DISPOSITIF DE MAINTIEN DE PIECES DE TISSUS TELLES QUE DES
RIDEAUX
La présente invention concerne un dispositif de maintien de pièces de tissus telles que des rideaux, notamment pour constituer des embrasses. Les rideaux sont pris comme exemple illustratif sans que cette application ne soit limitative. Les rideaux sont suspendus à des tringles ou à tout autre support pour les maintenir parallèles à une ouverture généralement. Il convient de pouvoir ouvrir ces rideaux, notamment lorsqu'ils comprennent plusieurs pans, pour dégager ladite ouverture. Néanmoins, ce dégagement doit être réalisé en donnant à ces rideaux une forme esthétique satisfaisante, autre qu'un simple repliement latéral en accordéon, verticalement, sur toute la hauteur, comme cela est le cas dans les systèmes classiques connus.
Il a été conçu des moyens pour réaliser un tel mouvement d'un ou de plusieurs pans de rideaux appelés embrasse. De tels moyens consistent en une attache fixe contre le mur portant l'ouverture de part et d'autre de celle-ci et des moyens de retenue d'un des pans de rideau correspondant.
Ces embrasses peuvent être rigides, sous forme d'un crochet à grande ouverture dont une extrémité est solidaire du mur et l'autre est ouverte pour recevoir le pan de rideau resserré en un point. Dans ce cas, les embrasses mécaniques ont une rigidité suffisante pour retenir le poids du pan concerné. Ces embrasses peuvent aussi être de type souple sous forme de chaîne ou de tout autre pièce de tissu ou cordon solidaire par une extrémité à un point fixe et
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susceptible de venir se rattacher de façon amovible sur ce point fixe par l'autre extrémité.
Dans tous les cas, on comprend qu'il faut réaliser un point de fixation au mur awec les inconvénients que cela représente. Il faut en effet d'abord réaliser l'opération elle-même de mise en place d'un point de fixation et ensuite, on comprend que le point de maintien des rideaux est déterminé et ne peut être modifié sauf à recommencer l'opération de mise en place d'un point de fixation.
Par contre, ce type d'embrasse ne peut être disposé en partie centrale pour lier deux pans de rideaux par exemple ou pour créer un point de serrage central sur au moins un des pans.
On connaît de l'art antérieur la demande de brevet DE 26 40 167 qui décrit un dispositif adapté pour coopérer avec un rideau en sorte de le maintenir en position ouverte par rapprochement d'un bord libre médian vers l'autre bord. Ce dispositif de l'art antérieur prévoit une embase fixée au mur et une pièce amovible qui vient se plaquer sur le support pour immobiliser le pan de rideau concerné.
Le dispositif n'est pas auto supporté, ce qui permet de prévoir des éléments de fortes dimensions et des aimants de fortes dimensions également. Un tel dispositif n'est pas susceptible d'être placé en toute emplacement du pan de rideau pour faire des regroupements de plis à moitié, au tiers, vers un côté ou vers l'autre et constitue une parfaite illustration de l'art antérieur et de ses inconvénients.
L'art antérieur connu mentionne aussi la demande de brevet US 5 517 722 qui montre un ensemble de deux pièces libres coopérant par aimantation et aptes à venir se plaquer l'une contre l'autre.
Par contre, les deux pièces ménagent un espace périphérique entre les deux pièces dans lequel le pan replié est pincé. Les deux pièces ne viennent pas pincer le pan de rideau à travers le tissu.
En variante, il est même prévu un réglage de la largeur de cet espace périphérique. Les deux parties aimantées centrales viennent par contre en appui l'une sur l'autre, formant la mise en butée.
On comprend la grande utilité de disposer d'un dispositif de maintien de pièces de tissus qui permettent différentes modalités de maintien, qui soit simple à mettre en oeuvre, qui soit décoratif et esthétique, qui permette aussi le positionnement de ces pièces de tissus comme cela était réalisé jusqu'à aujourd'hui.
Une autre contrainte est aussi le prix et donc la réalisation industrielle de ce type de dispositif sans pour autant négliger les aspects artistiques.
Le dispositif de maintien selon la présente invention est maintenant décrit en détail selon un mode de réalisation particulier, non limitatif, en regard des dessins annexés sur lesquels les figures représentent :
- figure 1, le dispositif dans sa variante de base, vu en perspective, - figure 2, une vue en coupe partielle de ce dispositif,
- figures 3A et 3B, une vue de deux variantes de mise en oeuvre du dispositif selon la présente invention sur des pans de rideaux,
- figure 4A, une vue en perspective d'une variante avec un lien souple,
- figure 4B, une vue en perspective d'une variante avec un lien rigide, - figure 5, une vue d'un exemple de mise en oeuvre de la variante avec lien,
- figure 6, une vue d'une variante du dispositif avec un lien rigide et un point fixe,
- figure 7A, une vue d'une variante à possibilités multiples constituant un kit à lien souple, et - figure 7B, une vue d'une variante à possibilités multiples constituant un kit à lien rigide.
Sur la figure 1, le dispositif de maintien de pièces de tissu comprend deux pièces
10 et 12, de forme esthétique choisie et comportant chacune au moins une surface 14, 16 de contact.
Cette surface de contact doit essentiellement présenter un état compatible avec les tissus avec lesquels elle doit coopérer. Quand on sait qu'il peut s'agir de voilages, il est préférable que l'état de surface ne présente pour le moins aucune aspérité sans pour autant que chaque surface de contact soit parfaitement plane. Il faut en effet éviter les glissements.
En outre, il est prévu des moyens 18 de liaison de ces deux pièces. Ces moyens de liaison sont de type magnétique nécessairement puisque la liaison s'effectue à travers le tissu.
A cet effet, il est prévu au moins un élément 20 aimanté intégré dans l'une des pièces 10 ou 12 et au moins un élément 22 magnétique dans l'autre de ces pièces.
Ainsi, il peut être prévu un aimant 20 dans la première pièce 10 et une plaque 22 de matériau à base de fer donc magnétique dans la seconde pièce 12 ou deux aimants.
Le choix dépend essentiellement de la surface de contact, de la force d'attraction nécessaire et de l'entrefer.
Ces éléments 20, 22 sont de préférence noyés dans chaque pièce 10, 12 réalisée en matériau polymère ou intégrés dans le bois lorsque celui-ci est utilisé comme matrice, à proximité des surfaces 14, 16 de contact en sorte de conserver au pouvoir d'attraction de ces éléments l'essentiel de ses capacités.
L'implantation est visible sur la figure 2.
La mise en oeuvre de ce dispositif est illustrée par la figure 3A qui montre deux pans 24 et 26 d'un rideau 28 suspendu à une tringle 30.
Si l'on souhaite écar er les rideaux latéralement pour dégager l'ouverture 32 devant laquelle est disposé ledit rideau, l'utilisateur procède à un regroupement
34 du tissu en un faisceau de plis, en un point, et applique les deux éléments 20
et 22 de part et d'autre de ce tissu, les faces de contact en vis-à-vis, ce qui maintient chaque pan dans la position représentée. Le dispositif permet de faire fonction d'embrasse libre.
Suivant une variante, figure 3B, il est possible de réaliser une mise en place des deux mêmes pans 24, 26 du rideau 28 en embrasse centrale, avec un repliement central, ce qui est impossible avec les autres moyens connus. Les deux pièces étant de part et d'autre et coopérant par liaison aimantée.
Néanmoins, ces possibilités qui viennent d'être décrites l'ont été pour des tissus considérés comme légers tels que des voilages par exemple. Sur la figure 4A, on a représen é une variante de réalisation du dispositif avec un lien 36 souple interposé entre les deux pièces 10 et 12. Ce lien permet d'entourer le repliement des rideaux même lorsque les tissus sont plus épais. Les deux pièces sont alors disposées sur le bord extérieur du pan du rideau concerné, de part et d'autre du tissu le composant pour que leurs surfaces 14, 16 de contact soient disposées en vis-à-vis afin de faire coopérer les éléments aimantés et/ou magnétiques.
Sur la figure 4B, le lien est 36-1 est un lien rigide sous forme de croc, qui permet de retenir les plis du rideau au même titre que le lien souple. Ce lien rigide est porté par une seule des deux pièces. Sa forme et ses dimensions sont adaptées en fonction du type de rideau, de la puissance de maintien des pièces aimantées et de l'esthétique recherchée.
La figure 6 montre une variante dans laquelle il est prévu un point fixe. Ce point fixe consiste en une des deux pièces 10, 12 qui est rapportée sur le mur par tout moyen adapté de fixation comme un vissage ou un collage. De ce fait, cette pièce fixe peut être simplifiée dans sa fabrication et ne comporter qu'une embase 38 aimanté et/ou magnétique, par exemple, une simple plaque métallique magnétique.
Dans ce cas, l'ensemble des deux pièces et du lien, en l'occurrence rigide, est retenu en un point, ce qui permet un écartement plus important et un plus grand dégagement de l'ouverture 32, voir figure 5.
Enfin, sur la figure 7 A, il est représenté un kit comprenant deux pièces 10, 12, un lien 36 et une embase 38. On note dans ce mode de réalisation, que le lien comprend à ses deux extrémités une partie 40-1 de moyens 40 amovibles de connexion tandis que les pièces 10, 12 et l'embase 38 portent l'autre partie 40-2 de ces moyens.
On peut ainsi recourir à une tête coopérant avec un logement et des moyens de blocage amovible.
L'utilisateur peut réaliser à tout moment l'une ou l'autre des combinaisons avec ou sans point fixe, avec ou sans lien, en embrasse centrale ou latérale, suivant ses besoins ou suivant l'évolution de ceux-ci.
De même, différents matériaux, différentes couleurs peuvent être utilisés tant pour la réalisation des pièces 10, 12 que pour celle des liens, offrant ainsi une infinité de combinaisons.
Sur la figure 7B, la variante représentée montre le même agencement de kit mais avec un lien 36-1 rigide porté par une des pièces. L'encliquetage de l'extrémité de ce lien rigide peut prendre toute forme, un ergot élastique de crantage permettant de retenir de façon sécurisée le lien.