FR3078725A1

FR3078725A1 - Protection solaire.

Info

Publication number: FR3078725A1
Application number: FR1902180A
Authority: FR
Inventors: Lieven Brutsaert
Original assignee: Brustor NV
Current assignee: Brustor NV
Priority date: 2018-03-08
Filing date: 2019-03-04
Publication date: 2019-09-13
Anticipated expiration: 2039-03-04
Also published as: DE102019001620A1; FR3078725B1; BE1026078B1; BE1026078A1

Abstract

Protection solaire munie d’une structure de support (2) comprenant deux profilés longitudinaux (6) entre lesquels sont appliquées des lamelles parallèles (5) d’une manière telle que l’on peut les incliner autour d’un axe de pivotement (X-X’) qui s’étend dans la direction longitudinale des lamelles (5) ; dans laquelle on peut incliner les lamelles (5) entre un état fermé dans lequel elles se referment les unes contre les autres ou elles se chevauchent les unes les autres au moins en partie et un état ouvert dans lequel elles quittent l’état fermé par inclinaison, caractérisée en ce que, pour au moins une partie des lamelles (5), l’axe de pivotement (X-X’) autour duquel on peut incliner la lamelle (5) est situé le long d’un bord longitudinal (10) de la lamelle (5) en question et que chacune de ces lamelles (5) ou au moins une partie de ces dernières est munie d’un ressort de compensation (25) destiné à compenser au moins en partie le couple (M) généré par le poids (G) de la lamelle (5) autour de son axe de pivotement (X-X’). Figure pour l’abrégé : Fig 5

Description

Titre de l'invention : Protection solaire.

Domaine technique [0001] La présente invention concerne une protection solaire.

[0002] Plus spécifiquement, l’invention a pour objet une protection solaire munie d’une structure de support comprenant deux profilés longitudinaux entre lesquels sont appliquées des lamelles parallèles d’une manière telle que l’on peut les incliner autour d’un axe qui s’étend dans la direction longitudinale des lamelles ; dans laquelle on peut incliner les lamelles entre un état fermé dans lequel elles se referment les unes contre les autres ou elles se chevauchent les unes les autres au moins en partie et un état ouvert dans lequel elles quittent l’état fermé par inclinaison.

[0003] Une protection solaire de ce type est destinée à englober une certaine surface, les lamelles à l’état fermé formant pour ainsi dire un toit fermé à des fins de protection contre la pluie ou pour donner de l’ombre, tandis qu’à l’état ouvert elles peuvent laisser passer de la lumière selon ce que l’on souhaite, en fonction de l’inclinaison des lamelles.

Art antérieur [0004] D’une façon générale, la protection solaire est dimensionnée d’une manière telle que le centre de gravité de chaque lamelle est situé sur l’axe autour duquel on peut incliner la lamelle, si bien que pour l’inclinaison des lamelles seul un couple minimal est requis.

[0005] Dans certains cas, les lamelles sont montées d’une manière telle que l’on peut les incliner autour d’un axe qui est situé le long d’un bord longitudinal des lamelles et, en d’autres termes, qui se trouve à une certaine distance radiale de l’axe en question, si bien que, lorsqu’on incline les lamelles, le poids des lamelles génère un couple autour de l’axe, de telle manière que l’on a besoin d’une force supérieure et par conséquent d’un entraînement plus grand et plus coûteux pour pouvoir incliner les lamelles.

[0006] Tel est par exemple le cas lorsque les profilés longitudinaux de ladite protection solaire sont munis sur des côtés orientés l’un vers l’autre d’une gouttière orientée vers l’intérieur, de telle manière que les lamelles à l’état fermé recouvrent, avec leur côté inférieur, le bord le plus interne de la gouttière et peuvent être mises en inclinaison à partir de cet état fermé en direction de l’état ouvert en faisant tourner les lamelles vers le haut de telle sorte que leur côté inférieur s’éloigne de la gouttière.

[0007] Cette caractéristique offre l’avantage que, lorsque la protection solaire est munie de parois latérales afin d’obtenir un espace fermé, les lamelles forment un toit de manière complète ou pour ainsi dire de manière complète sur les bords internes de la gouttière, de telle manière que l’on évite une possibilité de pénétration de l’humidité à l’intérieur de l’espace fermé via une fente entre les lamelles fermées et la gouttière ou, tout au moins, on évite dans une large mesure l’apparition d’une humidité de ce type.

[0008] Lorsque, dans ce cas, les lamelles ou une partie de ces dernières sont entraînées de manière conjointe au moyen d’une tringle, cette tringle doit être réalisée avec une rigidité suffisante et avec une résistance suffisante à la flexion afin d’éviter que lors de la poussée, elle se déforme par traction à cause du couple de toutes les lamelles ensembles offrant une forte résistance qui en résulte, qui doit être surmontée.

Présentation de l’invention [0009] L’invention a pour objet d’offrir une solution pour un plusieurs des inconvénients susmentionnés ainsi que d’autres liés à une protection solaire comprenant des lamelles que l’on peut incliner autour d’un bord longitudinal.

[0010] À cet effet, l’invention concerne une protection solaire munie d’une structure de support comprenant deux profilés longitudinaux entre lesquels sont appliquées des lamelles parallèles d’une manière telle que l’on peut les incliner autour d’un axe qui s’étend dans la direction longitudinale des lamelles ; dans laquelle on peut incliner les lamelles entre un état fermé dans lequel elles se referment les unes contre les autres ou elles se chevauchent les unes les autres au moins en partie et un état ouvert dans lequel elles quittent l’état fermé par inclinaison, avec pour caractéristique que, pour au moins une partie des lamelles, l’axe de pivotement autour duquel on peut incliner la lamelle est situé le long d’un bord longitudinal de la lamelle en question et que chacune de ces lamelles ou au moins une partie de ces dernières est munie d’un ressort de compensation destiné à compenser au moins en partie le couple généré par le poids de la lamelle autour de son axe de pivotement.

[0011] De cette manière, le couple généré par le poids de la lamelle excentrique, est supprimé en tout ou en partie, si bien que par conséquent on a besoin de moins de force pour incliner les lamelles de manière individuelle ou en groupe.

[0012] En conséquence, on peut également utiliser un entraînement plus petit et par conséquent meilleur marché et la transmission doit être dimensionnée de manière moins robuste et en particulier il peut être fait usage d’une tringle d’entraînement moins rigide et par conséquent plus légère.

[0013] En particulier, l’invention peut trouver une utilisation sur une protection solaire dans laquelle les profilés longitudinaux sont munis sur les côtés orientés l’un vers l’autre, d’une gouttière orientée vers l’intérieur, dans laquelle les lamelles recouvrent un bord dressé de la gouttière à l’état fermé avec leur côté inférieur et dans laquelle, à partir de cet état fermé, on peut les incliner en direction de l’état ouvert en soumettant les lamelles à une rotation vers le haut avec leur côté inférieur qui s’éloigne de la gouttière.

[0014] De préférence, chaque lamelle que l’on peut incliner est munie le long d’un bord longitudinal est munie d’un ressort de compensation, d’une manière telle que le couple requis qui en résulte pour incliner les lamelles est minimal.

[0015] De préférence, le ressort de compensation est un ressort de torsion qui est enroulé autour de l’axe susmentionné et qui est couplé avec une extrémité à la lamelle et avec l’autre extrémité est fixé à un profilé longitudinal précité.

[0016] Un tel ressort de torsion est aisément disponible ou peut être aisément réalisé et offre l’avantage qu’il peut exercer un couple qui varie de manière linéaire avec l’angle de déviation angulaire de la lamelle et par conséquent peut générer dans toutes les positions de la lamelle un couple antagoniste pour la compensation du couple généré par le poids de la lamelle autour de son axe, le couple en question se déroulant également de manière linéaire en fonction de l’angle de déviation angulaire de la lamelle, mais dans le sens contraire.

[0017] En variante, on peut également utiliser d’autres types de ressorts de compensation, par exemple sous la forme de ressorts de traction ou de ressorts de compression, en particulier des ressorts fonctionnant avec du gaz comprimé.

[0018] De préférence, on sélectionne des ressorts de compensation dont la rigidité est dimensionnée d’une manière telle qu’ils exercent un couple antagoniste sur la lamelle dont la valeur, à l’état fermé de la lamelle, est égale ou principalement égale au couple qui est généré par le poids de la lamelle, mais qui est orienté dans le sens contraire de celui de ce couple. De cette manière, on obtient une compensation maximale du couple généré par le poids des lamelles.

[0019] Conformément à un aspect préféré, les ressorts de compensation sont dimensionnés d’une manière telle qu’ils se trouvent à l’état de repos au moment où les lamelles ont atteint un point d’équilibre, c’est-à-dire lorsque le centre de gravité de la lamelle se trouve dans le plan vertical s’étendant à travers l’axe de la lamelle ; de manière spécifique par exemple lorsqu’on a incliné la lamelle dans une position verticale ou pratiquement verticale.

[0020] Dans le cas où l’on peut incliner les lamelles à partir de l’état fermé au-delà du point d’équilibre précité, on utilise de préférence, à côté du premier ressort de compensation également un deuxième ressort de compensation, par exemple un ressort de torsion qui est enroulé autour de l’axe de la lamelle et qui exerce un couple de compensation sur la lamelle afin de compenser le couple généré par le poids de la lamelle au-delà de cette position de point d’équilibre, d’une manière telle que, également dans cette position, les forces requises pour incliner les lamelles sont minimales.

[0021] De préférence, le deuxième ressort de compensation est également dimensionné d’une manière telle qu’il se trouve à l’état de repos au moment où la lamelle est située dans son point d’équilibre précité.

[0022] Les deux ressorts de compensation peuvent également être réalisés via un seul et unique ressort qui se trouve à l’état de repos au moment où la lamelle est située dans son point d’équilibre, d’une manière telle que, dans les positions de la lamelle entre l’état fermé et le point d’équilibre, un couple de compensation s’exerce dans un sens, tandis que pour les positions de la lamelle au-delà du point d’équilibre, un couple s’exerce dans le sens opposé.

Brève description des figures [0023] Dans le but de mieux indiquer les caractéristiques de l’invention, on décrit ci-après, à titre d’exemple sans aucun caractère limitatif, une forme de réalisation préférée d’une protection solaire selon l’invention en se référant aux dessins annexés dans lesquels :

[0024] [fig.l] la figure 1 représente dans une vue schématique et en perspective une protection solaire selon l’invention à l’état ouvert ;

[0025] [fig.2] la figure 2 représente, à une plus grande échelle et à partir d’un autre point de vue, un élément qui est indiqué en figure 1 par le cadre F2, mais à l’état fermé ;

[0026] [fig.3] la figure 3 représente une vue en coupe transversale prise le long de la ligne III-III en figure 2 ;

[0027] [fig.4] la figure 4 représente une vue en coupe transversale prise le long de la ligne IV-IV en figure 3 ;

[0028] [fig.5] [0029] [fig.6] [0030] [fig.7] les figures 5 à 7 représentent la vue en coupe transversale de la figure 4, mais pour trois états ouverts différents des lamelles ;

[0031] [fig.8] [0032] [fig.9] les figures 8 et 9 représentent un élément d’une forme de réalisation donnée en variante d’une protection solaire selon l’invention est plus précisément dans deux états différents ;

[0033] [fig.10] la figure 10 représente une vue en coupe transversale prise le long de la ligne X-X en figure 9 ;

[0034] [fig.ll] la figure 11 représente une vue en coupe transversale identique à celle de la figure 10, mais pour une forme de réalisation donnée en variante.

Description détaillée de l’invention [0035] L’exemple représenté en figure 1 d’une protection solaire 1 comprend principalement une structure de support 2 constituée par un cadre 3 qui est soutenue par des piliers de soutien 4.

[0036] La protection solaire 1 comprend des lamelles parallèles 5 qui sont montées à distance les unes des autres dans le cadre 3.

[0037] Le cadre 3 se compose de deux profilés longitudinaux creux opposés 6 entre lesquels sont montées les lamelles 5 et par deux profilés transversaux creux opposés 7.

[0038] On peut incliner les lamelles 5 par rapport aux profilés longitudinaux 6 autour d’un axe de pivotement X-X’ qui s’étend dans la direction longitudinale des lamelles 5, l’axe de pivotement X-X’ étant réalisé dans ce cas-ci par le fait que les lamelles 5 sont fixées à chacune de leurs extrémités de tête 8 d’une manière telle que l’on peut les incliner, sur un axe 9 qui est fixé sur un profilé longitudinal correspondant 6.

[0039] Dans l’exemple, l’axe de pivotement 5 est situé le long d’un bord longitudinal 10 des lamelles 5 et le centre de gravité 11 des lamelles 5 se trouve en position excentrique à une distance radiale A d’un axe de pivotement correspondant X-X’ des lamelles 5.

[0040] Les lamelles 5 représentent des profilés creux comprenant un côté inférieur 12 qui dans ce cas-ci est plat, ainsi qu’un côté supérieur 13.

[0041] Les lamelles 5 sont munies, sur leur côté supérieur 13, le long du bord longitudinal 10 apte à pivoter d’un élément 14 en forme de gouttière qui est délimité par un bord dressé 15 et sont munies, le long de leur bord longitudinal opposé 16, d’un élément 17 en forme de crochet qui, à l’état fermé comme représenté en figure 4, vient s’accrocher par-dessus un bord dressé 15 de l’élément 14 en forme de gouttière d’une lamelle limitrophe 5.

[0042] Les lamelles 5 sont reliées les unes aux autres par une latte de commande 18 avec laquelle chacune des lamelles 5 est reliée d’une manière telle que l’on peut les incliner, au moyen d’une articulation 19 qui est située dans ce cas-ci contre le bord longitudinal 16 comprenant l’élément en forme de crochet. La latte de commande par exemple être commandée avec une commande non représentée dans les figures pour pouvoir mettre les lamelles 5 ensemble en rotation à partir d’un état fermé comme représenté en figure 4, dans lequel les côtés inférieurs 12 des lamelles 5 forment pour ainsi dire une surface horizontale fermée, en direction d’un ou de plusieurs états ouverts, comme représenté dans les figures 5 et 6, pour pouvoir laisser passer plus ou moins de lumière du soleil.

[0043] Les lamelles 5 sont montées à l’état légèrement incliné en direction d’un des profilés longitudinaux 6, d’une manière telle que l’eau de pluie qui tombe sur les lamelles 5, à l’état fermé des lamelles 5, est évacuée via l’élément 14 des lamelles 5 en forme de gouttière en direction de ce profilé longitudinal 6.

[0044] Les profilés longitudinaux 6 sont munis, sur leurs côtés orientés l’un vers l’autre, d’une gouttière 20 faisant saillie vers l’intérieur, comprenant un bord dressé 21 contre le côté interne.

[0045] Dans l’exemple, l’espace ménagé en dessous des lamelles 5 est fermé ou peut être fermé par des parois latérales, par exemple sous la forme de paravents 23 que l’on peut dérouler et qui sont guidés dans des guidages verticaux 24 sur les piliers de soutien 4.

[0046] Les lamelles 5 sont positionnées avec leur axe 9 d’une manière telle qu’à l’état fermé comme représenté en figure 4, les lamelles 5 s’appuient avec leur côté inférieur sur le bord dressé précité 21 de la gouttière 20 ou forment avec cette dernière une petite fente, éventuellement avec l’intervention d’un joint d’étanchéité pour procurer à la fente une étanchéité à l’air, d’une manière telle que l’espace fermé est exempt d’humidité lorsque les lamelles 5 sont fermées et lorsque les paravents 23 sont complètement déroulés.

[0047] À partir de l’état fermé de la figure 4, on peut incliner les lamelles 5 vers le haut, par exemple en direction de l’état ouvert de la figure 5 dans lequel les lamelles 5 ont atteint un point d’équilibre, le point d’équilibre 11 se trouvant dans le plan vertical Y-Y’ des axes de pivotement respectifs X-X’ ou en direction d’un état intermédiaire tel qu’on le représente en figure 6 dans lequel le centre de gravité 11 est situé à une distance horizontale du plan vertical précité Y-Y’, si bien que la lamelle 5 est soumise, par son propre poids G à un couple M qui est égal au produit G x B qui, dans le cas tel que représenté en figure 6, est orienté dans le sens des aiguilles d’une montre.

[0048] À des fins de compensation de ce couple, les lamelles 5 selon l’invention sont équipées d’un ressort de compensation 25 destiné à compenser au moins en partie le couple M généré par le poids de la lamelle 5 autour de son axe 9.

[0049] Conformément à une forme de réalisation pratique, le ressort de compensation 25 est réalisé sous la forme d’un ressort de torsion qui est enroulé autour de l’axe précité 9 et qui est couplé avec une extrémité 26 à la lamelle 5 et avec l’autre extrémité 27 est fixé à un profilé longitudinal 6.

[0050] Le ressort de compensation est dimensionné d’une manière telle qu’il exerce sur la lamelle 5 un couple antagoniste S dont la valeur, à l’état fermé de la lamelle 5, est égale ou principalement égale à celle du couple M qui est généré par le poids de la lamelle 5, mais qui est orienté dans le sens contraire à celui de ce couple M, si bien que le couple résultant est nul et que l’entraînement ne subit ainsi aucune résistance ou subit peu de résistance pour l’ouverture des lamelles 5 par inclinaison.

[0051] De préférence, le ressort de compensation est dimensionné et est placé d’une manière telle qu’il se trouve à l’état de repos au moment où la lamelle 5 atteint le point d’équilibre de la figure 5, dans lequel le centre de gravité 11 de la lamelle 5 se trouve dans le plan vertical Y-Y’ de l’axe de pivotement X-X’ de la lamelle 5.

[0052] À ce moment, la lamelle se trouve en équilibre et on n’a besoin d’aucune force pour maintenir la lamelle en équilibre.

[0053] Grâce à ce dimensionnement, on obtient le fait que le couple généré par le poids de la lamelle est complètement compensé dans chaque état intermédiaire de la lamelle par le couple antagoniste qui est exercé par le ressort de compensation 25.

[0054] Dans le cas où la lamelle 5 peut être inclinée par rotation au-delà du point d’équilibre de la figure 6, par exemple en direction d’un état tel que représenté en figure 7, un couple M’ s’exerce sur la lamelle 5 à cause du poids de la lamelle 5, le couple M’ en question devant être compensé par le même ressort de compensation 25 ou par un deuxième ressort de compensation qui n’est pas représenté dans les figures.

[0055] Il est clair que le ressort de compensation 25 peut être séparé en deux ressorts partiels ou plus qui peuvent développer le même couple antagoniste recherché. C’est ainsi que l’on peut par exemple prévoir à chaque extrémité 8 des lamelles 5 un ressort partiel, chacun de ces ressorts partiels ayant pour but de compenser la moitié du couple généré par le poids des lamelles.

[0056] Dans les figures 8 à 10, on représente une variante d’une protection solaire selon l’invention, dans laquelle, dans le cas présent, les lamelles 5 sont montées, de telle sorte qu’on peut les incliner avec leurs extrémités 8, dans des éléments 28 faisant office de glissières qui peuvent coulisser dans la direction longitudinale Z-Z’ des profilés longitudinaux 6.

[0057] Les éléments 28 faisant office de glissières sont montés à cet effet de manière à pouvoir coulisser sur un axe d’entraînement commun rotatif 29, une transmission angulaire 30 étant prévue dans chaque élément 28 faisant office de glissière à des fins de transmission de la rotation de l’axe d’entraînement 19 sur l’axe 9 des lamelles 5.

[0058] Pour le coulissement des éléments 28 faisant office de glissières sur l’axe d’entraînement 29, on peut prévoir un entraînement pour le coulissement d’au moins un des éléments 28 faisant office de glissières, les éléments 28 faisant office de glissières ou une partie de ces derniers étant reliés les uns avec les autres et avec ledit au moins un élément entraîné 28 précité faisant office de glissière au moyen d’une transmission non représentée dans les figures qui est conçue d’une manière telle que, lors du coulissement de l’élément entraîné 28 faisant office de glissière, les autres éléments 28 faisant office de glissières sont entraînés ou poussés conjointement avec les lamelles 5 ou au moins avec une partie de ces dernières. Un avantage lié à une transmission de ce type est décrit par exemple dans le document BE 1.023.225 et dans le document EP 3.024.997 au nom du présent requérant.

[0059] De cette manière, les lamelles peuvent coulisser en direction les unes des autres comme on le représente en figure 9 ou à l’écart les unes des autres comme on le représente en figure 8.

[0060] Le ressort de compensation 25 peut dans un tel cas par exemple être incorporé pour chaque lamelle 5 dans un élément correspondant 28 faisant office de glissière.

[0061] Les profilés longitudinaux 6 peuvent être munis d’une chambre 31 ou d’un évidement dans lequel sont montés en coulissement les éléments 28 faisant office de glissières, lesdites chambres 31 étant munies, sur les côtés tournés l’un vers l’autre, d’une fente latérale 32 pour le passage des axes 9 des lamelles 5.

[0062] En figure 11, on représente une autre variante encore d’une protection solaire 1 selon l’invention, dans laquelle, dans le cas présent, un profilé longitudinal 6 est réalisé sous la forme d’un profilé creux comprenant une chambre 31 pour les éléments 28 faisant office de glissières et une deuxième chambre 33 située par-dessus à la verticale, dans laquelle est disposé un rouleau 34 par-dessus les éléments 28 faisant office de glissières pour une toile enroulable 35 comprenant un cadre inférieur 36 d’un auvent ou d’un paravent, le profilé longitudinal 6 étant muni dans ce cas-ci d’une fente 37 le long de laquelle la toile peut être abaissée ou relevée.

[0063] Les chambres 31 et 33 peuvent bien évidemment également s’étendre l’une dans l’autre au même être réalisées sous la forme d’une seule chambre dans laquelle le rouleau 34 s’étend au-dessus des éléments 28 faisant office de glissières.

[0064] La présente invention n’est en aucune façon limitée à la forme de réalisation décrite à titre d’exemple et représentée dans les figures ; une protection solaire selon l’invention peut être mise en œuvre dans toutes sortes de formes et de dimensions sans sortir du cadre de l’invention.

Claims

Protection solaire munie d’une structure de support (2) comprenant deux profilés longitudinaux (6) entre lesquels sont appliquées des lamelles parallèles (5) d’une manière telle que l’on peut les incliner autour d’un axe de pivotement (X-X’) qui s’étend dans la direction longitudinale des lamelles (5) ; dans laquelle on peut incliner les lamelles (5) entre un état fermé dans lequel elles se referment les unes contre les autres ou elles se chevauchent les unes les autres au moins en partie et un état ouvert dans lequel elles quittent l’état fermé par inclinaison, caractérisée en ce que, pour au moins une partie des lamelles (5), l’axe de pivotement (X-X’) autour duquel on peut incliner la lamelle (5) est situé le long d’un bord longitudinal (10) de la lamelle (5) en question et que chacune de ces lamelles (5) ou au moins une partie de ces dernières est munie d’un ressort de compensation (25) destiné à compenser au moins en partie le couple (M) généré par le poids (G) de la lamelle (5) autour de son axe de pivotement (X-X’).

Protection solaire selon la revendication 2, caractérisée en ce que les profilés longitudinaux (6) sont munis sur les côtés orientés l’un vers l’autre, d’une gouttière (20) orientée vers l’intérieur, dans laquelle les lamelles (5) recouvrent un bord dressé (21) de la gouttière (20) à l’état fermé avec leur côté inférieur (12) et dans laquelle, à partir de cet état fermé, on peut les incliner en direction de l’état ouvert en soumettant les lamelles (5) à une rotation vers le haut avec leur côté inférieur (12) qui s’éloigne de la gouttière (20).

Protection solaire selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que les lamelles (5) sont montées, de telle sorte qu’on puisse les incliner avec leurs extrémités, dans des éléments (28) faisant office de glissières qui peuvent coulisser dans la direction longitudinale (Z-Z’) des profilés longitudinaux (6).

Protection solaire selon la revendication 3, caractérisée en ce que les éléments (28) faisant office de glissières ou une partie de ces derniers sont reliés les uns avec les autres au moyen d’une transmission (30) qui est conçue de telle manière que, lors du coulissement d’au moins une lamelle, les autres lamelles ou au moins une partie de ces dernières sont entraînées ou poussées.

Protection solaire selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’au moins un profilé longitudinal (6) est [Revendication 6] [Revendication 7] [Revendication 8] [Revendication 9] [Revendication 10] [Revendication 11] [Revendication 12] réalisé sous la forme d’un profilé creux comprenant une chambre dans laquelle est disposé le rouleau d’une toile enroulable d’un paravent, le profilé étant muni d’une fente le long de laquelle la toile peut être abaissée ou relevée.

Protection solaire selon la revendication 5 et la revendication 3 ou 4, caractérisée en ce que le profilé longitudinal précité (6) comprenant la chambre destinée à la toile enroulable comprend également une deuxième chambre ou un évidement dans lequel sont montés en coulissement les éléments précités faisant office de glissières, la chambre destinée à la toile enroulable étant disposée au-dessus de la chambre ou de l’évidement des éléments faisant office de glissières.

Protection solaire selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que chaque lamelle (5) est munie d’un ressort de compensation (25).

Protection solaire selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le ressort de compensation (25) comprend un ressort de torsion qui est enroulé autour de l’axe de pivotement précité (X-X’) et qui est couplé avec une extrémité (26) à la lamelle (5) et avec l’autre extrémité (27) est fixé à un profilé longitudinal (6).

Protection solaire selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le ressort de compensation (25) comprend un ressort de traction ou un ressort de compression. Protection solaire selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le ressort de compensation (25) est dimensionné d’une manière telle qu’il exerce sur la lamelle (5) un couple antagoniste (S) dont la valeur, à l’état fermé de la lamelle (5), est égale ou principalement égale à celle du couple (M) qui est généré par le poids (G) de la lamelle (5), mais qui est orienté dans le sens contraire à celui de ce couple (M).

Protection solaire selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le ressort de compensation est dimensionné d’une manière telle qu’il se trouve à l’état de repos au moment où la lamelle (5) a atteint un point d’équilibre, le centre de gravité (11) de la lamelle (5) se trouvant dans le plan vertical (Y-Y’) s’étendant à travers l’axe de pivotement (X-X’) de la lamelle (5). Protection solaire selon la revendication 11, caractérisée en ce que, dans le cas où l’on peut incliner les lamelles (5) à partir de l’état fermé au11 [Revendication 13] [Revendication 14] [Revendication 15] [Revendication 16] [Revendication 17] [Revendication 18] delà du point d’équilibre, le centre de gravité (11) de la lamelle (5) se trouvant dans le plan vertical (Y-Y’) s’étendant à travers l’axe de pivotement (X-X’), on utilise, à côté du premier ressort de compensation (25), un deuxième ressort de compensation, qui est enroulé autour de l’axe de pivotement (X-X’) et qui exerce un couple de compensation (S) sur la lamelle (5) afin de compenser le couple (M) généré par le poids de la lamelle (5) au-delà de cette position.

Protection solaire selon la revendication 12, caractérisée en ce que le deuxième ressort de compensation est dimensionné d’une manière telle qu’il se trouve à l’état de repos au moment où la lamelle (5) est située dans la position du point d’équilibre précité.

Protection solaire selon la revendication 12 ou 13, caractérisée en ce que le premier et le deuxième ressort de compensation sont réalisés via un seul ressort qui se trouve à l’état de repos lorsque la lamelle se trouve dans son point d’équilibre.

Protection solaire selon l’une quelconque des revendications 3 à 14, caractérisée en ce que le ressort de compensation (25) est incorporé dans un élément faisant office de glissière.

Protection solaire selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les lamelles (5) sont munies le long de leur bord longitudinal (10) apte à pivoter d’un élément (14) en forme de gouttière et que le bord longitudinal opposé (16) des lamelles (5) est muni d’un élément (17) en forme de crochet qui, à l’état fermé des lamelles (5), vient s’accrocher par-dessus un bord (15) de l’élément (14) en forme de gouttière d’une lamelle limitrophe (5).

Protection solaire selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les lamelles (5) ou au moins une partie de ces dernières sont reliées les unes aux autres par une latte de commande (18) qui est reliée en pivotement aux lamelles (5) au moyen d’une articulation (19) à une distance radiale égale de l’axe de pivotement précité (X-X’) des lamelles (5).

Protection solaire selon la revendication 17, caractérisée en ce que la latte de commande (18) est reliée à un entraînement pour le maniement de la latte de commande (18).