CAPTEUR DE PRESENCE POUR OUVRANT DE VEHICULE
AUTOMOBILE
DOMAI N E TECH N I Q U E D E L' I NVE NTI ON
La présente invention concerne un capteur de présence capacitif apte a être disposé dans une poignée d'un ouvrant de véhicule automobile. Elle trouve une application particulière mais non limitative dans le domaine des véhicules automobiles.
AR R I È R E- P LAN TECH NOLOG I Q U E D E L' I NV E NTI ON
Il est connu de l'homme du métier d'intégrer des capteurs capacitifs de présence dans le levier de préhension de poignées d'ouvrant de véhicule automobile.
Ceci permet de détecter la présence d'un objet tel qu'une main d'un utilisateur du véhicule automobile lorsqu'il s'apprête à saisir le levier de préhension de la poignée en vue d'une ouverture de l'ouvrant, et ainsi de lancer le déverrouillage dudit ouvrant.
L'approche du doigt ou de la main de l'utilisateur vers l'électrode du capteur capacitif fait varier sa capacité.
Le capteur capacitif est généralement relié à une unité de gestion qui déclenche le verrouillage ou le déverrouillage de l'ouvrant en fonction de l'information délivrée par l'électrode, c'est-à-dire en fonction de la variation de capacité de cette dernière.
Un inconvénient est qu'un tel capteur capacitif comporte une électrode sensible à la valeur de la capacité de l'environnement. Ainsi, lorsque ce capteur est disposé dans un levier de préhension d'une poignée qui présente un élément conducteur décoratif, par exemple sur la face externe de ce levier, la sensibilité de l'électrode est diminuée par la présence de cet élément conducteur décoratif. L'élément conducteur décoratif fait ainsi varier
le champ électrique du capteur. Lorsque la main passe sur la face avant du levier de préhension de la poignée, elle est alors considérée comme étant à l'intérieure de la poignée et donc interprétée comme une action de l'utilisateur de verrouillage ou de déverrouillage de l'ouvrant.
De même, lors d'une averse de pluie, un filet d'eau peut ruisseler sur la poignée. Dans ce cas de figure, la capacité de l'électrode varie également et cette variation est interprétée à tort par l'unité de gestion comme une action de l'utilisateur de verrouillage ou de déverrouillage de l'ouvrant.
Aussi, selon un autre état de la technique connu de l'homme du métier, pour remédier à ces inconvénients, il a été proposé un capteur de présence capacitif disposé dans le levier de préhension d'une poignée d'ouvrant de véhicule automobile comprenant :
- une première électrode de mesure de capacité définissant une première zone de détection et une deuxième électrode de mesure de capacité définissant une deuxième zone de détection ;
- un plan dit de garde apte à minimiser un couplage capacitif entre ladite première électrode et ladite deuxième électrode ; et
ledit capteur étant relié à une unité de traitement connectée à ladite première électrode, à ladite deuxième électrode et au plan de garde, ladite unité de traitement étant adapté pour positionner de façon périodique et alternative ledit plan de garde au même potentiel que ladite première électrode ou au même potentiel que ladite deuxième électrode.
Les deux électrodes de mesure sont disposées perpendiculairement entre elles, l'une étant orientée vers l'ouvrant du véhicule, à savoir vers la zone où l'on doit détecter une main, et la seconde étant orientée vers la partie supérieure du levier de préhension de la poignée, partie qui peut recevoir un élément conducteur décoratif.
Afin de les disposer perpendiculairement l'une par rapport à l'autre, la deuxième électrode (ou électrode latérale) qui est une bi-électrode est une pièce rapportée. Elle est composée d'une paire de barreaux métalliques
soudés. Par la suite, il faut effectuer un traitement de signal qui permet de séparer les informations capacitives provenant de chacune des électrodes.
Un inconvénient d'un tel capteur capacitif est qu'il est volumineux et qu'il nécessite un composant rapporté ce qui le rend fragile au niveau mécanique. Par ailleurs, si le capteur intègre une antenne basse fréquence, la performance de celle-ci se trouve diminuée par l'effet parasite de la pièce rapportée sur l'antenne. Dans ce contexte, la présente invention vise à résoudre l'inconvénient précédemment mentionné.
D ESC R I PTI ON G E N E RALE D E L' I NV E NTI ON
A cette fin l'invention propose un capteur de présence capacitif apte a être disposé dans le levier de préhension d'une poignée d'ouvrant de véhicule automobile comprenant :
- une première électrode de mesure de capacité définissant une première zone de détection et une deuxième électrode de mesure de capacité définissant une deuxième zone de détection ;
- un plan dit de garde adapté pour minimiser un couplage capacitif entre ladite première électrode et ladite deuxième électrode ;
ledit capteur étant relié à une unité de traitement connectée à ladite première électrode, à ladite deuxième électrode et au plan de garde, ladite unité de traitement étant adapté pour positionner de façon périodique et alternative ledit plan de garde au même potentiel que ladite première électrode ou au même potentiel que ladite deuxième électrode,
ledit capteur étant caractérisé en ce qu'il comprend en outre :
- un circuit imprimé comprenant une première face et une deuxième face, ladite première électrode comprenant une surface qui s'étend le long de ladite première face et ladite deuxième électrode comprenant une surface qui s'étend le long de ladite deuxième face ;
et en ce que :
- le plan de garde est composé d'une piste conductrice agencée entre la première électrode et la deuxième électrode, traversant l'épaisseur dudit circuit imprimé et comportant une première surface imprimée s'étendant le long de ladite première face du circuit imprimé et une deuxième surface imprimée s'étendant le long de ladite deuxième face du circuit imprimé.
Ainsi, comme on va le voir en détail ci-après, cette nouvelle structure de capteur sans pièce rapportée permet de s'affranchir des problèmes mécaniques, et dans le même temps des effets parasites indésirables sur une antenne basse fréquence.
Selon des modes de réalisation non limitatifs, le capteur de présence, peut comporter en outre une ou plusieurs caractéristiques supplémentaires parmi les suivantes :
- La première surface de la piste conductrice est de longueur au moins égale à la longueur de ladite deuxième électrode, et la deuxième surface de la piste conductrice est de longueur au moins égale à la longueur de ladite première électrode.
- Le capteur de présence capacitif comporte en outre une seconde deuxième électrode disposée de sorte que les deux deuxièmes électrodes se situent de part et d'autre de la première électrode selon un plan perpendiculaire audit capteur de présence.
- La première électrode est décalée par rapport à la deuxième électrode selon un plan perpendiculaire audit circuit imprimé de sorte à obtenir des directions de détection correspondant respectivement à la première zone de détection et à la deuxième zone de détection qui sont obliques.
- La première électrode est adaptée pour être positionnée en regard dudit ouvrant.
- La deuxième électrode est adaptée pour être positionnée en regard d'un élément conducteur.
Il est en outre proposé une poignée d'ouvrant de véhicule automobile comprenant un levier de préhension caractérisé en ce qu'il comporte un capteur de présence disposé dans ledit levier de préhension, selon l'une quelconques des caractéristiques précédentes.
BREVE DESCRIPTION DES FIGURES
L'invention et ses différentes applications seront mieux comprises à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui
l'accompagnent.
- la figure 1 est un schéma d'un capteur de présence capacitif disposé dans le levier de préhension d'une poignée d'un ouvrant de véhicule automobile selon un premier mode de réalisation non limitatif de l'invention ;
- la figure 2 est un schéma d'un schéma d'un capteur de présence capacitif disposé dans le levier de préhension d'une poignée d'un ouvrant de véhicule automobile selon un deuxième mode de réalisation non limitatif de l'invention ;
- la figure 3 est une représentation en perspective du capteur de présence capacitif de la figure 2 intégrant une antenne ;
- la figure 4 représente une coupe d'un ouvrant comportant une poignée muni d'un levier de préhension dans lequel est intégré un capteur de présence capacitif selon la figure 2 ou selon la figure 3.
DESCRIPTION DE MODES DE REALISATION DE L'INVENTION
Les éléments identiques, par structure ou par fonction, apparaissant sur différentes figures conservent, sauf précision contraire, les mêmes références.
Le capteur de présence capacitif 1 disposé dans le levier de préhension L d'une poignée d'ouvrant 2 de véhicule automobile V est illustré sur les figures 1 à 4.
On notera que les figures 1 et 2 illustrent le capteur capacitif de présence 1 selon une vue en coupe droite.
La figure 1 représente un premier mode de réalisation non limitatif du capteur de présence capacitif 1 . Selon ce mode, il comprend :
- une première électrode E1 de mesure de capacité définissant une première zone de détection Z1 et une deuxième électrode E2 de mesure de capacité définissant une deuxième zone de détection Z2 ;
- un circuit imprimé 10 comprenant une première face 101 et une deuxième face 102, ladite première électrode E1 comprenant une surface qui s'étend le long de ladite première face 101 et ladite deuxième électrode E2 comprenant une surface qui s'étend le long de ladite deuxième face 102. Le circuit imprimé 10 est une plaque PCB (« Printed Circuit Board » en anglais).
Le capteur de présence capacitif 1 comporte en outre :
- un plan dit de garde 13 apte à minimiser un couplage capacitif entre ladite première électrode E1 et ladite deuxième électrode E2 ;
Le capteur de présence capacitif 1 est en outre relié à une u n ité de traitement UT du véh icu le V.
Cette u n ité de traitement UT est en parti cu l ier co n nectée à ladite p rem iè re électrode E 1 , à lad ite deuxième électrode E2 et au plan de garde 1 3.
L'u n ité de traitement UT est égale ment adaptée pou r positio n ne r de faço n périod ique et alternative led it plan de garde
13 au même potentiel que ladite première électrode E1 ou au même potentiel que ladite deuxième électrode E2. Dans une réalisation non limitative, l'unité de traitement UT est formée par un microcontrôleur muni de moyens de mesure de la capacité électrique des électrodes. Le paramétrage d'un microcontrôleur peut être modifié de façon simple.
Dans un mode de réalisation alternatif, on peut envisager de disposer également l'unité de traitement UT dans le levier de préhension L d'une poignée de l'ouvrant 2
Les différents éléments sont décrits plus en détail ci-après.
Comme on peut le voir sur la figure 1, la première électrode E1 et la deuxième électrode E2 sont couchées respectivement sur les deux faces 102, 101 du circuit imprimé 10 ce qui permet de réduire l'encombrement du capteur de présence 1.
Les électrodes E1 et E2 sont des pistes imprimées sur le circuit imprimé 10.
Dans le mode de réalisation non limitatif de la figure 1, il n'existe qu'une seule deuxième électrode E2. La première électrode E1 et la deuxième électrode E2 sont agencées de sorte que ladite première zone Z1 et ladite deuxième zone Z2 soient décalées dans l'espace. Ainsi, la première électrode E1 est décalée par rapport à la deuxième électrode E2 selon un plan perpendiculaire audit circuit imprimé 10 de sorte à obtenir des directions de détection d1, d2 correspondant respectivement à la première zone de détection Z1 et à la deuxième zone de détection Z2 qui sont obliques. Dans un mode de réalisation non limitatif, les directions d1 et d2 sont orthogonales l'une par rapport à l'autre.
La première zone de détection Z1 correspond à la zone où la main va s'insérer dans le levier de préhension L de la poignée de l'ouvrant 2, tandis que la deuxième zone de détection Z2 correspond à la zone où peut se trouver un élément conducteur tel qu'un élément chromé décoratif, à savoir
par exemple la partie supérieure (appelée partie latérale) du levier de préhension L de la poignée de l'ouvrant 2 (décrit plus loin dans la description). Par direction de détection, on entend une direction dans lequel le gradient du champ électrique est maximum, une électrode E1 , E2 établissant des lignes de champ magnétique correspondant à une zone de détection donnée. Grâce à l'orientation différente des directions de détection d1 , d2, et au plan de garde, on effectue une détection à l'intérieur de la poignée et sur sa (ses) face(s) latérale(s) (sur le dessus et/ou en dessous). On différencie donc bien les zones de détection (intérieure et en regard de l'élément chromé) ;
Le plan de garde 13 est composé d'une piste conductrice agencée entre la première électrode E1 et la deuxième électrode E2. Il traverse l'épaisseur e du circuit imprimé 10 et comporte une première surface 130 imprimée qui s'étend le long de ladite première face 101 du circuit imprimé 10 et une deuxième surface 131 imprimée qui s'étend le long de ladite deuxième face 102 du circuit imprimé 10.
Afin d'effectuer la fonction dite de garde, le potentiel de la piste conductrice 13 est positionné au même niveau que celui de la première électrode E1 , ou est positionné au même niveau que celui de la deuxième électrode E2. On parle de plan de garde actif.
Dans un mode de réalisation non limitatif, chaque électrode E1 , E2 est connectée à l'unité de traitement UT au moyen d'une unique connexion C.
Chaque unique connexion C forme de façon alternative l'entrée E de mesure adaptée pour mesurer la variation de capacité de l'électrode correspondante ou la sortie S de commande adaptée pour commander le potentiel de l'électrode correspondante.
Par ailleurs, le plan de garde 13 est connecté à l'unité de traitement UT au moyen d'une connexion CC. Elle permet d'effectuer le positionnement du potentiel de la piste conductrice 13 au potentiel de l'électrode E1 ou de l'électrode E2.
En outre, le positionnement du potentiel est assuré de façon
périodique et alternative entre la première électrode E1 et la deuxième électrode E2, à savoir au même potentiel que l'électrode qui fait une mesure de signal capacitif. Les mesures de signaux sont en effet acquises de façon alternée par l'électrode E1 , puis par les électrodes E2. Ainsi, le capteur de présence 1 regarde de façon alternative dans la direction d1 puis dans la direction d2. Il récupère de façon distincte chaque signal mesuré sur E1 et sur E2.
Dans un exemple de réalisation non limitatif, lorsque la première électrode E1 acquiert le signal capacitif, la deuxième électrode E2 est inactive, et lorsque la deuxième électrode E2 acquiert le signal capacitif, la première électrode E1 est inactive.
Dans un autre exemple non limitatif, lorsque la première électrode E1 acquiert le signal capacitif, la deuxième électrode E2 est positionnée en tant qu'élément de sortie de l'unité de traitement UT au même potentiel que le plan de garde 13, à savoir au même potentiel que la première électrode E1 , De la même manière, lorsque la deuxième électrode E2 acquiert le signal capacitif, la première électrode E1 est positionnée en tant qu'élément de sortie de l'unité de traitement UT au même potentiel que le plan de garde 13, à savoir au même potentiel que la deuxième électrode E2. Cette mise en œuvre évite d'avoir des capacités parasites supplémentaires sur le plan de garde 13.
On notera que la tension appliquée aux électrodes E1 , E2 est alternative. Dans un exemple non limitatif, la tension varie entre 0V et 3V. Le plan de garde 13 va ainsi suivre la tension alternative de l'électrode au potentiel de laquelle il est positionné.
Grâce au plan de garde 13, le couplage capacitif entre les deux électrodes E1 et E2 est réduit, et n'est ainsi plus gênant pour la fonction capacitive du capteur 1 . En effet, chaque électrode E1 , E2 va délivrer un signal (valeur de capacité) représentatif d'une main, ou de gouttes de pluie, signal qui ne sera plus parasité par le couplage.
De plus, le plan de garde évite que l'élément chromé n'influence le
champ électrique autour du levier de préhension L. Cet élément ne gêne plus la détection de la main.
La figure 2 représente un deuxième mode de réalisation non limitatif du capteur de présence capacitif 1 . Selon ce mode, il comprend en outre une seconde deuxième électrode E2 disposée de sorte que les deux deuxièmes électrodes E2 se situent de part et d'autre de la première électrode E1 selon un plan perpendiculaire audit capteur de présence 1 . Ainsi, une seconde deuxième zone de détection Z2 est créée. Cette deuxième zone Z2 est placée en regard de la partie inférieure du levier de préhension L et va ainsi permettre de détecter une main qui arrive par-dessous ledit levier. De plus, en combinaison avec l'autre deuxième électrode E2, cela permet d'effectuer une détection face avant du levier de préhension L. On va pouvoir détecter une main face avant ou tout autre objet tel que le corps, un mur etc. Enfin, grâce au montage symétrique des deux électrodes E2, on peut monter le capteur de présence 1 sur un levier de préhension L qui se trouve sur une portière gauche ou droite du véhicule V.
La figure 3 est une représentation en perspective du capteur de présence 1 selon le mode présenté à la figure 2 avec une antenne BF intégrée. Comme on peut le voir sur cette figure, les deux électrodes E2 sont disposées à plat sur le circuit imprimé 10. Le volume du capteur de présence est ainsi réduit par rapport à un capteur comprenant des électrodes disposées en perpendiculaires par rapport audit circuit imprimé 10.
Comme on peut le voir sur la figure 3 également, une antenne basse fréquence 4 est positionnée sur le circuit imprimé 10 à proximité des électrodes E1 et E2. Une telle antenne peut être nécessaire afin d'assurer la communication entre le capteur 1 et une carte électronique adaptée pour déclencher le verrouillage ou le déverrouillage de l'ouvrant 2 du véhicule V.
Le fait de positionner la ou les deuxièmes électrodes E2 à plat sur le circuit imprimé, permet de les éloigner de l'antenne BF et ainsi de ne plus
court-circuiter les ondes électriques émises par l'antenne en direction des électrodes E2. Il n'y a en effet plus de pièce métallique en regard et tout le long de l'antenne BF. Il n'y a donc plus de pertes calorifiques due aux ondes électriques qui étaient transformées en chaleur comme auparavant.
Afin d'optimiser la fonction de garde, la première surface 130 (illustrée par des hachures horizontales) de la piste conductrice 13 est de longueur au moins égale à la longueur de ladite deuxième électrode E2, et la deuxième surface 131 de la piste conductrice 13 est de longueur au moins égale à la longueur de ladite première électrode E1 . Dans l'exemple pris, elles sont supérieures aux électrodes E1 , E2.
Les zones de détections Z1 et Z2 ne se recouvrent ainsi pas du tout.
Ainsi, on évite qu'un signal mesuré par l'électrode E1 ne vienne parasiter un signal mesuré par une électrode E2 et vice et versa de sorte à ne plus pouvoir distinguer le signal mesuré à l'origine.
La figure 4 illustre une vue en coupe d'un ouvrant 2 (porte, coffre) de véhicule automobile sur lequel est monté une poignée comprenant un levier de préhension L. Le levier de préhension L intègre le capteur de présence 1 selon le deuxième mode de réalisation. Pour ouvrir l'ouvrant 2, dans l'exemple pris, l'utilisateur doit passer sa main entre le levier de préhension L et l'ouvrant 2 suivant le sens de la flèche F. La main est donc positionnée dans l'espace ES. Dans cette mise en œuvre particulière non limitative du levier de préhension L, le levier L comporte un élément conducteur 3 qui est par exemple un élément chromé décoratif. Dans ce cas, l'élément conducteur décoratif est par exemple électriquement flottant, c'est-à-dire qu'il n'est pas relié à la masse du véhicule, ceci permet de réduire les coûts de fabrication.
Comme on peut le voir dans ce mode de réalisation non limitatif, la première électrode E1 est adaptée pour être positionnée en regard de l'ouvrant 2, tandis qu'une deuxième électrode E2 est adaptée pour être positionnée en regard de l'élément conducteur 3.
Pour rappel, l'unité de traitement UT (non représentée sur cette figure) du capteur 1 est connectée à la première électrode E1 et aux deuxièmes électrodes E2 pour détecter leurs variations de capacité.
Suite à la détection, une action de déclenchement sur l'ouvrant du véhicule automobile est déclenchée en fonction de signatures des variations de capacité de chacune des deux électrodes E1 , E2 dues à l'approche d'une main des deux zones de détection Z1 , Z2.
Les signatures de capacité de chacune des électrodes E1 , E2 sont des informations complémentaires qui vont permettre à l'unité de traitement UT de déterminer si c'est une main qui s'insère dans la poignée L ou s'il pleut.
Dans le cas où une main est insérée dans la poignée, les variations de capacité des électrodes E1 , E2 sont importantes puisque la main qui se situe dans l'espace ES stimule la zone de détection Z2 et la zone de détection Z1 en même temps.
Dans le cas où il pleut, l'électrode E1 n'est pas stimulée en même temps que l'électrode E2 se trouvant en regard de la partie latérale) car la goutte de pluie est trop petite pour stimuler les deux électrodes en même temps. L'autre deuxième électrode qui se trouve en regard de la partie inférieure n'est pas stimulée. Les variations de capacité de la première électrode E1 et de cette deuxième électrode E2 sont décalées dans le temps car la goutte de pluie tombe soit sur la partie latérale (dessus) du levier de préhension L, à savoir au niveau de la zone de détection Z2, soit à l'intérieur du levier L, à savoir au niveau de la zone de détection Z1 . Par ailleurs, on notera que dans le cas où la pluie ruisselle le long du levier de préhension L, les variations de capacité de la première électrode E1 sont supérieures à celles des deuxièmes électrodes E2 car dans un mode de réalisation non limitatif, l'électrode E1 comporte une plus grande surface que les électrodes E2. On rappelle que la capacité est proportionnelle à la surface.
Sans plan de garde 13, lorsqu'il pleut, les variations de capacité des deuxièmes électrodes E2 seraient aussi importantes que celles de la
première électrode E1 et on ne pourrait par différencier la main de la pluie. Lorsque la main se trouve à l'extérieur du levier de préhension, les variations de capacité des électrodes E1 , E2 sont inférieures à celles correspondant à une main insérée dans le levier L. Il en est de même, lorsqu'il existe un élément chromé décoratif et si la main le touche ou s'en approche (ou tout autre objet tels que le corps ou un mur) sans s'insérer dans la le levier. En effet, comme il n'existe plus de couplage parasite entre l'électrode E1 et les électrodes E2 grâce au plan de garde 1 3, en prenant en compte la mesure sur les électrodes E2 et donc le couplage électrodes E2-élément chromé, on peut en déduire s'il y a un stimulus sur l'élément chromé uniquement. Dans ce cas, les variations de capacité des électrodes E2 sont plus faibles et différentes de celles correspondant à une main insérée dans le levier L.
Dans le cas où les deux signatures de variation de capacité sont typiques d'une main insérée dans le levier L, alors une action de verrouillage ou de déverrouillage est réalisée sur l'ouvrant du véhicule. A l'inverse, dans le cas où les deux signatures de variation de capacité sont typiques de la pluie, ou d'une main ou tout autre objet qui est à l'extérieur du levier L, alors aucune action de verrouillage ni même de déverrouillage n'est réalisée.
En d'autres termes, les signatures permettent de filtrer les phénomènes non désirés comme le déverrouillage d'une porte de manière intempestive lorsque l'utilisateur est situé à proximité du capteur 1 que comporte un véhicule mais qu'il n'a pas approché sa main du capteur 1 et qu'il pleut ou qu'il a simplement posé sa main sur ou devant la poignée L. Bien entendu la description de l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits ci-dessus.
Dans un autre mode de réalisation non limitatif, l'élément conducteur 3 n'est pas positionné en regard de la deuxième électrode E2, mais est positionné sur la face externe du levier de préhension L et en regard de la première électrode E1 .
Dans un autre mode de réalisation non limitatif, l'unité de commande UT comporte deux connexions respectivement pour l'entrée E de mesure et la sortie S de commande. L'invention est décrite dans ce qui précède à titre d'exemple non limitatif, et il est entendu que les signatures décrites ne sont pas limitatives et d'autres types de signatures peuvent être utilisés sans pour autant sortir du cadre de l'invention.
Ainsi, l'invention décrite présente notamment les avantages suivants : - elle permet de s'affranchir de tout problème mécanique lié à une fixation mécanique d'électrodes latérales et métalliques. Les électrodes latérales sont remplacées par des pistes disposées sur un plan parallèle à l'électrode E1 ;
- elle permet de diminuer le volume du capteur de présence 1 grâce :
- à la nouvelle configuration (couchée) des électrodes E2 sur le circuit imprimé 10 ;
- au plan de garde 13 dont les surfaces sont imprimées sur le circuit imprimé ;
et ainsi de s'adapter au dimensionnement réduit d'un levier de préhension L d'une poignée d'ouvrant 2
- elle permet de ne plus avoir d'effet parasite des électrodes E2 sur l'antenne basse fréquence, puisque ces dernières ne sont plus métalliques ni positionnées en face de l'antenne ;
- elle réduit le coût et la complexité de fabrication d'un capteur de présence.