FR2726335A1 - Dispositif pour l'assemblage de deux profiles sensiblement transversaux l'un a l'autre - Google Patents

Abstract

Dispositif pour l'assemblage de deux profilés sensiblement transversaux l'un à l'autre. Dispositif pour l'assemblage d'un premier profilé par son extrémité en butée sur un second profilé disposé sensiblement transversalement au premier profilé, caractérisé en ce qu'il est constitué d'une pièce monobloc comprenant un premier manchon à extrémité borgne apte à recevoir la partie terminale du premier profilé et un second manchon apte à recevoir le second profilé.

Description

DISPOSITIF POUR L'ASSEMBLAGE DE DEUX PROFILES
SENSIBLEMENT TRANSVERSAUX L'UN A L'AUTRE.

La présente invention concerne un dispositif pour l'assemblage de deux profilés, sensiblement transversaux, et par exemple perpendiculaires l'un à l'autre.

L'invention trouve de nombreuses applications, et notamment dans le domaine de meubles destinés au rangement, aux séchoirs à linge, ou toute autre structure autoporteuse réalisée à partir d'éléments profilés longitudinaux assemblés les uns aux autres, de manière amovible ou non selon le type de meuble concerné.

Plus particulièrement, l'invention vise à permettre l'assemblage et la fixation d'un premier profilé par son extrémité, sur le corps d'un second profilé, l'ensemble formant ainsi une sorte de T.

L'assemblage de deux profilés, à section quadrangulaire ou circulaire par exemple, est réalisé selon l'art antérieur de plusieurs manières.

Selon un premier exemple de dispositif connu, l'extrémité du premier profilé est munie d'un taraudage intérieur susceptible de coopérer avec une vis traversant diamétralement le second profilé. Ce type de fixation connu présente plusieurs désavantages.

Premièrement, la nécessité de prévoir un taraudage augmente la complexité et donc le coût de réalisation, et notamment dans le cas de profilé creux.

Deuxièmement, l'ensemble vis/écrou est relativement onéreux.

Troisièmement, la fixation ainsi obtenue ne donne pas entièrement satisfaction sur le plan mécanique, et notamment dans le cas de profilé à section arrondie ; en effet, l'extrémité du premier tube présente une section droit plane qui prend appui sur le second profilé selon une ligne et non pas une surface ; on a tenté de palier ces difficultés en conformant l'extrémité du premier profilé selon une forme et surface complémentaires du second profilé ; cependant, cette opération supplémentaire ne fait qu'alourdir le coût de l'ensemble.

On a proposé également, de manière connue, de réaliser l'assemblage de profilés par soudure. Cette technique présente également des inconvénients. Elle est tout d'abord onéreuse en soi compte tenu de l'investissement du matériel de soudage. De plus, les structures ou meubles ainsi réalisés obligent à prévoir un traitement de surface particulier des profilés, par exemple par revêtement d'un film polyester, pour des raisons esthétiques et/ou de protection anti-oxydante. Il est nécessaire d'assembler les tubes dans une première opération, puis de soumettre ces derniers, une fois soudés, aux opérations de revêtement.On comprend immédiatement que ces opérations de traitement de finition des tubes assemblés, notamment perpendiculairement l'un à l'autre, sont plus difficiles et plus onéreuses que le même traitement appliqué à des profilés réalisés en grande quantité et en grande longueur.

Les inconvénients mentionnés ci-dessus de l'art antérieur, sont particulièrement flagrant dans le domaine des séchoirs à linge, et notamment du type de ceux décrits dans le brevet français nO 88 10380. Ce séchoir à linge connu comporte deux cadres en forme de U et articulés selon un axe vertical longitudinal, c'est-àdire parallèle au plus grand côté de ces derniers, de manière à pouvoir être soit rabattus l'un contre l'autre en position inactive, soit déployés pour former un X ou une croix, en position active. Sur l'un des cadres sont prévus des axes d'articulation pour des tablettes de séchage, constitués également de profilés métalliques en forme de U.Ainsi, chaque tablette est apte à se déplacer en rotation entre une position rabattue ou inactive, sensiblement verticale, et une position active, sensiblement horizontale, en accrochant le côté de la tablette parallèle à l'axe de rotation de cette dernière, au montant du cadre correspondant.

Deux traverses horizontales sont fixées à la base libre de chaque montant vertical des cadres. Les traverses sont articulées l'une sur l'autre selon un axe colinéaire avec l'axe de rotation réciproque des cadres.

Selon cet exemple particulier, l'invention est applicable à l'assemblage des traverses inférieures horizontales aux montants verticaux, à proximité de l'extrémité inférieure de ces derniers.

L'invention vise à remédier aux inconvénients de l'art antérieur et mentionnés précédemment, et propose un dispositif pour l'assemblage de l'extrémité d'un premier profilé en butéele corps d'un second profilé, qui soit relativement simple à mettre en oeuvre, économique de fabrication et apte à réaliser un assemblage résistant sur le plan mécanique, et également qui soit susceptible de s'appliquer à des profilés prêts à l'emploi, c'est-àdire déjà soumis aux opérations de finition (revêtement).

A cette fin, selon 1' invention, le dispositif pour l'assemblage d'un premier profilé par son extrémité en butée sur un second profilé disposé sensiblement transversalement au premier profilé, est caractérisé en ce qu'il est constitué d'une pièce monobloc comprenant un premier manchon à extrémité borgne apte à recevoir la partie terminale du premier profilé et un second manchon apte à recevoir le second profilé.

De préférence, le second manchon est ouvert à ses deux extrémités de manière à être traversé par le second profilé.

Avantageusement, les premier et second manchons sont perpendiculaires l'un à l'autre.

Selon une forme de réalisation préférée, le premier manchon est disposé, par rapport au second manchon, du côté d'une des parties terminales du second manchon, pour former une pièce en forme générale de L.

Selon une forme préférée, les profilés et manchons présentent des sections circulaires.

Le dispositif est réalisé avantageusement en un matériau synthétique thermo-formable. Le dispositif peut présenter un aspect/couleur/revêtement similaire à 1'aspect/couleur/ revêtement des profilés ou au contraire contrasté par rapport à ces derniers. Par exemple, si les profilés sont de couleur blanche, le dispositif de l'invention est soit blanc, soit de couleur, selon des considérations d'ordre esthétique.

L'invention concerne également un jeu de dispositifs d'assemblage tels que décrits précédemment pour une structure autoporteuse comprenant au moins une traverse sensiblement horizontale (premier profilé) et un montant sensiblement vertical (second profilé) , et selon une forme préférée de réalisation, la structure autoporteuse est du type séchoir à linge comportant quatre montants verticaux et deux traverses horizontales articulées l'une sur l'autre pour former un X.

L'invention sera bien comprise à la lumière de la description qui suit se rapportant à un exemple illustratif mais non limitatif de l'invention, en référence au dessin annexé dans lequel - la figure 1 est une vue en perspective d'une structure autoporteuse à laquelle s'applique l'invention - la figure 2 est une vue en perspective agrandie du dispositif de l'assemblage de l'invention ; et - la figure 3 est une vue en perspective de détail de la structure de la figure 1.

L'invention est décrite ci-après à titre d'exemple en référence à un séchoir et plus particulièrement tel que décrit dans le brevet français nO 88 10380 mentionné précédemment.

I1 est bien entendu que l'invention est susceptible de s'appliquer de façon générale à des structures autoporteuses ou ensembles tels que égouttoirs à vaisselle pliants, réserves à légumes, meubles pliants, etc.

Le séchoir 1, montré sur la figure 1 en perspective, comporte deux cadres 2 et 3, de forme générale quadrangulaire et réalisés à partir d'un profilé métallique, de préférence à section circulaire. Le profilé métallique est usuellement recouvert d'une couche de plastique souple évitant la corrosion du métal et permettant une finition du séchoir agréable à l'oeil.

Les deux cadres 2 et 3 sont de même dimension et de même forme. Le cadre 2 comporte deux montant verticaux 4 et 5, une traverse supérieure 6 et une traverse inférieure 7.

Plus particulièrement, les montants 4 et 5 et la traverse supérieure 6 sont réalisés à partir d'un seul et même profilé plié pour former un U. La traverse inférieure 7 est constituée d'un profilé indépendant qui est rapporté et fixé sur l'extrémité distale de chaque branche du U formé par le cadre, et plus particulièrement l'extrémité distale inférieure des montants 4 et 5. La traverse inférieure 7 est assemblée sur les montants verticaux 4 et 5 au moyen de deux dispositifs d'assemblage 8A et 8B décrits en détail ultérieurement. L'extrémité de la traverse inférieure vient en butée contre la partie terminale du montant vertical correspondant.

Le cadre 3 comporte des montants verticaux 9 et 10, une traverse supérieure 11 et une traverse inférieure 12.

Les cadres 2 et 3 sont articulés l'un par rapport à l'autre selon un axe vertical de symétrie longitudinale de chaque cadre, par l'intermédiaire de tourillons rivetés 13 et 14. Le goupillon 13 est prévu en partie supérieure et permet l'articulation plus précisément des traverses supérieures respectivement 6 et 11, tandis que le tourillon inférieur 14 constitue l'axe de rotation, l'un par rapport à l'autre, des traverses inférieures 7 et 12. L'axe de rotation est situé de préférence au milieu des traverses 6, 7, 11 et 12.

Ainsi, les deux cadres peuvent être repliés l'un contre l'autre, ou déployés en forme de croix ou de X tels que représentés sur la figure 1 en position active.

Le séchoir est susceptible d'être déplacé en translation sur le sol par l'intermédiaire de galets ou roulettes référencés 15 à 18, fixés à la base des montants et connus en eux-mêmes.

Le séchoir comporte également des tiges horizontales 19, 20, 21, fixées sur le montant 3, et parallèles aux traverses supérieure 11 et inférieure 12. Les tiges, réalisées en profilé métallique plein constituent des axes de rotation de tablettes de séchage 22, 23, 24 et 25. Les tablettes de séchage sont constituées également de profilés pleins en métal et de préférence recouverts de matériau plastique synthétique.

Les tablettes sont en forme générale de U dont la base 26 est sensiblement parallèle à l'axe de rotation de la tablette par rapport au cadre, tandis que les branches latérales du U sont sensiblement orthogonales à l'axe de rotation, matérialisé par la tige encastrée 19 pour ce qui est de la tablette 23. L'extrémité libre des branches latérales 27 et 28 du U constituant la tablette 23 est conformée en un crochet susceptible de coopérer avec la tige 19.

Ainsi, les tablettes peuvent pivoter librement autour de la tige correspondante, pour prendre soit une position inactive ou rabattue, sensiblement dans le plan du cadre correspondant (tablette 24), soit une position active dans laquelle le côté longitudinal 26 de la tablette 27, constituant la base du U, est accroché au montant par l'intermédiaire de moyens d'accrochage, de type connu en soi et constitués par exemple d'un crochet en matériau plastique.

L'homme de l'art pourra se référer, pour ce qui est des moyens d'accrochage des tablettes, aux brevets français nO 83 09173 et nO 94 11261, en ce qui concerne la structure du séchoir lui-même, au brevet français nO 88.10380.

On décrit maintenant plus en détail, en référence aux figures 2 et 3, les moyens d'assemblage des traverses inférieures 7 et 12 sur les montants correspondants.

La figure 2 montre une vue en perspective schématique des moyens de fixation portant la référence générale 8 et constitué d'une pièce monobloc comprenant un premier manchon 30 et un second manchon 31.

Le premier manchon 30 est sensiblement transversal, de préférence orthogonal, au second manchon 31. Le premier manchon 30 est borgne et comporte une ouverture 32 par laquelle est introduit le profilé correspondant, constitué de l'une des traverse inférieure horizontale 7 ou 12. Le second manchon 31 comporte une première extrémité ouverte 33 par laquelle est introduit le profilé correspondant, à savoir dans l'exemple de la figure 1, l'un des montants verticaux 4, 5, 9 ou 10. La seconde extrémité 34 du second manchon 31 est de préférence ouverte.

La pièce monobloc constituant les moyens de solidarisation entre les profilés correspondants est réalisée de préférence en une matière synthétique thermoformable, telle que par exemple du polypropylène ou un copolymère.

Selon la forme de réalisation représentée, les manchons sont à section cylindrique.

En référence à la figure 3, on a représenté une vue de détail des traverses inférieures horizontales 7 et 12 fixées aux montants correspondants 4, 5, 9 ou 10 du séchoir de la figure 1, par l'intermédiaire de moyens de fixation tels que celui représenté sur la figure 2 en détail, et portant les références 8A, 8B, 8C et 8D.

Chaque moyen de fixation 8A, 8B, 8C et 8D est constitué d'un premier et d'un second manchon orthogonaux l'un à l'autre.

De préférence, le premier manchon 30 est disposé, non pas sensiblement au milieu du manchon 31, mais du côté de la seconde extrémité 34 de ce dernier. Le moyen de solidarisation de l'invention présente ainsi une forme générale de L.

L'extrémité inférieure 34 du second manchon 31 (destiné à recevoir le montant vertical correspondant) est de préférence ouverte pour recevoir les moyens de roulement 15, 16, 17 ou 18.

Les moyens de roulement 15 à 18 sont constitués de galets montés à rotation libre selon un axe horizontal et sont montés sur un pivot central, de manière connue en soi.

L'extrémité libre du pivot (du côté opposé aux galets) est susceptible d'être associée à un organe de fixation femelle, introduit dans le second manchon 31, par l'extrémité inférieure 34 de ce dernier, de manière connue en soi. En variante, l'extrémité libre du pivot central est conformée de manière à être enfilée directement dans le manchon 31.

Afin de réaliser une fixation fiable des profilés dans les manchons, ces derniers sont pourvus, sur leur surface intérieure, de cannelures ou ergots ou bossages légèrement en relief par rapport à ladite surface.

On note (figure 3) que les traverses 7 et 12 sont montées à rotation l'une sur l'autre pour former un X, la traverse 7 étant disposée au-dessus la traverse 12. I1 en résulte que les extrémités de la traverse 12 sont situées à un niveau (dans la direction verticale des montants) inférieur par rapport aux extrémités de la traverse 7.

Les moyens de solidarisation de l'invention (8A à 8D) permettent de solidariser les traverses sur les montants et réciproquement, sans réglage additionnel, en prenant en compte la différence de hauteur résultant de la position respective des traverses 7 et 12.

En effet, les moyens de solidarisation 8C et 8D associés à la traverse 12 et les montant 9 et 10 sont disposés de manière que le premier manchon respectivement 30C et 30D, soit disposé du côté de l'extrémité inférieure (du côté des moyens de roulement) des moyens de solidarisation correspondants (8C et 8D). Ces derniers forment ainsi un L.

En revanche, les moyens de fixation 8A et 8B, destinés à solidariser la traverse inférieure 7 horizontale et les montants verticaux correspondants 4 et 5, sont montés selon une position inversée par rapport aux moyens 8C et 8D. En d'autres termes les moyens 8A et 8B sont en quelque sorte retournés de manière que les montants verticaux correspondants 4 et 5 soient introduits, non pas par l'extrémité 33 (figure 2) mais par l'extrémité 34, située la plus près du premier manchon 30.

On accommode ainsi, à l'aide de quatre pièces monobloc identiques, la différence de hauteur entre les traverses inférieures horizontales 7 et 12.

Cet avantage est important puisqu'il permet de réduire les coûts et facilite le montage de la structure porteuse, en l'occurrence selon l'exemple représenté, un séchoir.

L'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté, mais englobe toutes variantes telles que mentionnées dans les revendications ci-après.

Claims (8)

REVEND I CATI ONS

1 - Dispositif pour l'assemblage d'un premier profilé par son extrémité en butée sur un second profilé disposé sensiblement transversalement au premier profilé, caractérisé en ce qu'il est constitué d'une pièce monobloc comprenant un premier manchon à extrémité borgne apte à recevoir la partie terminale du premier profilé et un second manchon apte à recevoir le second profilé.

2 - Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le second manchon est ouvert à ses deux extrémités.

3 - Dispositif selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les premier et second manchons sont perpendiculaires l'un à l'autre.

4 - Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le premier manchon est disposé, par rapport au second manchon, du côté d'une des parties terminales du second manchon, pour former une pièce en forme générale de L.

5 - Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les profilés et manchons présentent des sections circulaires.

6 - Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il est réalisé en un matériau synthétique thermoformable et qu'il présente un aspect / couleur / revêtement similaire à l'aspect / couleur / revêtement des profilés.

7 - Structure autoporteuse comprenant au moins une traverse sensiblement horizontale (premier profilé) et un montant sensiblement vertical (second profilé) caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif selon l'une des revendications 1 à 6.

8 - Structure selon la revendication 7, caractérisée en ce qu'elle est du type séchoir à linge comportant quatre montants verticaux et deux traverses horizontales articulées l'une sur l'autre pour former un X, chaque traverse étant fixée par son extrémité au montant correspondant par un dispositif d'assemblage selon 1une des revendications 1 à 6.