« Module hybride pour ensemble de transmission de véhicule automobile »
Domaine de l'invention [01] L'invention porte sur un module hybride pour ensemble de transmission pour véhicule automobile intercalé entre le moteur thermique et la boîte de vitesse du véhicule.
Etat de la technique [02] On connaît des ensembles de transmission de mouvement pour véhicule automobile à boîte de vitesse comprenant un embrayage, un dispositif de débrayage de l'embrayage, une machine électrique tournante réversible dotée d'un rotor présentant une ouverture centrale, un arbre intermédiaire entre l'embrayage et le rotor de la machine électrique, ledit arbre portant à l'avant le dispositif de débrayage et pénétrant dans l'ouverture centrale du rotor.
[03] On peut songer à créer un module hybride comprenant la machine électrique tournante et le dispositif de débrayage.
Objet de l'invention
[04] La présente invention a pour objet de faciliter la manipulation du module hybride.
[05] Suivant l'invention un module hybride pour ensemble de transmission pour véhicule automobile à boîte de vitesse comprenant un embrayage, un dispositif de débrayage de l'embrayage, une machine électrique tournante réversible dotée d'un rotor, un arbre intermédiaire entre l'embrayage et le rotor de la machine électrique, caractérisé en ce qu'il comporte un support doté d'un voile interne de séparation entre la machine électrique et l'embrayage , en ce que le voile présente à son extrémité interne un manchon axial pénétrant à l'intérieur du rotor de la machine et traversé par
l'arbre intermédiaire et en ce que le dispositif de débrayage comporte un corps maintenu en place par un anneau de maintien du dispositif de débrayage pénétrant dans le manchon et doté d'au moins une patte de fixation sur voile .
[06] Grâce à l'anneau de maintien le dispositif de débrayage devient imperdable avant montage du module hybride sur le carter du moteur thermique du véhicule automobile.
[07] Le dispositif de débrayage est dans un mode de réalisation du type hydraulique concentrique.
[08] Selon un mode de réalisation, la machine électrique est munie d'un stator qui comprend des encoches configurées pour recueillir un bobinage statorique, ledit bobinage statorique comprenant un certain nombre de pôles et de phases, lesdites encoches étant formées dans le stator à un rapport compris entre 0,5 et 2 par phase et par pôle. Ainsi, dans le cas d'un rapport de 0,5 pour un bobinage double triphasé, avec 12 pôles, on obtient 6 x 12 x 0.5 = 36 encoches. Dans le cas d'un rapport de 2 pour un bobinage double triphasé, avec 12 pôles, on obtient 6 x 12 x 2 = 144 encoches.
[09] Selon un mode de réalisation, la machine électrique est munie d'un stator qui comprend des encoches configurées pour recueillir un bobinage statorique, ledit bobinage statorique comprenant un certain nombre de pôles et de phases, lesdites encoches étant formées dans le stator à un rapport de un demi par phase et par pôle. Ainsi, par exemple, dans le cas d'un bobinage double triphasé, avec 12 pôles, on obtient 6 x 12 x 0.5 = 36 encoches.
[010] Selon un mode de réalisation, la machine électrique est munie d'un stator qui comprend des encoches configurées pour recueillir un bobinage statorique, ledit bobinage statorique comprenant un certain nombre de pôles et de phases, lesdites encoches étant formées dans le stator à un rapport de deux par phase et par pôle. Ainsi, par exemple, dans le cas d'un bobinage double triphasé, avec 12 pôles, on obtient 6 x 12 x 2 = 144 encoches.
[011 ] Selon un mode de réalisation, la machine électrique est munie d'un stator qui comprend des encoches configurées pour recueillir un bobinage statorique, ledit bobinage statorique comprenant un certain nombre de pôles et de phases, lesdites encoches étant formées dans le stator à un rapport de
un par phase et par pôle. Ainsi, par exemple, dans le cas d'un bobinage double triphasé, avec 12 pôles, on obtient 6 x 12 x 1 = 72 encoches.
[012] Selon un mode de réalisation, le rotor est doté d'une ouverture centrale. [013] Selon un mode de réalisation, le dit arbre porte à l'avant le dispositif de débrayage et pénètre dans l'ouverture centrale du rotor,
[014] Selon un mode de réalisation, l'extrémité de l'anneau qui pénètre dans le manchon présente une collerette d'appui sur le corps du dispositif de débrayage [015] Selon un mode de réalisation, le manchon présente un fond troué centralement pour le passage de l'arbre et l'appui du corps.
[016] Selon un mode de réalisation, la collerette est inclinée axialement pour exercer une précharge sur le corps du dispositif de débrayage et solliciter celui-ci en contact avec le fond du manchon. [017] Selon un mode de réalisation, l'anneau de maintien comporte une échancrure ou un appendice pour coopération avec respectivement avec un appendice ou une échancrure appartenant au corps du dispositif de débrayage pour blocage en rotation dudit corps.
[018] Selon un mode de réalisation, l'anneau de maintien présente un passage pour un tuyau d'alimentation de la butée à commande hydraulique.
[019] Selon un mode de réalisation, le voile du support comporte une creusure de maintien dudit tuyau d'alimentation.
[020] Selon un mode de réalisation, le dispositif de débrayage est à commande hydraulique et comprend un corps en appui sur le fond du manchon et une butée pour action sur l'embrayage à friction.
[021] Selon un mode de réalisation, le dispositif de débrayage concentrique du type hydraulique comporte deux parties en relation de cylindre piston, à savoir une partie fixe, délimitant une cavité annulaire borgne
d'orientation axiale, et un piston monté mobile axialement par rapport à la partie fixe et portant une butée de débrayage.
[022] Selon un mode de réalisation, la partie fixe du dispositif hydraulique de débrayage comporte deux pièces coaxiales, à savoir, un corps extérieur entourant un tube guide métallique plus long axialement que le corps extérieur et en ce que le fond de la cavité est délimité par un rebord transversal appartenant au tube-guide assemblé au corps extérieur.
[023] Selon un mode de réalisation, le tube guide présente en section une forme de U assemblé par encliquetage au corps, présentant pour ce faire à son extrémité libre une pluralité de pattes élastiquement déformables en forme de crochets pénétrant dans des creusures du tube guide.
[024] Selon un mode de réalisation, les creusures sont réalisées dans la branche externe du tube guide à section en forme de U, ladite branche externe étant plus courte que la branche interne du U. [025] Selon un mode de réalisation, le manchon présente une première portion axiale et une deuxième portion axiale de diamètre réduit par rapport à la première portion pour le montage d'un palier, tel qu'un roulement à billes, de rotation de l'arbre.
[026] Selon un mode de réalisation, la première portion axiale et la deuxième portion axiale s'étendent de part et d'autre du fond.
[027] Selon un mode de réalisation, l'anneau de maintien comporte trois pattes de fixation et est en tôle emboutie.
Brève description des dessins.
[028] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Cette description et ces figures ne sont données qu'a titre illustratif mais nullement limitatif de l'invention.
[029] La figure 1 est une demi vue en coupe axiale de l'ensemble de transmission pour véhicule automobile selon l'invention faisant appel à un moyeu de support du rotor doté d'un rebord interne de fixation à l'arbre intermédiaire et à l'une des rondelles de guidage de l'amortisseur de torsion. [030] La figure 2 est une vue partielle en coupe axiale montrant la machine électrique tournante et réversible, ainsi que l'amortisseur de torsion et l'arbre intermédiaire de l'ensemble de transmission pour un second exemple de réalisation faisant appel à un moyeu de support du rotor muni d'un flasque anti poussière de protection de la machine électrique fixé à l'une des rondelles de guidage de l'amortisseur de torsion.
[031 ] La figure 3 est une vue analogue à la figure 2 montrant une variante de la figure 2 à bouchon magnétique pour recueillir des particules métalliques provenant notamment de l'amortisseur de torsion.
[032] La figure 4 est une vue en perspective montrant un mode de réalisation du stator de la machine électrique tournante réversible sous la forme d'un alterno-démarreur.
[033] La figure 5 est une vue en perspective montrant une réalisation du canal de refroidissement du stator de la machine électrique en forme de tuyau.
[034] Les figures 6 et 7 sont des vues partielles de l'une des tôles du paquet de tôles du rotor équipées d'aimants permanents pour deux modes de réalisation.
[035] La figure 8 est une vue partielle de face du stator et du rotor de la machine électrique tournante pour encore un autre mode de réalisation.
[036] La figure 9 est une vue en perspective de l'une des bobines de la figure 4 avec son isolant de bobine en position déployée avant montage sur la dent concernée du stator.
[037] La figure 10 est une vue partielle à plus grand échelle de la figure 2.
[038] La figure 1 1 est une vue en perspective du flasque anti poussière des figures 2 et 3.
[039] La figure 12 est une vue en perspective du support du module hybride de l'ensemble de transmission selon l'invention montrant la face arrière de l'ensemble de transmission ainsi que l'extrémité du tuyau d'alimentation de la butée de débrayage à commande hydraulique et le bouchon magnétique de la figure 3.
[040] La figure 13 est une vue analogue à la figure 12 pour une autre variante de réalisation du support du module hybride.
[041 ] La figure 14 est une vue analogue à la figure 13 montrant la face avant de l'ensemble de transmission selon l'invention. [042] La figure 15 est une vue en perspective du bouchon magnétique de la figure 3.
[043] La figure 16 est une vue en perspective de l'anneau de maintien de la butée de débrayage à commande hydraulique de la figure 1 .
Description d'exemples de réalisation de l'invention.
[044] La figure 1 montre un ensemble de transmission 1 pour véhicule automobile intercalé entre la boîte de vitesse 53 et le moteur thermique 52 du véhicule automobile. Cet ensemble 1 comprend un embrayage 9, un dispositif de débrayage 3 de l'embrayage 9, une machine électrique tournante réversible 4 dotée d'un rotor 5 muni d'une ouverture centrale, un arbre intermédiaire 6 entre l'embrayage 9 et le rotor 5 de la machine électrique 4, ledit arbre portant le dispositif de débrayage 3 et pénétrant dans l'ouverture centrale du rotor 5. L'ensemble 1 est un ensemble de transmission de mouvement entre le vilebrequin du moteur thermique 52 et l'organe d'entrée de mouvement 54 de la boîte de vitesse 53.
[045] L'axe X-X de l'arbre 6 constitue l'axe de rotation de l'ensemble 1 . Les termes radial, axial et transversal sont à considérer par rapport à l'axe X- X. Les faces des pièces tournées en direction du moteur thermique 52 seront dites face avant, tandis que les faces des pièces tournées en direction de la
boîte de vitesse 53 seront dites face arrière. L'extrémité avant d'une pièce est donc tournée vers le moteur 52, tandis que l'extrémité arrière d'une pièce est tournée vers la boîte de vitesse 53. Ainsi l'arbre intermédiaire 6 porte à l'avant le dispositif de débrayage 3 et à l'arrière, suivant une caractéristique, un amortisseur de torsion 8. La boîte de vitesse 53 est dans un mode de réalisation une boîte de vitesse automatique.
[046] Dans un mode de réalisation la boîte automatique 53 comporte, de manière conventionnelle, comporte des trains épicycloïdaux en cascade. En solidarisant par le biais d'embrayages ou de freins, certaines parties de ces trains, on obtient des rapports de transmission différents. La sélection d'un rapport dépendant alors uniquement d'une combinaison d'ordre des pistons de commande. De ce fait, il n'y a aucun crabotage à piloter. Une pompe hydraulique haute pression, intégrée dans la boîte et entraînée directement par le moteur thermique, se charge de fournir l'énergie pour les actionneurs hydrauliques nécessaire aux embrayages et aux freins.
[047] Les positions du sélecteur de vitesse sont repérées, de manière connue, par les initiales des termes anglais correspondants : P(ark) pour véhicule en stationnement, R(everse) pour marche arrière, N(eutral) pour point mort, D(rive) pour marche avant normal.
[048] La boîte automatique comporte à l'entrée dans un mode de réalisation un convertisseur de couple.
[049] L'organe d'entrée 54 de la boîte de vitesse est donc dans un mode de réalisation l'arbre d'entrée de la boîte de vitesse. En variante il consiste en un entraîneur relié, de manière connue, par des languettes élastiquement déformables au carter du convertisseur de couple portant la roue impulseur de celui-ci. En variante l'organe d'entrée 54 consiste en un entraîneur relié par une liaison à cannelures au carter du convertisseur de couple.
[050] En variante la boîte de vitesse automatique est une transmission à variation continue (CVT), telle qu'une transmission comportant deux poulies variables et une courroie à plots intervenant entre les deux poulies.
[051 ] En variante la boîte de vitesse automatique est une boîte de vitesse pilotée et robotisée, telle qu'une boîte à double embrayage comme décrit par exemple dans le brevet US 201 1/0259698 auquel on se reportera.
[052] Selon une caractéristique l'ensemble 1 de transmission de mouvement comprend un embrayage à friction à sec 9 doté d'un plateau de réaction 91 .
[053] Dans les réalisations l'embrayage 9 est un embrayage à friction, qui fonctionne à sec et l'ensemble de transmission 1 comporte, à l'avant, un double volant amortisseur 7 et, à l'arrière, un amortisseur de torsion 8. Le rotor 5 de la machine électrique 4 est fixé à l'amortisseur de torsion 8.
[054] Plus précisément le double volant amortisseur 7 est configuré pour être fixé à l'avant sur le vilebrequin du moteur thermique du véhicule et pour former le plateau de réaction 91 de l'embrayage à friction à sec 9. L'amortisseur de torsion 8 est configuré pour être lié en rotation à l'organe d'entrée 54 de la boîte de vitesse 53. Dans la figure 1 l'organe 54 est l'arbre d'entrée de la boîte de vitesse automatique.
[055] Dans les figures l'amortisseur 8 comporte, de manière conventionnelle, au moins deux parties coaxiales montée mobiles l'une par rapport à l'autre à rencontre de moyens élastiques à action circonférentielle, tels que des ressorts à boudins 87 mieux visibles dans les figures 12 et 13. L'une des parties coaxiales comporte un voile 81 et l'autre partie deux rondelles de guidage 82, 83 disposées de part et d'autre du voile 81 . Les rondelles 82, 83 et le voile 81 sont métalliques de sorte que des particules
métalliques peuvent se détacher et polluer la machine électrique 4. Des moyens de frottement pourront être prévus entre les deux parties coaxiales comme visible par exemple à la figure 1 du document DE 101 03 795. Des particules non métalliques pourront se détacher et polluer également la machine 4. Suivant une caractéristique des moyens anti poussière, tels que le flasque 63 des figures 2 et 3, sont prévus de manière décrite ci-après.
[056] Le voile 81 est solidaire, de manière rigide dans les figures, d'un moyeu 84 cannelé intérieurement venant en prise avec des cannelures complémentaires que présente l'organe d'entrée 54 de la boîte de vitesse.
[057] Suivant une caractéristique la rondelle de guidage avant 83, la plus proche du rotor 5, est configurée, de manière décrite ci-après, pour être liée en rotation au rotor 5. Le voile 81 et les rondelles 81 , 82 présentent des logements pour les organes élastiques. Dans les figures le voile 81 présente des fenêtres pour le logement des organes élastiques 87, la rondelle de guidage 83 la plus proche du rotor 5, dite première rondelle de guidage, présente des crevés pour le logement des organes 87 et l'autre rondelle de guidage 82, dite deuxième rondelle de guidage présente des fenêtres de logement des organes 87. En variante la deuxième rondelle de guidage présente des également des crevés. En variante la première rondelle 83 présente des fenêtres. On appréciera que les crevés empêchent les poussières de venir polluer le rotor 5. Dans les figures la deuxième rondelle de guidage 82 présente des pattes périphériques d'orientation axiale s'étendant à l'extérieur du voile 81 pour assemblage avec la première rondelle 83. Les pattes pourront être fixées par sertissage avec la première rondelle (Figure 1 ). En variante (Figures 2 et 3) les pattes présentent à leur extrémité libre un rebord radial pour fixation par rivetage avec la rondelle 83. Suivant une caractéristique les rivets permettent l'assemblage des rondelles avec le flasque 63.
[058] La solution est économique car elle fait appel à un double volant amortisseur de torsion 7, à un embrayage à friction à sec 9 et à un amortisseur de torsion 8, qui pourront être des composants de grande série. En outre la taille radiale de la machine électrique tournante 4 pourra être réduite car elle est implantée axialement entre l'amortisseur 8 et l'ensemble double volant amortisseur de torsion 7- embrayage à friction 9, qui pourra être un embrayage conventionnel à diaphragme.
[059] Pour mémoire un embrayage à diaphragme comporte un plateau de pression, un plateau de réaction, un disque de friction présentant à sa périphérie externe des garnitures de friction destinées à être serrées entre les plateaux de pression et de réaction sous l'action d'un diaphragme prenant appui sur un couvercle solidaire du plateau de pression. Le plateau de pression est lié au couvercle par des languettes tangentielles autorisant un mouvement axial du plateau de pression par rapport au couvercle. L'ensemble couvercle- plateau de pression- diaphragme est appelé mécanisme d'embrayage.
[060] Le disque de friction, pourra appartenir à un amortisseur de torsion comprenant de manière précitée au moins, au moins deux partie coaxiales montées mobiles l'une par rapport à l'autre à rencontre de moyens élastiques à action circonférentielle. L'une des parties coaxiales pourra comporter un voile et l'autre partie deux rondelles de guidage disposées de part et d'autre du voile. Le disque de friction pourra être solidaire par exemple de l'une des rondelles de guidage. Le voile pourra être solidaire d'un moyeu cannelé intérieurement pour être lié en rotation à l'arbre intermédiaire 6 présentant pour ce faire des cannelures complémentaires. Un tel amortisseur à moyens de frottement est visible est visible à la figure 1 du document DE 101 03 795
[061 ] Dans le mode de réalisation de la figure 1 le disque de friction 93 pourra être rigide, c'est-à-dire ne pas présenter d'amortisseur de torsion. Ce disque 93 pourra présenter à sa périphérie externe des garnitures de friction (non référencées) disposées de part et d'autre du disque 93. Ce disque 93
pourra être configuré pour présenter à sa périphérie externe des portions élastiquement déformables pour serrage de manière progressive des garnitures de friction entre le plateau de réaction 92 et le plateau de pression appartenant au mécanisme d'embrayage 91 . Le disque 93 pourra être fixé à sa périphérie interne, par exemple par rivetage, à un moyeu 94 en forme de L cannelé intérieurement pour être lié en rotation à l'arbre intermédiaire 6 présentant pour ce faire des cannelures complémentaires.
[062] Le mécanisme d'embrayage 91 pourra être du type de celui décrit dans le document FR 2 473 140 auquel on se reportera. Ainsi le diaphragme présente une partie périphérique en forme de rondelle Belleville prolongée vers l'intérieur par une pluralité de doigts. Des moyens d'assemblage assujettissant de manière pivotante ledit diaphragme audit couvercle. Ces moyens, tels que des colonnettes ou des pattes traversent le diaphragme au niveau de la périphérie interne de la rondelle Belleville. Ces moyens portent un appui secondaire en regard d'un appui primaire tel qu'un embouti du couvercle ou un jonc. Ces moyens pourront comporter un dispositif de rattrapage d'usure comme décrit dans le document DE 101 03 795. Des languettes élastiquement déformables relient le couvercle au plateau de pression.
[063] En résumé l'embrayage à friction 9 est un embrayage à diaphragme comprenant un plateau de réaction appartenant au double volant amortisseur et un mécanisme d'embrayage 91 comportant une première pièce globalement annulaire, dite couvercle, une deuxième pièce globalement annulaire, dite diaphragme, qui présente une partie périphérique formant rondelle Belleville et une partie centrale fragmentée en doigts radiaux, des moyens d'assemblage assujettissant de manière pivotante ledit diaphragme audit couvercle, et une troisième pièce annulaire, dite plateau de pression, qui est solidaire en rotation du couvercle tout en étant mobile axialement par rapport à celui-ci, et sur lequel porte le diaphragme par sa partie périphérique formant rondelle Belleville.
[064] Par son couvercle, un tel mécanisme d'embrayage est adapté à être rapporté sur le plateau de réaction du double volant amortisseur 7 avec insertion, entre ce plateau de réaction et le plateau de pression, d'un disque de friction, solidaire en rotation de manière rigide ou élastique de l'arbre intermédiaire 6.
[065] Un dispositif de débrayage 3 est apte à agir sur les doigts radiaux du diaphragme, pour commande en dégagement de l'embrayage, qui est normalement engagé, le plateau de pression serrant le disque de friction contre le plateau de réaction sous la sollicitation de la partie périphérique formant rondelle Belleville du diaphragme. Pour désengager l'embrayage il faut agir, dans ce mode de réalisation, en poussant axialement sur les doigts du diaphragme à l'aide du dispositif 3 pour faire basculer le diaphragme.
[066] Le dispositif 3 est dans les modes de réalisation représentés dépourvu de fourchette de débrayage pour réduction de l'encombrement axial de l'ensemble. Le dispositif 3 est du type concentrique en étant traversé par l'arbre intermédiaire 6.11 comporte une butée de débrayage 35.
[067] Dans un mode de réalisation la butée de débrayage 35 peut appartenir à un dispositif de débrayage concentrique à commande par câble, cette butée étant alors montée sur une pièce menée mobile en translation et fixe en rotation, ladite pièce étant en relation de vis écrou avec une pièce menante fixe en translation et mobile en rotation. La pièce menante porte une poulie sur laquelle s'enroule le câble de commande. Pour plus de précisions, on se reportera au document US-A-5 141 091 .
[068] En variante la butée de débrayage 35 appartient à un dispositif de débrayage concentrique à commande électrique.
[069] En variante la butée de débrayage 35 appartient à un dispositif de débrayage concentrique à commande hydraulique. Le dispositif de débrayage concentrique du type hydraulique comporte deux parties en relation de cylindre piston, à savoir une partie fixe, délimitant une cavité annulaire borgne d'orientation axiale, et un piston monté mobile axialement par rapport à la partie fixe.
[070] Ce piston porte la butée de débrayage 35 et pénètre dans la cavité pour définir avec celle-ci une chambre de travail de volume variable, la cavité communiquant par un canal avec une conduite reliée à un maître cylindre actionnée par une pédale de débrayage ou un actionneur à moteur électrique commandé selon des programmes prédéterminés par un calculateur. La chambre de travail est donc admise à être pressurisée ou dépressurisée, le fluide de commande remplissant ladite chambre étant usuellement de l'huile.
[071 ] Le canal pourra être creusé dans un voile 27 appartenant à un support 10 décrit ci-après. En variante le canal pourra appartenir à un tuyau 45 porté par le voile 27, qui pourra présenter à cet effet une creusure. Le tuyau 45 pourra également être porté par l'anneau de maintien 37 décrit ci- après.
[072] La partie fixe du dispositif hydraulique de débrayage 3 pourra être en une seule pièce en matière moulable.
[073] La partie fixe du dispositif hydraulique de débrayage 3 pourra comporter, pour réduction de l'encombrement radial, deux pièces coaxiales, à savoir, un corps extérieur 40 (Figure 1 ) entourant un tube guide métallique plus long axialement que le corps extérieur. Le fond de la cavité sera délimité par un rebord transversal appartenant au tube-guide assemblé au corps extérieur 40 à l'aide d'une pièce intermédiaire d'assemblage. Un joint d'étanchéité statique à soufflet (Figures 1 à 3) est prévu entre le corps
extérieur et le tube-guide portant à son extrémité libre une butée pour limiter le déplacement du piston lorsque le dispositif de débrayage 3 n'est pas monté sur le voile 27.
[074] En variante le tube guide présente en section une forme de U assemblé par encliquetage au corps 40, présentant pour ce faire à son extrémité libre une pluralité de pattes élastiquement déformables en forme de crochets pénétrant dans des creusures du tube guide (Figure 1 ). Ces creusures sont réalisées dans la branche externe du tube guide à section en forme de U, ladite branche externe étant plus courte que la branche interne du U comme visible à la figure 1 .
[075] Le corps 40 pourra être assemblé par rivetage avec un fond 29 d'un manchon 28, décrit ci-après, que présente le voile 27.
[076] En variante, le corps 40 pourra être assemblé par montage baïonnette avec un fond 29 d'un manchon 28, décrit ci-après, que présente le voile 27.
[077] En variante, le corps 40 pourra être assemblé par montage baïonnette sur le fond du voile 27 à l'aide de rivets épaulés.
[078] En variante, le corps du dispositif de débrayage est maintenu en appui sur le fond à l'aide d'un anneau de maintien 37 décrit ci après.
[079] Un ressort de précharge agit entre le corps extérieur en matière moulable et la butée de débrayage 35 pour maintenir celle-ci en appui
constant sur les moyens débrayeurs, ici l'extrémité interne des doigts du diaphragme de l'embrayage 9.
[080] La butée de débrayage 35 est ici du type autocentreuse et comporte un roulement à billes avec une bague tournante profilée pour contact ponctuel avec les extrémités internes des doigts du diaphragme et une bague non tournante attelée axialement au piston 32, qui porte à autocentrage la butée 35. Pour plus de précisions sur l'autocentrage de la butée on se reportera par exemple au document FR 2 619 880, la bague extérieure ou intérieure du roulement étant tournante et profilée sur l'extrémité interne des doigts du diaphragme.
[081 ] En variante le dispositif de débrayage est du type tiré, la butée agissant en tirant sur les doigts du diaphragme, qui prend appui sur l'appui primaire du diaphragme porté par le couvercle. Dans ce cas il n'est pas prévu d'appui secondaire.
[082] Le double volant amortisseur 7 comporte des organes primaire et secondaire de volant moteur, sensiblement coaxiaux, mobiles en rotation l'un par rapport à la faveur de moyens de palier, tel qu'un roulement à billes visible à la figure 1 ou un palier lisse comme visible à la figure 1 du document DE 10 201 1 107 144. L'organe primaire est, de manière connue, destiné à être fixé sur le vilebrequin du moteur thermique 52 à l'aide de vis visibles par exemple dans les documents DE 101 03 795, DE 10 201 1 107 144 et WO 2010/079273. Ainsi on voit à la figure 14 un anneau troué centralement et muni de trous pour le passage des vis de fixation, le double volant amortisseur 7 étant du type de celui décrit dans le document WO 2010/079273, auquel on se reportera pour plus de précisions. Cet anneau appartient à l'organe primaire qui comprend un volant primaire flexible comprenant ici un disque de tôle flexible portant à sa périphérie externe un disque d'inertie portant une couronne dentée de démarrage pour engrenage, de manière décrite ci-après, avec un démarreur.
[083] L'organe secondaire comporte le plateau de réaction 92 en fonte de l'embrayage à friction 9. Ce plateau de réaction présente à sa périphérie interne un moyeu pour son montage ici sur la bague externe du roulement à billes intercalé entre l'organe primaire et secondaire.
[084] Dans un mode de réalisation des moyens élastiques, tels que des ressorts à boudins, interviennent entre les deux organes en association avec un limiteur de couple.
[085] Dans un autre mode de réalisation décrit dans les documents DE 101 03 795, DE 10 201 1 107 144 et WO 2010/079273 au moins un jeu de ressorts courbes à boudins de plus grande longueur circonférentielle intervient entre les deux organes primaires et secondaire.
[086] Dans un autre mode de réalisation, décrit également dans ces documents DE 101 03 795, DE 10 201 1 107 144 et WO 2010/079273, il est prévu deux étages de ressorts à boudins.
[087] Dans le mode de réalisation de la figure 1 les deux organes des organes primaire et secondaire de volant moteur, sensiblement coaxiaux, mobiles en rotation l'un par rapport à l'autre et couplés grâce à des premiers et seconds moyens d'amortissement agencés en série par l'intermédiaire d'un voile de liaison.
[088] Les premiers moyens d'amortissement comportent au moins un organe élastique courbe s'étendant circonférentiellement entre deux premiers sièges d'appui portés par le voile de liaison.
[089] Les seconds moyens d'amortissement comportent au moins deux groupes d'organes élastiques, comportant chacun au moins deux organes élastiques droits agencés en série par l'intermédiaire d'un élément intermédiaire d'appui, chaque groupe d'organes élastiques droits s'étendant circonférentiellement entre deux seconds sièges d'appui portés par le voile de liaison, au moins un organe annulaire de phasage des organes élastiques droits, distinct du voile de liaison , portant l'élément intermédiaire d'appui de chaque groupe. Il est prévu également un limiteur de couple et des moyens d'étanchéité pour les ressorts. Pour plus de précision on se reportera au document WO 2010/079273.
[090] Dans ce mode de réalisation la machine 4 est une machine synchrone dont le rotor 5 est doté d'aimants permanents . Plus précisément de manière connue, pour diminution des courants de Foucault, le rotor 5 comporte un corps sous la forme d'un paquet de tôles dont l'une est référencée en 61 1 , 71 1 et en 81 1 respectivement dans les figures 6, 7 et 8. Dans la figure 6 les aimants permanents 602 à 610 sont implanté en V dans les tôles du paquet de tôles. Dans la figure 7 les aimants permanents 702 à 705 sont implantés de manière surfacique à la périphérie externe des tôles 71 1 du paquet de tôles. Dans la figure 8 les aimants permanents 803 sont implantés radialement dans les tôles 81 1 du paquet de tôles, le rotor étant à concentration de flux. Les aimants permanents sont implantés dans des ouvertures associées du paquet de tôles. Ces ouvertures sont prolongées par des orifices- non référencés dans les figures 6 et 7- pour diminuer les fuites du flux magnétique.
[091 ] Les aimants permanents sont dans un mode de réalisation des aimants permanents en terre rare par exemple en Néodyme- fer- bore ou à base de Samarium Ces aimants pourront contenir une proportion plus ou moins importante de Dysprosium. Dans un autre mode de réalisation les aimants permanents sont des aimants en ferrite moins coûteux. Plusieurs aimants permanents peuvent être montés dans une même ouverture du paquet de tôles.
[092] Comme mieux visible dans les figures 4 et 9 le stator 1 1 dans ce mode de réalisation appartient à une machine électrique tournante polyphasée comportant un bobinage de stator doté de plusieurs bobines 19 concentriques, ici préformées, et d'un point neutre, dit neutre de la machine, visible par exemple à la figure 1 du document EP 0 831 580. Ce stator est compact et performant du point de vue de la puissance de la machine électrique.
[093] Ce stator est décrit dans la demande FR 12/55770 déposée le 20/06/2012 à laquelle on se reportera pour plus de précisions. Les bobines 19 sont interconnectées entre elles à l'aide d'un interconnecteur 22 compact comportant plusieurs cadres dont l'un, dit cadre de neutre est relié au neutre de la machine électrique tournante. Ce stator 1 1 comporte un corps de forme annulaire d'axe confondu d'axe confondu avec l'axe X-X. Ce corps présente des dents 14 réparties régulièrement sur la périphérie interne ainsi que des encoches 1 5 ouvertes vers l'intérieur, deux encoches 15 consécutives étant séparées par une dent 14. Ces dents 14 sont à bords parallèles deux à deux, une bande de matière, correspondant à la culasse 17 existant entre le fond des encoches 15 et la périphérie externe du corps 12. Le corps est formé par un empilement de tôles réalisées en matière ferromagnétique s'étendant dans un plan radial perpendiculaire à l'axe X-X. Le paquet de tôles est maintenu au moyen de rivets (non représentés) traversant axialement de part en part l'empilement des tôles. Cet empilement permet de réduire les courants de Foucault.
[094] Comme cela est visible sur la figure 9, on monte sur les dents 14 du stator les bobines 19 préformées formant le bobinage du stator 1 1 . Ces bobines 19 sont réalisées à partir d'un fil enroulé sur plusieurs tours. Les fils consistent en un fil électriquement conducteur, par exemple en un fil de cuivre et/ou d'aluminium, revêtu d'un isolant électrique, tel que de l'émail. Les fils peuvent être de section circulaire, rectangulaire ou en forme de méplat.
[095] Dans une forme de réalisation, deux bobines 1 9 sont implantées dans une même encoche 1 5, chaque bobine 19 étant enroulée autour de l'une des dents 14 métallique délimitant l'encoche par l'intermédiaire d'un isolant de bobine 20 Cet isolant 20 est un isolant électrique réalisé dans ce mode de réalisation en matière électriquement isolante et moulable. Les extrémités 191 , 192 de chaque bobine 1 9 dépassent axialement du bobinage d'un même côté du stator 1 1 correspondant au côté supérieur du stator 1 1 . De préférence, les extrémités 1 91 , 192 des bobines 19 sont situées sensiblement suivant une même circonférence du côté de l'extrémité libre des dents 14, c'est-à-dire du côté éloigné de la culasse 17 et du côté le plus proche de l'entrefer entre la périphérie interne du stator et la périphérie externe du rotor que comporte la machin électrique. Chaque bobine 19 comporte une première extrémité 191 appelée "entrée" destinée à être connectée avec les autres entrées de manière alternée pour appartenir à une des phases, présentant chacune un terminal respectivement U, V, W, de la machine et une deuxième extrémité 192 appelée "sortie" destinée à être reliée au neutre de la machine électrique. A cet effet, les bobines 19 sont interconnectées entre elles pour former les différentes phases à l'aide de l'interconnecteur 22 compact d'axe X confondu avec l'axe X -X lorsque l'interconnecteur 22 est installé sur le stator 1 1 .
[096] Cet interconnecteur 22 comporte dans ce mode de réalisation quatre cadres de forme annulaire s'étendant suivant un plan radial. Les cadres sont électriquement conducteurs en étant par exemple en cuivre ou avantageusement en un autre matériau métallique soudable. Ces cadres ont des diamètres internes et externes sensiblement identiques. Le diamètre externe des cadres, correspondant sensiblement au diamètre externe de l'interconnecteur 22, est inférieur au diamètre externe du stator 1 1 , constitué par le diamètre externe de la culasse 17, pour faciliter une opération d'imprégnation des bobines 1 9 et réduction de l'encombrement diamétral. Ces cadres sont empilés axialement les uns sur les autres et isolés électriquement entre eux. Chaque cadre porte sur sa périphérie interne des pattes (Non référencées à la figure 4) apparentes s'étendant en saillie radiale vers l'intérieur du cadre pour le soudage des extrémités 191 , 1 92 des bobines du
stator. De préférence, les cadres sont noyés dans un corps réalisé en matériau électriquement isolant, tel que de la matière plastique. Une couche de matière électriquement isolante est présente entre chaque cadre.
[097] Un des cadres, dit cadre neutre, est destiné à être relié au neutre du bobinage de la machine électrique comprenant les bobines 19 agencés ici selon un montage en étoile avec un point neutre constitué à la faveur du cadre neutre. Ce cadre de neutre est situé à une extrémité de l'empilement des cadres, ici à l'extrémité la plus éloignée de la culasse 17. Etant donné que chaque bobine 19 a une extrémité de sortie 192 reliée au neutre, le cadre de neutre comporte un nombre de pattes égal au nombre de bobines 1 9, en l'occurrence égal à 15.
[098] Les trois autre cadres, dit cadres de phase, sont destinés à être reliés chacun aux entrées 191 des bobines 19 de la phase concernée la machine électrique, ici de type triphasée.
[099] Bien entendu, dans un autre mode de réalisation on peut augmenter le nombre de cadres de phase en fonction du nombre de phases de la machine 4. Ainsi dans un mode de réalisation les nombre de cadres de phase est égal à cinq ou à six, la machine 4 étant alors du type pentaphasé ou hexaphasé.
[0100] Les extrémités d'entrée 1 91 des bobines 19 sont ainsi alternativement reliées circonférentiellement aux sorties de phase du bobinage de la machine électrique par l'intermédiaire d'un des cadres de phase de l'interconnecteur 22. Les cadres de phase comportent chacun un nombre de pattes égal au nombre de bobines divisé par le nombre de phases de la machine, soit ici 15/3=5 (cf. figure 4). Plus précisément chaque phase
comporte cinq bobines 19 reliées électriquement entre elles par l'un des cadres de phase, dont le nombre de pattes 36 est égal à cinq.
[0101 ] A cet effet, chaque cadre de phase comporte sur sa périphérie externe un terminal de connexion pour l'interconnexion avec un connecteur de puissance (non représenté) lui-même relié à un onduleur décrit par exemple dans le document EP 0 831 580. En variante l'onduleur est commandé par des signaux comme dans le document FR 2 745 444.
[0102] Dans les réalisations la machine électrique tournante est un alternateur réversible appelé alterno-démarreur, qui peut fonctionner en mode alternateur ou en mode démarreur. Cette machine permet donc de démarrer le moteur thermique et de fonctionner en mode alternateur notamment pour recharger la batterie du véhicule et/ou alimenter les consommateurs d'énergie lorsque le moteur thermique tourne, l'embrayage 9 étant alors engagé. Cette machine électrique est configurée pour arrêter le moteur thermique, par exemple au feu rouge ou dans les bouchons, et de le redémarrer ensuite (Fonction Stop and Go en Anglais). Elle permet d'éviter que le moteur thermique cale en fournissant un surplus de puissance (fonction boost en Anglais) l'embrayage 9 étant alors engagé. Elle permet d'entraîner le véhicule au moins sur une courte distance, l'embrayage 9 étant alors désengagé et le moteur thermique arrêté. Elle est configurée pour récupérer de l'énergie lors du freinage du véhicule.
[0103] A la lumière des figures on voit que le double volant présente à l'avant et à sa périphérie externe une couronne dentée (non référencée) pour engrènement avec le pignon d'un démarreur. Ce démarreur pourra être complémentaire pour démarrer le véhicule automobile par grand froid comme décrit dans le document FR 2 797 472 auquel on se reportera.
[0104] A la lumière des documents précités on voit que dans ce mode de réalisation les terminaux de connexion des phases U, V, W phases de la machine 4 sont configurés pour être reliées à une unité de commande et de contrôle par une liaison à câble. Il pourra donc être prévu des capteurs, tels que des capteurs à effet Hall, associés à une cible magnétique, tel qu'un anneau magnétique, pour détecter la position angulaire du rotor 5. L'anneau magnétique pourra être porté par la face avant du rotor 5, tandis que les capteurs à effet Hall pourront être regroupés par exemple par trois en étant intégrés dans un porte- capteurs, qui pourra être porté par voile 27, décrit ci- après, en vis de la cible. L'unité de commande et de contrôle pourra être déportée ou en variante portée par un support 1 0 décrit ci-après. Dans tous les cas, embrayage 9 engagé ou désengagé on obtient une bonne filtration des vibrations grâce au volant 7 et à l'amortisseur 8.
[0105] Dans le mode de réalisation des figures 4 et 9 les terminaux de connexion U, W, V placés côte à côte présentent une extrémité en forme de U et constituent les sorties des phases du bobinage à bobines 19 de la machine. On appréciera que les terminaux sont simplifiés du fait qu'ils font partie des cadres. Ces terminaux U, V, W sont rigides et d'un encombrement réduit. Ils peuvent être orientés à volonté.
[0106] Les pattes des différents cadres sont décalées angulairement les unes par rapport aux autres. En outre, pour avoir suffisamment de place pour pincer une patte et une extrémité 191 , 192 d'une bobine 19 à l'aide d'une électrode de soudage, un ensemble formé par une patte d'un des cadres de phase et une patte du cadre de neutre destinées à être soudées sur les extrémités 191 , 192 d'une même bobine 19, est configuré de manière à être positionné entre les côtés de ladite bobine 19 s'étendant entre les extrémités axiales de la bobine 19.
[0107] Par ailleurs, l'interconnecteur 22 comporte dans ce mode de réalisation deux pions 58 dont un seul est visible à la figure 4. Ces pions 58
permettent, lors du montage, l'indexage de l'interconnecteur 22 par rapport aux bobines 19 afin de réduire les risques de mauvaises connexions entre les bobines. Ces pions d'indexage 58 d'extension axiale sont portés par une périphérie externe de l'interconnecteur 22. Suivant une réalisation, ces pions comportent une base venant de matière avec la périphérie externe de l'interconnecteur 22 portant une tige de forme sensiblement cylindre ayant une extrémité libre biseautée. Ces pions d'indexage sont destinés à coopérer avec des systèmes de guidage portés par les isolants de bobine 20 Ces systèmes de guidage sont formés par des protubérances 56 définissant un passage pour un pion d'indexage 58.
[0108] L'interconnecteur 22 comporte également des pieds d'appui 61 destinés à reposer sur un rebord de la culasse 1 7 du stator 1 1 . Ces pieds d'appui 61 présentent une forme en L avec une extrémité fixée à la périphérie externe du corps dans lequel sont noyés les cadres et une extrémité terminée par un support 62 en appui sur le rebord de la culasse 17.
[0109] Les pieds d'appui 61 sont ici au nombre de quatre répartis de manière régulière autour du corps de l'interconnecteur 22. Les pieds d'appui 61 permettent de maintenir le corps du connecteur 22 au-dessus des bobines 19 sans que le corps soit en contact avec les bobines 19. En outre, l'encombrement circonférentiel des pieds 19 est suffisamment faible pour éviter que l'interconnecteur 22 recouvre entièrement la périphérie externe des bobines 19, ce qui facilite le refroidissement du stator 1 1 du fait de la grande zone de dégagement entre deux pieds d'appui 61 successifs et de l'espace entre le corps de l'interconnecteur 22 et les bobines 1 9.
[0110] L'isolant de bobine 20 est un isolant électrique réalisé ici en matière électriquement isolante et moulable. L'isolant 20 a un corps comportant un cadre de forme globalement rectangulaire destiné à être positionné autour d'une dent 14 afin d'isoler électriquement la bobine 19 par rapport à la dent 14 métallique. Ce cadre (cf. Figure 9) est formé par une paroi supérieure et une
paroi inférieure 242 sensiblement perpendiculaire à l'axe X -X et deux parois latérales reliant les parois supérieure et inférieure entre elles. Les parois latérales sont parallèles à l'axe X du stator 1 1 .
[0111 ] Le corps de l'isolant 20 comporte (Figure 9) en outre un rebord avant 261 et un rebord arrière 262 définissant avec les parois du cadre une gorge de montage de la bobine 19. Le rebord arrière 262 est destiné à être positionné à proximité de la culasse 17 tandis que le rebord avant 261 est situé du côté de l'extrémité libre d'une dent 14, c'est-à-dire du côté de la périphérie externe du rotor (non représenté). Le corps est réalisé ici en matière électriquement isolante rigide par exemple en matière plastique telle que du PA 6.6, qui pourra être renforcé par des fibres, telles que des fibres de verre.
[0112] Chaque rebord 261 , 262 comporte deux bordures longitudinales référencées 281 pour le rebord avant 261 . Ces bordures longitudinales forment avec les parois latérales la partie de la gorge recevant les côtés d'un bobinage.
[0113] Chaque rebord 261 , 262 comporte également deux bordures reliant entre elles les bordures longitudinales de chaque rebord 261 , 262. Ces bordures transversales forment avec les parois supérieure et inférieure la partie de la gorge recevant les extrémités des bobinages dépassant axialement de part et d'autre d'une dent 14 appelées chignons.
[0114] Une des bordures longitudinales du rebord arrière 262 est prolongée par un talon 31 ; tandis que l'autre bordure longitudinale du rebord arrière 262 est prolongée par une ailette 32 via une zone 34 de raccordement entre l'ailette 32 et le rebord arrière 262. Cette zone 34 de raccordement présente une épaisseur inférieure à l'épaisseur du rebord arrière 262 de
manière à constituer une zone de pliage. L'ailette 32 est ainsi pliable en direction du corps 23 de l'isolant de bobine suivant la zone 34 de pliage qui s'étend longitudinalement perpendiculairement aux parois supérieure 241 et inférieure 242. Une fois pliée, l'ailette 32 constitue un mur électriquement isolant entre deux bobines 19 successives. Les talons 31 permettent de réduire les pertes de tension entre la culasse 17 et les bobines 19.
[0115] Dans un mode de réalisation l'ailette 32 est destinée à être pliée et laissée libre. Dans ce cas, lorsque les isolants 20 de bobine sont montés sur les dents 14, l'ailette 32 d'un isolant 20 donné prend appui contre un rebord avant 261 d'un isolant de bobine 20 adjacent.
[0116] Dans un autre mode de réalisation, l'ailette 32 est fixée au moyen d'un système d'encliquetage avec la bordure longitudinale 281 du rebord avant 261 située du côté de l'ailette 32. Comme montré sur les figures 9, le système d'encliquetage pourra être formé par des pattes 361 portées par la bordure longitudinale 281 du rebord avant 261 . Ces pattes 361 sont destinées à coopérer par encliquetage avec des fenêtres 362 ménagées dans la paroi de l'ailette 32.
[0117] Par ailleurs (Figure 9) afin de permettre le passage d'un vernis d'imprégnation entre l'isolant 20 et la dent 14 pour la fixation de ces deux éléments 14 et 20 entre eux, des rainures borgnes 43 sont ménagées dans les faces des parois supérieures du cadre en regard l'une de l'autre tournées vers l'intérieur de l'isolant 20, c'est-à-dire tournées respectivement vers les faces externes supérieure et inférieure de la dent 14. Ces rainures 43 s'étendent sensiblement perpendiculairement aux rebords avant 261 et arrière 262. Ces rainures 43 sont fermées, c'est-à-dire non débouchantes, du côté du rebord avant 261 afin d'éviter que le vernis d'imprégnation coule dans la partie intérieure de la machine au niveau de l'entrefer entre le rotor et le stator de celle-ci lorsque le verni est injecté depuis l'extrémité ouverte des rainures 43 située du côté de la culasse 17. Les faces internes des parois supérieure et
inférieure présentent ainsi une alternance de rainures 43 et de nervures 44 situées entre deux rainures 43 successives.
[0118] Pour garantir un maintien efficace de la bobine 19 sur la dent 14 lors de l'injection du vernis d'imprégnation à l'intérieur des rainures 43, un système d'accrochage assure une fixation de l'isolant 20 de bobine sur la dent 14. Ce système d'accrochage est formé par des ergots 46 d'accrochage et des rainures de faible profondeur appelées "piquage" ménagées dans la dent 14 pour l'encliquetage des ergots 46.
[0119] L'interconnecteur 22 est fixé sur le stator 1 1 par soudage des pattes du cadre de neutre et des cadres de phase avec les extrémités 191 , 192 des bobines. Il est tiré partie de l'interconnecteur 22 de manière décrite ci-après.
[0120] Bien entendu en variante on pourra prévoir des isolants d'encoche entre deux dents 14 consécutives pour monter les bobines 19, les dents 14 présentant alors un pied comme visible à la figure 8. Bien entendu le bobinage du stator pourra être réalisé de manière conventionnelle à l'aide d'enroulement ondulé ou en boucle. En variante le bobinage du stator pourra faire appel à des conducteurs en forme de barres, telles que des épingles, comme décrit dans le document EP 1 107 433.
[0121 ] En variante les dents 14 du corps du stator 1 1 pourront être rapportées dans la culasse 17, par exemple par un montage à queue d'aronde, pour réaliser par avance le montage des bobines 1 9 sur les dents 1 . En variante le corps du stator pourra être segmenté tel que décrit par exemple dans le document US 2010/023 77 26.
[0122] Le corps du rotor 5 est monté sur un moyeu de support 48 décrit ci- après. La périphérie interne 60 (figures 6 et 7) du corps du rotor 5 est montée sur la périphérie externe du moyeu 48. Ce montage pourra être réalisé par emmanchement à force. En variante il pourra être réalisé par frettage. En variante la périphérie externe du moyeu est moletée et le paquet de tôles du rotor est emmanché à force sur le moletage du moyeu 48. Ce moyeu 48 pourra être en acier. Dans tous les cas le corps du rotor est solidaire axialement et en rotation du moyeu 48.
[0123] Le stator 1 1 de la machine entoure le rotor 5 avec présence d'un entrefer entre la périphérie interne du stator 1 1 et la périphérie externe du rotor 5.
[0124] Suivant une caractéristique l'ensemble 1 comporte un module hybride 2 comprenant le dispositif de débrayage 3, la machine électrique 4, et l'amortisseur de torsion 8. Ce module 2 est manipulable et se fixe sur le carter du moteur thermique 52. Il pourra être transportable et comporte à cet effet des moyens de maintien du dispositif de débrayage 3. Ces moyens pourront consister en un anneau de maintien 37 décrit ci-après. Comme visible par exemple à la figure 1 ce module 2 comporte un support 1 0 qui coiffe l'embrayage à friction 9 et une partie du double volant amortisseur 7.
[0125] Le support 10 pourra être métallique. Il pourra être en matière moulable en étant par exemple en Aluminium ou en un alliage à base d'aluminium. Il est de préférence en matière amagnétique. Ce support 10 présente de manière précitée un voile 27 interne formant une paroi de séparation entre le rotor 5 et l'embrayage 9 comme visible à la figure 1 . Ce voile 27 est ainsi décalé axialement par rapport à la face avant support 10.
[0126] La périphérie externe du corps du stator 1 1 en forme de paquet de tôle est montée à serrage dans le support 10 présentant dans ce mode de réalisation une périphérie interne de forme cylindrique pour coopérer avec la périphérie externe du corps du stator 1 1 . Le montage du corps du stator 1 1 dans le support 10 pourra être réalisé par frettage.
[0127] Dans un mode de réalisation l'extrémité avant de l'arbre intermédiaire 6 se monte dans le vilebrequin du moteur thermique 53, de manière connue, via un roulement pilote monté dans une cavité du vilebrequin.
[0128] Dans un mode de réalisation avantageux l'arbre intermédiaire 6 s'étend en porte à faux à l'avant du module 2, ce qui simplifie le montage du module hybride 2 de l'ensemble 1 sur le moteur thermique équipé du double volant amortisseur et de l'embrayage 9.
[0129] Dans un mode de réalisation le support 10 du module hybride 2 comprend des premiers moyens de fixation 13 qui sont configurés pour être fixés sur le carter de la boîte de vitesse 53 et des seconds moyens de fixation qui sont configurés pour être fixés sur le carter du moteur thermique 52. Les premiers 13 et seconds 16 moyens de fixation peuvent consister comme cela est illustré sur les figures 13 et 14 en des rebords externes saillants troués. En variante, les premiers 13 et/ou deuxièmes 16 moyens de fixation peuvent consister en des trous réalisés dans un fond du support 10. Cette variante est illustrée dans la figure 12 selon laquelle les moyens de fixation 13 consistent en des trous réalisés dans un fond du support 10. Ces trous issus de fond ou de rebord externe permettent le passage d'organes de fixation tels que des rivets.
[0130] Le support porte intérieurement entre les premiers et seconds moyens de fixation le stator 1 1 de la machine électrique. Pour cela, la culasse du stator 1 1 est par exemple, fixée par frettage à l'intérieur du support 10.
[0131 ] Selon un mode de réalisation, le stator comporte un interconnecteur 22 représenté notamment sur les figures 1 à 3 avec des terminaux de connexion U, V et W représentés sur la figure 4 pour l'interconnexion avec un connecteur de puissance. Le support 10 peut comporter un passage 23 illustré sur les figures 1 3 et 14. Ce passage permet la sortie des terminaux de connexion à l'extérieur du support 10.
[0132] Selon un mode de réalisation le support 10 présente un circuit de refroidissement pour refroidir le stator. Pour cela, on réalise par moulage en sable une forme annulaire 55, illustrée en coupe sur les figures 1 à 3 et 10, sur tout le tour du support autour du stator 1 1 . Cette forme annulaire associée à des orifices d'entrée 24 et 25 représentés sur les figures 13 et 14 forme un circuit de refroidissement permettant par exemple la circulation d'un liquide de refroidissement.
[0133] En variante, ce circuit de refroidissement peut être obtenu par surmoulage du support sur un tube 26 illustré sur la figure 5. Ce tube 26 comprend une ouverture 65 et une fermeture 66. Ce tube 26 permet la circulation par exemple d'un liquide de refroidissement.
[0134] Avantageusement, les deux moyens de fixations 13 et 16 sont présents de part et d'autre du support 10 qui présente une certaine longueur entre la boite de vitesse 53 et le carter du moteur 52. On évite ainsi un cheminement du circuit de refroidissement entre les différents trous de fixation tel que cela est décrit dans les figures 13 et 14 de la demande de brevet PCT/FR99/01863.
[0135] Selon un mode de réalisation, le support 10 comporte un voile interne 27 illustré sur les figures 1 à 3 et 10. Ce voile interne permet la séparation entre la machine électrique 4 et l'embrayage à friction 9. Ainsi, le voile interne 27 permet d'éviter l'arrivée des poussières de l'embrayage dans la machine électrique 4, qui peuvent perturber le fonctionnement de la machine électrique.
[0136] Ce voile interne présente à son extrémité interne un manchon 28 de forme axial qui pénètre à l'intérieure du rotor 5 comme cela est illustré dans les figures 1 , 3 et 10. Ce manchon 28 est traversé par l'arbre intermédiaire 6. Le manchon 28 présente deux portions 285 et 286 illustrées notamment sur les figures 1 -3 qui n'ont pas le même diamètre. La portion 286 qui s'étend plus à l'intérieur du rotor 5 a un diamètre inférieur à celui de la portion 285. Ainsi, on peut monter un roulement à bille 30 sur entre la deuxième portion 286 et l'arbre intermédiaire 6. Les deux portions 285 et 286 s'étendent axialement de part et d'autre d'un fond 29 du manchon. Ce fond est troué de manière à pouvoir être traversé par l'arbre 6.
[0137] Suivant une caractéristique le dispositif de débrayage 3 concentrique de l'embrayage à friction 9, traversé par l'arbre 6, est monté en partie à l'intérieur de la première portion 285 du manchon 28. Ce dispositif 3 est radialement compact.
[0138] Le dispositif de débrayage 3 des figures 1 à 3 est, de manière précitée, une butée à commande hydraulique 35 en appui sur le fond 29. Ce dispositif comporte un soufflet de protection.
[0139] Il est prévu un anneau de maintien 37 (cf. figures 1 à 3 et 16) du dispositif de débrayage 3 pénétrant dans le manchon 28 et doté d'au moins
une patte 38 de fixation sur voile 27. Comme visible à la figurel 6 cet anneau comporte trois pattes 38 pour sa fixation à l'extrémité interne globalement transversale du voile 27 d'un seul tenant avec le support 1 0. Ce voile 27 est ici venu de moulage avec le support 10.
[0140] Le dispositif de débrayage 3 présente, de manière précitée, un corps 40 (cf. figures 1 à 3). L'extrémité de l'anneau 37 qui pénètre dans le manchon 28 présente une collerette d'appui 39 sur le corps du dispositif de débrayage 3. Cet anneau 37 est ici en tôle emboutie.
[0141 ] La collerette d'appui de l'anneau 37 est avantageusement inclinée axialement, ainsi elle exerce une précharge sur le corps 40 du dispositif de débrayage 35.
[0142] Selon un mode de réalisation, l'anneau de maintien 37 comporte une échancrure ou un appendice 42 pour coopération avec respectivement avec un appendice ou une échancrure appartenant au corps 40 du dispositif de débrayage 3 pour blocage en rotation dudit corps 40.
[0143] L'anneau de maintien 37 (cf. figures 1 à 3 et 16) peut présenter un passage 41 pour un tuyau d'alimentation 45 de la butée à commande hydraulique. 21 . Le tuyau 45 peut être guidé par le voile 27. Pour cela, ce voile 27 du support 10 comporte une creusure de maintien dudit tuyau d'alimentation 45.
[0144] Selon un mode de réalisation, le module hybride 2 comprend un moyeu de support du rotor 48 (cf. figures 1 à 3) fixé à l'extrémité arrière de l'arbre intermédiaire 6 à l'amortisseur de torsion 8. Avantageusement, le moyeu de support 48 du rotor 5 présente à l'avant une épaisseur réduite. Ainsi, la pénétration à jeu radial du manchon 28 à l'intérieur du moyeu 48 est
possible. Pour sa fixation, le moyeu peut comporter un rebord interne 49 d'orientation globalement transversale. Ainsi, en fixant le rebord interne 49 à l'extrémité arrière de l'arbre intermédiaire 6, on fixe le moyeu 48. Pour sa fixation au rebord interne 49 et au moyeu 48, l'arbre intermédiaire 6 présente à son extrémité arrière une portée de centrage 50 et une butée axiale 51 pour le rebord interne 49. Cette portée 50 et cette butée 51 permettent le positionnement du rebord interne 49 et donc du rotor 5. La butée axiale 51 et le rebord interne 49 sont troués pour le passage d'organe de fixation, par exemple des rivets, du rebord interne 49 avec l'arbre intermédiaire 6.
[0145] L'amortisseur de torsion 8 visibles sur les figures 1 à 3, 10, 12, et 13 comporte à l'avant une première rondelle de guidage 83 visible sur les figures 1 à 3 et 1 0 et à l'arrière une deuxième rondelle de guidage 82 visible sur les figures 1 à 3 et 10. L'amortisseur de torsion comprend également un moyeu de sortie 84 solidaire en rotation de l'organe d'entrée 54 de la boîte de vitesse 53 (cf. figures 2, 3 et 1 0). Le moyeu de sortie 84 est relié à un voile de moyeu 81 de direction globalement radiale 84. Les deux rondelles 83 et 82 sont disposées de part et d'autre du voile de moyeu 81 . Par ailleurs, la première rondelle de guidage 83 est solidaire en rotation de l'arbre 6 par la fixation de la périphérie interne de ladite première rondelle de guidage au rebord interne 49 du moyeu 48 du rotor 5.
[0146] Selon un mode de réalisation, la périphérie interne de la première rondelle de guidage 83 est décalée axialement vers l'avant pour créer un jeu axial entre la première rondelle de guidage 83 et l'extrémité arrière du rotor 5.
[0147] Par ailleurs, les organes de fixation précités passant au travers de la butée axiale 51 et du rebord interne 49 troués pour fixation du rebord interne 49, traversent également la première rondelle de guidage 83. Ainsi, ils permettent la fixation de la première rondelle de guidage et du moyeu 48 du rotor 5 sur la butée axiale 51 de l'arbre intermédiaire 6.
[0148] La première rondelle de guidage 83 peut comporter des crevés 86 visibles sur les figures 1 à 3. Ces crevés permettent le montage d'organes élastiques 87, tels que des ressorts à boudins, qui agisse circonférentiellement entre le voile du moyeu 81 et les première et deuxième rondelles de guidage respectivement 82 et 83.
[0149] Selon un premier mode de réalisation représenté sur la figure 1 , la première rondelle de guidage 83 présente à sa périphérie externe un rebord courbé dirigé vers le rotor 5 de manière à créer un déflecteur 85 pour éviter la pénétration des particules issues notamment de l'amortisseur 8 dans la machine électrique 4. Par exemple comme cela est illustré sur la figure 1 , le déflecteur 85 est positionné à l'intérieur de l'interconnecteur 22.
[0150] Selon un deuxième mode de réalisation représenté sur les figures 2, 3, 10 et 1 1 , la première rondelle 83 n'est pas courbée mais le module hybride 2 comprend en plus des première et deuxième rondelles de guidage de l'amortisseur 8, un flasque anti poussière 63 visible sur les figures 2, 3, 1 0 et 1 1 . Le flasque 63 permet d'éviter la pénétration des particules issues notamment de l'amortisseur 8 dans la machine électrique 4. Le flasque 63 est issu d'un prolongement à l'arrière du moyeu 48 du rotor 5. Il est solidaire de la première 83 et /ou la deuxième rondelle de guidage 82.
[0151 ] Selon une caractéristique de ce deuxième mode de réalisation, la périphérie interne 631 du flasque 63 est décalée axialement vers l'arrière par rapport au rebord interne 49.
[0152] Selon une autre caractéristique de ce deuxième mode de réalisation, la périphérie externe 632 du flasque 63 est décalée axialement vers l'arrière par rapport à la périphérie interne du flasque 63. Selon une autre caractéristique, la périphérie externe du flasque 63 présente une extrémité 633 inclinée en direction opposée au rotor 5 (cf. figures 2, 3, 10 et 1 1 ).
[0153] Selon une caractéristique de ce deuxième mode de réalisation l'extrémité inclinée 633 est positionnée à l'intérieur de l'interconnecteur 22 comme cela est visible sur les figures 2, 3 et 10.
[0154] Selon une autre caractéristique de ce deuxième mode de réalisation, dans le cas où la première rondelle de guidage 83 comporte des crevés 86 pour le montage d'organes élastiques 87, tels que des ressorts à boudins, le flasque 63 est conformé entre ses périphéries interne 631 et externe 632 pour suivre le profil des crevés 86.
[0155] Par ailleurs, comme illustré sur la figure 3 le support 10 peut porter à l'arrière de l'interconnecteur 22 un bouchon magnétique 59 pour recueillir les particules métalliques provenant de l'amortisseur de torsion.
[0156] Ainsi qu'il ressort à l'évidence de la description et des dessins, on fixe d'abord le double volant amortisseur 7 et l'embrayage 9 sur le vilebrequin du moteur 52 puis on fixe le module hybride 2 sur le carter moteur et enfin le carter de la boite de vitesse 53 sur le module hybride.
[0157] Le corps 40 du dispositif de débrayage 3 pourra être en matière moulable. Il pourra être en Aluminium ou en variante en matière plastique avantageusement renforcée par des fibres. Ce corps présente à sa périphérie externe un anneau présentant une face arrière en appui sur le fond 29 du manchon 28 et une face avant pour appui de la face avant de l'anneau de maintien37. L'anneau du corps 40 présente à sa périphérie externe un appendice ou une échancrure pour coopérer avec l'échancrure ou l'appendice complémentaire de l'anneau de maintien solidaire du voile 27 par l'intermédiaire de ses pattes de fixation fixées par exemple par rivetage sur le voile 27. Le corps 40 est ainsi fixe en rotation. Les pattes élastiquement
déformables à crochets sont issues de la périphérie interne de l'anneau du corps 40 et s'étendent en saillie axiale par rapport à la face avant de l'anneau du corps 40.
[0158] Le bouchon magnétique 59 présente une partie magnétique à son extrémité interne en vis-à-vis de la périphérie externe de l'amortisseur 8. Il présente une partie 57 à tête par exemple à six pans pour se visser dans le support 10 métallique entre l'interconnecteur 22 et l'extrémité arrière du support 1 0. A la figure 3 on a schématisé le chemin 67 suivi par les particules métalliques provenant de l'amortisseur 8 et attirées par les parties métalliques 57 du bouchon magnétique.
[0159] Le flasque antipoussière 63 présente une périphérie interne 631 de raccordement au moyeu 48 décalée axialement vers l'arrière par rapport au rebord interne 49 et à la face arrière du rotor 5 pour éviter les fuites magnétiques. Ce flasque 63 présente également des ouvertures à sa périphérie externe 632 pour le passage de rivets d'assemblage du flasque avec la périphérie externe des rondelles de guidage métalliques 82, 83 et donc à l'amortisseur 8. De même à la figure 2 la première rondelle de guidage 83 présente à sa périphérie interne des ouvertures pour son assemblage à l'aide de vis à la périphérie interne du rebord 49 du moyeu de rotor métallique et à la butée axiale 51 de l'arbre intermédiaire 6 présentant pour ce faire des ouvertures en correspondances avec celles de la butée 51 . Cette butée est de forme annulaire et pourra consister en une collerette de faible diamètre. La portée de centrage 50 de l'arbre 6 est en contact intime avec la périphérie interne du rebord 49 du moyeu afin de garantir un entrefer entre le rotor 5 et le stator 1 1 . Il en est de même dans les figures 2 et 3. Dans ces figures le rebord 49 présente des ouvertures en regard d'ouvertures présentent dans la butée pour assemblage du rebord à la butée 51 par exemple à l'aide de rivets. L'amortisseur 8 est dans tous les cas imperdable car il est fixé au moyeu 48 du rotor 5 à l'arrière de l'arbre 6, dont l'extrémité avant traverse le dispositif de débrayage concentrique 3 pour venir en prise avec le moyeu de l'embrayage 9 par exemple par une liaison à cannelures. L'anneau 37 rend imperdable le
dispositif 3 avant montage du module hybride 2 sur le carter du moteur thermique du véhicule.
[0160] D'une manière générale on peut utiliser, des vis, des rivets ou des boulons ou autre pour fixer le flasque 63 aux rondelles 82, 83 et pour fixer le rebord 49 et/ou la périphérie interne de la rondelle 83 à la butée 51 .
[0161] Le décalage vers l'arrière du flasque 63 métallique (Figures 2 et 3) et de la périphérie interne de la rondelle de guidage métallique 83 par rapport à l'extrémité arrière du rotor permet de diminuer les fuites magnétiques.
[0162] Comme visible dans les figures 1 à 3 le voile 27 présente un décalage axial vers l'avant à sa périphérie externe pour logement des bobines du stator 1 1 .