La présente invention concerne un harnais de sécurité utilisé par les alpinistes,
grimpeurs où tout autre personne effectuant des activités en tension ou en suspension sur une
corde et pouvant s'adapter rapidement sur des utilisateurs de taille différente qui comprend
essentiellement des pièces de portance du corps en cas de chute, constituées d'une ceinture, de
deux sangles de cuisses fermées ou tour de cuisses reliées à la ceinture sur la face centrale de
l'utilisateur par des sangles. On définit le diamètre ou le périmètre de la cuisse de l'utilisateur
par le diamètre ou périmètre extérieur de la cuisse qui peut varier selon la présence ou non de
vêtement et selon leur épaisseur.
Pour être efficace, le harnais doit être en permanence en bonne place sur le corps de
l'utilisateur, c'est-à-dire très près du corps pour éviter tout déplacement non souhaité des
sangles par rapport au corps en cas de chute.
La plupart des harnais sont réglables pour des tailles et des morphologies
d'utilisateurs différentes, dans les écoles d'escalade par exemple, et mais aussi pour un même
utilisateur selon l'épaisseur des vêtements portés, d'où le grand intérêt d'adapter rapidement,
facilement et de façon continuelle le harnais, surtout le tour de cuisse du harnais au diamètre
de la cuisse en raison du rôle essentiel de portance de cet élément en cas de chute où
l'utilisateur est pendu par l'intermédiaire du harnais.
Il est connu du brevet DE2933771 un harnais de sécurité constitué d'une ceinture,
d'un tour de cuisse de dimension fixe pour chaque jambe et fixé à la ceinture par des sangles.
Dans le brevet EP819018, les deux extrémités de chaque tour de cuisse comportent
une boucle dans laquelle coulisse une sangle de soutien reliée à la ceinture. Ainsi chaque tour
de cuisse reste ouvert et se resserre pour s'adapter à la taille de la cuisse du porteur quand la
sangle de portance est tirée. Mais pour donner en permanence une position correcte du tour de
cuisse par rapport à la cuisse, la sangle doit être ajustée précisément en longueur par des
moyens de réglage fixé sur les moyens de portance du harnais. Ces moyens de réglage ne
peuvent être satisfaisants puisque l'état de serrage autour de la cuisse dépend de la distance de
la ceinture à la cuisse et que cette distance varie lorsque la jambe est pliée par rapport au
corps.
De façon connue également, le réglage du tour de cuisse se fait grâce à une boucle
métallique de réglage qui coulisse sur des sangles entourant la cuisse et en resserre ou en
agrandit la longueur de portance pour l'adapter au diamètre de la cuisse du porteur. Comme
les éléments de réglage sont des éléments de portance qui doivent pouvoir supporter plus de
1500 kilos, la boucle doit être très résistante et de sécurité contre tout relâchement en cas de
chute. Une telle boucle est en métal, donc lourde et nuit à la légèreté de l'ensemble de
l'équipement, elle est onéreuse, et exige un raccordement compliqué du bout de sangle
apportant des étapes supplémentaires de couture au cours de la fabrication du harnais.
En cours d'utilisation, le réglage est peu aisé et peu rapide, puisque les deux mains
sont nécessaires pour régler des sangles de portance résistantes qui ont tendance à durcir avec
le temps. De plus, la force à exercer sur la boucle pour faire coulisser la sangle doit être
importante.
L'invention vise à résoudre ces inconvénients en proposant de nouveaux moyens
d'ajustage et de maintien qui d'une façon surprenante n'ont pas à assurer la portance du corps
de l'utilisateur en cas de chute et qui permettent de maintenir le support de cuisse en bonne
position sans pratiquer, comme dans l'art antérieur, le serrage d'une boucle faisant partie des
éléments de portance. De plus, le dispositif selon l'invention permet de couvrir plusieurs
tailles. Ainsi, avec seulement deux types de harnais, couvrant chacun les trois tailles des
harnais traditionnels, on peut équiper l'ensemble des morphologies des personnes, de l'enfant
à l'adulte, aptes à faire de l'escalade. Par exemple le premier type convient pour des
périmètres de cuisse allant de 40 à 60 cm et le second type de 50 à 70 cm.
Le tour de cuisse selon l'invention comporte un dispositif permettant de l'adapter et de
le maintenir rapidement à la cuisse de l'utilisateur sans modifier la longueur de l'élément de
portance en charge en cas de chute, soit en plaçant, sur le devant de la cuisse, des moyens de
maintien formant un anneau avec le support de cuisse, pour maintenir celui-ci autour de la
cuisse de façon optimale, soit par des épaisseurs s'intercalant entre le tour de cuisse et la
cuisse de l'utilisateur, soit en modifiant temporairement la longueur du tour de cuisse en
contact serrée avec la cuisse de l'utilisateur et en lui permettant de revenir à sa longueur de
portance en cas de chute.
Chaque tour de cuisse est donc équipé de son moyen de maintien autonome qui
n'interagit avec aucun autre élément du harnais.
Comme ces moyens n'interviennent pas directement sur la portance du tour de cuisse,
ils n'ont pas besoin d'assurer la sécurité de portance et d'être aussi conséquents, rigides et
solides. En cas de chute, ces moyens de maintien selon l'invention se distendent ou se
compriment et la cuisse repose sur le support de cuisse en toute sécurité comme de façon
connue. En effet le fait que la totalité de la longueur de portance du tour de cuisse ne soit pas
en permanence en contact avec la cuisse principalement sur sa partie avant n'empêche pas une
bonne rétention du corps sur le support de cuisse en cas de chute et apporte même un certain
confort en position suspendue de l'utilisateur.
L'invention concerne donc un harnais de sécurité comportant des pièces de portance du
corps de l'utilisateur en cas de chute constituées d'une ceinture, de deux tours de cuisse fermés
reliés à la ceinture par des sangles de portance, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens
de maintien ajustant et maintenant chaque tour de cuisse contre la cuisse de l'utilisateur mais
n'assurant pas la portance en cas de chute.
Selon un premier mode de réalisation, les moyens de maintien comportent un bandeau
d'ajustage et de maintien qui est fixé à un support de cuisse constitué par la partie du tour de
cuisse destinée à venir en contact avec la partie arrière et les parties latérales de la cuisse, et
qui rapproche les extrémités du support de cuisse pour le faire coller cuisse au moins contre la
partie arrière et les parties latérales de la cuisse et former tout autour de la cuisse un anneau
fermé constitué par le support de cuisse sur la partie arrière et les parties latérales de la cuisse
et par le bandeau de maintien sur la partie avant de la cuisse, sans modifier la longueur de
portance du tour de cuisse en cas de chute. Le bandeau de maintien est fixé coulissant dans le
support de cuisse en l'un au moins de deux points limites situés là où le support de cuisse
quitte le contact avec la cuisse. Les moyens de maintien comportent aussi un moyen pour
faire varier la longueur utile au-dessus de la partie avant de la cuisse du bandeau de maintien,
ledit moyen étant constitué d'un bloqueur automatique du bandeau de maintien au voisinage
d'au moins l'un desdits points limites. En variante, le bandeau de maintien est formé de deux
demi-bandes dont une extrémité est fixée au support de cuisse et dont l'autre extrémité est
libre, l'extrémité libre d'une demi-bande coopérant avec l'extrémité libre de l'autre demi-bande
pour faire varier la longueur du bandeau de maintien.
Selon une autre variante, le bandeau de maintien est constitué d'au moins une bande
élastique de maintien suffisamment longue pour fonctionner dans son domaine d'élasticité
avec les différents périmètres de cuisses.
Le bandeau de maintien est un anneau fermé qui fait tout le tour de la cuisse et qui
peut librement coulisser dans un fourreau du support de cuisse ou est un anneau ouvert qui est
logé dans un fourreau du support de cuisse, qui entoure partiellement la cuisse et dont les
deux extrémités sont fixées sur le support de cuisse.
Le fourreau est continu ou discontinu formé des passants.
D'une autre façon, les passants sont montés fixes sur une extrémité et montés
démontables sur l'autre extrémité afin de pouvoir s'ouvrir pour changer le bandeau de
maintien, avantageusement surtout quand le bandeau se présente sous forme d'eanneau déjà
fermé.
Le support de cuisse est constitué d'une bande de contact faite d'un complexe
matelassé venant en contact avec la cuisse d'une part et d'une bande de finition vers
l'extérieur d'autre part, les deux bandes étant réunies en bordure sur chacune de leurs deux
tranches par une demi-sangle de portance et formant entre elles un fourreau destiné à recevoir
le bandeau de maintien.
D'une autre façon, le support de cuisse est constitué d'une bande de contact faite d'un
complexe matelassé venant en contact avec la cuisse, d'une bande de séparation et d'une
bande de finition, les bords de chaque constituant du support de cuisse étant solidarisés par un
biais de finition, l'espace compris entre la bande de contact et la bande de séparation formant
un premier fourreau destiné à recevoir le bandeau de maintien, et l'espace compris entre la
bande de séparation et la bande de finition formant un second fourreau destiné à recevoir la
sangle de liaison
Selon un deuxième mode de réalisation, les moyens de maintien sont constitués d'un
corps faisant épaisseur et intercalé entre le support de cuisse et la cuisse de l'utilisateur, sans
modifier la longueur de l'élément de portance en charge en cas de chute.
Selon un troisième mode de réalisation, les moyens de maintien sont constitués d'une
partie d'une sangle de liaison reliant le support de cuisse à la sangle de portance du support de
cuisse comportant une partie de longueur variable se repliant en accordéon grâce à une partie
élastique de tension accrochée en parallèle avec ladite partie de longueur variable sans que
soit modifiée la longueur de l'élément de portance en charge en cas de chute.
L'invention sera mieux comprise, de façon non limitative, à l'aide des dessins dans
lesquels :
la figure 1a montre un harnais avec ceinture et tours de cuisse. les figures 1b et 1c montrent un tour de cuisse entourant une cuisse. les figures 2a, 2b et 2c montrent un tour de cuisse équipé d'un cordon de serrage avec
un serre-cordon de type bouton enfermé dans une capsule semi-rigide. la figure 3 montre un tour de cuisse équipé d'un cordon de serrage avec un serre-cordon
auto-bloqueur à poussoir. les figures 4a, et 4b montrent un tour de cuisse équipé d'un bandeau de maintien
ajustable par boucles respectivement intérieure et extérieure. la figure 5 montre un tour de cuisse équipé d'une bande extérieure à serrage auto-agrippante. Les figures 6 et 7 montrent un tour de cuisse équipé d'un bandeau de maintien
élastique entourant la cuisse. La figure 8 montre un support de cuisse muni de passants et équipé d'une bande
élastique entourant la cuisse. La figure 9 montre une coupe d'un support de cuisse muni de passants et équipé d'un
bandeau élastique de maintien entourant la cuisse. La figure 10 montre un support de cuisse muni de passants et équipé d'un bandeau
élastique de maintien entourant la cuisse. Les figures 11 et 12 montrent une coupe d'un support de cuisse équipé d'un bandeau
élastique de maintien entourant la cuisse à passants. Les figures 13 et 14 montrent en coupe le bandeau élastique de maintien entourant la
cuisse totalement et partiellement La figure 15 montre un tour de cuisse comportant un coussinet d'épaisseur à air
comprimé, La figure 16 montre un tour de cuisse comportant un coussinet d'épaisseur en mousse. La figure 17 montre un tour de cuisse comportant une zone élastique.
Un harnais de sécurité (fig 1) comprend essentiellement des pièces de portance du
corps en cas de chute constituées d'une ceinture (1), de deux tours de cuisse (2) reliés à la
ceinture (1) par des sangles de portance (6). Ces pièces de portance sont de sécurité et doivent
être très solides et capables de supporter une charge de plus de 1500 kilos.
Les tours de cuisse de l'art antérieur entourent, en cours d'utilisation, totalement la
cuisse en contact serré et correctement maintenu en place sur celle-ci par les pièces de
portance elles-même, soit que le tour de cuisse corresponde exactement au périmètre de la
cuisse, soit qu'il comporte un moyen de réglage de la longueur pour l'adapter exactement au
périmètre de la cuisse. Ce moyen de réglage doit être très solide, car il assure aussi la
portance.
Chaque tour de cuisse (2) selon l'invention (fig. 1b) comporte un périmètre interne
beaucoup plus grand que celui de la cuisse (5) et est constitué d'une partie large ou support de
cuisse (3), de deux sangles de liaison (4) prolongeant le support de cuisse (3) et se réunissant
pour former en remontant vers la ceinture (1), la sangle de portance (6) fixée à la ceinture (1).
Ces pièces assurent la portance et sont très solides. Aussi simplement constitué, le tour de
cuisse (2) pourrait se déplacer sur la cuisse (5) car il ne la serre pas. En particulier, en cas de
chute, le tour de cuisse (2) pourrait descendre le long de la cuisse (5) et se trouver en
mauvaise position pour supporter le corps du porteur en cas de chute.
Pour résoudre ce problème, le tour de cuisse (2) selon l'invention comporte en plus,
des moyens d'ajustage et de maintien du support de cuisse (3) en position sur la cuisse (5) en
permanence au cours de son utilisation. Ainsi, le tour de cuisse (2) peut s'adapter rapidement à
des périmètres de cuisses différents sans modifier la longueur du tour de cuisse de portance
(2) en charge en cas de chute.
Selon un premier mode de réalisation de l'invention (figures 1 à 14), le support de
cuisse (3) est maintenu en permanence au cours de son utilisation, en contact étroit avec la
partie arrière (8) et les deux parties latérales (9) de la cuisse (5).
Les moyens d'ajustage et de maintien du tour de cuisse (2) en position sur la cuisse (5)
en permanence au cours de son utilisation se compose d'un bandeau de maintien (7) allongé
qui relie le support de cuisse (3) en deux points limites de contact (11, 12) du support de
cuisse (3) avec la cuisse (5). Ces points limites de contact (11, 12) sont situés à proximité des
extrémités du support de cuisse (3), là où le support de cuisse (3) se sépare de la cuisse (5).
Le bandeau de maintien (7) s'appuie sur la partie supérieure avant (10) de la cuisse et
maintient plaqué contre la partie arrière (8) et les parties latérales (9) de la cuisse, le support
de cuisse (3) jusqu'au niveau des deux points limites (11,12). Puisqu'il n'a pas de rôle de
portance, le bandeau de maintien (7) est beaucoup plus petit que les éléments assurant la
portance et est constitué d'une bande ou cordon, de préférence en tissé élastique sur toute sa
longueur ou faite de partie tissée élastique et de partie non élastique. Sa résistance limite à la
traction de l'ordre de la dizaine de kilos est bien suffisant. La cuisse (5) se trouve alors
totalement entourée de façon serrée par le support de cuisse (3) sur ses parties arrière (8) et
latérales (9) et par le bandeau de maintien (7) au moins sur sa partie supérieure avant (10)
restante.
Selon une première variante(figures 2a, 2b, 2c et 3), le bandeau de maintien (7) en
forme d'un cordon relie les deux points limites (11, 12) du support de cuisse (3). L'une des
extrémités du cordon est fixée à l'intérieur d'un côté du support de cuisse (3) en un premier
point d'ancrage (16), par couture par exemple, tandis que l'autre extrémité traverse de
l'intérieur vers l'extérieur l'autre côté du support de cuisse (3) à travers un passage (18) en un
second point d'ancrage (17) suivi d'un serre-cordon du type de ceux commercialisés sous la
marque déposée « TANKA » ®.
Avantageusement, (figures 2a, 2b, 2c), le serre cordon est enfermé dans une capsule
semi-rigide (19), elle-même solidaire sur le tour de cuisse. Ainsi pour positionner le support
de cuisse (3), on tire sur le cordon ; le serre-cordon vient se bloquer contre un bord de la
capsule (19) et libère suffisamment le passage dans le serre-cordon pour que le cordon glisse.
Quand on arrête de tirer, le serre-cordon revient à sa position initiale et bloque le cordon à la
dimension voulue. Pour ajuster le tour de cuisse (2) à une taille de cuisse (5) plus grande, une
simple pression sur la capsule (19) appuie sur le support du serre-cordon qui ainsi libère
l'extrémité libre du cordon et agrandit ainsi l'anneau formé autour de la cuisse (5) par le
support de cuisse (3) et le bandeau de maintien (7) jusqu'à la dimension requise. Ce serre-cordon
a de préférences la forme d'un bouton poussoir (20) accessible par le dessus.
D'une autre façon, (fig 3), un moyen de blocage (21), par pincement et frottement par
exemple, de l'extrémité libre du cordon permet de reprendre ou de libérer une longueur de
cordon et ainsi d'éloigner ou de rapprocher l'un de l'autre les deux points limites (11, 12)
selon que l'on veut ajuster ou libérer le tour de cuisse (2). Avantageusement, le serre-cordon
se serre et se desserre par une manipulation d'une seule main.
Selon une deuxième variante (fig 4a, 4b), le bandeau de maintien (7) est constitué de
deux demi-bandes (22, 23) qui chacune est fixée à l'une de leurs deux extrémités en l'un (16)
des points d'ancrage sur le support de cuisse (3) et dont les deux autres extrémités
comportent un moyen de réglage et de blocage de la longueur du bandeau de maintien (7), tel
qu'un système à boucle (25) coopérant avec une demi-bande à trous ou à pincement ou une
bande auto-agrippante (26) à crochets et boucles du même type que celle commercialisée sous
la marque déposée « VELCRO »® (fig. 5)
Selon une première façon (figure 4 a), les points d'ancrage (16, 17) des extrémités des
demi-bandes (22, 23) sont positionnés tous les deux à l'intérieur du support de cuisse (3) ; les
points d'ancrage (16, 17) sont alors voisins des points limites (11, 12). Le moyen de réglage
et de blocage de la longueur du bandeau de maintien (7) est alors en dessous d'une sangle de
liaison (4).
Selon une deuxième façon (figure 4 b, 5), un point d'ancrage (16) de l'extrémité d'une
demi-bande (22) est au voisinage d'un point limite (11) et est fixé à l'intérieur du support de
cuisse (3), et son autre extrémité traverse l'autre côté du support de cuisse (3) de l'intérieur
vers l'extérieur au deuxième point limite (12) et son extrémité coopère avec le moyen de
réglage de l'autre demi bande. (fig 4b, 5). Le moyen de réglage et de blocage de la longueur
du bandeau de maintien (7) est alors à l'extérieur du support de cuisse (3).
Selon une troisième variante non évidente et fonctionnant en donnant de bons résultats
de façon tout à fait surprenante pour un dispositif aussi simple et aussi efficace, (fig 6, 7, 8, 9,
10, 11, 12, 13 et 14), le bandeau de maintien (7) est simplifié à l'extrême, sans ajout de
moyen de réglage supplémentaire qui compliquent toujours la fabrication, augmentent leurs
coûts, alourdissent le harnais et rendent son usage moins aisé. Ledit bandeau de maintien (7)
est constitué une bande élastique dont les propriétés physiques sont telles qu'elle est capable
à la fois de serrer et positionner le tour de cuisse (2) sur des cuisses de petite taille et se
distendre suffisamment pour être encore confortable pour les cuisses de grande taille. Il est dit
automatique puisqu'il n'utilise comme moyen d'ajustage que la capacité d'extension élastique
de la bande.
On parvient à y remédier en proposant une bande élastique qui fonctionne dans son
domaine d'élasticité pour toutes les tailles de cuisse (5), grâce à des paramètres physiques
choisis tels que sa longueur et son élasticité linéaire.
La fonction du bandeau de maintien (7) élastique est de rapprocher le support de
cuisse (3) contre la cuisse (5) au plus près, sans faire de plis sur le support de cuisse (3) de
façon que le support de cuisse (3) soit au contact au plus serrée sur les parties arrière (8) et
latérales de la cuisse (9). Ainsi, en cas de chute, la sangle est immédiatement en contact avec
la cuisse (5) en bonne position de soutien, sans flottement.
La table suivante donne les élongations du bandeau de maintien (7) lorsqu'une
extrémité de celui-ci est attachée en un point fixe et que différents poids sont suspendus à son
autre extrémité.
Harnais 1 pour les périmètres de cuisse de 40 à 60 cm: |
longueur du bandeau de maintien au repos, sans tension | 38 cm |
longueur du bandeau de maintien chargé de 50 g | 40 cm |
longueur du bandeau de maintien chargé de 600 g | 50 cm |
longueur du bandeau de maintien chargé de 1300 g | 60 cm |
Harnais 2 pour les périmètres de cuisse de 50 à 70 cm: |
longueur du bandeau de maintien au repos, sans tension | 46 cm |
Longueur du bandeau de maintien chargé de 50 g | 50 cm |
longueur du bandeau de maintien chargé de 1350 g | 60 cm |
longueur du bandeau de maintien chargé de 1550 g | 70 cm |
Selon une première façon, le bandeau de maintien (7) élastique forme un anneau fermé
qui coulisse librement dans le support de cuisse (3), soit en étant totalement enfermé dans un
fourreau (30, 35) du support de cuisse (3) (fig 6, 7), soit en y étant maintenu grâce à des
passants (32), comme une ceinture autour de la taille d'un pantalon (fig 8, 9, 10, 11, 12).
Le support de cuisse (3) est constitué d'une bande de contact (27) faite d'un complexe
matelassé composé de couches de mousse et de tissu venant en contact avec la cuisse (5)
d'une part et d'une bande de finition (28) vers l'extérieur d'autre part. La bande de contact
(27) et la bande de finition (28) sont réunis en bordure, par couture par exemple, sur chacune
de leurs deux tranches par une demi-sangle de portance (29) qui ont chacune une résistance à
la traction supérieure à 900 kilos. L'espace vide, constitué entre la bande de contact (27) et la
bande de finition (28) constitue un fourreau (30) ouvert aux extrémités du support de cuisse
(3) à proximité des points limites (11, 12).
Selon les figures 8 et 9, la bande de finition (28) est discontinue et forme ainsi des
espaces libres laissant entrevoir le bandeau de maintien (7) et des morceaux de bande de
finition (28) constituant des passants (32) maintenant le bandeau de maintien (7). Si le
bandeau de maintien (7) est usé ou détérioré, il est possible de le changer. Il suffit de le glisser
ouvert dans le fourreau (30) puis de raccorder les deux extrémités pour former un anneau
fermé par aboutement des extrémités. En variante, pour changer facilement le bandeau de
maintien (7) qui se présente sous la forme d'un anneau déjà fermé, les passants (32) sont
montés fixes d'un côté et s'ouvrent de l'autre côté soit qu'ils soient montés détachables par
bouton pression, liaison boucle et crochets « VELCRO »®, ou analogue, soit qu'ils soient
constitués d'un crochet fermé en matière rigide pouvant s'ouvrir par déformation élastique.
En variante des modèles de tours de cuisse (2) des figures 6, 7, 8 et 9, le support de
cuisse (3) est constitué de la bande de contact (27) faite du complexe matelassé destiné à
entrer en contact avec la cuisse (5), d'une bande de séparation (33) et d'une bande de finition
(28) continue ou discontinue formant des passants (32) comme décrits ci dessus. Les deux
bords de chaque constituants du support de cuisse (3) sont solidarisés par un biais de finition
(34). L'espace libre entre le complexe matelassé et la bande de séparation (33) forme un
premier fourreau (35) destiné à recevoir le bandeau de maintien (7), et l'espace libre entre la
bande de séparation (33) et la bande de finition (28) forme un second fourreau (36) destiné à
recevoir la sangle de liaison (4).
Selon une seconde façon (schéma fig 14), le bandeau de maintien (7) élastique ne
forme pas un anneau fermé mais constitue une partie d'anneau dont les deux extrémités sont
maintenues fixes, en des points d'ancrage (16, 17) positionnés sur le support de cuisse (3) au-delà
des points limites (11, 12). La longueur du bandeau de maintien (7) doit être suffisante
pour s'adapter à tous les périmètres de cuisse dans le domaine d'extension élastique du
matériau du bandeau de maintien (7). Par exemple, le harnais 1 adaptable aux périmètres de
cuisse allant de 40 à 60 cm ,possède un tour de cuisse d'environ 38 cm, un support de cuisse
de 36 cm de longueur pour une largeur de 6 cm. Le bandeau a une longueur de 34 cm. Le
harnais 2 adaptable aux périmètres de cuisse allant de 50 à 70 cm, possède un tour de cuisse
d'environ 46 cm, un support de cuisse de 42 cm de longueur pour une largeur de 6 cm. Le
bandeau a une longueur de 38 cm
Selon un second mode de réalisation, le tour de cuisse (2) de portance est bien
supérieur au périmètre de la cuisse (5) et comporte à l'intérieur vers la cuisse (5) un élément
d'épaisseur (37) venant en contact élastique serré avec la cuisse (5) assurant ainsi un bon
maintien du support de cuisse (3), sans modifier la longueur de l'élément de portance.
L'élément d'épaisseur (37) se fixe sur la partie intérieure du tour de cuisse (2) et est constitué
d'une enveloppe remplie d'air (38) à pression réglable à l'aide d'une pompe intégrée (39) (fig
15) et/ou d'une bande de mousse (40) (fig 16) Cette enveloppe d'air (38) et/ou cette bande de
mousse (40) de par leur qualité élastique de rémanence s'adaptent à la morphologie de
l'utilisateur, et maintiennent automatiquement le support de cuisse (3) de portance en bonne
place sur la cuisse (5) du porteur.
Selon un troisième mode de réalisation (fig 17), le tour de cuisse (2) comporte une
partie de longueur variable (41)grâce à une partie élastique en parallèle à l'élément de
portance qui réduit la longueur de la sangle de liaison (4) reliant le support de cuisse (3) à la
ceinture (1).
Au moins une sangle de liaison (4) du tour de cuisse (2) comporte une partie de
longueur variable (41) se repliant en accordéon grâce à une partie élastique de tension
accrochée en parallèle avec ladite partie de longueur variable situé au-delà du point limite
(12). Cet élément élastique rétrécit la longueur de la sangle de liaison (4) qui alors se plisse si
la taille de la cuisse est petite, mais garde une réserve et peut s'allonger pour les cuisses de
taille importante. Il est fixé à l'extérieur de la sangle ou intégré dans la fibre de la sangle ou la
sangle comporte un élément de portance fait d'une matière creuse (sangle tubulaire par
exemple) dans laquelle est placée au préalable une bande élastique, qui par sa réserve
élastique ajuste et positionne automatiquement les éléments de portance aux cuisses de
l'utilisateur en faisant des bourrelets et des ondulations dans la sangle. En cas de chute du
porteur du harnais, le support de cuisse (3) qui au repos était maintenu en bonne position
grâce à la partie de la sangle ondulée par l'élastique se tend et résiste, sans modifier la
longueur de l'élément de portance en charge.