EP2360538A1

EP2360538A1 - Dispositif pour montre électromécanique permettant de déterminer le moment et le sens dans lequel une indication temporelle doit être corrigée

Info

Publication number: EP2360538A1
Application number: EP10154411A
Authority: EP
Inventors: Christian Salzmann; Laurent Kaelin
Original assignee: ETA Manufacture Horlogere Suisse SA
Current assignee: ETA Manufacture Horlogere Suisse SA
Priority date: 2010-02-23
Filing date: 2010-02-23
Publication date: 2011-08-24
Anticipated expiration: 2030-02-23
Also published as: KR20110097664A; SG173958A1; US20110205855A1; JP5416152B2; JP2011174926A; US8454225B2; CN102163039B; EP2360538B1; HK1161917A1; KR101265842B1; CN102163039A

Abstract

Dispositif pour montre électromécanique (1) permettant à un circuit électronique de commande du mouvement de la montre (1) de déterminer le moment et le sens dans lequel une indication d'une grandeur temporelle doit être corrigée, ce dispositif comprenant une roue (68) entraînée par le mouvement de la montre (1) et qui porte des moyens d'actionnement (70, 72) de premier et second moyens de détection (46a, 46b) connectés au circuit électronique de commande, le circuit électronique de commande déduisant du moment et de l'ordre dans lequel les premier et second moyens de détection (46a, 46b) sont actionnés par les moyens d'actionnement de la roue (68) entraînée par le mouvement de la montre (1) le sens dans lequel la roue (68) est entraînée par le mouvement et le moment où la grandeur temporelle doit être incrémentée, respectivement décrémentée.

Description

La présente invention concerne un dispositif pour une montre électromécanique permettant de déterminer le moment et le sens dans lequel une indication temporelle doit être corrigée. Plus précisément, la présente invention concerne un dispositif pour montre électromécanique permettant à un circuit électronique de commande du mouvement de la montre de déterminer le sens de rotation d'un indicateur d'une grandeur temporelle entraîné par le mouvement de la montre ainsi que le moment où la grandeur temporelle doit être incrémentée, respectivement décrémentée.
Une montre électromécanique est une montre dont le ou les indicateurs sont entraînés par un moteur seul ou par plusieurs moteurs séparés. Un exemple d'une telle montre électromécanique est représenté à la figure 1 annexée à la présente demande de brevet. Désignée dans son ensemble par la référence numérique générale 1, cette montre électromécanique est de type à quantième perpétuel rétrograde. Elle comprend un premier affichage par aiguille 2 au centre, un deuxième affichage par aiguille 4 à 6 heures, un troisième affichage par aiguille 6 à 2 heures et un quatrième affichage par aiguille 8 à 10 heures.
Le premier affichage par aiguille 2 comprend classiquement une aiguille des heures 2a et une aiguille des minutes 2b qui se déplacent au-dessus d'un cadran 10. Le premier affichage par aiguille 2 est complété par une aiguille de quantième 2c qui se déplace de manière rétrograde le long d'un index en arc de cercle 12 qui porte les indications de quantième de « 1 » à « 31 ». Le deuxième affichage par aiguille 4 comprend une aiguille de petite seconde 4a. Le troisième affichage par aiguille 6 comprend une aiguille 6a indicatrice des jours de la semaine qui se déplace de manière rétrograde le long d'un index en arc de cercle 14 sur lequel sont reportés les jours de la semaine du lundi au dimanche. Le quatrième affichage par aiguille 8 comprend une aiguille 8a indicatrice des mois de l'année qui se déplace de manière rétrograde le long d'un index en arc de cercle 16 sur lequel sont reportés les mois de l'année. On notera que l'indication de l'année en cours se fait lors de la mise à la date de la montre 1 au moyen de l'aiguille de quantième 2c qui est amenée en regard de l'un des chiffres « 1 », « 2 », « 3 » ou « 4 » du secteur 12 selon que l'année au cours de laquelle est effectuée la mise à la date de la montre 1 est la première, la deuxième ou la troisième année précédant une année bissextile à laquelle correspond le chiffre « 4 ».
La montre électromécanique à quantième perpétuel rétrograde 1 représentée à la figure 1 est complétée par une tige 18 qui peut occuper une position neutre T1, une première position tirée T2 et une seconde position tirée T3 ainsi que par deux correcteurs 20 et 22. Cette montre électromécanique est par ailleurs animée par quatre moteurs distincts. Un premier moteur entraîne le premier affichage par aiguille 2, à savoir l'aiguille des heures 2a et l'aiguille des minutes 2b, ainsi que l'aiguille de petite seconde 4a du deuxième affichage par aiguille 4. Un deuxième moteur entraîne l'aiguille de quantième 2c, un troisième moteur entraîne l'aiguille 6a indicatrice des jours de la semaine et un quatrième et dernier moteur entraîne l'aiguille 8a indicatrice des mois de l'année. Ces quatre moteurs sont alimentés par une pile.
La montre électromécanique 1 brièvement décrite ci-dessus peut être manipulée de quatre manières distinctes durant son assemblage et son utilisation au quotidien. Après assemblage de la montre 1 ou lors du changement de la pile, on procède au positionnement des aiguilles à leur origine. Autrement dit, on initialise la position de toutes les aiguilles de la montre 1. La deuxième manipulation concerne la mise à l'heure de la montre 1 qui est réalisée soit lors de l'assemblage de la montre 1, soit en cas de changement de pile. La troisième manipulation concerne la mise à la date de la montre 1 qui doit être effectuée lors de la pose de la pile ou en cas de changement de la pile. Enfin, la quatrième opération est relative au changement de fuseau horaire.
L'opération d'initialisation de la position des aiguilles permet d'amener ces aiguilles à des positions de référence de façon que les circuits électroniques de commande de la montre 1 puissent enregistrer ces positions de référence et calculer tous les déplacements ultérieurs des aiguilles à partir de ces positions. Les aiguilles indicatrices de quantième 2c, des jours de la semaine 6a et du mois de l'année 8a sont initialisées à leur origine. Autrement dit, l'aiguille indicatrice de quantième 2c est amenée sur le premier jour du mois, l'aiguille 6a indicatrice des jours de la semaine est amenée sur le lundi et l'aiguille 8a indicatrice des mois de l'année est amenée sur le mois de janvier.
La mise à l'heure des aiguilles des heures et des minutes 2a et 2b est réalisée mécaniquement avec la tige 18 en position tirée T3. Le réglage de l'heure et de la minute se fait par une rotation de la tige 18. Lors de la mise à l'heure, il convient de respecter la position AM et PM des aiguilles 2a, 2b. Durant cette opération de mise à l'heure de la montre 1, les aiguilles indicatrices de quantième 2c, des jours de la semaine 6a et du mois de l'année 8a indiquent une date donnée.
L'opération de mise à la date de la montre 1 est réalisée électriquement au moyen de la tige 18 en position tirée T3 et des deux correcteurs 20 et 22. L'ordre de sélection des aiguilles commence par l'année (aiguille 2c) et se poursuit par le mois (aiguille 8a), le quantième (aiguille 2c) et le jour (aiguille 6a) pour finalement revenir à l'année. Une pression sur le correcteur 22 commande un pas en avant dans le sens positif de l'aiguille indicatrice sélectionnée. Une pression supplémentaire sur le correcteur 20 confirme la valeur sélectionnée et provoque le déplacement de la prochaine aiguille.
Enfin, l'opération de changement de fuseau horaire est réalisée de la même manière que l'opération de mise à l'heure de la montre. Cette dernière opération pose cependant un problème. En effet, lors du changement de fuseau horaire, il faut pouvoir détecter le passage de l'heure à minuit afin de synchroniser le saut du quantième avec le changement de jour. Par ailleurs, il est également nécessaire de connaître le sens de la correction horaire lors d'un changement de fuseau horaire dans la mesure où un tel changement n'affecte pas seulement l'indication de quantième mais est également susceptible d'affecter l'indication du jour de la semaine, l'indication du mois et de l'année. Autrement dit, l'ensemble de la chaîne cinématique que l'on qualifiera de digitale dans la mesure où elle est constituée de moteurs indépendants les uns des autres et dont le fonctionnement est géré par les circuits électroniques de commande de la montre est affecté par le changement de fuseau horaire.
La présente invention a pour but de répondre à ce problème en procurant un dispositif pour montre électromécanique permettant de déterminer le moment et le sens dans lequel une indication temporelle doit être corrigée.
A cet effet, la présente invention concerne un dispositif pour montre électromécanique permettant à un circuit électronique de commande du mouvement de la montre de déterminer le moment et le sens dans lequel une indication d'une grandeur temporelle doit être corrigée, ce dispositif comprenant une roue entraînée par le mouvement de la montre et qui porte des moyens d'actionnement de premier et second moyens de détection connectés au circuit électronique de commande, le circuit électronique de commande déduisant du moment et de l'ordre dans lequel les premier et second moyens de détection sont actionnés par les moyens d'actionnement de la roue entraînée par le mouvement de la montre le sens dans lequel la roue est entraînée par le mouvement et le moment où la grandeur temporelle doit être incrémentée, respectivement décrémentée.
Grâce à ces caractéristiques, la présente invention procure un dispositif qui permet à un circuit électronique de commande d'une montre électromécanique de détecter le passage de l'heure à minuit afin de synchroniser le saut d'une grandeur temporelle comme l'indication de quantième avec le changement de jour. En outre, comme le circuit électronique de commande reçoit une information sur l'ordre dans lequel les premier et second moyens de détection ont été actionnés par les moyens d'actionnement de la roue entraînée par le mouvement de la montre, le circuit électronique de commande est à même de connaître le sens du changement horaire. Il peut alors synchroniser l'ensemble de la liaison cinématique électronique qui le relie à des moteurs indépendants les uns des autres et entraînant chacun un compteur qui peut être affecté par le changement horaire.
D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront plus clairement de la description détaillée qui suit d'un mode de réalisation du dispositif selon l'invention, cet exemple étant donné à titre purement illustratif et non limitatif seulement en liaison avec le dessin annexé sur lequel :

la figure 1, déjà citée, est une vue en plan d'une montre électromécanique à quantième perpétuel rétrograde équipée du dispositif selon l'invention ;
la figure 2A est une vue en perspective d'un module électronique qui porte trois tenons qui se dressent perpendiculairement à la surface du module électronique ;
la figure 2B est une vue en perspective d'une platine auxiliaire sur laquelle le module électronique de la figure 2A est destiné à être monté ;
la figure 2C illustre un ensemble électronique monté correspondant à l'association du module électronique de la figure 2A et de la platine auxiliaire illustrée à la figure 2B ;
la figure 2D est une vue en perspective d'un module moteur de la montre électromécanique selon l'invention ;
la figure 2E est une vue en perspective de l'ensemble électronique monté illustré à la figure 2C assemblé avec le module moteur de la figure 2D ;
la figure 2F est une vue en perspective du module moteur de la figure 2E comprenant des premier et second moyens de détection du dispositif selon l'invention ;
la figure 2G est une vue analogue à celle de la figure 2F sur laquelle on voit que les ressorts fils sont bloqués verticalement ;
la figure 2H est une vue analogue à celle de la figure 2G sur laquelle on voit qu'un clinquant est engagé sur le tenon de mise à la masse ;
la figure 2I est une vue analogue à celle de la figure 2H sur laquelle on voit qu'une roue d'actionnement est engagée sur le tenon de mise à la masse à la suite du clinquant ;
la figure 2J est une vue analogue à celle de la figure 2I sur laquelle on voit une roue des heures entraînée par la chaussée de la montre ;
la figure 2K est une vue analogue à celle de la figure 2J sur laquelle on voit que la roue d'actionnement est entraînée à raison d'un tour complet par vingt-quatre heures par la roue des heures via une roue intermédiaire ;
la figure 2L est une vue analogue à celle de la figure 2K sur laquelle on voit que l'ensemble du dispositif est recouvert par une plaque de maintien ;
les figures 3A à 3H sont des vues de dessus du mécanisme de détection selon l'invention à différents stades de son fonctionnement, et
la figure 4 est un chronogramme indiquant l'évolution des signaux fournis par les premier et second moyens de détection en fonction de la rotation de la roue d'actionnement.

La présente invention procède de l'idée générale inventive qui consiste à équiper une montre électromécanique comprenant des moteurs indépendants les uns des autres et entraînant chacun un indicateur d'une grandeur temporelle d'un dispositif relié au circuit électronique de commande de la montre et capable de déterminer à quel moment et dans quel sens s'effectue le passage de l'heure à minuit. Disposant de cette information, le circuit électronique de commande de la montre est en mesure de synchroniser l'ensemble des moteurs et de commander l'avance ou le recul des indicateurs affectés par le changement d'heure.
On s'intéresse dans un premier temps à la structure du dispositif de détection selon l'invention. Le fonctionnement de ce dispositif de détection sera examiné dans une seconde partie.
La figure 2A est une vue en perspective d'un module électronique 24 qui porte trois tenons 26, 28 et 30 qui se dressent perpendiculairement à la surface du module électronique 24 et dont les rôles seront décrits en détail ci-dessous. Le module électronique 24 est monté sur une platine auxiliaire 32 (voir figure 2B) pour former un ensemble électronique monté 34 illustré à la figure 2C. La figure 2D est une vue en perspective d'un module moteur 36 de la montre électromécanique 1 selon l'invention qui présente notamment trois ouvertures 38a, 38b et 38c pour le passage des trois tenons 26, 28 et 30 du module électronique 24 après assemblage de l'ensemble électronique monté 34 et du module moteur 36 de la montre électromécanique 1 (voir figure 2E). Sans entrer dans les détails de la construction du module moteur 36 de la montre électromécanique 1 selon l'invention qui ne fait pas l'objet de la présente demande de brevet, on peut quand même noter la présence d'une roue de minuterie 38 qui entraîne une chaussée 40 placée au centre du module moteur 36. On remarque que telle qu'elle est représentée à la figure 2E, la tige 18 est en position tirée T3 de mise à l'heure.
On se réfère maintenant à la figure 2F sur laquelle est représentée une variante de réalisation des premier et second moyens de détection du dispositif selon l'invention. Conformément à ce mode de réalisation donné à titre illustratif seulement, chacun des premier et second moyens de détection, désignés respectivement par les références numériques 42 et 44, est constitué par un ressort fil 46a, 46b enroulé sur lui-même selon une ou plusieurs spires 48a, 48b pour pouvoir être engagé sur le tenon 26, 56 correspondant. On notera que le tenon 56 est un tenon réalisé en un matériau plastique non conducteur qui vient de matière avec la platine du module moteur 36. Les ressorts fils 46a, 46b sont pliés selon une forme sensiblement en V et présentent ainsi deux bras 50a, 52a et 50b, 52b symétriques par rapport aux enroulements 48a, 48b.
Comme on le verra ci-après, les bras 52a et 52b des deux ressorts fils 46a, 46b forment des contacts électriques en étant portés par les tenons 26 et 30 à un potentiel électrique flottant. La position de ces bras de contact 52a, 52b est garantie par armage et mise sous tension des ressorts fils 46a, 46b. A cet effet, les bras 50a, 50b des deux ressorts fils 46a, 46b sont arrêtés l'un par une butée 54 réalisée en un matériau plastique non conducteur qui vient de matière avec la platine du module moteur 36 et l'autre par le contact 30, tandis que les deux autres bras des ressorts fils 46a, 46b sont glissés dans des fentes 58 et 60 de manière à former entre eux un angle préféré α de 60°. De la sorte, le ressort fil 46a est bloqué en pivotement dans le sens horaire, tandis que le ressort fil 46b est bloqué en pivotement dans le sens antihoraire. Finalement (voir figure 2G), les ressorts fils 46a, 46b sont bloqués verticalement au moyen de deux rondelles 62 et 64 engagées sur les tenons 26, 56 à la suite des ressorts fils 46a, 46b. On voit également à l'examen de la figure 2H qu'un disque ressort ou clinquant 66 est engagé sur le tenon 28.
Une roue d'actionnement 68 est engagée sur le tenon 28 à la suite du disque ressort 66 (voir figure 2I). Cette roue 68, disposée au-dessus des ressorts fils 46a, 46b, est mise à la masse par le tenon 28. Elle est munie de deux goupilles cylindriques 70 et 72 qui font saillie sous sa surface inférieure et qui sont agencées de manière à pouvoir venir en contact avec les bras 52a, 52b des ressorts fils 46a, 46b. Ces goupilles 70, 72 forment entre elles un angle préféré β de 102°. La roue d'actionnement 68 est entraînée à raison d'un tour complet par vingt-quatre heures par une roue des heures 74 (voir figure 2J) via une roue intermédiaire 76 (voir figure 2K).
Le principe de fonctionnement du dispositif d'actionnement selon l'invention est le suivant. La roue d'actionnement 68, entraînée par la roue des heures 74 via la roue intermédiaire 76, effectue un tour complet en vingt-quatre heures. Cette roue d'actionnement 68 et donc les goupilles 70 et 72 qu'elle porte sont mises à la masse au travers du tenon 28 sur lequel la roue 68 est engagée. Les deux ressorts fils 46a, 46b, situés sous la roue d'actionnement 68, ont pour fonction la prise des signaux électriques Lors de la rotation de la roue d'actionnement 68, les goupilles 70 et 72 que porte cette roue 68 viennent séquentiellement en contact avec les bras de contact 52a, 52b des deux ressorts fils 46a, 46b et forcent le potentiel de ces deux ressorts 46a, 46b à la masse. Le circuit électronique de commande auquel les deux ressorts fils 46a, 46b sont reliés interprète les signaux reçus des ressorts fils 46a, 46b et génère les impulsions nécessaires à la commande des moteurs. Plus précisément, suivant que la roue d'actionnement 68 tourne dans le sens horaire ou antihoraire durant la mise à l'heure ou le changement de fuseau horaire de la montre électromécanique 1 selon l'invention, l'ordre dans lequel les goupilles 70 et 72 touchent les bras de contact 52a, 52b des deux ressorts fils 46a, 46b est inversé, de sorte que le circuit électronique de commande de la montre 1 peut déduire de l'ordre dans lequel les bras de contact 52a, 52b sont touchés par les goupilles 70, 72 le sens (horaire ou antihoraire) dans lequel tourne la roue d'actionnement 68 et donc la roue des heures 74. En outre, les goupilles 70, 72 et les bras de contact 52a, 52b des deux ressorts fils 46a, 46b sont agencés de telle manière que les goupilles 70, 72 touchent simultanément les bras de contact 52a, 52b une seule fois par jour. Le potentiel de l'un des bras de contact 52a, 52b ayant été forcé à la masse par l'une des goupilles 70 ou 72, le circuit électronique de commande de la montre 1 déduit du moment où le potentiel de l'autre bras de contact est forcé à la masse par l'autre goupille l'instant où la roue des heures 74 passe à minuit. Le circuit électronique de commande de la montre 1 sait ainsi dans quel sens tourne la roue des heures 74 et à quel moment celle-ci passe à minuit, de sorte qu'il peut commander de manière appropriée les moteurs de la montre 1 pour corriger les affichages.
Finalement, l'ensemble électronique monté 34 et le module moteur 36 de la montre électromécanique 1 sont recouverts par une plaque de maintien 78 (voir figure 2L) contre laquelle le disque ressort ou clinquant 66 plaque la roue d'actionnement 68 pour la mise à la masse de cette dernière.
On examine maintenant en détail une séquence de fonctionnement du dispositif de détection selon l'invention en liaison avec les figures 3A à 3H et le chronogramme représenté à la figure 4. On suppose pour les besoins de la description que la tige 18 tirée en position T3 est tournée manuellement pour effectuer une mise à l'heure ou une correction de fuseau horaire de telle sorte que la roue d'actionnement 68 tourne dans le sens horaire.
A la figure 3A, on constate qu'aucune des goupilles 70, 72 ne touche l'un des bras de contact 52a, 52b des deux ressorts fils 46a, 46b. Le niveau des signaux produits par les ressorts fils 46a, 46b est à « 0 ».
A la figure 3B, la roue d'actionnement 68 a tourné dans le sens horaire et la goupille 70 est venue toucher le bras de contact 52a, forçant le potentiel du ressort fil 46a à la masse. Le signal produit par le ressort fil 46a et transmis au circuit électronique de commande de la montre 1 passe à un niveau « 1 » tandis que le niveau du signal produit par le ressort fil 46b reste à « 0 ».
A la figure 3C, la roue d'actionnement 68 a continué de tourner. Le contact entre la goupille 70 et le bras de contact 52a s'est rompu, de sorte que le signal produit par le ressort fil 46a retombe à zéro. Dans le même temps, la seconde goupille 72 ne touche aucun des ressorts fils 46a, 46b. Les signaux produits par les deux ressorts fils restent à zéro.
A la figure 3D, la roue d'actionnement 68 a continué de tourner. Tandis que la goupille 70 ne touche aucun des deux ressorts fils 46a, 46b, la goupille 72 est venue toucher le bras de contact 52a, forçant le potentiel du ressort fil 46a à la masse. Le signal produit par le ressort fil 46a et transmis au circuit électronique de commande de la montre 1 passe à un niveau « 1 » tandis que le niveau du signal produit par le ressort fil 46b reste à « 0 ».
A la figure 3E, la roue d'actionnement 68 a continué de tourner. Tandis que la goupille 72 est restée en contact avec le bras de contact 52a du ressort fil 46a et maintient donc le potentiel du ressort fil 46a à la masse, la goupille 70 est venue toucher le bras de contact 52b du ressort fil 46b et force donc le potentiel du ressort fil 46b à la masse également. Le signal produit par le ressort fil 46a et transmis au circuit électronique de commande de la montre 1 reste donc à son niveau « 1 » alors que le signal produit par le ressort fil 46b passe de « 0 » à « 1 ». A ce moment précis, les signaux produits par les deux ressorts fils 46a et 46b sont à un niveau « 1 ». Cette situation n'intervient qu'une seule fois toutes les vingt-quatre heures et est interprétée par le circuit de commande de la montre 1 comme marquant le passage de l'heure à minuit sur le front montant du signal produit par le ressort fil 46b. Le circuit électronique de commande de la montre 1 est ainsi en mesure de synchroniser l'ensemble des moteurs et de commander l'avance ou le recul des indicateurs affectés par le changement d'heure ou de fuseau horaire.
A la figure 3F, la roue d'actionnement 68 a continué de tourner. Le contact entre la goupille 72 et le bras de contact 52a s'est rompu, de sorte que le signal produit par le ressort fil 46a retombe à zéro. Dans le même temps, la première goupille 70 est toujours en contact avec le ressort fil 46b dont le niveau du signal reste à « 1 ».
A la figure 3G, la roue d'actionnement 68 a continué de tourner. Le contact entre la goupille 70 et le bras de contact 52b s'est rompu, de sorte que le signal produit par le ressort fil 46b retombe à zéro. Dans le même temps, la première goupille 70 ne touche aucun des ressorts fils 46a, 46b. Les signaux produits par les deux ressorts fils 46a, 46b sont donc à zéro.
A la figure 3H, la roue d'actionnement à continué de tourner. Tandis que la première goupille 70 ne touche aucun des ressorts fils 46a, 46b, la seconde goupille 72 est venue toucher le bras de contact 52b du second ressort fil 46b, forçant le potentiel du ressort fil 46 à la masse. Le signal produit par le premier ressort fil 46a reste à zéro, tandis que le signal produit par le second ressort fil 46b passe à un.
Au-delà de cette position, le cycle recommence depuis le début tel qu'illustré à la figure 3A.
Le chronogramme représenté à la figure 4 illustre l'évolution du potentiel du bras de contact 52a, respectivement 52b des ressorts fils 46a et 46b en fonction des changements de position des première et seconde goupilles 70 et 72 comme représenté aux figures 3A à 3H. Autrement dit, le chronogramme de la figure 4 illustre l'évolution du potentiel des tenons 26 et 30 et donc la valeur des signaux électriques appliqués au circuit de commande de la montre. On notera que si l'on considère une rotation complète de 360° de la roue d'actionnement 68 sur une période de vingt-quatre heures, la plage angulaire durant laquelle le potentiel électrique des tenons 26 et 30 change est sensiblement comprise entre 105° et 360°. On notera d'autre part que la plage angulaire durant laquelle le potentiel électrique de l'un des tenons 26 ou 30 est à un s'étend environ sur 45°, ce qui correspond à une durée de trois heures.
On comprendra que selon que la roue d'actionnement 68 tourne dans le sens horaire (comme supposé ci-dessus) ou dans le sens antihoraire, l'ordre dans lequel les deux ressorts fils 46a, 46b passent alternativement du niveau zéro au niveau un est inversé. Le circuit électronique de commande de la montre 1 déduit ainsi de l'ordre suivant lequel les ressorts fils 46a, 46b sont contactés par les goupilles 70, 72 le sens dans lequel est tournée la roue d'actionnement 68 et donc le sens de la correction horaire ou du changement de fuseau horaire appliqué à la montre 1. Le circuit électronique de commande de la montre 1 est ainsi en mesure de commander l'avance ou le recul des indicateurs affectés par le changement d'heure ou de fuseau horaire. Par ailleurs, le moment où le potentiel de l'un des ressorts fils est forcé à la masse alors que le second ressort fil est déjà à la masse marque le passage de l'affichage de la montre par minuit, ce qui permet au circuit de commande de synchroniser les sauts de l'ensemble des moteurs de la montre 1.
On notera que le système qui vient d'être décrit présente très peu de perturbations ou rebonds même après les tests de fiabilité. D'autre part, les ressorts fils étant positionnés et précontraints, les tolérances de fabrication de ces composants n'interviennent pas dans la précision du contact entre les goupilles et les ressorts fils.

Claims

Dispositif pour montre électromécanique (1) permettant à un circuit électronique de commande du mouvement de la montre (1) de déterminer le moment et le sens dans lequel une indication d'une grandeur temporelle doit être corrigée, ce dispositif comprenant une roue (68) entraînée par le mouvement de la montre (1) et qui porte des moyens d'actionnement (70, 72) de premier et second moyens de détection (46a, 46b) connectés au circuit électronique de commande, le circuit électronique de commande déduisant du moment et de l'ordre dans lequel les premier et second moyens de détection (46a, 46b) sont actionnés par les moyens d'actionnement de la roue (68) entraînée par le mouvement de la montre (1) le sens dans lequel la roue (68) est entraînée par le mouvement et le moment où la grandeur temporelle doit être incrémentée, respectivement décrémentée.
Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la roue (68) qui porte les moyens d'actionnement (70, 72) des premier et second moyens de détection (46a, 46b) est portée à la masse tandis que les premier et second moyens de détection (46a, 46b) sont portés à un potentiel électrique flottant.
Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que la roue d'actionnement (68) effectue un tour complet en vingt-quatre heures.
Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que les premier et second moyens de détection (46a, 46b) sont disposés de façon telle que l'ordre dans lequel ils sont actionnés par les moyens d'actionnement (70, 72) de la roue (68) entraînée par le mouvement de la montre (1) est contraire suivant que la roue (68) tourne dans le sens horaire ou antihoraire.
Dispositif selon l'une quelconque des revendications 3 ou 4, caractérisé en ce que la roue d'actionnement (68) est entraînée par une roue des heures (74) via une roue intermédiaire (76).
Dispositif selon l'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisé en ce qu'une fois par vingt-quatre heures et pendant un laps de temps déterminé, les premier et second moyens de détection (46a, 46b) sont actionnés simultanément par les moyens d'actionnement (70, 72) portés par la roue (68) entraînée par le mouvement de la montre (1).
Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 6, caractérisé en ce que les premier et second moyens de détection (46a, 46b) sont formés par un ressort fil.
Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que les premier et second moyens de détection (46a, 46b) sont armés et mis sous tension.
Dispositif selon l'une quelconque des revendications 7 ou 8, caractérisé en ce que les premier et second moyens de détection (46a, 46b) sont conformés en V avec des premiers et seconds bras symétriques (50a, 52a), (50b, 52b) respectivement.
Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que le second bras (52a) du premier moyen de détection (46a) et le second bras (52b) du second moyen de détection (46b) forment entre eux un angle de 60°.
Dispositif selon l'une quelconque des revendications 8 à 10, caractérisé en ce que le premier moyen de détection (46a) est porté par un premier tenon (26) qui présente un potentiel électrique flottant, et en ce que le second moyen de détection (46b) est porté par un deuxième tenon (56) non conducteur de l'électricité, le second moyen de détection (46b) touchant un troisième tenon (30) qui est porté à un potentiel électrique flottant.
Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 11, caractérisé en ce que la roue d'actionnement (68) est portée par un tenon (28) qui est relié à la masse.
Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce que les moyens d'actionnement (70, 72) portés par la roue d'actionnement (68) sont formés par des première et seconde goupilles qui font saillie sous sa surface inférieure.
Dispositif selon la revendication 13, caractérisé en ce que les première et second goupilles (70, 72) portées par la roue d'actionnement (68) forment entre elles un angle de 102°.
Dispositif selon l'une quelconque des revendications 13 ou 14, caractérisé en ce qu'en considérant la montre de bas en haut, la roue d'actionnement (68) est disposée au-dessus des premier et second moyens de détection (46a, 46b).