EP2291094B1

EP2291094B1 - Dispositif permettant de réduire la prise au vent de la toile de protection d'un parasol ou autre abri

Info

Publication number: EP2291094B1
Application number: EP09754066A
Authority: EP
Inventors: Francois Riera; Mathieu Riera; Julien Riera
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2008-05-30
Filing date: 2009-05-26
Publication date: 2012-07-25
Anticipated expiration: 2029-05-26
Also published as: CA2720809A1; FR2931631A1; WO2009144416A3; EP2291094A2; AU2009252961A1; WO2009144416A2; CN101980628A; US20110048480A1; FR2931631B1

Abstract

Dispositif permettant de réduire la prise au vent de la toile de protection, en particulier d'un parasol du genre comprenant principalement un mât (1), une toile de protection (6) rattachée au sommet de ce mât, et une armature de soutien de cette toile comprenant généralement une pluralité de baleines rigides (2) fixées, par l'intermédiaire de l'une de leurs extrémités et au moyen d'une articulation (3), à la partie supérieure du mât, chaque baleine étant, d'autre part, reliée, au moyen d'une biellette ou contrefiche (4) et d'articulations, à une douille ou noix annulaire (5) montée avec une aptitude de glissement le long dudit mât, de sorte à permettre le déploiement de la toile ou son rabattement le long de ce dernier, caractérisé en ce que la toile (6) repose librement sur les baleines (2), au moins sur la partie distale (2b) de ces dernières, et en ce qu'une latte flexible (7) dotée d'une capacité de déformation élastique dans le plan vertical et liée à la toile (6), au moins dans sa partie distale, est disposée sur le côté supérieur de chaque baleine (2), dans le plan vertical et le long de celle-ci, lesdites lattes flexibles (7) étant fixées sur les baleines (2) en un point éloigné de l'extrémité distale (2b') de ces dernières.

Description

La présente invention concerne un dispositif permettant de réduire la prise au vent de la toile de protection d'un parasol ou autres abris contre le soleil ou la pluie.
Un parasol classique comprend principalement un mât sur le sommet duquel sont fixées, au moyen d'articulations, des baleines, lesquelles supportent une toile de protection notamment contre le soleil, voire contre la pluie. Un coulisseau ou noix annulaire montée avec une aptitude de glissement le long du mât et reliée aux baleines au moyen de biellettes articulées, permet le déploiement desdites baleines et de la toile autour du mât ou le rabattement de celles-ci le long dudit mât.
Lorsque le parasol est déployé, sa toile de protection offre une prise au vent qui se trouve amplifiée par l'augmentation de la surface de ladite toile.
En fonction de leur destination, les parasols peuvent avoir des dimensions relativement importantes, par exemple un diamètre de 3 m ou plus, ce qui conduit à l'utilisation d'une toile de protection présentant une surface approximative de 7 m².
On comprend que de tels parasols offrent une importante prise au vent de sorte qu'ils sont très exposés au renversement lorsque le vent est fort.
Pour réduire la prise au vent d'un parasol déployé, une solution proposée dans le document JP-2005-081129 consiste à réaliser chaque baleine sous forme d'une succession d'au moins deux segments, à savoir un segment proximal relié à un segment distal au moyen d'un ressort hélicoïdal monté sous les extrémités voisines des deux segments consécutifs de chaque baleine. Ainsi, en l'absence de sollicitation particulière, un segment proximal et un segment distal correspondant forment ensemble une baleine sensiblement rectiligne. En cas de vent, les ressorts se courbent et les segments distaux se relèvent en entraînant un soulèvement de la bordure de la toile. Lorsque le vent cesse ou devient très faible, les ressorts rappellent les segments distaux dans le prolongement des segments proximaux des baleines.
Un problème inhérent à un tel dispositif est que, lorsque le segment distal des baleines se soulève, le ressort se courbe, plie et, plus la force exercée sous ledit segment est importante, plus le ressort s'éloigne de l'axe lui permettant d'avoir un rendement optimum. La répétition et l'intensité de tels mouvements entraînent une dégradation plus ou moins rapide des ressorts.
Un autre risque sérieux d'endommagement résulte de la chute possible du parasol. En effet, le point de contact final du parasol avec le sol se situe au niveau des ressorts, même si ces derniers, dans un premier temps, en amortissent la chute. Le choc se produit sur le côté d'un ressort déjà plié, incapable d'opposer son élasticité en résistance du fait de la direction de l'impact.
L'une des solutions venant à l'esprit consisterait à mettre des ressorts très puissants, mais les dispositifs deviendraient alors inopérants pour des vents moyens et le parasol risquerait de tomber ou de s'envoler ; avec des ressorts plus souples, c'est tout le segment distal qui se soulèverait d'un bloc à la moindre brise, inesthétique et, en cas de chute, on retrouve l'inconvénient précédemment souligné.
Un autre inconvénient lié à ce système est dû au fait que la toile du parasol est généralement fixée au sommet de celui-ci et à l'extrémité de ses baleines. Lors de la mise en action du dispositif sous l'emprise du vent, la distance entre les points d'attache de la toile se raccourcit, celle-ci se creuse, mais il y a toujours la même surface de toile offerte au vent, avec une forme différente, certes, mais qui n'atténue que modérément la prise au vent du parasol.
Il est difficile, avec de tels mécanismes utilisant ce type de ressorts et de fixation de la toile, d'obtenir une réponse appropriée, spontanément et efficacement adaptée aux différentes intensités de vent auxquelles les parasols sont confrontés lors de leur utilisation.
L'invention a notamment pour but de mettre à la disposition des usagers, un parasol offrant une bonne résistance au vent, tout en étant de conception simple.
Selon l'invention, cet objectif est atteint grâce à un parasol du genre comprenant principalement un mât, une toile de protection rattachée au sommet de ce mât, et une armature de soutien de cette toile comprenant généralement une pluralité de baleines rigides fixées, par l'intermédiaire de l'une de leurs extrémités et au moyen d'une articulation, à la partie supérieure du mât, chaque baleine étant, d'autre part, reliée, au moyen d'une biellette ou contrefiche et d'articulations, à une douille ou noix annulaire montée avec une aptitude de glissement le long dudit mât, de sorte à permettre le déploiement de la toile ou son rabattement le long de ce dernier, ledit parasol étant remarquable en ce que la toile n'est pas liée aux baleines, au moins dans la partie distale de ces dernières, et en ce qu'une latte flexible dotée d'une capacité de déformation élastique dans le plan vertical et liée à la toile, au moins dans sa partie distale, est disposée sur le côté supérieur de chaque baleine, dans le plan vertical et le long de celle-ci, lesdites lattes flexibles étant fixées sur les baleines en un point éloigné de l'extrémité distale de ces dernières.
De la sorte, la toile se trouve soutenue par des baleines doubles, chacune de celles-ci comprenant une baleine fixe non liée à la toile et une baleine mobile solidaire de ladite toile et constituée par une latte flexible.
Lorsque le vent s'engouffre sous le parasol, la bordure périphérique de la toile se soulève grâce à la flexibilité des lattes, en réduisant ainsi considérablement la prise au vent. Lorsque le vent cesse, les lattes flexibles reprennent leur état rectiligne initial, en ramenant avec elles la toile contre les baleines fixes.
De manière préférée, les lattes sont constituées par des lattes flexibles plates.
Ces lattes plates sont suffisamment larges de manière à pouvoir offrir des surfaces d'appui à la force du vent, afin que ce ne soit pas uniquement la toile qui entraîne la flexion desdites lattes lors des coups de vent.
De manière avantageuse, les extrémités distales des lattes flexibles dépassent des extrémités distales des baleines.
De la sorte, lorsque la toile du parasol se trouve déployée et sous tension, la partie distale des lattes flexibles dépassant de l'extrémité distale des baleines, se trouve légèrement cintrée vers le bas, de manière à s'opposer au soulèvement de la périphérie de la toile lorsque le vent est faible.
Selon un mode d'exécution préféré, les lattes flexibles présentent une flexibilité croissante en direction de leur extrémité distale.
Selon un mode d'exécution, au moins la partie distale des lattes flexibles est logée, de manière amovible, dans des fourreaux radiaux dont est pourvue la face interne ou sous-face de la toile, ces fourreaux étant avantageusement munis d'une fermeture longitudinale, de préférence positionnée le long de l'un de leurs cotés latéraux, de sorte à ne pas entraver l'action desdites lattes flexibles.
Selon un mode d'exécution intéressant, l'extrémité proximale des lattes flexibles est fixée sur la partie proximale supérieure des baleines.
Le dispositif selon l'invention est applicable, de manière avantageuse, aux parasols. Cependant, moyennant quelques aménagements à la portée de l'homme de l'art, ce dispositif pourrait aussi être appliqué à d'autres abris ou articles comparables de protection contre le soleil et/ou la pluie, tels que, par exemple, pergolas, gloriettes, voire parapluies. Dans ces conditions, le terme « parasol » ne doit pas être considéré selon une signification restrictive mais dans un sens plus large d'abri ou article de protection contre le soleil et/ou la pluie.
Les buts, caractéristiques et avantages ci-dessus, et d'autres encore, ressortiront mieux de la description qui suit et des dessins annexés dans lesquels :

La figure 1 est une vue partielle, en coupe verticale, d'un exemple de réalisation d'un parasol selon l'invention.
La figure 2 est une vue de dessous d'une portion de parasol.
La figure 3 est une vue de détail, en perspective, montrant l'insertion d'une latte flexible dans l'un des fourreaux radiaux que présente la face interne de la toile de protection.
La figure 4 est une vue à plus grande échelle et en coupe transversale selon la ligne 4-4 de la figure 3.
La figure 5 est une vue de détail et de côté représentant la fixation de l'extrémité proximale d'une latte flexible sur la partie proximale d'une baleine et la liberté de mouvement de courbure, dans le plan vertical, de la partie restante de ladite latte flexible par rapport à la baleine rigide, la latte flexible étant montrée dégagée de son fourreau, pour une bonne illustration et explication de l'invention.
La figure 6 est une vue de côté montrant un premier mode d'exécution donné à titre d'exemple, d'une latte à flexibilité croissante en direction de son extrémité distale.
La figure 7 est une vue de côté analogue représentant un autre mode d'exécution des lattes à flexibilité croissante.
La figure 8 est une vue partielle analogue à la figure 1 et montrant une forme que peut prendre la toile de protection en cas de coup de vent ; le tracé en pointillé illustrant un exemple de soulèvement plus important de la bordure de la toile.

On se réfère auxdits dessins pour décrire un exemple de réalisation intéressant, quoique nullement limitatif, du dispositif selon l'invention, qui selon cet exemple, est appliqué à un parasol.
On précise que, dans la présente description et dans les revendications, le mot « proximale » désigne la partie des baleines et des lattes flexibles la plus proche du mât, tandis que le terme « distale » désigne la partie desdites baleines et desdites lattes flexibles la plus éloignée dudit mât.
D'autre part, les mots « vertical », « horizontal », « supérieur » et « interne » sont utilisés en référence à la position d'utilisation normale du parasol.
Le parasol selon l'invention comprend essentiellement, de manière classique :

Un mât 1 destiné à être implanté dans un socle ou dans le sol ;
Une ossature de soutien, comprenant une pluralité de baleines radiales rigides 2 fixées, par l'intermédiaire de leur extrémité proximale et au moyen d'une articulation 3, à la partie supérieure de ce mât ; ces baleines étant habituellement réalisées en bois, ou en aluminium ou en matériau composite ;
Des biellettes ou contrefiches 4 articulées, d'une part, sur les baleines 2 et, d'autre part, sur une douille ou noix annulaire 5 montée avec une aptitude de glissement le long du mât 1 ; de manière connue en soi, ces contrefiches peuvent être réalisées d'une seule pièce, ou constituées par un assemblage de plusieurs biellettes articulées entre elles ;
Un moyen (non représenté) permettant d'immobiliser ladite douille en partie haute du mât, dans une position correspondant au déploiement du parasol ;
Une toile de protection 6, par exemple fixée de manière connue en soi, à la partie supérieure du mât et reposant sur l'ossature de soutien.

Le déplacement de la noix de manoeuvre 5 vers le haut entraîne, de la sorte, un pivotement ascendant des baleines 2 dans des plans verticaux et le déploiement de la toile de protection 6 autour du mât 1 dans un plan approximativement horizontal, tandis que le déplacement vers le bas de ladite noix de manoeuvre provoque le rabattement des baleines et de la toile le long dudit mât.
Les baleines 2 peuvent être exécutées d'un seul tenant, comme illustré sur les dessins annexés, ou réalisées en plusieurs éléments articulés entre eux (voir par exemple : GB-1.311.612 ). Dans les deux cas, elles sont rigides lorsqu'elles sont déployées pour l'utilisation du parasol.
Dans les applications aux abris dans lesquels la toile de protection est supportée par une structure fixe, les bras rigides de soutien de ladite toile sont à considérés comme des organes comparables à des baleines rigides.
Selon une première disposition caractéristique de l'invention, la toile 6 n'est pas liée aux baleines 2 au moins dans la partie distale de celles-ci et repose librement sur ladite partie distale des baleines, tandis qu'une latte flexible 7 dotée d'une capacité de déformation élastique dans le plan vertical et liée à la toile 6, au moins dans sa partie distale, est disposée sur le côté supérieur de chaque baleine, dans le plan vertical et le long de celle-ci, lesdites lattes flexibles 7 étant fixées sur les baleines en un emplacement éloigné de l'extrémité libre de ces dernières.
De manière avantageuse, les lattes flexibles 7 sont fixées, par l'intermédiaire de leur partie proximale 7a, sur la partie proximale 2a des baleines 2, de préférence au moyen de bagues ou de colliers de serrage 11, ce qui a pour avantage d'éviter de perforer lesdites lattes flexibles et, de la sorte, de ne pas affaiblir la résistance de ces dernières au cintrage. Toutefois, il est évident qu'il serait possible de réaliser cette fixation autrement, par exemple, au moyen de boulons.
La fixation des lattes flexibles 7 sur les baleines 2 est prévue à une distance suffisante de l'extrémité libre de ces dernières, de manière à ce qu'une large portion périphérique de la toile 6 solidaire desdites lattes flexibles puisse se soulever sous l'action du vent, pour prendre une position tendant vers la parallèle à la force du vent et réduire d'autant la résistance à ce dernier.
Selon un mode d'exécution très avantageux, les lattes 7 sont constituées par des lattes flexibles à section aplatie ; elles pourraient cependant présenter une section ronde, carrée ou autre. Elles peuvent être exécutées en tous matériaux présentant la flexibilité et la solidité requises, par exemple en fibre de verre, en différentes matières plastiques, en fibre de carbone, en bois latté, en différents matériaux composites ou autres.
Selon un mode d'exécution avantageux, les extrémités distales 7b' des lattes flexibles 7 dépassent des extrémités distales 2b' des baleines 2.
Les lattes flexibles 7 possèdent un important degré ou coefficient de flexibilité dans un premier plan (correspondant à un plan vertical), cette flexibilité étant, par exemple, telle qu'il est possible de les courber, dans ce plan, de sorte que leurs extrémités opposées puissent venir au contact l'une de l'autre. Par contre, dans un deuxième plan (ou plan horizontal) perpendiculaire audit premier plan, les lattes flexibles 7 sont rigides et présentent une rigidité suffisante pour ne pas pouvoir être courbées latéralement et pour rester dans les plans verticaux passant par les baleines en particulier lorsque la toile de protection du parasol se trouve sous tension.
Selon une autre disposition caractéristique, les lattes flexibles 7 présentent spontanément un degré de flexibilité croissant en direction de leur extrémité distale 7b', au moins à partir de leur point de fixation sur les baleines 2.
Cette flexibilité variable peut résulter d'une épaisseur décroissante des lattes flexibles en direction de leur extrémité distale libre 7b' (figure 7).
Elle peut aussi être obtenue par la superposition d'une pluralité de lattes flexibles 7A, 7B, 7C,..., de longueurs décroissantes en direction de l'extrémité proximale 7a de fixation des lattes flexibles constituées d'un tel empilement de lattes (figure 8). Dans ce cas, les lattes superposées 7A, 7B, 7C, ..., peuvent être fixées les unes contre les autres, face contre face, pour former des lattes flexibles compactes, la latte de plus grande longueur étant celle qui est appliquée contre la baleine 2.
La flexibilité progressive des lattes flexibles en direction de la périphérie du parasol peut être obtenue autrement, par exemple par une répartition étudiée des matières (ou combinaisons de matières) dans lesquelles peuvent être réalisées lesdites lattes flexibles.
C'est à proximité de la périphérie d'un parasol que se situe la plus grande partie de la surface de la toile ; c'est par conséquent celle qui constitue l'essentiel de la prise au vent du parasol. C'est donc dans cette partie que le degré de flexibilité des lattes est le plus important.
La face interne ou sous-face de la toile de protection 6 est munie de moyens de fixation orientés radialement et angulairement espacés, permettant de solidariser les lattes flexibles et ladite toile, au moins dans la partie distale desdites lattes flexibles, et, de préférence, sur une portion étendue de ces dernières.
De manière avantageuse, la face interne ou sous-face de la toile de protection 6 est munie d'une pluralité de fourreaux ou gaines 8 s'étendant radialement. Le nombre de ces fourreaux 8 correspond à celui des baleines 2 et des lattes flexibles 7 accouplées à celles-ci. Dans chaque fourreau 8, est logée au moins la portion distale 7b d'une latte flexible 7.
De manière préférée, les fourreaux 8 ont une longueur telle que les lattes flexibles 7 s'y trouvent logées sur la majeure partie ou quasi totalité de leur longueur, à partir de leur emplacement de fixation sur les baleines 2. De la sorte, la toile de protection 1 est solidaire des lattes flexibles 7 sur une couronne circulaire de largeur importante.
Afin de faciliter l'engagement des lattes flexibles 7 dans les fourreaux 8, pour enlever et remettre en place la toile du parasol, ces derniers sont pourvus, de préférence latéralement, d'une fente longitudinale 9 munie d'une fermeture rapide 10, par exemple du type à glissière, ou à bandes auto-agrippantes.
Chaque latte flexible 7 est logée sans jeu notable dans un fourreau 8, lesdits fourreaux et lesdites lattes flexibles présentant des sections dimensionnées en conséquence.
Les fourreaux 8 peuvent être fixés en sous-face de la toile de protection 6, de toute manière connue en soi.
On comprend qu'en l'absence de vent, la toile de protection 6 repose sur les baleines 2 sur lesquelles prennent appui les lattes flexibles 7 logées dans leurs fourreaux 8 et, par conséquent, solidaires de ladite toile.
En cas de vent V, celui-ci s'engouffre dans le parasol en entraînant un soulèvement de la bordure 6a de la toile de protection, autorisé par la flexibilité des lattes 7. La toile de protection prend de la sorte une forme convexe de cloche renversée, en réduisant ainsi considérablement sa prise au vent (figure 8).
Lorsque cesse l'action du vent, les lattes flexibles reprennent leur position initiale, en ramenant la toile de protection contre les baleines.
Sur un plan théorique, en prenant pour exemple un parasol de 3 mètres de diamètre correspondant à une surface de toile d'approximativement 7 m², la surface d'une bande de toile comprise entre l'extrémité des baleines et un point situé à 50 cm en direction du mât, sur tout le périmètre du parasol, équivaut à plus de 3.5 m². Priver le vent d'appui sur cette surface, permet déjà de réduire de plus de 50 % la prise au vent du parasol, ce qui donne un aperçu de l'efficacité du dispositif.
L'action du dispositif selon l'invention peut être complétée par la prévision d'une cheminée anti-vent ménagée, de manière connue en soi, dans le sommet de la toile de protection.
Réduire la prise au vent du parasol, permet également de diminuer le poids du lest nécessaire à sa stabilité de sorte que celui-ci sera donc plus facile à déplacer.
La portion extrême libre de la partie distale 2b des baleines 2 peut être réalisée dans un matériau doté d'une capacité de flexibilité élastique mais présentant toutefois, de préférence, un coefficient de flexibilité inférieur à celui des lattes flexibles 7. Un tel agencement a pour avantages :

a. de réduire la prise au vent du parasol en cas de vent « rabattant » ;
b. de servir d'amortisseur, en cas de chute du parasol.

L'invention est applicable à tous types de parasols ; parasols à mât central, parasol à mât déporté, parasol de plage, de marché, parasol avec baleines pliantes ou non pliantes, parasols rond, ovale, courbé, rectangulaire, etc., y compris les parasols comportant des baleines de longueurs différentes.

Claims

Dispositif permettant de réduire la prise au vent de la toile de protection, en particulier d'un parasol du genre comprenant principalement un mât (1), une toile de protection (6) rattachée au sommet de ce mât, et une armature de soutien de cette toile comprenant généralement une pluralité de baleines rigides (2) fixées, par l'intermédiaire de l'une de leurs extrémités et au moyen d'une articulation (3), à la partie supérieure du mât, chaque baleine étant, d'autre part, reliée, au moyen d'une biellette ou contrefiche (4) et d'articulations, à une douille ou noix annulaire (5) montée avec une aptitude de glissement le long dudit mât, de sorte à permettre le déploiement de la toile ou son rabattement le long de ce dernier, caractérisé en ce que la toile (6) repose librement sur les baleines (2), au moins sur la partie distale (2b) de ces dernières, et en ce qu'une latte flexible (7) dotée d'une capacité de déformation élastique dans le plan vertical et liée à la toile (6), au moins dans sa partie distale, est disposée sur le côté supérieur de chaque baleine (2), dans le plan vertical et le long de celle-ci, lesdites lattes flexibles (7) étant fixées sur les baleines (2) en un point éloigné de l'extrémité distale (2b') de ces dernières.
Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la face interne ou sous-face de la toile de protection (6) est munie de moyens de fixation (8), orientés radialement et angulairement espacés, permettant de solidariser les lattes flexibles (7) et ladite toile, au moins dans la partie distale desdites lattes flexibles.
Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que la partie proximale (7a) des lattes flexibles (7) est fixée sur la partie proximale (2a) des baleines (2).
Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la partie proximale (7a) des lattes flexibles (7) est fixée sur la partie proximale (2a) des baleines (2), au moyen de colliers de serrage (11).
Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les lattes flexibles (7) sont constituées par des lattes plates, rigides dans le plan horizontal.
Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que les extrémités distales (7b') des lattes flexibles (7) dépassent des extrémités distales (2b') des baleines (2).
Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que les lattes flexibles (7) présentent une flexibilité croissante en direction de leur extrémité distale (7b').
Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 7, caractérisé en ce que les moyens de solidarisation dont est pourvue la face interne ou sous-face de la toile (1) sont constitués par des fourreaux radiaux (8) dans lesquels est logée, de préférence de manière amovible, au moins la partie distale (7b) des lattes flexibles (7).
Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que les fourreaux (8) ont une longueur permettant le logement des lattes flexibles (7) sur la majeure partie ou quasi totalité de leur longueur, à partir de leur emplacement de fixation sur les baleines (2).
Dispositif suivant l'une des revendications 8 ou 9, caractérisé en ce que les fourreaux radiaux (8) sont pourvus d'une fente longitudinale (9), de préférence prévue le long de l'un des cotés desdits fourreaux, ladite fente (9) étant munie d'une fermeture rapide (10).
Dispositif selon l'une quelconque des revendications 7 à 9, caractérisé en ce que les lattes flexibles (7) présentent une épaisseur décroissante en direction de leur extrémité distale (7b'), ou sont constituées par la superposition d'une pluralité de lattes flexibles (7A, 7B, 7C, ...) de longueur décroissante en direction de leur extrémité proximale (7a').
Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que la portion extrême de la partie distale (2b) des baleines (2) est réalisée dans un matériau doté d'une capacité de flexion élastique, le degré de flexion élastique de ladite portion extrême étant inférieur au coefficient de flexibilité des lattes flexibles (7).
Parasol caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif permettant de réduire la prise au vent de sa toile de protection (1), selon l'une quelconque des revendications 1 à 12.