployante, dont l'esthétique est bien appréciée.
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Les fermoirs et les bracelets pour montres-bracelets comportent généralement des moyens pour régler la longueur du bracelet. Typiquement dans le cas de bracelets en cuir ou en plastique, l'extrémité libre d'un des deux brins du bracelet comporte une série de trous distribués en direction longitudinale du bracelet. L'extrémité libre de l'autre brin du bracelet est munie d'un dispositif de connexion, par exemple une boucle à ardillon, permettant de joindre les deux brins en insérant l'ardillon dans le trou correspondant à la longueur souhaitée. Dans le cas de bracelets à maillons métalliques, la longueur du bracelet est ajustée en enlevant ou ajoutant un maillon dans un ou dans les deux brins du bracelet.
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La taille du poignet varie considérablement d'un porteur à un autre. D'autre part, comme soulevé dans les documents
CH 704 335 et
CH 705149 , la taille du poignet d'un porteur peut varier avec les changements de température. Un même porteur peut donc souhaiter régulièrement ajuster finement la longueur du bracelet pour être parfaitement à l'aise. L'état de la technique connaît des fermoirs pour montres-bracelets qui permettent un réglage fin de la longueur du bracelet. Il s'agit d'un mécanisme agencé pour permettre une modification de la circonférence définie par le boîtier de la montre, le bracelet, et le fermoir, lorsque le fermoir est fermé, afin d'adapter cette circonférence à la taille du poignet d'un porteur individuel. Cette modification a lieu sur une échelle plus petite que celle définie par l'espacement des trous dans un brin de bracelet en cuir ou par les maillons d'un bracelet métallique, par exemple. Le réglage fin est souhaitable pour adapter de manière précise la circonférence susmentionnée au poignet de chaque porteur.
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Dans certains cas, le dispositif de réglage fin d'un fermoir pour bracelet comporte une pièce mobile agencée sur une partie du fermoir et portant l'un des deux organes de fixation, l'autre organe de fixation étant attaché à une autre partie du fermoir. Le réglage fin peut s'effectuer en déplaçant la pièce mobile par rapport à l'ensemble du fermoir, et en la bloquant à la position correspondant à la longueur de bracelet souhaitée. Souvent, le dispositif de réglage fin comporte un crantage ou une denture, qui définit les positions discrètes de longueur du réglage fin. Le crantage peut aussi faire partie du dispositif permettant de bloquer la pièce mobile dans une position de longueur souhaitée.
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Le document
CH 704 335 divulgue un fermoir à boucle déployante, dans lequel un organe de fixation est attaché à un chariot disposé pour coulisser dans un logement agencé sur une lame du fermoir. Le fermoir comporte une tirette agencée pour coopérer avec le chariot et susceptible d'occuper deux positions axiales afin que le chariot soit bloqué et débloqué lorsque la tirette se trouve respectivement dans l'une et l'autre des deux positions axiales. Un inconvénient de ce mécanisme est le fait qu'au moins un des deux poussoirs opposés de la tirette se trouve en saillie par rapport aux parois latérales de la lame du fermoir. Le poussoir en saillie est susceptible de s'accrocher à un objet extérieur, par exemple à un vêtement.
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Comme mentionné dans les documents
CH 704 335 ,
EP2452583 et
CH700230 , il peut être souhaitable que la longueur de bracelet puisse être réglée indépendamment de l'état - fermé ou ouvert - du fermoir.
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D'autres objectifs relèvent de l'aspect esthétique du fermoir. Par exemple, un objectif de la présente invention est de réduire l'épaisseur, c'est-à-dire l'extension du fermoir en direction radiale par rapport à l'axe du poignet d'un porteur. Plus l'épaisseur est importante, plus le fermoir devient encombrant. Ce problème s'accentue lors du choix du positionnement de mécanisme de réglage de longueur par rapport à l'ensemble du fermoir, ce mécanisme nécessitant généralement un accès depuis l'extérieur pour permettre à un utilisateur d'activer le réglage. Dans beaucoup de cas, la présence d'un mécanisme de réglage de longueur augmente les dimensions du bracelet.
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Un autre objectif de l'invention est de réduire le poids du fermoir, par exemple pour réduire la quantité de métal utilisé dans la fabrication et pour rendre le fermoir plus facile à porter.
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Dans plusieurs fermoirs de l'état de la technique, par exemple ceux décrits dans les documents
EP2452583 et
CH 698981 , le dispositif de réglage fin est agencé dans une chape ou un capot supérieur, qui contribue à l'augmentation de l'épaisseur et à l'encombrement général du fermoir.
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Dans le contexte de l'esthétique, il serait également souhaitable de réduire la visibilité du dispositif de réglage de longueur. Par exemple, dans le document
CH704 335 , mentionné ci-dessus, la partie mobile est agencée à une extrémité d'une lame du fermoir de façon à se prolonger au-delà de l'extrémité de la lame lorsque le bracelet est rallongé. Dans ce cas, la partie mobile devient visible en tant qu'extension du fermoir. Un objectif de l'invention est de fournir un fermoir permettant de régler la longueur sans que ceci ne change l'aspect du fermoir depuis l'extérieur.
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Toujours du point de vue de l'esthétique, un fermoir dont le mécanisme de réglage reste discret et s'intègre dans la forme générale du fermoir peut être souhaitable. Par exemple un objectif est d'éviter la présence de crantages visibles de l'extérieur ou encore d'ouvertures longitudinales disposées le long d'une paroi latérale d'une chape d'un fermoir à boucle déployante.
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Un objectif de la présente invention est de présenter un fermoir permettant d'activer le réglage de longueur lorsque le fermoir est fermé, et ceci de préférence sans qu'un organe d'actionnement dédié et distinct, tel qu'un poussoir, une tirette ou encore un coulisseau soit visible depuis l'extérieur lorsque le fermoir est fermé.
Résumé de l'invention
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Selon un aspect, la présente invention a pour objet un fermoir pour bracelets du type comprenant des première et seconde extrémités libres, le fermoir comportant des premier et second organes de fixation du bracelet destinés à être rendus respectivement solidaires desdites première et seconde extrémités libres du bracelet.
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Selon un aspect, la présente invention a pour objet un fermoir à boucle déployante pour bracelet permettant un réglage de la longueur de bracelet, ledit fermoir comportant au moins deux lames articulées l'une par rapport à l'autre.
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Selon un aspect, la présente invention a pour objet un fermoir comportant: une première lame et au moins une deuxième lame, articulées l'une par rapport à l'autre, la deuxième lame comportant deux longerons latéraux; un premier organe de fixation connecté à la première lame et destiné à être rendu solidaire d'une première extrémité libre du bracelet; un second organe de fixation destiné à être rendu solidaire d'une seconde extrémité libre du bracelet; un mécanisme de verrouillage agencé pour immobiliser lesdites première et deuxième lames en position fermée du fermoir lorsque lesdites première et deuxième lames sont rapprochées et pliées l'une vers l'autre; un dispositif de réglage de la longueur du bracelet comportant: une partie mobile à laquelle ledit premier organe de fixation est attaché, ladite partie mobile étant agencée de façon à pouvoir se déplacer longitudinalement par rapport à la direction longitudinale du bracelet pour effectuer un réglage de longueur; et un dispositif de blocage agencé pour bloquer le déplacement de la partie mobile dans au moins une direction de déplacement longitudinal.
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Selon un aspect, la présente invention a pour objet un fermoir à boucle déployant pour bracelet permettant un réglage de la longueur de bracelet, ledit fermoir comportant: une première lame et une deuxième lame, articulées l'une par rapport à l'autre, la deuxième lame comportant deux longerons latéraux, un premier organe de fixation connecté à la première lame et destiné à être rendu solidaire d'une première extrémité libre du bracelet; un deuxième organe de fixation, destiné à être rendu solidaire d'une seconde extrémité libre du bracelet; un mécanisme de verrouillage pour maintenir lesdites première et deuxième lames en position fermée dur fermoir lorsque lesdites lames sont rapprochées et rabattues l'une sur l'autre, ledit mécanisme de verrouillage comportant un organe de manipulation prévu pour être activé par un utilisateur pour déverrouiller le mécanisme de verrouillage et pour ouvrir le fermoir; un dispositif de réglage de la longueur du bracelet comportant: une partie mobile à laquelle ledit premier organe de fixation est attaché, ladite partie mobile étant agencée de façon à pouvoir se déplacer longitudinalement par rapport à la direction longitudinale du bracelet lors du réglage de la longueur, un dispositif de blocage agencé pour bloquer le déplacement de la partie mobile dans au moins un sens de déplacement longitudinal, caractérisé en ce que ledit mécanisme de verrouillage et ledit dispositif de réglage de la longueur sont agencés de façon qu'une activation dudit organe de manipulation par un utilisateur induit le déblocage dudit dispositif de blocage et permet le déplacement de la partie mobile dans ladite au moins une direction de déplacement longitudinal.
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Selon un aspect, la présente invention a pour objet un fermoir à boucle déployante pour bracelet permettant un réglage de la longueur de bracelet, ledit fermoir comportant au moins deux lames articulées l'une par rapport à l'autre, caractérisé en ce qu'au moins une desdites lames comporte une pièce comportant un matériau non-métallique ou l'ensemble de la lame comporte un matériau non-métallique.
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D'autres aspects de l'invention et des modes de réalisation préférés sont définis dans les revendications et dans la description ci-après.
Brève description des dessins
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Les caractéristiques et les avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description de trois formes d'exécution préférées, données uniquement à titre d'exemples non limitatifs en se référant aux figures dans lesquelles:
- La figure 1 est une vue en perspective du dessus d'un fermoir de bracelet selon un mode de réalisation de la présente invention. Le fermoir est montré en position fermée.
- La figure 2 est une vue en perspective du dessous du fermoir de la figure 1 montré en position fermée.
- Les figures 3A et 3B sont des vues latérales en élévation du fermoir selon la figure 1 en position ouverte et fermée, respectivement.
- La figure 4 est une vue en perspective du dessus du fermoir de la figure 1 en position ouverte, les lames du fermoir étant complètement déployées.
- La figure 5 est une vue en perspective-dessous du fermoir de la figure 1 en position ouverte, les lames du fermoir étant complètement déployées.
- Les figures 6A et 6B sont, respectivement, une vue en perspective en contre plongée (A) et une vue en perspective en plongée(B) du fermoir de la figure 1 montré en position ouverte.
- Les figures 7A et 7B sont, respectivement, une vue en perspective (A) et une vue de dessous (B), de la structure centrale du fermoir de la figure 1.
- La figure 8 est une vue en perspective d'une partie d'une lame inférieure du fermoir de la figure 1.
- Les figures 9A, 9B et 9C sont des vues en coupe longitudinale montrant le dispositif de réglage de longueur du fermoir des figures 1 à 8 respectivement en position de repos (9A) et en position activée (9B).
- La figure 10 est une vue en perspective d'une lame du fermoir comportant le dispositif de réglage fin.
- Les figures 11A et 11B sont des vues de dessus (A) et de dessous (B) du fermoir de la figure 1, montrant le dispositif de réglage de longueur en position activée par l'intermédiaire du mécanisme de verrouillage du fermoir. Dans ces figures, quelques éléments du fermoir ont été omis.
- La figure 11C est une vue partielle agrandie de la partie entourée par un cercle dans la figure 11B, montrée par le cercle dans cette dernière figure.
- La figure 12 est une vue en perspective du fermoir, dans laquelle, pour l'amélioration de la compréhension, quelques éléments structuraux sont transparents et d'autres sont colorés en plus foncé.
- La figure 13 est une vue en perspective d'un fermoir selon un deuxième mode de réalisation
- La figure 14 est une vue en perspective d'une pièce du fermoir montré à la figure 13.
- La figure 14 est une vue en perspective d'un fermoir selon un troisième mode de réalisation.
- La figure 15 est en vue en perspective du fermoir montré à la figure 14, dans lequel quelques éléments ont été omis.
Description des modes de réalisations
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La présente invention concerne un fermoir, en particulier un fermoir pour bracelet. Selon un mode de réalisation préféré, l'invention concerne un fermoir pour bracelet de pièce d'horlogerie, de préférence pour montre-bracelet. Le bracelet peut être de tout type, comme par exemple en matière plastique souple, en cuir, ou comprenant un assemblage de maillons, métalliques par exemple.
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De façon générale, le bracelet est constitué de deux portions longitudinales de bracelet, respectivement sous la forme de premier et second brins (non montrés), et chacun des brins est tel que l'une de ses extrémités est reliée au boîtier de la montre tandis que l'autre est destinée à être attachée à un organe de fixation du fermoir. Comme indiqué ci-dessus, dans le cas d'une boucle à ardillon, l'extrémité d'un des deux brins comporte une série de trous, et la longueur est ajustée grossièrement en choisissant le trou dans lequel l'ardillon est inséré.
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Pour décrire l'invention avec référence aux figures, les expressions "direction de la longueur du bracelet" ou "direction longitudinale du bracelet" sont utilisées pour désigner un axe qui est celui des deux brins de bracelet, supposant que le bracelet soit disposé à plat et détaché d'une montre. Quand le bracelet est fermé, la "direction de la longueur du bracelet" désigne la ligne qui suit le pourtour du bracelet. La longueur de bracelet ajustée par réglage fin à l'aide du dispositif de réglage du fermoir selon l'invention se trouve dans la direction de la longueur du bracelet. Dans le cas d'une montre-bracelet à cadran classique, un axe reliant les chiffres 6 et 12 du cadran suit généralement la direction de la longueur de bracelet conformément à la présente définition.
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Si l'on ignore le mécanisme de verrouillage du dispositif de réglage de longueur, le fermoir montré dans les figures est sensiblement symétrique et comporte donc un plan qui constituerait si le fermoir est parfaitement symétrique. Dans le présent descriptif, ce plan qui s'étend dans la direction de la longueur du bracelet et du fermoir est considéré comme "plan de symétrie", même si la symétrie du fermoir n'est pas parfaite, par exemple dû au positionnement du dispositif de réglage de longueur et de son mécanisme de blocage.
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Le terme "orthogonal" se réfère à un axe qui est perpendiculaire à la "direction de la longueur du bracelet" et perpendiculaire au plan de symétrie du fermoir. Dans le cas d'une montre-bracelet à cadran, un axe reliant les chiffres 3 et 9 du cadran a une direction "orthogonale" conformément à la présente définition.
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Un axe "radial" est un axe qui est radial par rapport à l'axe du poignet ou de l'avant-bras d'un porteur de montre-bracelet. L'axe radial s'étend dans le plan de symétrie ou dans un plan parallèle au plan de symétrie. Dans la vue de la figure 3B, l'axe "radial" est un axe sensiblement "vertical", et les deux termes sont utilisés de manière interchangeable dans le présent descriptif.
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Les termes "bas" et "haut" se réfèrent généralement respectivement au bas et au haut du fermoir tel que montré à la figure 3B. Les expressions "au-dessous" et "au-dessus" sont à comprendre de manière analogue, les éléments structurels proches du poignet étant au-dessous des éléments plus éloignés.
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Si les expressions "direction longitudinale du bracelet", "orthogonal" et "radial" se réfèrent à l'orientation d'un élément du fermoir ou d'un axe de cet élément, ces expressions concernent généralement l'orientation de l'élément ou de son axe quand le fermoir est fermé.
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Selon un mode de réalisation, le fermoir de l'invention est un fermoir du type déployant, un fermoir dépliant ou à boucle déployante. Ce type de fermoir est connu, par exemple, des documents brevets
EP 0913106 ,
CH700230 ,
EP2452583 ,
EP2361523 et
CH704335 . Le fermoir comporte au moins deux segments de fermoir longitudinaux. Dans la présente description, ces segments longitudinaux sont également appelés "les lames" du fermoir. Généralement, un fermoir comprend deux ou trois segments longitudinaux. Les fermoirs montrés dans les figures sont des fermoirs à deux lames 1, 2. Bien entendu, il serait tout à fait possible de réaliser le fermoir de l'invention avec une boucle déployante à trois lames ou encore avec un fermoir du type boucle à ardillon uniquement. La présente invention envisage également les fermoirs qui combinent les caractéristiques d'un fermoir à boucle déployante avec une attache de brin de bracelet connu de la boucle à ardillon. Un fermoir du type boucle à ardillon en l'absence d'une boucle déployante correspond à un mode de réalisation de l'invention.
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En effet, l'homme du métier comprendra que le dispositif de réglage fin de la longueur du bracelet selon l'invention peut être adapté à tout type de fermoir et n'est pas limité à un type de fermoir particulier.
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Le fermoir montré dans les figures comporte une première lame 1 et une deuxième lame 2, articulées l'une par rapport à l'autre à une première extrémité. Lorsque le fermoir est fermé, les lames 1, 2 sont rapprochées et rabattues l'une sur l'autre comme montré aux figures 1, 2, 3B, 11A, 11B.
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Les lames 1, 2 sont de forme allongée suivant la direction longitudinale du bracelet et légèrement incurvées pour mieux épouser la forme du poignet d'un porteur. La première lame 1 comprend une surface inférieure 44 (figure 2), destinée à être en face du poignet du porteur, et une surface supérieure 21 (figure 4).
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Le fermoir de l'invention comporte un mécanisme de verrouillage 3 permettant de verrouiller le fermoir en position fermée, et de déverrouiller le fermoir afin de passer en position ouverte (figures 3A, 4, 5, 6A, 6B) pour enlever la montre du poignet. Des moyens de verrouillage pour des fermoirs à boucle déployante sont connus en soi.
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Dans une variante, le mécanisme de verrouillage est basé sur la présence d'un mécanisme d'encliquetage, par exemple formé par des surépaisseurs et éventuellement par des évidements, respectivement, sur la première et deuxième lame. Dans ce cas, un utilisateur agit directement sur une lame afin d'exercer la force nécessaire pour séparer les lames ou pour les verrouiller en les emboîtant, par exemple. L'inconvénient de ce mécanisme est que l'usure peut rendre l'encliquetage moins efficace. D'autre part, il existe toujours le risque d'une ouverture accidentelle avec ce type de fermeture.
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Dans un mode de réalisation préféré, le fermoir de l'invention comporte un mécanisme de verrouillage comportant un organe de manipulation agencé de façon qu'une activation de cet organe est nécessaire pour ouvrir le fermoir. L'avantage de ce type de mécanisme est qu'une ouverture accidentelle est exclue. Le principe mécanique du mécanisme de verrouillage 3 du fermoir montré dans les figures est similaire à celui divulgué dans le brevet européen
EP0913106B .
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Le mécanisme de verrouillage 3 comporte de préférence deux organes de manipulation latéraux, un premier organe de manipulation 7 et un deuxième organe de manipulation 7'. Pour déverrouiller le fermoir, un porteur active simultanément les deux organes 7, 7'. Ces organes de manipulation 7, 7' sont saillants de chaque côté du bâti 20, dans lequel ils sont guidés et/ou logés. Ce bâti est de préférence agencé à la deuxième extrémité de la première lame 1. Au lieu d'un bâti, il est possible de prévoir une chape, une boucle comme montrée à la
figure 14, ou un couvercle, comme montré dans le brevet
EP0913106B pour engager les poussoirs. Il convient de noter que le deuxième organe de fixation, non montré, est de préférence attaché au bâti 20. Il peut s'agir d'une barrette à ressort maintenue, par exemple, entre deux parois latérales du bâti ou de la chape. Dans les
figures 1 et
6B, un trou 45 est visible sur la face intérieure d'une paroi latérale du bâti 20, permettant de loger la barrette à ressort ensemble avec un trou correspondant agencé sur la paroi opposée (non-visible). Sur sa face supérieure, le bâti 20 du fermoir montré aux figures comporte un évidemment 46, prévu pour insérer le logo du fabricant, par exemple.
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En raison de la symétrie générale du fermoir de l'invention, plusieurs éléments sont agencés par paires dans le fermoir, de part et d'autre du plan de symétrie. Le présent descriptif utilise généralement un seul numéro de référence pour designer des éléments présents par paires, à moins que des numéros de référence séparés soient appropriés, par exemple en raison des asymétries du dispositif de blocage ou pour la description plus détaillée de certaines caractéristiques.
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Chacun des organes de manipulation 7, 7' est relié à un des deux longerons latéraux, 14, 14' de la deuxième lame 2. Dans le mode de réalisation montré, la liaison (non visible) entre les longerons et leurs organes de manipulation respectifs se trouve à la deuxième extrémité de la deuxième lame, dans le bâti 20. En effet, chacun des deux organes de manipulation 7, 7' peut venir de matière avec l'un des deux longerons latéraux. Vers la deuxième extrémité de la première lame 1, les longerons latéraux 14, 14' ne sont pas rigidement connectés l'un à l'autre, mais sont engagés dans le bâti 20 de façon à pouvoir se déplacer légèrement dans le plan général du fermoir, dans une direction orthogonale. Cette liberté de déplacement peut provenir de la flexibilité des longerons, ou au moins de la deuxième extrémité de ceux-ci. Dans le fermoir montré dans les dessins, les deux longerons 14, 14' sont deux pièces séparées, solidarisées avec l'articulation de la deuxième lame, vers la première extrémité. Dans un autre mode de réalisation, illustré dans le document
EP0383039 , les deux longerons 14, 14' sont rigidement connectés à une base commune, généralement proche de la première extrémité, mais ils comportent des extrémités libres, qui peuvent se déplacer l'une par rapport à l'autre en raison de la flexibilité des longerons. Le bâti 20 comporte en outre des moyens de rappel, par exemple un ressort, qui sollicitent les organes de manipulation 7, 7' ainsi que les longerons latéraux 14, 14' vers la position de verrouillage, généralement les positions latérales extérieures des longerons. Les moyens de rappel ne sont pas visibles dans les dessins, car ils sont intégrés dans le bâti 20. Les moyens de rappel sont ainsi agencés de façon à tenir les organes 7, 7' en position éloignées l'un par rapport à l'autre.
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Dans le mode de réalisation montré, les organes de manipulation 7, 7' sont réalisés sous forme de poussoirs 7, 7'. En tenant les poussoirs 7, 7' entre le pouce et l'index et en appuyant, un porteur effectue un rapprochement des poussoirs et des longerons latéraux 14, 14'.
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Dans un mode de réalisation, le mécanisme de verrouillage 3 comporte au moins deux organes d'accrochage ou des organes d'accrochage complémentaires 22, 23, une première forme d'arrêt 22 disposée sur la première lame 1 et une deuxième forme d'arrêt 23 disposée sur la deuxième lame 2, lesdites formes d'arrêt 22, 23 étant agencées de façon à verrouiller le fermoir dans la position fermée lorsque les formes d'arrêt 22, 23 sont engagées. L'activation de l'organe de manipulation 7, 7' engendre le désengagement desdites formes d'arrêt complémentaires 22, 23 afin de déverrouiller le mécanisme de verrouillage 3. De préférence, la première forme d'arrêt 23 est disposée sur le longeron 14, et ce dernier est agencé pour agir sur l'organe d'actionnement 9 lorsque le fermoir est fermé et lorsque l'organe de manipulation 7 est activé par un utilisateur, comme sera décrit ci-après.
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Chaque longeron 14, 14' présente, sur son flanc extérieur, un organe saillant en forme de crochet 23 (figures 4, 6A). Un évidemment ou une surface d'arrêt correspondante 22 (figures 4, 5) est ménagé dans le côté intérieur de chaque longeron 15, 15' de la première lame 1, pour recevoir le crochet 23 quand la deuxième lame 2 est complètement rabattue sur la première lame 1. Les crochets 23 ont des formes arrondies au-dessous et des surfaces de rétention aplaties s'étendant dans un plan perpendiculaire au plan de symétrie de fermoir. Les surfaces des évidemments 22 en contact avec les surfaces de rétention des crochet 23 sont également aplaties et perpendiculaires au plan de symétrie de fermoir. Grâce au côté inférieur arrondi, les crochets 23 assurent un verrouillage automatique à engagement positif, lorsque la deuxième lame 2 est pressée vers la première lame 1, même si les poussoirs 7, 7' ne sont pas enfoncés. Une ouverture accidentelle du fermoir est empêchée grâce aux surfaces aplaties complémentaires, tant que l'on n'a pas rapproché les longerons 14, 14' de la deuxième lame 2 en activant les poussoirs 7, 7'.
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Une des différences du fermoir montré par rapport au fermoir de
EP0913106B concerne le fait que les longerons 14, 14' de la deuxième lame 2 ne sont pas insérées entre les flancs des longerons 15, 15' de la première lame 1. Dans le fermoir du présent exemple, les longerons 14, 14' sont posés au moins partiellement au-dessus des longerons 15, 15' de la première lame lorsque le fermoir est fermé. Chacun des crochets 23 est disposé latéralement sur un renflement 24 se trouvant sur la face inférieure du longeron 14, de sorte que le crochet se trouve à un niveau rabaissé par rapport au plan général du longeron 14 (
figure 6A). D'autre part, la première lame 1 comporte, à sa deuxième extrémité, une extension formant un cadre 18 prévu pour accueillir et/ou guider l'extrémité d'un brin de bracelet. Ce cadre comporte deux extensions latérales 28 connectées vers leurs extrémités par une plaque transversale 29 (
figures 4 et
8). Les extensions latérales 28 comportent une structure 31 en élévation par rapport à la surface supérieure de la première lame. Les surfaces de l'évidemment 22 sont agencées sur la face intérieure de la structure 31 en élévation, de façon à être disposées au-dessus du plan général de la première lame. Au fait, les surfaces d'appui des crochets 23 se trouvent dans le même plan que les surfaces inférieures des longerons 14, 14'. Les surfaces d'appui dans les évidements 23 se trouvent dans le même plan que les surfaces supérieures 21 de la première lame 1. Il ressortira de la suite du descriptif que ces caractéristiques contribuent à la mise en oeuvre d'un fermoir particulièrement léger et peu encombrant.
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La présente invention couvre également une variante du mécanisme de verrouillage 4, selon laquelle les longerons latéraux 14, 14' sont agencés de façon à s'éloigner ou à s'écarter lors de l'activation de l'organe de manipulation 7, 7', afin de déverrouiller le mécanisme de verrouillage.
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Selon encore une variante, un ou les deux organes de manipulation 7, 7' sont agencés de façon à être tirés, au lieu d'être enfoncés, afin de permettre un déplacement des longerons 14, 14' et ainsi le déverrouillage du mécanisme de verrouillage. Le ou les organes de manipulation est/sont alors de préférence réalisé(s) sous forme d'une tirette plutôt que d'une paire de poussoirs. Dans ce cas, il peut également s'agir d'un déplacement d'écartement ou d'un rapprochement des longerons 14, 14' engendrant le déverrouillage. Dans tous les cas, la présence de moyens de rappel, tels d'un ressort, est préférée, afin de solliciter le fermoir en position verrouillée en absence d'une activation de l'organe de manipulation 7, 7'.
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Dans un mode de réalisation, il est envisagé que les pièces contenant les longerons 14, 14' ainsi que les organes de manipulation 7, 7', se croisent à l'intérieur du bâti 20, de façon que chaque longeron soit relié à l'organe de manipulation du côté latéral opposé (figure 13). Dans ce cas, le longeron 14 est de préférence relié à l'organe de manipulation 7', et le longeron 14' à l'organe 7. Dans ce mode de réalisation l'organe de manipulation et le longeron correspondant sont de préférence réalisés d'une pièce également. Selon cette variante, les organes de manipulation 7, 7' peuvent être réalisés sous forme de poussoirs, et l'activation de ces organes de manipulation peut engendrer un écartement des longerons 14, 14'.
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Le fermoir de l'invention comporte un dispositif de réglage de la longueur 4 du bracelet. Il s'agit de préférence d'un dispositif permettant un réglage fin de la longueur. Par "réglage de la longueur" ou "réglage fin de la longueur", on entend un dispositif permettant d'ajuster la circonférence définie par le boîtier d'une montre, les deux brins de bracelet et le fermoir. Le but est de permettre à un porteur d'ajuster cette circonférence de façon à ce que le porteur soit le plus à l'aise lorsqu'il porte la montre bracelet comportant le fermoir à son poignet. Le réglage fin de la longueur se traduit par un serrement ou un desserrement du bracelet au poignet, selon que la longueur et raccourcie ou rallongée. Ce dernier réglage peut être effectué sur une échelle plus petite et précise que le réglage par l'ajout ou l'enlèvement d'un maillon d'un bracelet métallique ou par l'insertion de l'ardillon ou d'un tenon dans un autre trou dans le cas d'une boucle à ardillon, par exemple. Dans l'état de la technique, l'expression "réglage de longueur utile du bracelet" est également utilisée.
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Dans le fermoir montré aux figures, le dispositif de réglage 4 est intégré dans une structure de support centrale 6 du fermoir. La structure de support centrale 6 est solidaire de la première lame 1, mais pourrait également être formée en une pièce avec la première lame 1. Dans un mode de réalisation, la structure de support 6 constitue la première lame 1.
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Le dispositif de réglage 4 comporte une pièce ou partie mobile 5 à laquelle est attaché le premier organe de fixation 11. Cet organe est destiné à être rendu solidaire d'une première extrémité libre du bracelet. Dans le mode de réalisation montré, le premier organe de fixation comporte deux tenons 11, destinés à être insérés dans les trous prévus dans l'extrémité libre d'un brin de bracelet. L'homme du métier connaît de nombreux organes de liaisons, y compris des barrettes, et la présente invention n'est pas limitée à un organe de liaison particulier. Comme on peut le voir aux figures 4, 5, 6A, 9A, 9B, et 10, la partie mobile 5 est réalisée sous forme d'une coulisse, logée dans un canal 32 réalisé dans la structure centrale 6. Les parois intérieures latérales du canal 32 sont formées de façon retenir et guider la coulisse pour qu'elle puisse effectuer un déplacement en direction longitudinale. De préférence, chacune des parois latérales du canal 32 comporte une rainure, agencée pour recevoir des rebords latéraux présents sur la coulisse 5, de façon à permettre le coulissement en direction longitudinale de la pièce mobile 5.
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La pièce mobile 5 est logée dans une extrémité libre 8 de la structure centrale 6 pour émerger de l'extrémité 8. La partie mobile 5 est agencée sur la structure de support 6 de façon à pouvoir se déplacer longitudinalement par rapport à la direction longitudinale du bracelet pour effectuer un réglage de longueur. Lors d'un rallongement, le déplacement en direction longitudinale fait que la pièce mobile 5 émerge davantage de l'extrémité 8 de la structure de support centrale 6, et lors d'un raccourcissement, la pièce mobile 5 se déplace dans le sens inverse en direction longitudinale, de façon à s'insérer davantage dans le support 6.
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Le fermoir comporte un dispositif de blocage agencé pour bloquer le déplacement de la partie mobile 5 dans au moins un sens de déplacement longitudinal. Ce dispositif de blocage est illustré aux figures 9A, 9B et 9C. Dans un mode de réalisation le dispositif de blocage comporte un crantage ou une denture 33, de préférence une denture rochet, agencée sur la partie mobile 5, une mâchoire ou une dent antagoniste 34 reliée à un organe d'actionnement 9, et un moyen de rappel 37, agencé pour solliciter le dispositif de blocage en position bloquée, de façon à empêcher le déplacement de la partie mobile 5 dans au moins un sens le long de la direction longitudinale du bracelet.
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Dans un mode de réalisation, l'organe d'actionnement 9 est un poussoir, relié à la mâchoire 34. La partie mobile 5 comporte un crantage 33, et la mâchoire 34 est agencée pour coopérer avec ce crantage 33 et pour bloquer le déplacement de la partie mobile 5 en absence d'un actionnement de l'organe d'actionnement 9.
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Dans un mode de réalisation, le dispositif de blocage comprend en outre une tige ou une barre 12 (figures 9C et 12) reliant la mâchoire ou dent 34 audit organe d'actionnement 9. Cette tige est de préférence logée dans un logement 36 réalisé dans le support centrale 6, et ce logement 36 est agencé de façon à positionner la tige au-dessus ou au-dessous de la partie mobile 5 dans la structure de support centrale 6.
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L'organe d'actionnement 9 est de préférence relié par la tige ou barre 12 à la mâchoire 34 de façon à former un cliquet. Le crantage 33 est agencé sur une face latérale de la coulisse 5, de façon à coopérer avec la mâchoire 34. L'organe d'actionnement 9, la barre et la mâchoire 34 sont de préférence formées d'une seule pièce 19, logée dans le logement 36 (figures 7A et 7B) prévu dans la structure centrale 6. Les moyens de rappel, en particulier des ressorts 37 agissent sur le poussoir afin de solliciter la mâchoire 34 en direction du crantage, bloquant de cette manière le déplacement de la coulisse 5 en l'absence d'une activation par un utilisateur.
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Il convient de noter que les formes du crantage et de la mâchoire sont telles que le déplacement dans un premier des deux sens longitudinaux est complètement bloqué par le dispositif de blocage en position de repos, alors que le déplacement dans l'autre sens peut-être effectué lorsqu'une force agit sur la coulisse dans cet autre sens. Ceci est accompli par la forme asymétrique ("anti-recul") des dents du crantage et de la mâchoire. Dans la pratique, cette configuration permet à un utilisateur de raccourcir le bracelet en exerçant une force sur le brin attaché à la partie mobile 5, en enfonçant le brin en direction du fermoir. Cette force est transmise à la mâchoire qui, dans ce cas, est forcée à se désengager de l'espace entre deux dents dans lequel elle se trouve. Le rallongement accidentel ou par une force agissant sur le bracelet du fermoir est empêché par les surfaces orthogonales sur un des deux côtés des dents et de la mâchoire. Pour rallonger le fermoir, il est nécessaire d'activer le dispositif de blocage en pressant sur le poussoir 9, ce qui permet de désengager complètement la mâchoire 34 de la denture du crantage. Dans ce dernier cas, la coulisse 5 peut être déplacée dans les deux sens longitudinaux suivant la longueur du bracelet, permettant le raccourcissement et le rallongement. Comme on peut le déduire de la figure 9C, la coulisse 5 est retenue dans son logement 32 dans la structure 6 par une vis 25, qui est agencée pour buter contre la barre 25 lorsqu'une extension maximale de la longueur du bracelet a été atteinte. La buttée dans l'autre sens est simplement déterminée par la fin du logement 32 à l'intérieur de la structure 6. La figure 9C montre la coulisse 5 dans sa position la plus retirée dans la structure 6, butant contre le bout intérieur du logement.
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Dans un autre mode de réalisation, montré aux figures 13 et 14, l'organe d'actionnement 9 comporte ou est relié à une tirette, c'est-à-dire un organe destiné à être tiré pour activer le dispositif de blocage. De ce qui a été décrit ci-dessus, il s'ensuit que le déblocage du mécanisme de blocage du fermoir montré aux figures, s'effectue par un mouvement en direction orthogonale de la pièce 19 comportant le poussoir 9, la barre 12 et la mâchoire 34. Ce même mouvement peut, en principe, être effectué en tirant sur la pièce 19, comme décrit plus loin ci-après par rapport à un deuxième mode de réalisation montré aux figures 13 et 14.
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Comme montré aux figures 9A et 9B, les moyens de rappel 37 sont réalisés sous forme de deux ressorts 37, logés d'une part dans une paire de creux présents dans le poussoir 9 et d'autre part dans une paire de creux réalisés dans le logement 36 de la pièce 9, 34, 12. Ces derniers creux sont réalisés de part et d'autre d'un canal dans lequel la barre 12 est guidée. Dans le cas d'un organe d'actionnement comportant une tirette 141 (figure 13), il est possible de garder un support pour les ressorts comme celui du poussoir 9, en raison du peu d'espace disponible pour loger les ressorts.
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Une des particularités du fermoir montré aux figures réside dans l'intégration du dispositif de blocage, y compris de son organe d'actionnement 9, dans une position relativement centrée, suivant l'axe centrale de la direction de la longueur du bracelet. D'autre part, le dispositif de blocage est centré en direction radiale/verticale, entre les première et deuxième lames 1, 2. On notera que la surface supérieure de la structure centrale 6 se trouve en surélévation par rapport à la surface supérieure 21 des longerons 15, 15'. Lorsque le fermoir est fermé (figures 1, 2, 3B), la partie supérieure de la structure centrale 6 se trouve entre les longerons 14, 14'.
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De préférence, la structure de support central 6 est centrée par rapport à la direction de la longueur de bracelet de façon que, lorsque le fermoir est fermé, les longerons 14' 14' de la deuxième lame 2 se trouvent de part et d'autre de la structure de support centrale 6. Dans un mode de réalisation, lesdits longerons latéraux 14, 14' de la deuxième lame 2 sont disposés latéralement par rapport à la structure de support centrale 6 lorsque le fermoir est fermé, de préférence de façon à encadrer au moins partiellement la structure de support centrale 6 lorsque le fermoir est fermé. Cet agencement latéral extérieur des longerons 14, 14' représente une différence majeure par rapport à aux fermoirs du type
EP0913106 , dans lesquels les longerons flexibles du mécanisme de verrouillage sont centré et intégrés entre des montants d'une première lame, cette dernière formant le cadre.
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Dans le cas du fermoir de l'invention, les longerons 14, 14' du mécanisme de verrouillage 3 comportant les extrémités flexibles liées à un organe de manipulation 7, 7' sont agencés de préférence extérieurement par rapport à une structure ou lame centrale 6, portant le dispositif de blocage du réglage fin de longueur.
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Dans un mode de réalisation, l'organe d'actionnement 9 est agencé au moins partiellement dans un espace 16 ménagé entre les deux longerons latéraux 14, 14' de la deuxième lame lorsque le fermoir est fermé.
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Dans un mode de réalisation, le dispositif de réglage 4 est agencé de façon que, lorsque le fermoir est fermé, au moins une partie du dispositif de réglage 4 s'étend, en direction verticale, dans un espace 16 agencé par la deuxième lame 2 (figure 6A).
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Dans le mode de réalisation montré aux figures, cet espace 16 est ménagé entre les deux longerons latéraux 14, 14' de la deuxième lame 2.
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Dans un mode de réalisation, le dispositif de réglage de la longueur 4 est intégré et/ou monté dans la structure centrale 6 de façon que l'organe d'actionnement 9 émerge verticalement au moins partiellement dans l'espace 16 ménagé dans la deuxième lame 2.
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Dans un mode de réalisation, le fermoir comporte un bâti ou une chape 20 agencé à une seconde extrémité de la deuxième lame 2. De préférence, le bâti ou la chape 20 supporte le deuxième organe de fixation, et comporte, sur son côté inférieur, un espace et/ou un évidement 17 pour permettre à la partie mobile 5 de se déplacer dans l'espace 17. Dans un mode de réalisation, lorsque le fermoir est fermé, la deuxième lame 2 se prolonge au-delà de l'extrémité libre 8 de la structure de support centrale 6 de façon que le bâti ou la chape 20 se situe devant l'extrémité libre 8. De cette façon, le bâti 20 ne fait pas obstacle à la structure de support centrale 6, mais vient se positionner devant l'extrémité libre de la structure centrale 6. Sur la face inférieure du bâti, l'espace 17 est prévu, par exemple créé par un évidement, permettant à la pièce mobile 5 d'émerger depuis l'extrémité de la structure centrale 6. Le bâti et/ou la chape 20 supporte de préférence au moins un organe de manipulation 7, 7'.
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Dans un mode de réalisation, la première lame 1 comporte des surfaces latérales supérieures 21 aménagées de façon que, lorsque le fermoir est fermé, lesdites surfaces latérales 21 et lesdits longerons 14, 14' sont au moins partiellement superposés.
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L'intégration du dispositif de réglage de longueur 4 et en particulier du dispositif de blocage dans la structure centrale 6 permet de réduire l'encombrement du fermoir en direction radiale, c'est-à-dire, l'épaisseur du fermoir.
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Dans un mode de réalisation, le dispositif de réglage de la longueur 4 comporte un organe d'actionnement 9 agencé pour permettre le déblocage du mécanisme de blocage, l'organe d'actionnement 9 étant séparé, distinct et/ou différent de l'organe d'activation 7, 7'.
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Dans un mode de réalisation, le premier organe de fixation 11 est agencé sur une face inférieure de la partie mobile 5, de façon à faire face au poignet d'un utilisateur portant une montre-bracelet comportant le fermoir. On notera que les tenons 11 de l'organe de fixation pour le brin de bracelet sont orientés vers le bas, c'est-à-dire qu'ils pointent à partir de la coulisse 5 en direction du poignet de l'utilisateur. Ceci permet également d'économiser de l'espace et de rendre le fermoir plus compact. Lorsque le fermoir est fermé, les deux organes de fixation 11, 12, sont situés l'un au-dessus de l'autre en direction radiale/verticale (figure 3B). Dans un mode de réalisation, le premier organe de fixation 11 est agencé de façon que l'extrémité libre du bracelet (non montré) est attachée au-dessous d'une surface générale inférieure 44 de la première lame (figure 2).
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Dans un mode de réalisation, la partie mobile 5 est disposée au moins partiellement au-dessous de la deuxième lame 2.
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Comme on peut le voir à la figure 3B, le bâti ou la chape 20 est disposé au-dessus du premier organe de fixation 11 lorsque le fermoir est fermé. De façon similaire, le deuxième organe de fixation, qui est supporté par le bâti ou la chape 20 est disposé au-dessus du premier organe de fixation 11 lorsque le fermoir est fermé.
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Dans un mode de réalisation, l'activation d'au moins un organe de manipulation 7 du mécanisme de verrouillage 3 engendre le déplacement d'une pièce 19 du dispositif de blocage et provoque le déblocage du dispositif de réglage 4 et/ou du dispositif de blocage. De préférence, l'activation de l'un organe de manipulation 7 engendre le déplacement d'un longeron 14 qui, lors de ce déplacement, agit sur une pièce 19 du mécanisme de réglage fin et provoque le déblocage du dernier, permettant ainsi de régler la longueur.
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Dans un mode de réalisation, le mécanisme de verrouillage 3 et le dispositif de réglage de la longueur 4 sont agencés de façon que l'activation de l'organe de manipulation 7, 7' par un utilisateur induit le déblocage du dispositif de blocage 25 uniquement lorsque le fermoir est fermé.
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Dans un mode de réalisation, l'organe d'actionnement 9 est directement accessible ou activable par un utilisateur uniquement lorsque le fermoir est ouvert et/ou lorsque lesdites première et deuxième lames 1, 2 sont dépliées. Dans le mode de réalisation montré, l'organe d'actionnement 9 n'est pas accessible directement depuis l'extérieur du fermoir lorsque le fermoir est fermé. Afin de pouvoir appuyer directement sur le poussoir 9, l'utilisateur ouvre le fermoir, afin de pouvoir appuyer sur le poussoir. Ceci est le résultat de l'intégration du dispositif de réglage de façon centrale. Néanmoins, le fermoir est conçu de façon que le réglage de longueur (dans les deux sens suivant la direction longitudinale) peut également être effectué lorsque le fermoir est fermé. Selon un mode de réalisation, le dispositif de réglage 4 et en particulier l'organe d'actionnement 9 peut être activé indirectement, de préférence quand le fermoir est fermé.
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Dans un mode de réalisation, le mécanisme de verrouillage 3 comporte au moins un organe de manipulation 7 agencé pour être activé par un utilisateur pour déverrouiller le mécanisme de verrouillage 3 afin de permettre l'ouverture du fermoir 10. De préférence, le mécanisme de verrouillage 3 est agencé de façon que l'activation d'au moins un des deux organes de manipulation 7, 7' engendre le déblocage du dispositif de blocage 19, 33, 34, 37.
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Comme on peut le voir dans les figures 1, 2, 4 et 5, par exemple, le poussoir 9 fait saillie par rapport à une surface latérale de la structure de support centrale 6. Le poussoir 9 fait ainsi face au longeron 14, plus précisément à une surface latérale intérieure du longeron 14, lorsque le fermoir est fermé. Comme mentionné ci-dessous, ce longeron 14 se déplace dans une direction orthogonale par rapport à la direction de la longueur du bracelet lorsque le mécanisme de verrouillage 3 est activé. Les figures 11A, 11B, et 11C, montrent que, lorsqu'un utilisateur appuie sur les poussoirs 7, 7' du mécanisme de verrouillage 3, le déplacement du longeron 14 provoque une pression sur l'organe de manipulation 9, engendrant le déblocage du dispositif de réglage. Dans ces figures, le longeron 14', qui ne coopère pas avec le dispositif de réglage de longueur lorsque le fermoir est fermé, a été omis. La flèche montrée en noir dans les figures 11A et 11C indique le contact entre le longeron 14 et le poussoir 9 lors de l'activation de l'organe 7.
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Dans un mode de réalisation, lesdits longerons 14, 14' sont agencés par rapport audit organe de manipulation 7, 7' de façon à se déplacer lorsque l'organe de manipulation 7, 7' est activé par un utilisateur. De préférence, le déplacement d'au moins un des longerons 14 provoque un déverrouillage du mécanisme de verrouillage 3.
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Dans un mode de réalisation, le longeron 14 est amené à se déplacer dans une direction orthogonale à la direction longitudinale du bracelet lorsque l'organe de manipulation 7 est activé. Lors de ce déplacement du longeron 14 en direction orthogonale, le longeron 14 agit sur l'organe d'actionnement 9 du dispositif de réglage de longueur 4, afin de débloquer le mécanisme de blocage 2.
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Dans un mode de réalisation, l'activation de l'organe de manipulation 7, 7' par un utilisateur permet à la fois de déverrouiller le mécanisme de verrouillage 3 et de débloquer le dispositif de blocage.
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Il convient de noter que la pression exercée sur les poussoirs 7, 7' engendre le déverrouillage du mécanisme de verrouillage 3, mais non pas nécessairement l'ouverture du fermoir. Pour ouvrir le fermoir, il est en fait nécessaire non seulement de déverrouiller le mécanisme de verrouillage 3, mais aussi se soulever activement la deuxième lame 2 afin de déployer les lames du fermoir. Lorsqu'un utilisateur appuie sur les poussoirs 7, 7' sans déployer les lames, le fermoir reste fermé et un réglage de longueur peut être effectué. Lorsque le réglage de longueur est accompli, l'utilisateur peut lâcher la pression sur le ou les poussoirs 7, 7' et le mécanisme de verrouillage 3 passe à nouveau en position verrouillée (position de repos), sans que le fermoir n'ait été ouvert.
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Dans le mode de réalisation montré, seul le longeron 14 et non pas le longeron opposé 14' est agencé pour pouvoir agir sur l'organe d'actionnement 9, en raison de l'asymétrie du dispositif de réglage de longueur. Par conséquent, selon un mode de réalisation préféré, il suffit d'activer un des deux organes de manipulation. Un utilisateur peut tenir le fermoir entre le pouce et l'index de façon à appuyer uniquement sur le poussoir 7, par exemple, et de cette façon débloquer le dispositif de blocage sans complètement déverrouiller le mécanisme de verrouillage 4.
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Dans un mode de réalisation, l'organe de manipulation 7 est agencé pour pouvoir agir soit directement soit par un mécanisme ou une structure intermédiaire 14 sur l'organe d'actionnement 9 lorsque le fermoir est fermé. Dans le mode de réalisation montré, ce mécanisme ou cette structure intermédiaire correspond au longeron 14 de la deuxième lame 2. Dans le mode de réalisation montré dans les figures, chaque longeron est solidaire d'un des deux organes de manipulation, par exemple formé en une pièce avec un des deux organes de manipulation. Dans un mode de réalisation, un des longerons latéraux 14 n'est pas formé en une seule pièce avec l'organe de manipulation 7, 7', mais les deux sont réalisés en deux ou plusieurs pièces, qui peuvent ou non être solidaires l'une de l'autre. Les deux pièces peuvent être en contact direct ou peuvent coopérer par l'intermédiaire d'un mécanisme et/ou par une ou plusieurs pièces séparées. Dans tous ces cas, il est préféré que l'activation des organes de manipulation 7, 7' résulte en en déplacement des longerons, de préférence dans une direction orthogonale.
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De ce qui précède, il devient clair que le fermoir de l'invention permet un réglage de longueur lorsque le fermoir est ouvert et également lorsque le fermoir est fermé. De préférence, le dispositif de blocage peut être activé que le fermoir soit ouvert ou fermé. Lorsque le fermoir est ouvert, l'utilisateur peut appuyer directement sur l'organe d'actionnement 9. Lorsque le fermoir est fermé, l'activation du dispositif de réglage de longueur s'effectue par l'intermédiaire du premier organe de manipulation 7.
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La première lame 1 est montrée séparément à la figure 10. Dans le mode de réalisation montré, la lame 1 comprend deux pièces, par exemple deux semi-lames ou deux lames partielles, une lame cadre 30, montrée à la figure 8, et la lame centrale 35, montrée aux figures 7A et 7B.
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Dans un mode de réalisation, la première lame 1 comporte deux pièces distinctes 30, 35, rendues solidaires l'une de l'autre, une première pièce 35 comportant la structure de support centrale 6 et une deuxième pièce 30 comportant deux longerons latéraux 15, 15', entre lesquels la structure de support centrale 6 est encadrée et/ou attachée.
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Selon un mode de réalisation préféré, lors de l'assemblage des deux lames partielles 30, 35, cet assemblage devient indémontable. Les deux lames partielles sont ainsi rigidement connectées de façon à se comporter comme une seule pièce.
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La lame cadre 30 (figure 8) comporte les deux longerons latéraux 15, 15', essentiellement parallèles, un montant transversal 43 connectant rigidement les longerons, et, à la deuxième extrémité, un cadre 18 comportant deux extensions latérales 28 des longerons 15, 15' et une plaque transversale 29. Le cadre 18 forme une ouverture dans la première lame 1, permettant d'enfiler et de cadrer l'extrémité du brin de bracelet qui sera attaché au premier organe de fixation 11. Lorsque le fermoir est relié à des brins de bracelet, le brin de bracelet connecté au premier organe de fixation 11 passera par-dessus la plaque transversale 29 et se trouvera au-dessous des lames du fermoir, en contact avec le poignet de l'utilisateur.
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Comme montré à la figure 8, des évidements ou logements 38 sont aménagés dans les faces intérieures des longerons 15, 15', destinés à accueillir des protubérances 39 agencées sur la lame centrale 35, afin de former une structure de retenue ou d'attachement pour permettre de connecter les deux lames partielles 30 et 35. Au lieu des protubérances et des évidements, tout autre structure de connexion ou d'interaction peut être prévue pour permettre un accrochage entre les deux lames partielles.
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La lame centrale 35 (figures 7A et 7B) comporte la structure de support centrale 6, portant le dispositif de réglage de longueur 4. Les évidements formant le canal 32 et le logement 36 sont créés dans la lame centrale 35. Cette dernière comprend en outre deux ailettes latérales 41, destinées à être en contact avec les longerons 15, 15' lorsque les deux lames partielles 30, 35 sont assemblées, et formant une surface supérieure 21 commune. Un évidement transversal 42 est réalisé dans la face inférieure de la lame centrale 35 (figure 7B), pour dégager un espace dans lequel le montant transversal 43 de la lame cadre 30 vient se poser lorsque les deux lames partielles sont assemblées (figure 6A). Vers sa première extrémité, la lame centrale 35 comporte également un trou transversal pour permettre l'articulation par rapport à la deuxième lame et pour contribuer à l'assemblage entre les lames partielles 30, 35.
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De manière générale, les pièces du fermoir de l'invention peuvent être fabriquées, de façon indépendante, de tout matériau approprié. Typiquement, les fermoirs et/ou leurs pièces sont fabriqués en métal. Par exemple, les lames et les pièces fonctionnelles sont typiquement fabriquée en métal, par exemple en acier, inox, titane, or, argent, ou tout autre métal ou alliage de métaux. Dans un mode de réalisation de l'invention, la première lame 1, la première pièce ou la lame partielle 35, et/ou la pièce portant le dispositif de réglage de longueur 4 peut comporter un matériau non-métallique. Par exemple, la première lame ou la première pièce 1 de la première lame est fabriquée d'un matériau comportant un matériau non-métallique.
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Dans un mode de réalisation, le matériau comportant un matériau non-métallique est choisi parmi les suivants: un matériau autre que le métal, un matériau composite, une matière plastique (polymère) et/ou de fibre de carbone. De préférence, la lame ou pièce en question est fabriquée d'un matériau comportant de la fibre de carbone et, optionnellement, de la matière plastique.
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Dans un mode de réalisation, la première lame 1, la première pièce 35, la première lame-partielle 35, et/ou la lame portant le dispositif de réglage de longueur est fabriquée par injection et/ou par moulage par injection. Ceci s'applique à une pièce fabriquée en un matériau comportant un matériau non-métallique.
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Le fait de fabriquer une lame ou une partie de cette dernière par moulage apporte plusieurs avantages. D'une part, lorsque la pièce comporte un matériau autre que les matériaux métalliques, le poids de la pièce, comparée à une pièce en métal, est diminué. D'autre part, les coûts de fabrication sont nettement inférieurs. Dans un mode de réalisation, l'ensemble de la première lame 1 est fait d'un même matériau autre que du métal, par exemple un des matériaux précités, de préférence une matière plastique comportant de la fibre de carbone.
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Dans un mode de réalisation, le fermoir de l'invention comporte un dispositif de réglage de longueur 4 logé dans la pièce 35 ou la lame 1 comportant le matériau non-métallique.
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Dans un mode de réalisation, la pièce 35 ou la lame 1 comportant le (ou fabriquée en) matériau non-métallique comporte un ou plusieurs évidements 32, 36 destinés à loger une ou plusieurs pièces 5, 9, 34 qui font partie du dispositif de réglage de longueur 4. Lesdites pièces 5, 9, 34 qui font partie du dispositif de réglage de longueur 4 sont choisies parmi la partie mobile 5, une pièce 9, 12, 34 comportant une mâchoire ou une dent 34, destinée à coopérer avec la mobile 5, et un organe d'actionnement 9 agencé pour permettre le déblocage de la partie mobile 5. Dans un mode de réalisation préféré, un ou plusieurs des pièces 5, 9, 12, 34 du dispositif de réglage de longueur 4 sont fabriqués en métal.
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Dans un mode de réalisation, le fermoir comporte des pièces fabriquées en un matériau comportant un matériau non-métallique et d'autre pièces fabriquées en métal. Par exemple, la première lame peut comporter une première lame-partielle 35 en un matériau comportant un matériau non-métallique, et une deuxième lame partielle ou lame cadre 30 en métal. Dans un mode de réalisation, une lame 1 complète est fabriquée en un matériau comportant des composants non-métalliques, et une autre lame 2 est fabriquée en métal. Une lame ou lame-partielle fabriquée d'un matériau comportant un matériau non-métallique peut loger et/ou coopérer avec des pièces en métal. D'autre part, l'invention couvre également la possibilité que deux, plusieurs ou toutes les lames du fermoir sont fabriquées en un matériau comportant un matériau non métallique, et les pièces logées dans ces lames peuvent être métalliques ou comporter des matières non-métalliques, par exemple.
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Un matériau comportant du matériau non-métallique peut être fabriqué entièrement d'un matériau non-métallique, par exemple en plastique et/ou en fibre de carbone, ou peut comporter un mélange entre un ou plusieurs métaux et un ou plusieurs matériaux non-métalliques.
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La figure 13 montre un fermoir 100 selon un deuxième mode de réalisation. Le fermoir 100 comporte une première lame 101 comportant une structure centrale 106, la première lame étant articulée à une deuxième lame 102 comportant deux longerons latéraux 114, 114' à une première extrémité des lames. La partie mobile, qui émerge à l'extrémité libre de la structure 106, n'est pas visible, mais l'organe de manipulation 109 est disposé en saillie dans un flanc latéral de la structure 106 (montré sur le flanc gauche de la structure 106 à la figure 13). Les deux longerons 114, 114' sont agencés latéralement par rapport à la structure centrale 106 de la première lame 101.
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Une particularité du fermoir de la figure 13 est que les longerons 114, 114' sont reliés à des poussoirs 107, 107', respectivement, agencés aux côtés latéraux opposés par rapport au côté latéral du longeron respectif. Le longeron 114 est de préférence relié à l'organe de manipulation 107, et le longeron 114' à l'organe 107'. Les deux pièces ou entités comportant les longerons 114, 114' et les organes 107, 107' se croisent, de préférence à la deuxième l'extrémité des longerons. Un longeron et l'organe auquel il est relié peut former un élément rappelant la lettre L. Cet élément peut être formée en une seule pièce ou en plusieurs pièces rendues solidaires l'une de l'autre. En raison du croisement des de ces éléments, une pression exercée par un porteur en poussant les organes 107, 107' engendre un écartement des longerons 114, 114'. Cet écartement effectue le déverrouillage du mécanisme de verrouillage. Dans le cas du fermoir montré à la figure 13, les organes d'accrochage ou des formes d'arrêt complémentaires 22, 23 sont agencés sur la structure centrale 106 d'une part et les longerons 114, 114', d'autre part. Ces organes d'accrochage ne sont pas visibles à la figure 13, mais leur fonctionnement est exactement pareil en ce que le déplacement des longerons 114, 114' engendre une séparation des organes d'accrochage complémentaires, ce qui permet une séparation des premières et deuxième lames 101, 102 par pivotement, et ainsi l'ouverture du fermoir.
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Le fait d'agencer les organes d'accrochage complémentaires 22, 23 sur les flancs extérieurs de la structure centrale 106 et sur les flancs intérieurs de chacun des longerons 114, 114' peut être avantageux. Les extensions 28 ou encore les structures en élévation 31 du mode de réalisation montré aux figure 1-11 ne sont plus nécessaires pour agencer les organes complémentaires du côté de la première lame 1. En effet, dans le fermoir montré à la figure 13, il est possible d'omettre la lame partielle 30 et/ou ses éléments structurels décrites ci-dessus (figure 8). Par exemple, une première lame comportant ou consistant essentiellement en la structure de support centrale 106 pourrait être suffisante.
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En raison de l'écartement des longerons lors de l'enfoncement des organes 107, 107', l'activation du mécanisme de verrouillage n'engendre pas une pression sur l'organe d'actionnement 109. Comme on peut le voir à la figure 14, la pièce 119 comportant le poussoir 109, la barre transversale 112, la mâchoire ou la dent antagoniste 134 comporte également une extension 140, prolongeant la barre 112 en direction orthogonale. L'extension 140 émerge du flanc latéral opposé à celui du poussoir 109 sur la structure centrale 106 (non visible). Une goupille 141, agencée sur l'extension 140 fonctionne comme tirette ou organe d'accrochage, permettant d'effectuer une force de traction sur la pièce 119. A cet effet, un trou 144 est réalisé dans le longeron 114', agencé pour recevoir la goupille 141 lorsque la deuxième lame 102 est pliée sur la première lame 101. Lorsque le fermoir est en position fermé, le longeron 114 est connecté à la tirette 141 de façon que l'actionnement de l'organe 107' effectue une traction sur la tirette, permettant le déblocage du dispositif de déblocage lors de l'activation de l'organe d'actionnement. Bien entendu, il est toujours préféré que les moyens de rappel sont agencés pour maintenir le dispositif de blocage en position bloquée. Ces moyens de rappel peuvent être agencés entre le poussoir 109 et la structure 106, comme montré aux figures 9A et 9B.
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De ce qui précède il s'ensuit qu'un deuxième organe d'actionnement 141 peut être présent au lieu du poussoir 109 ou peut exister en plus du poussoir 109. La présence d'un organe d'actionnement sous forme d'une tirette 141 est particulièrement préférée lorsque le mécanisme de verrouillage décrit ci-dessus est basé sur un écartement au lieu du rapprochement des longerons de la deuxième lame 102. Dans ce cas, l'invention envisage des moyens de connexion, par exemple une paire de crochets ou une connexion par une goupille et un trou, agencés de façon que lors de l'écartement d'au moins un des deux longerons 114, 114', une traction est effectuée sur la pièce 119, permettant le déblocage du dispositif de déblocage lors de l'activation de l'organe d'actionnement. Il convient encore de précisé que l'élément 119 peut être réalisé en plusieurs pièces séparés, rendues de préférence solidaires.
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Dans un mode de réalisation, le dispositif de blocage comporte à la fois un poussoir 109 et une tirette 141. De préférence, l'activation de chacun des deux permet un déblocage du dispositif de blocage. Le poussoir peut de préférence être actionné par un porteur ayant ouvert le fermoir, par exemple par pression avec un doigt sur le poussoir, alors que la tirette est de préférence activée indirectement, par le déplacement d'au moins un longeron lors de l'activation du mécanisme de verrouillage.
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Les figures 14 et 15 montrent un fermoir 200 selon un troisième mode de réalisation. Une première lame 201 est articulée à une deuxième lame 202 à une première extrémité des lames. La première lame 201 comporte une structure de support central 206. Dans l'extrémité libre de cette structure (la deuxième extrémité de la première lame), une pièce mobile 205 est logée, agencée de façon de l'extrémité de la structure 106. La structure 206 contient des évidements ou creusures analogues à ceux décrits ci-dessus, permettant de loger la partie mobile 205 et la pièce 219 comportant l'organe d'actionnement 209. Un premier organe de fixation 211, réalisé sous forme d'une barre transversale, est connecté é la pièce mobile 205. La deuxième lame 202 comporte deux longerons latéraux 214, 214', articulés à la première extrémité et stabilisés vers la deuxième extrémité par un tube transversal non montré. Une différence du fermoir 200 par rapport aux fermoirs précédentes est que l'organe d'actionnement 209 émerge sur le flanc droit de la structure centrale 206, comme montré aux figures 14 et 15. Dans les fermoirs précédents, le dispositif de blocage avait une orientation opposée.
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Les longerons 214, 214' sont agencés latéralement par rapport à la structure 206 lorsque le fermoir est fermé. Chaque longeron est relié à un organe de manipulation respectif, 207, 207' par une tige 247 à orientation orthogonale ayant un diamètre diminué par rapport au diamètre des organes 207, 207. Le fermoir 200 comporte une boucle 220 en forme de U, dont les deux extrémités libres comportent des trous dans lesquels les tiges 247 sont enfilés. La boucle 220 peut pivoter autour de l'axe défini par les tiges 247, toute en stabilisant les extrémités des longerons 214, 214'. Un deuxième organe de fixation, non-montré, est connecté à la boucle 220.
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Comme dans le fermoir montré aux figures 1-12, l'activation des organes de manipulation 207, 207', par pression engendre un rapprochement des longerons 214, 214'. Un des deux longerons, le longeron 214' est agencé pour agir sur l'organe d'actionnement 209 et débloquer le mécanisme de blocage, lors de son déplacement, selon le même principe décrit ci-dessus. Comme on peut mieux le voir à la figure 14, la première lame 214 comporte, sur sa face inférieure, des plaques ou ailettes latéraux 215, sur lesquels les longerons 214, 214' viennent se poser lorsque le fermoir est fermé. Chacune des plaques 215 comporte un bord ou une structure en élévation 231, destiné à contenir le longeron respectif. Sur la face intérieure du bord 231 se trouve un organe d'accrochage, agencé pour coopérer avec un organe complémentaire agencé sur le flan extérieur du longeron respectif. Ensemble, la paire d'organes d'accrochage verrouillent le fermoir en position fermé, lorsque les deux lames sont pliées l'une vers l'autre, comme décrit par rapport au mode de réalisation montré aux figures 1-12. L'activation simultanée des deux poussoirs 207, 207' par pression engendre un rapprochement des longerons et la séparation des organes d'accrochages complémentaires, permettant de déplier les lames 201, 202 pour ouvrir le fermoir.
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L'homme du métier comprendra qu'un aspect de l'invention réside dans l'agencement du dispositif de réglage de longueur sur une structure de support d'une première lame et dans la possibilité de l'activation du dispositif de réglage par un mécanisme de verrouillage basé sur des longerons d'une deuxième lame dont les extrémités peuvent se déplacer en s'écartant ou on se rapprochant de préférence le long d'un axe orthogonal ou dans un plan orthogonal. Dans les modes de réalisation où les longerons se rapprochent lors du déverrouillage, au moins un d'eux agit de préférence sur un poussoir. Dans les modes de réalisation où les longerons s'écartent lors du déverrouillage, au moins un d'eux agit de préférence sur une tirette. Comme mentionné, il peut également y avoir une tirette ainsi qu'un poussoir, ce dernier étant de préférence activé par l'utilisateur directement, lorsque le fermoir est ouvert.
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L'homme du métier ne rencontrera pas de difficulté particulière pour adapter le contenu de la présente divulgation à ses propres besoins et mettre en oeuvre un fermoir, notamment pour pièce d'horlogerie, sans sortir du cadre de la présente invention. Par exemple, l'homme du métier pourrait envisager un mécanisme de verrouillage différent de celui montré aux figures, tout en agençant se dernier de façon qu'une activation d'un organe de manipulation engendre le déblocage du dispositif de blocage. De manière plus générale, le dispositif de réglage de longueur selon l'invention peut être adapté à d'autres types de fermoirs, notamment pour montre-bracelet.