La présente invention concerne les applicateurs cosmétiques.
Divers applicateurs pour l'application d'un produit sur les ongles, comportant
un mélange de poils, ont été proposés. La demande de brevet européen EP-A-0 556 081
décrit un pinceau pour appliquer un vernis à ongles, comportant un mélange de poils de
différents diamètres. On connaít également, par la demande de brevet européen
EP-A-0 651 955, un pinceau pour appliquer un vernis à ongles, comportant deux sortes de
poils ayant des propriétés mécaniques différentes, afin de former des espaces relativement
importants entre les poils.
Par ailleurs, le brevet américain US 4 841 996 décrit un dispositif applicateur
d'un produit liquide, notamment de vernis à ongles, comportant des moyens de réserve
propres à emmagasiner du produit afin d'alimenter les poils du pinceau lorsque ce dernier
est retiré du récipient contenant le produit.
Il existe un besoin pour améliorer encore les performances d'un applicateur
destiné à l'application d'un produit sur une région du corps ou du visage, notamment sur
les ongles, et l'invention vise notamment à répondre à ce besoin.
Selon l'un de ses aspects, la présente invention concerne un applicateur pour
appliquer un produit, notamment sur les ongles, comportant :
- un faisceau de poils comportant au moins deux sortes de poils et/ou des
poils de section transversale non circulaire et/ou des poils non rectilignes, notamment
ondulés,
- une tige supportant le faisceau de poils,
- une gaine ménageant avec la tige sur au moins une partie de sa longueur un
espace permettant de constituer une réserve de produit.
Par « au moins deux sortes de poils », on désigne des poils qui peuvent différer
par leur composition et/ou leurs dimensions et/ou leur forme, notamment leur profil
longitudinal et/ou leur section transversale.
La présence d'au moins deux sortes de poils et/ou de poils de section non
circulaire dans le faisceau de poils peut accroítre la force de rétention capillaire du faisceau
de poils, comparativement à un faisceau de poils qui serait constitué avec seulement une
même sorte de poils ordinaires, de section circulaire.
Grâce à l'invention, l'autonomie de l'applicateur peut être accrue sans que cela
se fasse au détriment de la qualité d'application, du fait de la présence d'une part de la
réserve de produit formée par l'espace ménagé entre au moins la gaine et la tige et de la
présence d'autre part d'au moins deux sortes de poils et/ou de poils de section non
circulaire dans le faisceau de poils. Ce dernier peut éviter, grâce à son pouvoir de rétention
par capillarité, que le produit contenu dans l'espace formé entre la gaine et la tige ne
s'écoule trop rapidement vers la zone à traiter.
L'invention permet ainsi de réguler la restitution du produit emmagasiné par
l'applicateur et d'augmenter l'autonomie tout en conservant la possibilité de réaliser un
maquillage de qualité.
La composition du faisceau de poils peut dépendre de la rhéologie du produit.
L'utilisation d'un mélange de poils peut permettre d'adapter relativement aisément
l'applicateur à la rhéologie du produit, en jouant par exemple sur la proportion relative de
chaque sorte de poils dans le faisceau.
L'invention peut permettre, le cas échéant, d'utiliser des formules moins
visqueuses sans craindre un débit de produit trop important, grâce à la rétention capillaire
procurée par le faisceau de poils.
L'espace agencé pour permettre de constituer une réserve de produit est réalisé
de manière à permettre par exemple au produit de remplir l'espace lorsque la gaine est
immergée dans le produit.
Un échappement d'air est avantageusement réalisé, par exemple sous la forme
d'au moins une ouverture dans la gaine. Cet échappement d'air peut encore être dû à la
manière dont la gaine est montée sur l'applicateur. Un évent est par exemple ménagé entre
le bord supérieur de la gaine et la partie de l'applicateur sur laquelle la gaine est fixée. Un
évent peut encore être réalisé à travers la partie de l'applicateur sur laquelle la gaine est
montée.
Au moins deux sortes de poils du faisceau peuvent avoir chacune un nombre de
poils qui représente par exemple au moins 2 %, mieux 5 %, du nombre total de poils de
l'applicateur, voire au moins 10 %, 20 %, 30 % ou 40 %. Le cas échéant, l'applicateur peut
comporter deux sortes de poils dans des proportions sensiblement égales.
Le faisceau de poils peut comporter, par exemple, au moins deux sortes de poils
dont les propriétés sont telles que cela crée un foisonnement du faisceau et que cela forme
de multiples intervalles entre les poils, où le produit est susceptible d'être retenu par
capillarité.
Le faisceau de poils peut comporter au moins deux poils ayant des dimensions
différentes, notamment des longueurs différentes et/ou des sections différentes. La
différence relative de section et/ou de longueur entre les poils peut atteindre plus de
10 %, voire plus de 20 % ou de 30 %, par exemple. Les poils les plus longs peuvent avoir
par exemple une longueur supérieure de plus de 10 % à celle des poils les plus courts. Les
poils les plus gros peuvent avoir une plus grande dimension transversale, par exemple un
diamètre, supérieure de plus de 15 % à celle des poils les plus fins.
Le faisceau de poils peut comporter au moins un poil ondulé et un poil droit.
Le faisceau peut encore comporter des poils ondulés de motifs périodiques
différents. L'expression « motif périodique » désigne une partie du poil qui se reproduit
sensiblement, de manière périodique, le long du poil. Un motif périodique présentant au
moins une ondulation peut être déterminé par trois composantes que sont sa forme, par
exemple sinusoïdale ou en dents de scie, son amplitude, c'est-à-dire son encombrement
mesuré dans une direction orthogonale à la direction générale longitudinale du poil, et sa
fréquence spatiale, c'est-à-dire le nombre de motifs reproduits par unité de longueur du
poil. Un même motif peut être répété plusieurs fois sur toute la longueur du poil. Un poil
peut comporter un motif unique ou moins d'un motif unique.
Un motif périodique d'un poil peut comporter au moins une ondulation et/ou au
moins une charge et/ou au moins une variation de section transversale du poil et/ou une
encoche et/ou d'autres reliefs encore.
Le faisceau de poils peut comporter par exemple des poils ondulés ayant des
motifs et/ou des fréquences différentes.
Le faisceau de poils pourra comporter au moins un poil ayant des propriétés
favorisant le glissement.
La gaine peut ménager avec la tige seulement ou encore avec les poils et la tige,
l'espace permettant d'emmagasiner le produit. L'espace entre la gaine et la tige peut être
agencé de telle sorte que le produit tende à être retenu dans cet espace par capillarité. Le
cas échéant, l'espace peut être, au moins par endroits, relativement large, avec un intervalle
de plus de 2 mm par exemple entre la surface intérieure de la gaine et la portion de tige ou
du faisceau de poils en regard.
De préférence, la gaine comporte au moins une ouverture latérale
communiquant avec l'espace entre la gaine et la tige, de manière à permettre l'entrée de
produit et/ou l'entrée et la sortie d'air dans cet espace, ce qui facilite le remplissage de
l'espace en produit et l'écoulement du produit hors de l'espace, vers les poils. Cette
ouverture latérale présente avantageusement une section supérieure à 5 mm2, mieux 9 mm2,
mieux encore 16 mm2, voire 20 mm2 ou 25 mm2.
La gaine peut être rigide ou flexible. La gaine peut notamment être réalisée
dans un matériau différent de celui de la tige. En variante, la gaine peut être réalisée dans
le même matériau.
La gaine peut comporter une surface intérieure et/ou une surface extérieure
totalement lisse, au moins sur une portion de sa longueur. La gaine peut notamment être
dépourvue intérieurement de bourrelet ou de gorge annulaire. La gaine peut par exemple
être intérieurement lisse et la tige comporter des reliefs tels que des stries ou autres
aspérités. En variante, la surface intérieure de la gaine peut comporter des reliefs tels que
par exemples des stries.
La gaine peut être fixée sur la tige par agrafage ou autrement, la gaine pouvant
être fixe axialement relativement à la tige. La gaine peut par exemple être collée ou soudée
sur la tige. La gaine peut encore être retenue par friction et/ou encliquetage sur la tige. La
gaine peut être réalisée de façon monolithique avec la tige, par exemple par injection ou
surinjection de matière.
La gaine peut présenter une section transversale circulaire ou oblongue, selon
par exemple que la section transversale de la tige est circulaire ou oblongue. La gaine peut
encore présenter une section transversale circulaire alors que la tige est de section
oblongue et réciproquement. La section extérieure de la gaine peut être constante ou non.
La gaine peut présenter une section intérieure variable, variant par exemple d'une section
circulaire à une section oblongue. La gaine peut présenter une section intérieure diminuant
lorsque l'on se rapproche du faisceau de poils. Les sections transversales de la gaine et de
la tige peuvent être, le cas échéant, sensiblement homothétiques, par exemple toutes deux
oblongues sur une partie au moins de leur longueur.
La gaine peut présenter un bord libre, adjacent au faisceau de poils, qui est
entièrement circulaire ou non. La gaine peut par exemple comporter, à une extrémité libre,
une échancrure destinée par exemple à centrer l'écoulement du produit sur l'élément
d'application et/ou à faciliter l'écoulement du produit vers l'élément d'application.
La tige peut présenter une section transversale circulaire ou oblongue sur une
partie au moins de sa longueur. La tige peut notamment présenter une forme tendant à
canaliser le produit s'écoulant le long de la tige vers une région prédéfinie du faisceau de
poils. Cela peut permettre par exemple d'améliorer encore la précision d'application.
La tige peut présenter, au moins au voisinage de son extrémité adjacente au
faisceau de poils, une section transversale ayant un contour extérieur présentant au moins
une concavité. Dans ce cas, le faisceau de poils peut par exemple être fixé dans un
logement d'une portion d'extrémité de la tige, ce logement ayant une ouverture de section
transversale oblongue selon un axe de plus grande longueur. La concavité précitée peut
être située sensiblement, lorsque la tige est observée en section transversale, à mi-longueur
selon l'axe de plus grande longueur du logement. La tige peut comporter, le cas échéant,
une paroi d'épaisseur variable autour du logement.
La tige peut comporter au moins une rainure s'étendant le long d'au moins une
partie de la tige, voire deux rainures situées par exemple à l'opposé l'une de l'autre. Cette
ou ces rainures peuvent contribuer à guider l'écoulement du produit présent le long de la
tige.
Le faisceau de poils peut présenter une section transversale sensiblement
rectangulaire, circulaire ou autre.
De préférence, l'extrémité libre de la gaine se situe au niveau sinon à proximité
des poils du faisceau de poils.
Les mouvements du faisceau de poils et/ou de la tige lors de l'application
peuvent, le cas échéant, créer des variations locales de l'intervalle entre la tige et la gaine
et/ou entre cette dernière et le faisceau de poils, qui peuvent agir sur l'écoulement de
produit.
Lorsque le faisceau de poils est plat, il peut être par exemple orienté avec son
grand axe en section transversale orienté sensiblement parallèlement ou
perpendiculairement à une ouverture latérale de la gaine. L'orientation peut être autre
encore.
Indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, l'invention a encore
pour objet, selon un autre de ses aspects, un applicateur comportant :
- un élément d'application,
- une tige supportant l'élément d'application,
- une gaine ménageant avec la tige sur au moins une partie de sa longueur un
espace permettant de constituer une réserve de produit, la gaine et la tige présentant des
sections transversales agencées de telle sorte que l'espace présente une épaisseur variable
lorsque l'on se déplace autour de la tige pour au moins une portion de la longueur de la
tige.
La gaine et la tige peuvent notamment présenter des sections transversales
ayant des formes différentes, de sorte que l'écartement entre la gaine et la tige varie dans le
sens circonférentiel.
La tige peut notamment présenter en section transversale une concavité qui
permet à l'épaisseur de l'espace d'augmenter localement.
La tige peut par exemple comporter au moins une rainure, rectiligne ou non, par
exemple hélicoïdale, s'étendant le long d'au moins une partie de la tige.
La tige peut notamment comporter deux rainures rectilignes situées à l'opposé
l'une de l'autre.
La ou les rainures présentes sur la tige ou sur la gaine peuvent contribuer à
guider l'écoulement du produit présent le long de l'espace formé entre la gaine et la tige
vers une région particulière de l'élément d'application, notamment vers une région
médiane de celui-ci.
Cette ou ces rainures peuvent avantageusement déboucher axialement à
l'extrémité de la tige ou de la gaine située du côté de l'élément d'application.
La concavité peut présenter des formes très diverses, notamment avec ou sans
fond arrondi. La forme de la concavité peut varier alors que l'on se déplace le long de la
tige ou de la gaine.
La tige peut comporter une paroi d'épaisseur variable ou constante autour d'un
logement de la tige recevant l'élément d'application, le cas échéant.
Selon ces aspects de l'invention, dans lesquels l'espace défini entre la tige et la
gaine présente une épaisseur variable dans le sens circonférentiel, la tige présentant par
exemple une portion ayant en section transversale au moins une concavité, l'élément
d'application peut être quelconque et notamment être constitué par des poils identiques
et/ou tous de section transversale circulaire et/ou tous rectilignes.
Dans le cas où l'élément d'application présente une forme générale aplatie,
étant par exemple constitué par un faisceau de poils fixé dans un logement de forme
allongée de la tige, la gaine et/ou la tige peuvent être agencées pour canaliser le produit
sensiblement dans la région médiane de l'élément d'application, la gaine ou la tige
comportant par exemple une concavité de forme généralement symétrique relativement au
plan médian pour le logement, ce plan médian étant perpendiculaire à l'axe de plus grande
longueur du logement observé en section transversale.
La présence de la gaine le long d'une portion au moins de la tige peut permettre
de ralentir l'écoulement du produit en direction de l'élément d'application, afin par
exemple d'obtenir un débit adapté à la nature du produit à appliquer et/ou à celle de
l'élément d'application.
Indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, l'invention a encore
pour objet, selon un autre de ses aspects, un applicateur pour appliquer un produit,
comportant :
- un élément d'application autre qu'un pinceau,
- une tige supportant l'élément d'application,
- une gaine ménageant avec la tige sur au moins une partie de sa longueur un
espace permettant de constituer une réserve de produit.
L'élément d'application peut notamment être une pointe feutre ou un embout
floqué. Les particularités de réalisation énoncées plus haut peuvent s'appliquer à un tel
applicateur.
Indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, l'invention a encore
pour objet, selon un autre de ses aspects, un applicateur pour appliquer un produit,
comportant :
- un élément d'application, par exemple un faisceau de poils,
- une tige supportant l'élément d'application,
- une gaine ménageant avec la tige sur au moins une partie de sa longueur un
espace permettant de constituer une réserve de produit, la gaine comportant au moins une
ouverture latérale de dimensions permettant l'entrée de produit dans l'espace précité,
notamment une ouverture latérale de plus de 5 mm2 de section, la tige pouvant être
immobile longitudinalement relativement à la gaine.
Un tel applicateur peut être reçu dans un récipient qui comporte un col élargi au
moins partiellement en regard de cette ouverture latérale, afin de faciliter la circulation du
produit vers cette dernière. Cet élargissement du col est par exemple obtenu en réalisant le
col avec un épaulement. La distance entre l'ouverture latérale et la paroi en regard du col
élargi est par exemple supérieure ou égale à 1,5 mm.
Selon un autre de ses aspects, l'invention a encore pour objet un dispositif pour
l'application d'un produit, notamment sur les ongles, ce dispositif pouvant se caractériser
par le fait qu'il comporte un récipient contenant le produit à appliquer et l'un des
applicateurs tels que définis plus haut.
Le dispositif peut comporter une capsule de fermeture supportant la tige, et le
récipient peut comporter un col fileté, la capsule de fermeture comportant alors une jupe de
montage filetée, agencée pour se visser sur le col.
Le dispositif peut être pourvu ou non d'essoreur.
Le col peut comporter un bord libre qui peut former une arête vive, afin de
faciliter l'essorage de l'élément d'application. La tige peut comporter un plateau
comportant une gorge annulaire dans laquelle s'engage l'arête précitée. Le col peut être
surmonté d'une pièce rapportée formant l'arête vive. Cette pièce rapportée peut être fixée
de diverses manières sur le col du récipient, par exemple par encliquetage.
La capsule de fermeture peut présenter une longueur supérieure à celle de la
tige et/ou supérieure à celle du récipient. Dans le cas où la capsule de fermeture constitue
également un organe de préhension, une longueur relativement grande de la capsule de
fermeture peut permettre d'accroítre le confort à l'application et amener à une nouvelle
gestuelle.
Le col peut présenter par exemple une hauteur relativement importante. Cela
peut réduire le risque d'encrassement du filetage du col par du produit ayant séché. Un col
long peut également, le cas échéant, permettre la réalisation de la capsule de fermeture
avec une longueur suffisante de la jupe de montage pour dissimuler la ou les ouvertures
latérales réalisées dans la gaine.
La gaine peut présenter un jeu radial avec le récipient lorsque l'applicateur est
en place sur le récipient, notamment un jeu supérieur ou égal à 0,5 mm.
Dans ce cas, la gaine peut présenter à son extrémité supérieure un diamètre
extérieur inférieur au diamètre intérieur du col.
La capsule de fermeture peut comporter une pluralité d'ailettes disposées sur la
face intérieure de la capsule de fermeture, ces ailettes pouvant servir à la fixation de la tige,
notamment pouvant recevoir un embout de montage de forme tubulaire présent à
l'extrémité supérieure de la tige.
Le dispositif peut comporter une bague extérieure formant saillie sur la surface
extérieure du récipient, une telle bague étant retenue par exemple par friction. Cette bague
peut être positionnée sur le récipient de manière à maintenir le niveau du liquide dans le
récipient sous celui de l'ouverture du récipient, lorsque le récipient repose par son fond et
par la bague sur une surface horizontale.
Le dispositif peut encore comporter un manchon, notamment en élastomère,
rapporté sur le récipient, et retenu sur celui-ci par exemple par friction. Un tel manchon
peut par exemple faciliter la préhension du récipient.
L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée
qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen du
dessin annexé, sur lequel :
- la figure 1 est une vue schématique de côté d'un dispositif d'application de
produit sur les ongles, le récipient étant fermé,
- la figure 2 est une vue schématique du dispositif de la figure 1, le récipient
étant ouvert,
- la figure 3 est une coupe longitudinale du dispositif de la figure 2,
- la figure 4 représente isolément, en coupe axiale schématique, la tige et la
gaine de la figure 3, élément d'application enlevé,
- la figure 5 représente isolément et de manière schématique la gaine de la
figure 3,
- la figure 6 est une vue de dessous selon VI de la figure 4,
- la figure 7 représente de manière schématique l'extrémité du faisceau de
poils du dispositif des figures 1 à 3,
- la figure 8 est une coupe longitudinale partielle d'une variante de
réalisation dans laquelle la tige est réalisée de façon monolithique avec la gaine,
- la figure 9 représente, de manière schématique et partielle, un faisceau de
poils comportant au moins deux poils présentant des profils différents,
- les figures 10 et 11 représentent isolément, de manière schématique et
partielle, des poils ondulés, vus de côté,
- les figures 12 à 28 représentent divers exemples de sections transversales
de poils, parmi d'autres,
- les figures 29 à 33 représentent des exemples d'extrémité de poils,
- la figure 34 représente, en coupe axiale, de manière schématique et
partielle, une tige supportant un faisceau de poils et une gaine, cette dernière ménageant
avec la tige seulement un espace permettant de retenir du produit,
- la figure 35 représente isolément et de manière schématique une gaine
comportant à son extrémité distale une échancrure,
- la figure 36 est une vue en élévation d'un exemple de réalisation dans
lequel la gaine entoure une tige de section transversale oblongue,
- la figure 37 est une section transversale selon XXXVII-XXXVII de la
figure 36,
- les figures 38 et 39 illustrent la possibilité de réaliser la tige et la gaine
avec des reliefs complémentaires,
- la figure 40 représente de manière schématique, en section transversale,
une tige présentant extérieurement deux concavités, les poils n'étant pas représentés,
- la figure 41 représente la tige de la figure 40 entourée de la gaine,
- les figures 42 à 48 sont des vues analogues à la figure 40, représentant
d'autres exemples de tiges,
- les figures 49 à 54 sont des vues schématiques en section transversale
d'exemples de formes de logements destinés à recevoir le faisceau de poils,
- les figures 55 à 58 illustrent différents profils d'extrémité pour le faisceau
de poils,
- les figures 59 à 61 représentent de manière schématique quelques exemples
de faisceaux de poils présentant, en section transversale, des contours différents,
- la figure 62 est une coupe longitudinale partielle et schématique illustrant
la possibilité de réaliser la gaine avec des reliefs sur sa surface intérieure,
- les figures 63 et 64 représentent, de manière schématique et partielle, en
coupe axiale, des variantes de réalisation du col du récipient,
- les figures 65 et 66 représentent de manière schématique d'autres exemples
de dispositifs selon l'invention,
- la figure 67 est une coupe longitudinale partielle illustrant la possibilité de
réaliser le récipient avec un col élargi,
- la figure 68 est une coupe longitudinale partielle illustrant la possibilité de
munir le récipient d'un organe d'essorage,
- la figure 69 est une coupe longitudinale partielle d'une variante de
réalisation de la tige,
- les figures 70 et 71 illustrent deux manières de positionner une agrafe
servant à la fixation du faisceau de poils dans le logement correspondant de la tige,
- la figure 72 illustre la possibilité de remplacer le faisceau de poils par un
autre élément d'application,
- la figure 73 représente isolément un exemple de capsule de fermeture, de
manière schématique,
- la figure 74 est une coupe transversale partielle et schématique de la
capsule de la figure 73,
- la figure 75 est une coupe transversale et schématique selon LXXV-LXXV
de la figure 74,
- la figure 76 est une vue schématique selon LXXVI de la figure 74,
- la figure 77 représente une variante de réalisation du récipient,
- la figure 78 est une vue analogue à la figure 2 d'une variante de réalisation,
- la figure 79 est une section transversale selon LXXIX de la figure 78, les
poils n'étant pas représentés dans un souci de clarté du dessin,
- la figure 80 est une vue analogue à la figure 79 d'une variante de
réalisation,
- la figure 81 est une vue analogue à la figure 78 d'une autre variante de
réalisation, et
- la figure 82 représente de manière schématique, en coupe longitudinale
partielle, un autre exemple de réalisation.
Le dispositif de conditionnement et d'application 1 représenté aux figures 1 à 3
comporte un récipient 2 et un applicateur 3, fixé de manière amovible sur le récipient 2.
Le récipient 2 contient dans l'exemple décrit un vernis à ongles V, mais on ne
sort pas du cadre de la présente invention lorsque le produit présent dans le récipient 2 est
un autre produit cosmétique ou de soin.
Le récipient 2 peut être réalisé dans tout matériau compatible avec le produit
contenu à l'intérieur et par exemple dans un matériau choisi dans le groupe constitué par :
le verre, le métal, le plastique, notamment le Barex®, les polyoléfines, notamment le
polyéthylène, le polyéthylène éthylvinyl alcool/polycarbonate (PE/EVOH/PC) ou le
polyéthylène/éthylvinyl alcool/nylon® (PE/EVOH/NYLON®), cette liste n'étant pas
limitative.
Dans l'exemple considéré, le récipient 2 comporte, en partie supérieure, un col
4 d'axe longitudinal Y, pourvu d'un filetage extérieur 9, sur lequel peut se visser une jupe
de montage 17 d'une capsule de fermeture 5. Cette dernière sert également d'organe de
préhension pour l'applicateur.
La longueur de la capsule de fermeture 5 peut par exemple être supérieure à
celle du récipient 2.
L'applicateur 3 comporte, inférieurement, une tige 6 ayant une portion
d'extrémité 7 supportant un faisceau 10 de poils 11 comportant au moins deux sortes de
poils. La tige 6 comporte supérieurement un embout 8 destiné à la fixation dans la capsule
de fermeture 5, par encliquetage et/ou friction, par exemple. L'embout 8 comporte dans
l'exemple considéré un plateau 90 qui peut être agencé pour venir en appui contre la
tranche d'extrémité supérieure du col 4 lorsque la capsule de fermeture 5 est vissée à fond.
Une gaine tubulaire 15 portée par la tige 6 entoure celle-ci. Dans l'exemple
considéré, la gaine 15 s'étend vers le bas au-delà de la tige 6 et entoure partiellement les
poils 11, comme on peut le voir sur la figure 3.
Un espace annulaire 20 est ménagé entre la surface intérieure 16 de la gaine 15,
la tige 6 et les poils 11.
La gaine 15 comporte au moins une ouverture latérale 21 communiquant avec
l'espace annulaire 20 précité et débouchant extérieurement en regard de la jupe de montage
17. De préférence, la jupe de montage 17 est suffisamment longue pour masquer la ou les
ouvertures latérales 21 afin d'améliorer l'esthétique. En variante (non représenté), la ou les
ouvertures latérales 21 pourraient déboucher à l'extérieur de la jupe de montage 17 et être
apparentes.
La gaine 15 est flexible dans l'exemple illustré, mais elle pourrait être rigide
sans que l'on sorte du cadre de la présente invention.
La gaine 15 peut être réalisée dans un matériau différent de celui de la tige 6,
transparent ou non, et présente une section transversale circulaire dans l'exemple illustré.
La tige 6 présente également dans l'exemple considéré une section circulaire et comporte,
supérieurement, une portion élargie 26 se raccordant à l'embout 8. La gaine 15 s'applique
sur cette portion élargie 26.
La gaine 15 peut être fixée sur la tige 6 par exemple au moyen d'au moins une
agrafe 41 insérée dans la portion élargie 26, comme on le voit sur la figure 4. On ne sort
pas du cadre de la présente invention si l'agrafe 41 est disposée à un autre endroit de la
gaine 15, ou si cette dernière est fixée d'une autre manière sur la tige 6, par exemple par
collage, soudage, sertissage, encliquetage ou autrement encore. En particulier, la gaine 15
peut être réalisée d'une manière monolithique avec la tige 6, par exemple dans le même
matériau, comme illustré à la figure 68. Sur cette figure, on a également illustré la
possibilité de réaliser plus d'une ouverture latérale 21 sur la gaine 15, par exemple deux
ouvertures 21 diamétralement opposées.
En se reportant à la figure 4, on peut voir que la tige 6 comporte dans sa
portion d'extrémité 7 un logement 25 agencé pour recevoir le faisceau 10 de poils 11.
Ce dernier peut être fixé, par agrafage par exemple, au fond de ce logement 25,
le faisceau 10 de poils étant par exemple plié en deux et fixé à mi-longueur par une agrafe
non représentée, introduite dans le fond du logement 25. Les poils peuvent se fixer
autrement que par agrafage sur la tige, cette dernière étant par exemple surinjectée sur les
poils ou les poils collés sur celle-ci.
L'ouverture latérale 21 présente par exemple une section polygonale,
notamment carrée ou rectangulaire, comme on peut le voir sur la figure 5. La section de
l'ouverture latérale 21 est avantageusement suffisamment grande pour que le produit V
puisse circuler aisément à travers. La section de l'ouverture latérale ou la somme des
sections des ouvertures latérales dépasse par exemple 5 mm2, mieux 9 mm2, mieux encore
16 mm2, voire 20 ou 25 mm2. Dans l'exemple considéré, l'ouverture latérale 21 fait
sensiblement 5 mm de côté.
Avant l'application, le récipient peut être secoué avec la capsule de fermeture 5
en place, ce qui peut avoir pour effet de faire pénétrer davantage de produit V dans
l'espace 20.
Lorsque l'applicateur 3 est désolidarisé du récipient 2, du produit V reste
contenu dans l'espace 20, comme on peut le voir sur la figure 3. Le faisceau 10 présentant
une rétention capillaire accrue du fait de l'emploi de deux sortes de poils, on évite au
produit V contenu dans l'espace 20 de s'écouler trop brutalement à l'application.
L'applicateur 3 peut ainsi présenter une autonomie relativement grande, permettant par
exemple d'appliquer le vernis sur un ongle en une seule couche, sans avoir à replonger
l'applicateur 3 dans le récipient 2.
Le débit peut être plus facilement contrôlé, permettant par exemple si on le
souhaite de déposer une couche de produit relativement épaisse.
Le faisceau 10 de poils peut comporter au moins deux poils 11 présentant des
propriétés mécaniques différentes, notamment un comportement mécanique à la flexion
différent, ce qui peut permettre d'obtenir un faisceau de poils aéré, avec des intervalles
entre les poils susceptibles de retenir du produit par capillarité.
Le faisceau 10 de poils peut également comporter des poils à section
transversale non circulaire, présentant un pouvoir de rétention de produit accru.
Dans l'exemple de la figure 7, le faisceau 10 de poils 11 comporte au moins
deux poils présentant des diamètres différents.
En variante ou additionnellement, le faisceau 10 de poils 11 peut comporter au
moins deux poils ondulés présentant des motifs d'ondulation différents, par leur forme,
leur fréquence spatiale et/ou leur amplitude, comme illustré à la figure 9.
On a représenté aux figures 10 et 11 deux exemples de poils ondulés. Le poil
de la figure 10 présente une forme sensiblement sinusoïdale, tandis que le poil représenté à
la figure 11 présente une forme en dents de scie.
Le faisceau 10 peut encore comporter des poils ondulés et des poils droits, par
exemple entre 20 et 40 % de poils ondulés et entre 60 et 80 % de poils droits, par exemple
environ 30 % de poils ondulés et environ 70 % de poils droits.
Les poils 11 utilisés peuvent présenter une section transversale circulaire ou
autre, et notamment comporter au moins une rainure capillaire. Les poils 11 peuvent,
lorsque leur section transversale est non circulaire, être torsadés. Les poils peuvent par
exemple comporter au moins une rainure hélicoïdale.
On peut notamment utiliser des poils présentant en section transversale l'une
des formes représentées aux figures 12 à 28 de manière schématique, par exemple une
forme circulaire avec un méplat comme illustré sur la figure 12, aplatie comme illustré à la
figure 13, étoilée, par exemple en forme de croix comme illustré à la figure 14 ou à trois
branches comme illustré sur la figure 15, de U comme représenté à la figure 16, de H
comme représenté à la figure 17, de T comme représenté à la figure 18, de V comme
représenté à la figure 19, une forme évidée, par exemple circulaire comme représenté à la
figure 20 ou polygonale, notamment carrée comme représenté à la figure 21, formant des
ramifications comme illustré à la figure 22, une section polygonale, par exemple
triangulaire comme illustré à la figure 23, carrée comme illustré à la figure 24, ou
hexagonale comme représenté à la figure 25, une forme oblongue, notamment lenticulaire
comme représenté à la figure 26 ou en forme de sablier comme représenté à la figure 27.
On peut aussi utiliser des poils ayant des parties articulées les unes par rapport aux autres,
comme représenté à la figure 28.
Les poils 11 peuvent, le cas échéant, subir un traitement par exemple thermique
destiné à former à leur extrémité une boule 31 comme illustré à la figure 29 ou mécanique
destiné à former des fourches 32, comme illustré à la figure 30.
Les poils 11 peuvent éventuellement présenter une pointe effilée, comme
illustré à la figure 31.
On peut aussi utiliser des poils 11 floqués comme illustré à la figure 32 ou
encore des poils 11 réalisés par extrusion d'une matière plastique comportant une charge
de particules 33, comme illustré à la figure 33. Ces dernières peuvent augmenter par
exemple la rugosité du poil et améliorer le pouvoir de rétention du produit.
Le cas échéant, les poils 11 peuvent présenter des propriétés magnétiques ou
autres.
Toutes les combinaisons de poils 11 sont bien sûr possibles.
Les poils peuvent être réalisés au moins en majeure partie dans des matières
synthétiques choisies par exemple parmi les polyoléfines, notamment le polyéthylène, les
polyamides, notamment les PA6, PA6/6, PA6/10, PA6/12 ou PA11, par exemple le
RILSAN®, le polymère HYTREL-PEBAX et d'autres polymères thermoplastiques encore.
Au moins certains poils 11 peuvent être réalisés avec un matériau présentant
des propriétés favorisant le glissement, par exemple en RILSAN® ou PA6/12 chargé de
bisulfure de molybdène, de graphite ou de polytétrafluoroéthylène, notamment TEFLON®,
cette liste n'étant pas limitative.
L'espace 20 peut être ménagé entre d'une part la gaine 15 et d'autre part la tige
6 et les poils 11. En variante, comme illustré à la figure 34, la gaine 15 peut ménager un
espace 20 avec la tige 6 seulement, la gaine 35 ne s'étendant pas vers le bas au-delà de la
portion d'extrémité 7 de la tige 6 et n'entourant pas le faisceau 10.
Comme illustré sur la figure 35, la gaine 15 peut présenter une échancrure 40,
notamment une échancrure en forme de V, à sa partie inférieure 18. Cette échancrure peut
par exemple aider à centrer l'écoulement du produit sur une région prédéfinie de l'élément
d'application.
La section transversale de la tige 6 peut être circulaire, comme illustré sur la
figure 6, mais elle peut bien entendu présenter d'autres formes encore.
La tige 6 peut ainsi, comme illustré aux figures 36 et 37, présenter une section
transversale oblongue sur une partie au moins de sa longueur à partir de son extrémité
inférieure.
La gaine 15 peut présenter en partie supérieure une section transversale
circulaire, adaptée à la fixation sur la portion élargie 26, cylindrique de révolution, de la
tige 6, et en partie inférieure une section transversale non circulaire adaptée à la forme de
la tige 6.
La gaine 15 peut ménager à son extrémité inférieure avec la tige 6 et/ou le
faisceau 10 un intervalle 60 relativement étroit. Cet intervalle 60 peut suivre le contour de
la tige 6. Lors de l'application, la largeur de l'intervalle 60 peut varier, notamment
augmenter localement, suite aux mouvements du faisceau 10 de poils 11 et/ou suite à la
flexion de la tige 6, ce qui peut contribuer à réguler et/ou faciliter l'écoulement du produit
V contenu dans l'espace 20 vers les poils 11.
Afin, le cas échéant, de faciliter le positionnement angulaire de la gaine 15
relativement à la tige 6 lors de l'assemblage de la gaine 15 sur la tige 6, des reliefs
complémentaires 61 et 62 peuvent être réalisés respectivement sur la tige 6 et la gaine 15.
Le relief 62 se présente par exemple sous la forme d'un bossage formant saillie
sur la partie élargie 26 de la tige 6, de contour triangulaire, tandis que le relief 61 se
présente sous la forme d'une encoche réalisée dans l'épaisseur de la gaine 15, débouchant
sur sa surface intérieure et sur son extrémité supérieure, de profil triangulaire également.
L'étanchéité pourrait être obtenue autrement encore, par exemple par appui d'une partie
conique de l'applicateur contre le col du récipient, cette partie conique étant par exemple
présente sous le plateau 90
Lorsque le logement 25 qui reçoit le faisceau 10 de poils présente une forme
non symétrique de révolution, par exemple une forme oblongue, le faisceau de poils peut
être fixé dans ce logement par une agrafe 64 qui peut être orientée, par rapport au grand
axe X du logement, perpendiculairement à celui-ci comme illustré à la figure 70 ou
parallèlement à celui-ci comme illustré à la figure 71. L'orientation de l'agrafe 64 dans le
logement 25 peut contribuer à rendre plus ou moins divergent le faisceau 10.
Comme illustré sur les figures 40 à 48, la tige 6 peut comporter, sur une partie
au moins de sa longueur et notamment sur sa portion d'extrémité 7, au moins une
concavité 46. Le logement 25 peut présenter une ouverture de section transversale
rectangulaire, de forme allongée selon l'axe X, comme représenté sur la figure 40.
L'épaisseur de matière e entourant le logement 25 peut ne pas être constante. Sur la figure
40, la tige 6 comporte deux concavités 46 opposées. Ces concavités peuvent canaliser
l'écoulement du produit vers une région médiane de l'élément d'application.
Sur la figure 41, on a représenté la gaine 15 ménageant un espace 20 avec la
tige 6 sur tout le pourtour de celle-ci. Cet espace 20 peut présenter une dimension qui varie
tout au long du pourtour de la tige 6. En particulier, la dimension de l'espace 20 peut être
supérieure au niveau des concavités 46, ce qui peut permettre de constituer des réserves de
produit plus importantes à cet endroit. Hormis les concavités 46, le contour extérieur de la
tige 6, lorsque cette dernière est observée en section transversale, peut être convexe.
On peut modifier la forme du logement 25 et/ou celle de la portion d'extrémité
7 de la tige 6, dans laquelle est réalisé ce logement 25.
A titre d'exemple, on a représenté sur les figures 42 à 54 différentes formes de
portions d'extrémité, parmi d'autres.
On voit sur la figure 42 que la tige 6 peut ne comporter qu'une seule concavité
46.
On voit sur la figure 43 que l'ouverture du logement 25 peut présenter une
section transversale non rectangulaire, par exemple sensiblement elliptique.
On voit sur la figure 44 que l'ouverture du logement 25 peut présenter une
section transversale définissant deux légères concavités 25c dirigées vers l'extérieur sur les
grands côtés, ces deux concavités 25c étant par exemple moins prononcées que celles
formées à l'extérieur de la tige 6.
On voit sur la figure 45 que les concavités 46 peuvent être relativement
étroites, afin par exemple d'améliorer encore la canalisation du produit vers la mi-longueur
du logement 25.
On voit sur la figure 46 que les concavités 46 peuvent présenter, en section
transversale, un profil sensiblement triangulaire.
Sur la figure 47, on a illustré le fait que l'épaisseur e1 de la paroi du logement
25, aux abords des extrémités longitudinales de celui-ci, peut être inférieure à l'épaisseur
e2 de la paroi sensiblement à mi-longueur du logement 25. L'épaisseur e1 peut, le cas
échéant, correspondre à un minimum. Une faible épaisseur e1 peut permettre de réaliser un
logement 25 ayant une dimension selon l'axe X plus importante, ce qui permet d'obtenir
un pinceau très large ou capable de s'élargir facilement.
La figure 48 illustre la possibilité d'avoir des concavités 46 ayant des formes
différentes.
Indépendamment de la présence éventuelle d'une ou plusieurs concavités 46, la
partie d'extrémité 7 de la tige 6 peut être réalisée avec différentes sections transversales au
niveau du logement 25 destiné à recevoir le faisceau de poils 10.
On a représenté sur les figures 49 à 54 différents exemples de sections
transversales de la portion d'extrémité 7 de la tige 6 et du logement 25.
La section transversale de la portion d'extrémité 7 peut notamment être ovale
ou elliptique comme illustré à la figure 49, polygonale comme illustré sur les figures 51 et
52, notamment carrée ou rectangulaire, réniforme comme illustré à la figure 53, étoilée
comme illustré à la figure 54 ou crénelée comme illustré à la figure 50.
La longueur des poils du faisceau 10 peut être choisie de telle sorte que les
extrémités libres des poils 11 soient sensiblement contenues dans un même plan,
perpendiculaire à l'axe Y longitudinal de la tige 6, comme illustré sur la figure 57.
En variante, les extrémités libres des poils 11 du faisceau 10 peuvent se situer
le long d'une surface C non plane, par exemple convexe du côté opposé à la tige 6, ainsi
qu'illustré sur la figure 55.
Dans une autre variante, illustrée sur la figure 56, les extrémités libres des poils
du faisceau 10 se situent sensiblement le long d'une surface plane s'étendant obliquement
par rapport à l'axe Y de la tige.
Le logement 25 recevant le faisceau 10 de poils 11 peut présenter, comme
illustré sur la figure 57, une section transversale constante, ce qui permet par exemple
d'obtenir un pinceau dont les poils sont relativement serrés. En donnant au logement 25
une forme divergeant vers l'extérieur, comme illustré sur la figure 58, on permet aux poils
11 de s'écarter davantage les uns des autres et de former un faisceau 10 plus large.
Le faisceau 10 de poils 11 peut présenter différentes formes en section
transversale. Sur la figure 59, le pinceau est plat, sur la figure 60, le pinceau est rond et sur
la figure 61, la section transversale du faisceau 10 présente une forme incurvée pour mieux
épouser la courbure de l'ongle.
On a illustré sur la figure 62 la possibilité de réaliser la gaine avec sur sa
surface intérieure des reliefs 92, tels que par exemple des stries annulaires.
Le col 4 qui est dépourvu d'essoreur comporte à son extrémité supérieure un
bord libre, lequel peut être plat ou présenter une arête vive 56, comme illustré sur la figure
63.
La présence d'une arête vive peut permettre d'assurer l'étanchéité du récipient
en venant au contact d'une face inférieure 57 de l'embout 8 de la tige 6. D'autre part,
l'utilisateur peut, en retirant l'applicateur 3 du récipient 2, égoutter le faisceau 10 chargé de
produit sur le bord libre 55 du col 4. Grâce à l'arête vive 56, le produit va s'écouler à
l'intérieur du récipient 2. L'arête vive 56 peut présenter différentes formes.
Le cas échéant, lorsque le col comporte une arête vive 56, on peut réaliser sur
la face inférieure 57 du plateau 90 de l'embout 8 une gorge 66 dans laquelle s'engage
l'arête 56, comme illustré à la figure 69. Cela peut améliorer encore l'étanchéité de la
fermeture du récipient.
En variante, comme illustré sur la figure 64, l'arête vive 56 peut être réalisée
sur une pièce 110 rapportée sur le col 4 du récipient.
La pièce rapportée 110 peut être fixée par encliquetage sur le col 4, ce dernier
comportant par exemple une gorge annulaire 111 extérieure et la pièce 110 un bourrelet
112 intérieur correspondant.
La pièce rapportée 110 peut être réalisée en matière plastique par exemple.
Le récipient 2 contenant le produit à appliquer peut présenter une forme
différente sans que l'on sorte du cadre de la présente invention, comme illustré aux figures
65 et 66.
Sur la figure 65, le récipient 2 présente une forme conventionnelle, et peut
contenir une bille destinée à l'homogénéisation du produit V.
Sur la figure 66, le récipient 2 présente une forme de diabolo, avec une section
extérieure diminuant en partant du bas vers le centre puis s'élargissant à nouveau vers le
haut, ce qui peut faciliter sa préhension.
La forme de diabolo peut être celle du récipient 2 lui-même, ou encore celle
d'un manchon, notamment en élastomère, rapporté sur le récipient 2 qui, lui, est par
exemple sensiblement cylindrique.
La capsule de fermeture 5 peut également présenter une forme différente sans
que l'on sorte du cadre de la présente invention, en particulier celle sensiblement conique
illustrée sur la figure 66.
Le col 4 peut être réalisé avec un épaulement lui donnant une forme élargie,
afin de ménager un espace supplémentaire, entre la surface intérieure du récipient 2 et la
gaine 15 au niveau de l'ouverture 21, comme illustré à la figure 67 et faciliter ainsi le
remplissage de l'espace 20 par du produit pénétrant par l'ouverture 21. La largeur de cet
espace est par exemple supérieure à 1,5 mm.
Dans l'exemple de la figure 67, on a réalisé le col 4 avec une partie inférieure
4a élargie, ménageant avec la gaine 15 un espace annulaire 69 plus large que celui 70
existant entre la gaine 15 et la partie supérieure 4b du col 4, laquelle porte le filetage 9.
Lors de l'utilisation, le produit V peut gagner l'ouverture latérale 21 en
circulant par le passage 69, notamment lorsque l'utilisateur secoue de bas en haut le
récipient 2.
On a illustré sur la figure 68 la possibilité de réaliser le récipient 2 avec un
organe d'essorage 72, par exemple inséré dans le col 4 et venant en appui par un rebord 73
contre l'extrémité supérieure du col 4.
L'organe d'essorage 72 peut comporter une lèvre annulaire 74 qui vient
s'appliquer lorsque le récipient 2 est fermé sur la surface extérieure de la gaine 15 au-dessus
de l'ouverture latérale 21.
Dans l'exemple de réalisation représenté sur les figures 73 à 76, la capsule de
fermeture 5 présente une forme allongée et aplatie à son extrémité supérieure.
La face intérieure de la capsule comporte une pluralité d'ailettes 120,
présentant des longueurs différentes dans l'exemple illustré.
Les ailettes 120, visibles sur les figures 74 à 76, peuvent faciliter la fixation de
l'embout 8, notamment par friction.
Dans l'exemple de réalisation représenté sur la figure 77, le récipient 2 est
pourvu sur sa surface extérieure d'une bague 125, par exemple réalisée en élastomère,
retenue par exemple par friction sur le récipient 2.
La bague 125 peut faciliter la préhension du récipient 2 et/ou permettre de
poser le récipient ouvert sur une surface horizontale sans que le produit contenu dans le
récipient 2 ne s'écoule hors de celui-ci.
Bien que l'invention s'applique avantageusement à un élément d'application
constitué par un pinceau, l'invention présente également des avantages lorsque le faisceau
de poils 10 est remplacé par un élément d'application 80 autre qu'un pinceau, par exemple
un embout floqué, un embout en mousse ou une pointe feutre comme illustré sur la figure
72.
On a représenté sur les figures 78 et 79 un exemple d'applicateur réalisé
conformément à un aspect de l'invention, dans lequel l'applicateur comporte une tige 6
pourvue d'au moins une concavité 46 et un élément d'application constitué par un faisceau
de poils pouvant être quelconques, par exemple rectilignes et de section transversale
circulaire.
Sur la figure 78, on a également illustré la fixation de la gaine sur la tige par
encliquetage.
Dans l'exemple considéré, la tige 6 comporte deux rainures longitudinales 46
opposées, comme on peut le voir sur la figure 79, mais la tige 6 pourrait n'en comporter
qu'une et plus généralement présenter par exemple l'une des sections décrites
précédemment en référence aux figures 40 à 48.
La tige 6 pourrait encore comporter au moins une rainure non rectiligne, par
exemple une rainure hélicoïdale.
La tige et la gaine peuvent encore présenter d'autres formes permettant de faire
varier l'épaisseur de l'espace autour de la tige. C'est par exemple la gaine qui présente,
comme illustré à la figure 80, au moins une rainure 131, voire deux rainures 131, sur sa
surface radialement intérieure, ce qui crée des concavités 132, la tige 6 présentant dans cet
exemple, en section transversale, un contour dépourvu de concavité.
Dans une variante non illustrée, c'est à la fois la gaine et la tige qui présentent,
en section transversale, une concavité.
L'échappement d'air dans l'espace entre la gaine et la tige peut être réalisé
autrement qu'avec les ouvertures latérales 21.
A titre d'exemple, on a représenté sur la figure 81 un applicateur dont la gaine
15 est dépourvue d'ouvertures latérales. La tige 6 comporte une encoche s'étendant à la
fois axialement entre la gaine et la tige et radialement sous le plateau 90 mais au dessus du
bord supérieur de la gaine, formant un évent 130 permettant l'échappement d'air lorsque
l'extrémité inférieure de la gaine est immergée dans le produit.
On a illustré sur la figure 82 la possibilité de réaliser l'applicateur avec une
articulation 200 autorisant un certain débattement angulaire D de la tige et de la gaine lors
de l'utilisation.
L'articulation 200 est par exemple une charnière-film ou un rétrécissement
filiforme ou en forme de diabolo d'une portion de la tige, par exemple celle reliée à
l'embout 8.
L'articulation pourrait encore être réalisée différemment, par exemple avec une
rotule ou un ou plusieurs axes de pivot.
La gaine est fixée à la tige, dans l'exemple illustré, sous l'articulation et pivote
avec la tige.
Lors de l'utilisation, le confort à l'application peut être amélioré par
l'inclinaison de la tige.
L'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation qui viennent d'être
décrits, et l'on peut combiner entre elles les caractéristiques des différents modes de
réalisation, et notamment le faisceau de poils peut être remplacé par un autre élément
d'application sur les figures 1, 8, 34, 36, 65, 66, 67 et 68 notamment.
Dans toute la description, y compris les revendications, l'expression
« comportant un » doit être comprise comme étant synonyme de l'expression « comportant
au moins un », sauf si le contraire est spécifié.