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La présente invention concerne les dispositifs de protection contre le soleil ou les intempéries, tels que des ombrelles, par exemple des ombrelles pour poussettes ou autres équipements de puériculture, des parapluies ou parasols.
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Dans toute la description, le terme « ombrelle » doit donc être compris comme incluant tout type de dispositif de protection contre le soleil ou les intempéries, tel qu'un parapluie ou un parasol.
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Dans le domaine de l'invention, il existe de nombreux types de parasols, parapluies ou ombrelles, chacun de ces dispositifs comportant généralement une toile, un manche et des baleines encore appelées branches.
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Les ombrelles sont en général aptes à occuper une position d'utilisation dépliée et une position de rangement pliée. La position de rangement est souvent compacte autour du manche de l'ombrelle. Le manche est même parfois télescopique pour améliorer encore la compacité de l'ombrelle en position de rangement.
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En position d'utilisation, les baleines sont généralement écartées les unes des autres et permettent de tendre la toile lorsque l'ombrelle est dépliée.
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Les baleines comportent généralement une extrémité relativement pointue qui peut s'avérer dangereuse car susceptible d'éborgner un individu, en particulier un enfant ou un bébé installé dans une poussette.
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Il existe un besoin pour disposer d'un nouveau dispositif de protection contre le soleil et les intempéries, notamment d'une nouvelle ombrelle.
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Il existe encore un besoin pour disposer d'une nouvelle ombrelle, notamment d'une ombrelle pour poussette qui soit davantage sécurisée.
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L'invention vise à répondre à tout ou partie de ces besoins.
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Elle y parvient grâce à une ombrelle comportant :
- une toile,
- un manche,
- une pluralité de baleines, au moins une partie des baleines étant groupée par paires, chaque baleine comportant une première extrémité et une deuxième extrémité,
au moins une baleine étant reliée par la première extrémité audit manche.
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Selon un aspect de l'invention, l'ombrelle comporte au moins un élément de jonction coopérant avec une desdites paires de baleines, ledit élément de jonction étant configuré pour relier les deuxièmes extrémités des baleines de ladite paire et maintenir à distance l'une de l'autre les deuxièmes extrémités des baleines de ladite paire. La distance entre les deuxièmes extrémités des baleines d'une paire peut par exemple être maintenue, que l'ombrelle soit en position d'utilisation dépliée ou en position de rangement pliée. En variante, la distance entre les deuxièmes extrémités des baleines d'une paire peut ne pas être maintenue en position pliée de rangement.
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Grâce à l'invention, en particulier lorsqu'il s'agit d'une ombrelle destinée à être fixée sur une poussette, la présence de l'élément de jonction écartant les baleines peut empêcher le pincement des doigts d'un enfant entre deux baleines, que l'ombrelle soit en position dépliée ou pliée.
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Par l'expression « au moins une partie des baleines étant groupée par paires », on entend que deux baleines adjacentes sont situées à une distance faible l'une de l'autre par rapport à la distance qui sépare chacune d'elles à toute autre baleine de l'ombrelle. On peut encore dire que la distance entre une première baleine, en un point de celle-ci éventuellement non situé à proximité de la première extrémité de cette baleine, et la deuxième baleine de la même paire est inférieure à la distance entre la première baleine et une baleine adjacente distincte de la deuxième baleine.
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La liaison entre la première extrémité d'une baleine et le manche peut être directe ou indirecte, cette liaison pouvant par exemple se faire par l'intermédiaire d'une pièce.
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L'ombrelle peut comporter, outre les baleines groupées par paires, une ou plusieurs baleines solitaires ou isolées. Dans ce cas, le nombre total de baleines peut être pair ou impair, en fonction du nombre de baleines isolées.
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Lorsque l'ombrelle ne comporte pas de baleine isolée, mais uniquement des baleines réparties en paires, le nombre de baleines est pair.
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Cette structure peut permettre, outre les avantages déjà listés, un pliage original et efficace de l'ombrelle, dans lequel les différentes paires se superposent les unes sur les autres.
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Selon un mode de réalisation de l'invention, l'élément de jonction peut comporter une pièce rapportée.
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Dans ce cas, la pièce rapportée peut être agencée de manière à se fixer, par exemple à s'enfiler sur chacune des deuxièmes extrémités des baleines de ladite paire. Dans ce cas, la pièce rapportée peut comporter deux tubes creux agencés pour s'enfiler autour de chacune des deuxièmes extrémités des baleines selon une liaison tube dans tube. Tout autre type de liaison pour la fixation de la pièce rapportée sur les deuxièmes extrémités des baleines est envisageable, la fixation n'étant pas limitée à une liaison tube dans tube. D'autres exemples de fixation envisageables peuvent être choisis parmi les suivants : sertissage, collage, surmoulage, ou tout autre type d'assemblage mécanique.
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L'élément de jonction, notamment la pièce rapportée, peut présenter une forme convexe, notamment arrondie, de telle sorte que les deuxièmes extrémités reliées par la pièce rapportée forment un angle convexe, notamment arrondi de l'ombrelle.
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La forme convexe, notamment arrondie, de l'élément de jonction peut permettre d'éviter qu'un enfant se blesse avec la deuxième extrémité des baleines, que l'ombrelle soit en position dépliée ou pliée, ce qui permet de sécuriser l'ombrelle.
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La pièce rapportée peut comporter un matériau plastique, notamment un polymère, tel que du polypropylène, du polyéthylène ou un matériau thermoplastique.
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La pièce rapportée peut comporter en variante un jonc, notamment un jonc réalisé en métal, élastomère ou tissu suffisamment rigide, entre autres.
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Selon un autre aspect de l'invention, l'élément de jonction peut être réalisé d'une seule pièce avec les baleines d'une paire, formant par exemple un angle convexe, par exemple arrondi, de l'ombrelle.
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Les baleines peuvent comporter un matériau métallique, plastique, de la fibre de verre, un matériau composite, ou autre.
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Le nombre total de baleines peut être égal à huit.
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Les baleines peuvent présenter des longueurs sensiblement égales entre elles de telle sorte que la forme générale de l'ombrelle, hormis les angles éventuellement arrondis, peut être un carré.
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La forme carrée peut permettre, par rapport à une ombrelle de forme générale circulaire, d'agrandir la surface de protection, le cercle des ombrelles de l'art antérieur pouvant s'inscrire dans le carré de l'ombrelle selon l'invention.
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Les baleines peuvent présenter, en variante, des longueurs non égales entre elles de telle sorte que la forme générale de l'ombrelle, hormis les angles éventuellement arrondis, peut être un parallélogramme tel qu'un rectangle.
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Le nombre de baleines peut être différent de huit, en nombre supérieur ou inférieur à huit. Le nombre de baleines peut être par exemple égal à six, de telle sorte que la forme générale de l'ombrelle, hormis les angles éventuellement arrondis, peut être un triangle.
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La toile peut par exemple comporter un tissé, du polyamide, du nylon, du coton. La toile peut comporter une portion recouvrant tout ou partie des deuxièmes extrémités des baleines et l'élément de jonction, notamment sur le dessous de l'ombrelle.
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D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante de modes de réalisation de l'invention, donnés à titre d'exemples illustratifs et non limitatifs, et des dessins annexés parmi lesquels :
- la figure 1 représente de manière schématique une poussette sur laquelle on vient fixer une ombrelle conforme à l'invention,
- la figure 2 est une vue schématique de dessus, en perspective, d'un exemple d'ombrelle selon l'invention en position dépliée,
- la figure 3 est une vue schématique de dessous, en perspective, de l'ombrelle de la figure 2, en position dépliée,
- la figure 4 est une vue schématique de dessous en perspective d'un exemple d'ombrelle, dépourvue de toile et en position dépliée,
- la figure 5 illustre, de manière isolée et schématique, un élément de jonction permettant de relier les baleines d'une paire de baleines de l'ombrelle de la figure 4,
- la figure 6 est une vue schématique de dessous en perspective d'un autre exemple d'ombrelle dépourvue de toile,
- la figure 7 illustre, de manière isolée et schématique, un élément de jonction utilisé pour relier les baleines d'une paire de baleines de l'ombrelle de la figure 6,
- la figure 8 est une vue schématique de dessous en perspective d'un autre exemple d'ombrelle dépourvue de toile, et
- la figure 9 représente de manière schématique et en perspective, un exemple d'ombrelle selon l'invention représentée en position pliée.
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On a représenté sur la
figure 1 une poussette P sur laquelle on vient fixer, par exemple par clippage selon la double flèche, une ombrelle 1 conforme à l'invention. La poussette P et l'organe de fixation O de l'ombrelle sont connus en eux-mêmes. L'organe de fixation O de l'ombrelle est décrit dans la demande de brevet
FR 2 840 372 , notamment. Tout autre système de fixation de l'ombrelle sur la poussette est envisageable.
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Sur la figure 2, on a représenté isolément une ombrelle 1 conforme à l'invention, consistant dans cet exemple en une ombrelle à fixer sur une voiture d'enfant. Sur cette figure, l'ombrelle 1 est représentée en position d'utilisation, dépliée. L'ombrelle 1 comporte une pluralité de baleines 2 visibles sur la figure 3 et une toile 3 de protection, réalisée dans l'exemple considéré en tissu, recouvrant entièrement les baleines d'un premier côté correspondant au dessus de l'ombrelle, dans l'exemple illustré.
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La toile 3 comporte des coutures 4 réalisées au niveau des baleines 2, longeant celles-ci. Les baleines ne sont en effet pas visibles directement sur la figure 2 mais recouvertes par la toile 3. Les baleines 2 sont visibles sur la figure 3.
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L'ombrelle 1 comporte en outre un manche 5 visible sur la figure 3.
Pour des raisons de clarté du dessin, le manche 5 a été représenté partiellement, tronqué. Le manche 5 comporte, à une extrémité, un sommet 6 dans lequel sont fixées des premières extrémités 2a des baleines 2 et également la toile 3 de manière à la maintenir tendue contre les baleines au voisinage des premières extrémités 2a de celles-ci. Dans un mode de réalisation non représenté, le sommet peut être situé au-delà des premières extrémités des baleines, auquel cas les premières extrémités des baleines sont fixées directement dans le corps du manche 5 et non sur le sommet de celui-ci.
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L'ombrelle peut présenter une position d'utilisation dépliée ou une position de rangement pliée comme décrit plus loin en regard de la figure 9. Le pliage et le dépliage de l'ombrelle peuvent se faire grâce à la présence sur l'ombrelle de contre-baleines 20. Chaque contre-baleine 20 comporte une extrémité 21 qui est articulée relativement à une baleine correspondante et une autre extrémité qui est fixée sur un anneau 22 coulissant le long du manche entre la position pliée et la position dépliée, pour permettre le passage de l'ombrelle d'une position à l'autre. Ces contre-baleines 20 et anneau 22 coulissant sont connus en eux-mêmes.
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Les baleines 2 comportent chacune, outre la première extrémité 2a, une deuxième extrémité 2b visible sur la figure 4, par exemple. Les baleines 2 sont disposées autour du manche par paires 8, c'est-à-dire deux à deux, étant plus proches l'une de l'autre dans une paire que de toute autre baleine, notamment une autre baleine adjacente. Les baleines d'une paire sont reliées par leurs deuxièmes extrémités à l'aide d'un élément de jonction 10 avec lequel elles coopèrent et qui permet en même temps de relier les deuxièmes extrémités des baleines d'une même paire et de maintenir celles-ci écartées, que l'ombrelle soit en position dépliée ou pliée, le cas échéant.
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Le nombre d'éléments de jonction 10 dans une ombrelle peut être égal au nombre de paires de baleines, comme dans l'exemple illustré.
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Comme on peut le voir sur la figure 3, la toile 3 comporte une portion 9 couvrant, notamment d'un deuxième côté correspondant au dessous de l'ombrelle, les deuxièmes extrémités des baleines ainsi que l'élément de jonction 10. Cette portion 9 peut permettre de solidariser la toile 3 avec les deuxièmes extrémités 2b des baleines 2 d'une paire, par exemple de manière à maintenir l'ensemble de l'élément de jonction et des deuxièmes extrémités et ainsi éviter par exemple qu'un enfant désolidarise l'élément de jonction 10 des baleines 2. La présence de cette portion 9 de toile peut également contribuer à l'aspect esthétique de l'ombrelle.
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L'élément de jonction 10 peut consister en une pièce rapportée 11 ou 11' comme illustré sur les figures 4 à 7.
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Dans ce cas, l'élément de jonction 10 peut, comme visible sur la figure 4 et 5, comporter une pièce rapportée 11 consistant en une pièce plastique moulée présentant un côté 12 convexe, notamment arrondi, deux extrémités 14 consistant dans l'exemple illustré en des portions tubulaires situées dans le prolongement du côté 12, et une structure intérieure 13, ajourée en forme de T dans l'exemple illustré, maintenant les deux portions tubulaires écartées. La forme de la structure intérieure 13 pourrait être pleine ou présenter une autre forme sans que l'on sorte du cadre de l'invention. Les extrémités 14 sont destinées à être fixées, notamment enfilées dans l'exemple illustré, sur les baleines. Comme on peut le voir sur la figure 4, l'élément de jonction 10 permet de relier entre elles les deuxièmes extrémités 2b des baleines 2 d'une même paire, que l'ombrelle soit en position dépliée ou pliée, le cas échéant.
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Un autre exemple d'élément de jonction 10 consistant en une pièce rapportée 11' a été illustré sur les figures 6 et 7. Cet élément de jonction 10 consiste simplement en un jonc en forme de U dont on peut enfiler les deux extrémités tubulaires sur les deuxièmes extrémités des baleines d'une même paire de manière à relier celles-ci et à les maintenir écartées, à distance l'une de l'autre, que l'ombrelle soit en position dépliée ou pliée, le cas échéant. Le jonc illustré sur la figure 7 pourrait aussi présenter, lorsque non assemblé avec les baleines, une forme rectiligne, étant par exemple réalisé en matériau souple pouvant prendre une forme de U lorsque assemblé avec les baleines. Le jonc de la figure 7 pourrait, dans une variante non illustrée, comporter des extrémités formées de trous borgnes permettant l'assemblage avec les deuxièmes extrémités des baleines, le reste du jonc étant par exemple plein et non creux.
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Le jonc pourrait, dans un mode de réalisation non illustré, comporter un ressort.
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Dans le cas où l'élément de jonction 10 comporte une pièce rapportée, celle-ci peut consister en une pièce réalisée en un matériau plastique tel qu'un élastomère, un matériau métallique, ou encore un tissu relativement rigide, ou autre.
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Dans un autre mode de mise en oeuvre illustré sur la figure 8, l'élément de jonction 10 est formé d'une seule pièce avec les baleines d'une même paire 8.
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Les baleines peuvent être réalisées en un matériau métallique, plastique, fibre de verre, composite ou autre.
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Sur la figure 9, on a représenté l'ombrelle des figures 2 et 3 en position pliée dite de rangement. Comme visible sur la figure 9, les paires de baleines sont superposées les unes au-dessus des autres lorsque l'ombrelle est en position repliée, ce qui permet d'obtenir un pliage plat.
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Dans les exemples illustrés, le nombre total de baleines est égal à huit et les baleines ont toutes une longueur égale, de telle sorte que la forme générale de l'ombrelle est carrée.
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On ne sort bien sûr pas du cadre de l'invention si les baleines ont des longueurs inégales de manière, par exemple, à obtenir une forme générale de parallélogramme tel qu'un rectangle pour l'ombrelle et/ou si le nombre total de baleines est différent de huit, étant toutefois en nombre pair de manière à pouvoir relier les baleines deux à deux. Par exemple, le nombre total de baleines peut être supérieur ou inférieur à huit, par exemple être égal à six, auquel cas l'ombrelle présente une forme générale triangulaire.
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L'invention n'est bien sûr pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits.
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En particulier, l'invention n'est pas limitée aux ombrelles mais à tout type de dispositif de protection contre le soleil et les intempéries, par exemple une ombrelle, un parapluie, un parasol ou autre.
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L'ombrelle peut comporter, outre les baleines regroupées par paires, des baleines isolées. Ces baleines isolées ne coopèrent pas avec un élément de jonction. Dans ce cas, le nombre total de baleines de l'ombrelle peut être impair, si le nombre de baleines isolées est impair.
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Dans toute la description, l'expression « comportant un » doit être comprise comme étant synonyme de l'expression « comportant au moins un », sauf si le contraire est spécifié.