PNEUMATIQUE COMPORTANT UN ELEMENT GRAPHIQUE PARTICULIER
DOMAINE DE L'INVENTION [01] La présente invention concerne un pneumatique pour véhicule automobile comportant un élément graphique particulier.
ETAT DE LA TECHNIQUE
[02] Les flancs des pneumatiques présentent une grande quantité de marquages destinés à donner des informations techniques et légales ou à permettre aux consommateurs de distinguer l'origine du produit.
[03] Il est constant d'essayer d'améliorer la visibilité et la lisibilité de ces marquages sur les flancs des pneumatiques.
[04] Le document US 2008/0283169 décrit un pneumatique en matériau caoutchoutique comprenant un flanc et un marquage formé sur ce flanc. Le marquage est disposé dans un logement réalisé en creux dans le flanc. Ce marquage est en protubérance par rapport au fond du logement de sorte qu'il bénéficie d'une bonne visibilité sur le flanc du pneumatique.
[05] Cependant, au cours d'un roulage, une grande quantité de boue ou de poussière peut se loger dans le logement diminuant en conséquence le contraste entre le marquage et le fond du logement.
[06] Il existe donc un besoin de proposer une solution permettant de conserver un marquage à fort contraste sur le flanc d'un pneumatique, au cours du roulage de ce pneumatique.
DEFINITIONS
[07] Par « pneumatique », on entend tous les types de bandages élastiques soumis à une pression interne ou non.
[08] Par « bande de roulement » d'un pneumatique, on entend une quantité de matériau caoutchoutique délimitée par des surfaces latérales et par deux surfaces principales dont l'une est destinée à entrer en contact avec une chaussée lorsque le pneumatique roule.
[09] Par « flanc » d'un pneumatique, on entend une surface latérale du pneumatique disposée entre la bande de roulement du pneumatique et un bourrelet de ce pneumatique.
[10] Par « élément graphique » sur un flanc, on entend tout ou partie d'un marquage présent sur ce flanc.
[11] Par « brin », on entend un élément filiforme dont la hauteur est au moins égale à 2 fois le diamètre d'un disque de même surface qu'une section moyenne de ce brin.
[12] Par « section moyenne » d'un brin, on entend la moyenne des sections mesurées à intervalles réguliers depuis la base du brin jusqu'au sommet de ce brin.
[13] Par « lamelle », on entend des brins allongés qui présentent une longueur au moins égale à deux fois leur hauteur. [14] Par « largeur moyenne » d'une lamelle, on entend la moyenne des largeurs mesurées à intervalles réguliers depuis la base de la lamelle jusqu'au sommet de cette lamelle.
[15] Par « texture faisant contraste avec la zone épaule », on entend que la différence de luminance entre cette zone épaule (plus claire), et cette texture (plus sombre) est d'au moins 5 points. Les luminances de la texture et de la zone épaule peuvent être déterminées à partir d'un spectro-colorimètre tel que le CM 700D de la marque KONIC A-MINOLTA, (marque déposée). Cet appareil est adapté pour mesurer : la luminosité L* l , L*2 de la zone épaule et du fond de l'élément graphique recouvert par la texture ;
une composante a* qui définit une première nuance de couleur entre le rouge et le vert ;
une composante b* qui définit une deuxième nuance de couleur entre le jaune et le bleu.
On positionne cet appareil sur la partie du pneumatique que l'on veut mesurer et ledit appareil donne les valeurs des trois paramètres L*, a*, b* relatifs à la zone mesurée. Ces mesures sont effectuées avec le mode « SCI » (Mode de réflexion spéculaire incluse) paramétré à un angle de 10° et un réglage de la lumière de type D65 (réglage défini selon la Commission Internationale de l'Eclairage, CIE). Grâce à cet appareil, on quantifie la luminosité de la texture qui peut être ensuite comparée à la luminosité de la zone épaule.
RESUME DE L'INVENTION
[16] L'invention concerne un pneumatique en matériau caoutchoutique comprenant une bande de roulement comportant une zone épaule et un élément graphique. L'élément graphique est formé en creux dans ladite zone épaule et comprend une texture faisant contraste avec cette zone épaule. [17] L'invention propose ainsi de prévoir un élément graphique disposé en creux dans une zone épaule du pneumatique. Comme cette zone épaule est soumise à de nombreux passages d'air au cours du roulage du pneumatique, le fait que l'élément graphique soit en creux et pas en protubérance sur cette zone épaule limite les résistances à l'écoulement de l'air et améliore en conséquence les performances énergétiques du véhicule pourvu de tels pneumatiques. Cette zone épaule est une zone qui présente une bonne visibilité pour transmettre des informations à un utilisateur observant le pneumatique, une fois celui-ci monté sur le véhicule. L'élément graphique, parce qu'il est en creux, est moins visible dans cette zone épaule. La texture, objet de l'invention, permet de compenser cette perte de visibilité. Plus particulièrement, cette texture piège tout ou partie des rayons lumineux incidents qui rencontrent l'élément
graphique. Ceci permet de donner un aspect plus noir à cet élément graphique et en conséquence cela permet d'améliorer son contraste et donc sa visibilité par rapport au reste du flanc. D'autre part, cette texture particulière permet d'obtenir un toucher agréable au niveau de l'élément graphique, de type « velours ». Enfin, la texture utilisée présente des propriétés hydrophobes de sorte que l'évacuation de l'eau, de la poussière ou de la boue hors de l'élément graphique, en creux dans la zone épaule, est facilitée.
[18] Dans une variante de réalisation, la texture comporte une pluralité de brins répartis dans cet élément graphique selon une densité au moins égale à cinq brins par millimètre carré (mm2), chaque brin ayant une section moyenne comprise entre 0,0007 mm2 et 0,06 mm2.
[19] Dans une autre variante de réalisation, la texture comprend une pluralité de lamelles sensiblement parallèles entre elles, le pas des lamelles étant au plus égal à 0,5 mm, tout ou partie des lamelles ayant une largeur moyenne comprise entre 0,03 mm et 0,3 mm.
[20] Dans une variante de réalisation, l'élément graphique est sélectionné parmi un groupe d'éléments graphiques comprenant au moins : des lettres, des nombres, des symboles.
[21] Dans une autre variante de réalisation, les brins de l'élément graphique, respectivement les lamelles de l'élément graphique, affleurent la zone épaule de la bande de roulement du pneumatique. [22] De cette manière, ces brins, respectivement ces lamelles, sont dans le prolongement de la surface externe de la zone épaule du pneumatique. L'impression visuelle d'ensemble de la zone épaule est ainsi améliorée.
[23] Dans une autre variante de réalisation, les brins de l'élément graphique, respectivement les lamelles de l'élément graphique, sont en retrait par rapport à la zone épaule de la bande de roulement du pneumatique.
[24] La zone épaule du pneumatique protège ainsi la texture de brins et/ou de lamelles contre des agressions mécaniques pouvant s'exercer sur cette zone épaule. On améliore ainsi la pérennité de la texture.
[25] Dans une autre variante de réalisation, les brins de l'élément graphique, respectivement les lamelles de l'élément graphique, dépassent la zone épaule de la bande de roulement du pneumatique.
[26] Les parties émergeantes des brins, respectivement des lamelles présentent une certaine souplesse du fait de leur grand élancement. Lorsque la texture subit des efforts de frottement, ces brins, respectivement ces lamelles se déforment en absorbant une partie de ces efforts de frottement. De cette manière, on protège l'élément graphique de l'usure et on lui assure une plus grande pérennité. En outre, le fait que les brins, respectivement les lamelles de la texture, dépassent la zone épaule de la bande de roulement du pneumatique, améliore globalement l'effet tactile de la texture.
[27] Dans un mode de réalisation préférentiel, une partie des brins de l'élément graphique, respectivement une partie des lamelles de l'élément graphique dépassent la zone épaule de la bande de roulement du pneumatique et une autre partie de ces brins, respectivement de ces lamelles sont en retrait par rapport à cette zone épaule.
[28] De cette manière, on assure un bon équilibre entre d'une part la protection de la texture et d'autre part la protection de l'élément graphique.
[29] Dans une variante de réalisation, la bande de roulement comportant au moins deux rainures adjacentes débouchant dans la zone épaule, l'élément graphique est situé entre ces deux rainures adjacentes.
[30] De cette manière, on améliore encore davantage la visibilité de l'élément graphique dans la zone épaule.
BREVE DESCRIPTION DES DESSINS
[31] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description suivante, donnée à titre d'exemple, sans caractère limitatif, en regard des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 représente schématiquement une vue en perspective d'une bande de roulement comprenant une zone épaule et flanc d'un pneumatique et un élément graphique présent sur cette zone épaule ; la figure 2 illustre la manière dont le bord axial d'une bande de roulement est déterminé selon une première méthode de détermination ; - la figure 3 illustre la manière dont le bord axial d'une bande de roulement est déterminé selon une deuxième méthode de détermination ; la figure 4 représente une vue en coupe selon l'axe X-X' de la figure 1, d'un élément graphique, selon un premier mode de réalisation de l'invention ; la figure 5 représente une vue en coupe selon l'axe X-X' de la figure 1, d'un élément graphique selon un second mode de réalisation de l'invention ; la figure 6 représente une vue en coupe selon l'axe X-X' de la figure 1, d'un élément graphique selon un troisième mode de réalisation de l'invention ; la figure 7 représente l'état de la texture présente dans l'élément graphique de la figure 6 lorsque la zone épaule subit des efforts mécaniques ; - la figure 8 représente une vue en coupe selon l'axe X-X' de la figure 1, d'un élément graphique selon un quatrième mode de réalisation de l'invention ; la figure 9 représente une vue schématique d'une texture présente dans l'élément graphique de la figure 1 et comportant des brins ; la figure 10 représente une vue schématique d'une texture présente dans l'élément graphique de la figure 1 et comportant des lamelles.
[32] Dans la description qui va suivre, des éléments sensiblement identiques ou similaires seront désignés par des références identiques.
[33] La figure 1 représente un flanc 3 et une bande de roulement 2 d'un pneumatique 1. Cette bande de roulement 2 de pneumatique 1 comprend une zone dite utile 6 qui est destinée à entrer en contact avec le sol, et une zone épaule 8 qui n'est pas destinée à entrer en contact avec le sol en roulage en ligne droite et aux charges et pressions de service. On notera que la bande de roulement 2 est composée de rainures 11 (appelées également sculptures). Aussi, la zone épaule 8 comporte elle aussi des rainures 11 comme illustré sur la figure 1. La zone épaule 8 est une zone de transition entre le flanc 3 et la zone utile 6.
Tel qu'illustré sur la figure 1, la zone épaule 8 comprend un élément graphique 5. Cela permet à un observateur du pneumatique de mieux visualiser l'élément graphique 5. L'élément graphique 5 est formé en creux dans ladite zone épaule 8. La zone épaule 8 étant soumises à de nombreux passages d'air, le fait que l'élément graphique 5 soit formé en creux permet de ne pas perturber l'écoulement de l'air sur ladite zone épaule 8. L'élément graphique 5 est situé côté extérieur du véhicule pour être visible.
Dans un mode de réalisation non limitatif, l'élément graphique 5 est situé à une distance inférieure ou égale à 30 mm des rainures transversales 11 de la bande de roulement 2.
De plus, dans un mode de réalisation non limitatif, l'élément graphique 5 est situé à une distance inférieure ou égale à 30 mm d'une zone d'usure de la bande de roulement 2, et à l'extérieure de celle-ci quand l'usure de la bande de roulement est aux témoins d'usure.
[34] Dans des exemples non limitatifs, deux méthodes sont utilisées pour déterminer la largeur L de la zone épaule 8. La largeur L de la zone épaule 8 correspond à la distance entre un premier bord axial 20 et une frontière 21. Cette frontière 21 passe à proximité des extrémités des rainures transversales 11. Plus particulièrement, dans le cas des moules à secteurs, cette frontière 21 correspond au joint de moule entre une coquille du moule (moulant le flanc) et des secteurs de moule (moulant la zone utile et la zone épaule de la bande de roulement). La manière dont on détermine la largeur L d'une zone épaule 8 est illustrée aux figures 2
et 3 qui montrent notamment chacune le profil partiel d'une bande de roulement 2 et la partie d'un flanc 3 qui lui est adjacente selon une direction radiale.
Dans certaines architectures de pneumatique, la transition de la bande de roulement 2 vers les flancs 3 est très nette, comme dans le cas représenté à la figure 2, et la détermination du premier bord axial 20 est aisée.
Il existe cependant des architectures de pneumatique où la transition entre la bande de roulement 2 et les flancs 3 est continue. Un exemple est représenté à la figure 3. Sur cette figure, on détermine le premier bord axial 20 de la bande de roulement 2 comme suit. On trace, dans une coupe radiale du pneumatique, la tangente à la surface de roulement en tout point de ladite surface de roulement dans la zone de transition vers le flanc 3. Le premier bord axial 20 est le point dans lequel l'angle β (béta) ente ladite tangente et une direction axiale est égal à 30°. Lorsqu'il existe plusieurs points pour lesquels l'angle β ente ladite tangente et une direction axiale est égal à 30°, on retient le point radialement le plus à l'extérieur. Le premier bord axial 20 représente une des extrémités de la zone épaule 8. L'autre extrémité de la zone épaule 8 est la frontière 21 entre le flanc 3 et les rainures 11 de la bande de roulement 2. On détermine ainsi la largeur L de la zone épaule 8.
[35] L'élément graphique 5 est ici entièrement rempli par une texture. Cette texture comporte une pluralité de brins 7, tels que représentés à la figure 9. Dans cette figure, les brins 7 ont une forme globalement conique avec une section diminuant dans la hauteur Hb de ces brins. Plus particulièrement, la section moyenne de chaque brin, correspondant à la moyenne des sections S mesurées à intervalles réguliers depuis la base du brin, est comprise entre 0,0007 mm2 et 0,06 mm2. Dans la texture, les brins sont répartis selon une densité au moins égale à cinq brins par millimètre carré.
[36] Dans une variante de réalisation, la texture comporte une pluralité de lamelles 9, telles que représentées à la figure 10. Dans cette figure, les lamelles 9 présentent une section globalement triangulaire et la largeur moyenne de chaque lamelle, correspondant à la moyenne des largeurs 1 mesurées à intervalles réguliers dans la hauteur Hl de la lamelle, est comprise entre 0,03 mm et 0,3 mm. Dans la texture, les
lamelles 9 sont sensiblement parallèles entre elles et le pas P des lamelles est au moins égal à 0,1 mm et au plus égal à 0,5 mm.
[37] Dans une autre variante de réalisation, la texture comporte une combinaison de brins 7 et de lamelles 9. Ainsi, la texture (appelée « velours ») de l'élément graphique 5 permet d'absorber la lumière et ainsi de bien visualiser les lettres, nombres ou symboles composant ledit élément graphique 5. Les parties complémentaires à l'élément graphique 5 que l'on souhaite visualiser sont quant à elles pourvues de texture favorisant les renvois de lumière vers l'observateur. Ce sont des textures de faible rugosité. Dans l'exemple de la figure 1, la partie complémentaire de l'élément graphique « o » est le centre dudit « o ». Dans un exemple non limitatif, les parties complémentaires (à savoir les parties non encastrées), comportent une rugosité d'amplitude moyenne inférieure à 0,2mm. On obtient ainsi un meilleur contraste entre l'élément graphique et les zones environnantes de l'épaule qui réfléchissent la lumière. [38] La figure 4 représente une vue en coupe de la texture présente dans l'élément graphique 5 selon un premier mode de réalisation de l'invention. Cette texture comporte des brins 7 et/ou des lamelles 9.
[39] Plus particulièrement, les brins 7 de la texture, respectivement les lamelles 9 de la texture affleurent ici le flanc 3 du pneumatique, c'est-à-dire que les sommets de ces brins 7, respectivement les sommets de ces lamelles 9 sont au même niveau que la surface supérieure 4 de la zone épaule 8.
[40] Dans une variante de réalisation visible à la figure 5, les brins 7 de la texture, respectivement les lamelles 9 de la texture sont en retrait par rapport à la zone épaule 8, c'est-à-dire que les sommets de ces brins 7, respectivement les sommets de ces lamelles 11 sont en-dessous de la surface supérieure 4 de la zone épaule 8.
[41] Dans une autre variante de réalisation visible à la figure 6, les brins 7 de la texture, respectivement les lamelles 9 de la texture, dépassent la zone épaule 8 du pneumatique, c'est-à-dire que les sommets de ces brins 7, respectivement les sommets
de ces lamelles 9 dépassent la surface supérieure 4 de la zone épaule 8. En cas de frottement du flanc du pneumatique au niveau de l'élément graphique, les brins 7, respectivement les lamelles 9 fléchissent, comme cela est visible à la figure 7, en absorbant tout ou partie de ces frottements.
[42] Dans une autre variante de réalisation visible à la figure 8, une partie des brins 7 de la texture, respectivement une partie des lamelles 9 de la texture dépassent la surface supérieure 4 de la zone épaule 8 du pneumatique et une autre partie de ces brins 7, respectivement de ces lamelles 9 sont en retrait dans l'élément graphique. Préférentiellement, au moins 30 % des brins 7, respectivement des lamelles 9 dépassent la surface supérieure 4 de la zone épaule 8.
[43] Ainsi, le fait d'avoir l'élément graphique 5 encastré et composé de brins et/ou lamelles permet de protéger l'élément graphique 5 du râpage trottoir. En effet, les efforts de frottement entraînant l'abrasion sont repris par les parties rigides de la zone épaule 8, et la pression exercée sur l'élément graphique 5 en raison des efforts de frottement est faible du fait de la souplesse desdits brins et/ou lamelles.
[44] L'invention n'est pas limitée aux exemples décrits et représentés et diverses modifications peuvent y être apportées sans sortir de son cadre.
[45] Le flanc du pneumatique peut comporter d'autres éléments graphiques qui ne comportent pas de texture telle que décrite dans l'invention.
[46] Enfin, les lamelles 9 de la figure 10 peuvent être discontinues. Elles présentent une partie plane entre elles. Elles peuvent en outre présenter entre elles des différences de section. De plus, les lamelles peuvent posséder des courbures ou des angles, notamment dans leur longueur. Elles peuvent, en outre, être de longueur variable.
[47] Ainsi, l'invention décrite présente notamment les avantages suivants :
- elle permet d'obtenir des marquages (élément graphique) résistants aux abrasions de type râpage trottoirs par rapport à des micro -textures non encastrées et en conséquence on obtient une pérennité desdits marquages dans le temps ;
- elle permet d'obtenir des marquages à très haute visibilité/contraste ; et - elle permet de gagner en aérodynamisme au niveau de la zone épaule en minimisant les marquages en relief dans cette zone. Le profil aérodynamique du pneu et donc du véhicule est ainsi optimisé.