"DISPOSITIF DESTINE A LA FIXATION D'UNE ROUE DE SECOURS D'UN VEHICULE".
La présente invention concerne un dispositif destiné à la fixation d'une roue de secours d'un véhicule, tel qu'un véhicule automobile, ou d'une roue crevée lorsque la roue de secours est utilisée, dans un logement du véhicule prévu à cet effet.
Les figures 1 à 3 représentent un dispositif de fixation d'une roue de secours, non représentée, dans une cuvette 1 servant de logement de la roue de secours et qui est formée dans le plancher du coffre arrière d'un véhicule automobile.
Ce dispositif de fixation, qui est décrit notamment dans le document FR-A-2 883 832 au nom de la demanderesse, comprend une platine 2 solidarisée à la paroi de fond 3 de la cuvette 1 et qui est apte à recevoir un ensemble à vis 4, tête de vis 5 et écrou 6 traversant un évidement central de la roue de secours posée dans la cuvette 1 pour permettre à 1 'écrou 6 d'être serré sur la roue de secours afin de contraindre cette dernière contre la paroi de fond 3 de la cuvette 1.
Ces figures montrent en outre que la platine de fixation 2 est fixée à la paroi de fond 3 de la cuvette 1 par l'intermédiaire d'une platine 7 elle-même solidaire de cette paroi de fond, bien que la platine de fixation 2 puisse être directement fixée à la paroi de fond 3.
Une fois la roue de secours fixée à la paroi du fond 3 de la cuvette 1, l'opérateur installe une boîte à cric qui est amoviblement fixée dans 1 ' évidement central de la roue de secours en centrant une ouverture formée dans la paroi de fond de cette boîte sur l' écrou 6.
Cependant, la platine de fixation 2 est montée sur la platine 7 de la paroi de fond 3 de la cuvette 1 par clippage au moyen d'ergots 8, dont un seul est représenté, passant à travers les ouvertures en forme de lumière 9 ménagées à cet effet dans la platine 7 et qui
sont verrouillés à la platine 7 en s 'engageant sous la face inférieure de cette platine.
L'inconvénient d'une telle conception est que la platine 2 n'est pas du tout démontable de la platine 7 de la paroi de fond 3 de la cuvette 1 et les ergots de fixation 8 ne résistent pas à un effort important pouvant être exercé sur la roue de secours conduisant à une désolidarisâtion, avec risque de rupture de ces ergots, de la platine de fixation 2 de sa platine de support 7, désolidarisâtion qui peut également se produire en cas d'un mauvais montage de la platine 7 à la paroi de fond 3 de la cuvette 1.
La présente invention a pour but de palier les inconvénients ci-dessus de l'art antérieur.
A cet effet, selon l'invention, le dispositif destiné à la fixation d'une roue de secours d'un véhicule à la paroi de fond d'une cuvette de réception de la roue formée dans la structure de carrosserie du véhicule, du type comprenant une platine à laquelle peut être amoviblement fixée la roue de secours et qui est solidarisée à la paroi de fond de la cuvette, est caractérisé en ce que la platine est amoviblement fixée à la paroi de fond de la cuvette par l'intermédiaire de moyens de montage à baïonnette.
De préférence, les moyens de montage à baïonnette comprennent deux lumières circulaires généralement oblongues et coaxiales, solidaires de la paroi de fond de la cuvette et deux pattes rigides en forme de crochet solidaires de la platine de fixation et pouvant s'engager respectivement dans les deux lumières circulaires par rotation limitée de la platine de fixation relativement à la paroi de fond de la cuvette pour permettre aux pattes en forme de crochet de verrouiller la platine de fixation à la paroi de fond de la cuvette.
Les deux lumières circulaires comprennent à une de leurs extrémités respectivement deux orifices diamétralement opposés d'introduction des deux pattes en
forme de crochet avant d'engager ces dernières dans les deux lumières circulaires.
De préférence, la platine de fixation comprend deux ergots pouvant s'engager élastiquement dans deux perçages solidaires de la paroi de fond de la cuvette pour immobiliser en rotation la platine de fixation à sa position de verrouillage relativement à cette paroi de fond .
Avantageusement, les deux ergots sont solidaires respectivement des deux pattes en forme de crochet.
Avantageusement, la platine de fixation comprend deux pions pouvant s'engager dans les deux lumières circulaires et venant chacun en butée sur une extrémité de la lumière correspondante lorsque la platine de fixation occupe sa position de verrouillage relativement à la paroi de fond de la cuvette.
Les deux lumières circulaires, les orifices d'introduction des deux pattes en forme de crochet et les deux perçages d'engagement des deux ergots sont réalisés soit directement dans la paroi de fond de la cuvette, soit dans une platine solidaire de la paroi de fond de la cuvette .
De préférence, chaque patte en forme de crochet comprend un axe pouvant coulisser dans la lumière circulaire correspondante et une partie d'extrémité recourbée à angle droit relativement à l'axe de la patte et qui enserre avec la face correspondante de la platine de fixation une partie de la paroi de fond de la cuvette ou une partie de la platine solidaire de la paroi de fond de la cuvette délimitant un bord de la lumière circulaire lorsque la platine de fixation occupe sa position de verrouillage relativement à cette paroi de fond de manière à maintenir la face de la platine de fixation en appui sur la paroi de fond de la cuvette ou la platine de cette paroi de fond.
Avantageusement, la platine de fixation, les pattes en forme de crochet et les pions sont réalisés en une seule pièce en une manière plastique.
L'invention vise également un véhicule, tel qu'un véhicule automobile, qui est caractérisé en ce qu'il est équipé d'un dispositif tel que défini précédemment pour la fixation d'une roue de secours du véhicule à la paroi de fond d'une cuvette de réception de la roue formée dans le plancher du coffre arrière de ce véhicule.
L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement dans la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant un mode de réalisation de l'invention et dans lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective d'une cuvette de réception d'une roue de secours d'un véhicule automobile et dont la paroi de fond comporte un dispositif de l'art antérieur permettant de fixer la roue de secours dans la cuvette ;
- la figure 2 est une vue de dessus d'une platine fixée à la paroi de fond de la cuvette de la figure 1 ;
- la figure 3 est une vue partielle en coupe agrandie suivant la ligne III-III de la figure 1 ;
- la figure 4 est une vue en perspective de la platine de l'invention permettant de fixer une roue de secours à la paroi de fond d'une cuvette de réception de cette roue ;
- la figure 5 est une vue de dessus d'une platine de l'invention fixée à la paroi de fond de la cuvette de réception de la roue de secours et pourvue de lumières circulaires ;
- la figure 6 est une vue en perspective de dessus de l'ensemble en cours d'assemblage des deux platines des figures 4 et 5 ;
- la figure 7 est une vue semblable à celle de la figure 6 et montrant les deux platines en position verrouillée l'une à l'autre ;
- la figure 8 est une vue en perspective agrandie de dessous d'une partie des deux platines verrouillées
1 ' une à 1 ' autre ;
la figure 9 est une vue de dessus agrandie suivant la flèche IX de la figure 8 ; et
la figure 10 est une vue de côté suivant la flèche X de la figure 9 sans la platine de fixation de la roue de secours.
En se reportant aux figures 4 à 10, la référence 2 désigne une platine faisant partie du dispositif destiné à la fixation d'une roue de secours d'un véhicule à la paroi de fond 3 de la cuvette 1 de réception de la roue formée dans le plancher du coffre du véhicule comme déjà décrit en référence aux figures 1 à 3.
La platine 2 est solidarisée à la paroi de fond 3 de la cuvette 1 comme on le verra ci-dessous et comporte les mêmes moyens à vis 4, tête de vis 5 et écrou 6 que ceux décrits en référence 1 à 3 pour amoviblement fixer la roue de secours contre la paroi de fond 3 de la cuvette 1.
Comme décrit également en référence aux figures 1 à 3, la platine 2 est fixée à la paroi de fond 3 de la cuvette 1 par l'intermédiaire de la platine 7 solidaire de cette paroi de fond.
Selon l'invention, la platine 2 est amoviblement fixée à la platine 7 de la cuvette 1 par l'intermédiaire de moyens de montage à baïonnette.
De préférence, les moyens de montage à baïonnette comprennent deux lumières circulaires généralement oblongues 10 réalisées dans la platine de cuvette 7 coaxialement à un axe ZZ' perpendiculaire au plan de la platine 7.
Deux des extrémités diamétralement opposées respectivement des deux lumières circulaires 10
comprennent chacune un orifice 11 de forme générale rectangulaire et d'une largeur supérieure à la largeur de la lumière circulaire correspondante 10.
La plaque de cuvette 7 comprend en outre deux perçages 12, dont le rôle sera expliqué ultérieurement, et qui sont diamétralement opposés. Chaque perçage 12 est situé à proximité de la lumière circulaire correspondante 10 dans sa partie concave et de l'orifice d'extrémité 11 de cette lumière.
Les moyens de montage à baïonnette comprennent également deux pattes rigides en forme de crochet 13 solidaires de la platine 2 en faisant saillie de la face inférieure 2a de cette platine destinée à venir en appui sur la face supérieure 7a de la platine de cuvette 7.
Chaque patte 13 comprend un axe 14 présentant en section transversale une forme générale oblongue solidaire perpendiculairement de la face inférieure 2a de la platine 2 et une partie d'extrémité 15 solidaire de l'axe 14, recourbée à angle droit relativement à cet axe et qui peut se présenter sous la forme d'une petite plaquette rectangulaire en définissant relativement à la face inférieure 2a de la platine 2 un espace légèrement supérieur à l'épaisseur de la plaquette de cuvette 7.
En outre, les dimensions de l'axe 14 sont telles qu'il peut se déplacer par coulissement guidé dans la lumière circulaire correspondante 10 et les dimensions de la partie d'extrémité 15 de chaque patte en forme de crochet 13 sont telles que cette partie d'extrémité peut s'engager au travers de l'orifice 11 de la lumière circulaire correspondante 10.
La platine 2 comprend en outre deux pions cylindriques 16 faisant saillie perpendiculairement de la face 2a de la platine 2 et qui sont associés respectivement aux deux pattes en crochet 13 en étant situés sur la face 2a de manière que chaque paire d'une patte 13 et d'un pion 16 associés l'un à l'autre soit située d'un même côté de la platine 2.
Chaque patte en forme de crochet 13 comporte un ergot 17 solidaire de la face de la partie d'extrémité 15 destinée à venir en regard de la face inférieure 7b de la plaque de cuvette 7 lorsque la platine 2 est fixée à cette dernière.
Chaque ergot 17 est élastiquement engagé dans le perçage correspondant 12 de la plaque de cuvette 7 lorsque la platine 2 est fixée à la plaque de cuvette 7.
Avantageusement, chaque ergot 17 vient de matière avec la patte en forme de crochet 13 et s'engage élastiquement dans le perçage correspondant 12 par déformation élastique de la partie d'extrémité 15 de cette patte.
De préférence, les pattes en forme de crochet 13 et les pions 16 sont réalisées en une seule pièce avec la platine 2 en un matériau plastique, par exemple du polyamide .
Le montage et la fixation de la platine 2 à la platine de cuvette 7 par les moyens à baïonnette ressortent déjà de la description qui précède et vont être maintenant expliqués.
Un opérateur saisit la platine 2 et présente cette dernière relativement à la platine de cuvette 7 de manière que les pattes en forme de crochet 13 soient situées en regard des orifices 11 des deux lumières circulaires 10 et les pions 16 soient également disposés en regard de ces deux lumières. Ensuite, l'opérateur introduit les pattes en forme de crochet 13 et les pions 16 au travers des orifices 11 et des lumières circulaires 10 et exerce sur la platine 2 un mouvement de rotation relativement à la platine de cuvette 7 de manière à déplacer de façon guidée dans leurs lumières circulaires respectives les axes 14 des pattes en forme de crochet 13 et les pions 16 jusqu'à ce que les ergots 17, en appui élastiquement forcé sur la face inférieure 7b de la platine de cuvette 7, s'engagent élastiquement respectivement dans les deux perçages 12 de la platine 7
pour verrouiller la platine 2 à sa position de fixation à la platine 7. Lors de cette rotation limitée de la platine 2 relativement à la platine 7, les deux pions 16 viennent en butée contre les extrémités des lumières circulaires 10 opposées aux orifices 11 afin de positionner précisément les ergots 17 dans leurs perçages respectifs 12 à la position de verrouillage de la platine 2 relativement à la platine 7 et éviter ainsi aux ergots 17 de passer au-delà de ces perçages. Il est à noter que les pions 16 permettent d'éviter à l'opérateur de chercher le bon positionnement angulaire de la platine 2 lors de son montage sur la platine 7.
A cette position de verrouillage, la partie d'épaisseur de la platine de cuvette 7 délimitant une partie du bord correspondant de la lumière circulaire associée 10 est enserrée à faible jeu entre la partie d'extrémité 15 de la patte en forme de crochet 13 et la face inférieure 2a de la platine 2 de façon que cette dernière soit solidarisée pratiquement sans jeu suivant une direction perpendiculaire à la platine de cuvette 7.
A titre d'exemple non limitatif, la rotation imprimée à la platine 2 relativement aux lumières circulaires 10 pour la verrouiller à la platine de cuvette 7 par l'intermédiaire des ergots 17 s'effectue sous un angle approximativement de 25° à partir de la position de départ à laquelle les parties d'extrémité 15 des pattes en forme de crochet 13 sont introduites au travers respectivement des deux orifices 11 de ces lumières .
Selon une variante de réalisation, les deux lumières circulaires oblongues 10 avec leurs orifices 11 et les deux perçages 12 peuvent être réalisés directement dans la paroi 3 de la cuvette 1 de réception de la roue de secours.
Les moyens de montage à baïonnette assurent une fixation extrêmement robuste de la platine 2 à la platine de cuvette 7 ou à la paroi de fond 3 de cette cuvette,
rendant impossible la désolidarisâtion de la platine 2 même lorsqu'un effort important est appliqué sur la roue de secours solidarisée à la platine 2. De la sorte, les bruits de coffre qui pouvaient se produire auparavant par déplacement de la roue de secours et de la boîte à cric suite à une rupture de la liaison de la platine 2 à la platine de cuvette 7 comme représenté aux figures 1 à 3, sont éliminés. En outre, ces moyens de montage à baïonnette permettent à la platine 2 d'être montée rapidement et facilement à la platine de cuvette 7 ou la paroi de fond 3 de cette cuvette.