La présente invention a trait à un dispositif pour le conditionnement et l'application
d'une composition capillaire, notamment de coloration ou de soin.
Dans le domaine de la coloration capillaire, un certain nombre de nouvelles
formules voient le jour en ce moment. Ces nouvelles formules, de plus en plus,
sont sous forme de mousse, et sont caractérisées par une forte densité de
coloration.
La présentation sous forme de mousse de ces compositions interdit l'utilisation
d'applicateurs classiques tels que les pinceau, ou tels que des systèmes
d'application appelés parfois "bouillottes", qui forment une unité, apte d'une part, à
mélanger de manière automatique deux ou plusieurs composantes (notamment un
colorant et un oxydant) entrant dans la composition de tels produits de coloration,
et d'autre part, à appliquer la composition de manière localisée sur les cheveux.
En outre, lorsque la composition est sous forme d'une mousse, le système
d'application doit être compatible avec un conditionnement de la composition sous
forme aérosol.
La forte densité de la coloration est également problématique en ce qu'elle est
susceptible de produire des tâches sur le cuir chevelu, allant bien évidemment à
l'encontre de l'esthétique recherchée par les consommatrices.
Dans le brevet FR 2 776 629, il est décrit un système d'application pouvant
équiper un récipient aérosol. Le système d'application est du type comprenant une
brosse comportant des dents implantées sur une face d'application destinée à être
mise en regard du cuir chevelu, et au centre de laquelle débouchent des orifices
de sortie du produit. Bien que satisfaisant à de nombreux égards, un tel
applicateur peut souffrir, dans certains cas, d'une insuffisance à appliquer du
produit en profondeur dans la chevelure.
En outre, ont été commercialisés, notamment au japon, des applicateurs du type à
plusieurs dents, traversées par un canal d'amenée du produit, lequel débouche
soit axialement, soit entre les dents, sensiblement dans le plan de l'organe
d'application. Dans cette dernière configuration, les orifices de sortie sont orientés
sensiblement perpendiculairement à la direction de déplacement de l'organe
d'application dans les cheveux. Avec ces applicateurs, le produit vient largement
en contact avec le cuir chevelu, ce qui, du point de vue esthétique, pose des
problèmes en raison du caractère tâchant de ces produits de coloration.
Aussi, est-ce un des objets de l'invention que de réaliser un système de
conditionnement et d'application résolvant en tout ou partie les problèmes discutés
ci-avant en référence aux dispositifs conventionnels.
C'est en particulier un objet de l'invention que de réaliser un système d'application
d'une composition capillaire, qui permette d'appliquer le produit en profondeur
dans la chevelure, et qui réduise de manière sensible la formation de tâches sur le
cuir chevelu.
C'est un autre objet de l'invention que de fournir un système de conditionnement
et d'application d'un produit capillaire qui soit à la fois simple et économique à
réaliser.
C'est encore un autre objet de l'invention que de fournir un système de
conditionnement et d'application d'un produit capillaire qui soit à la fois performant
et simple à utiliser.
D'autres objets encore apparaítront dans la description détaillée qui suit.
Selon l'invention, ces objets sont atteints en réalisant un dispositif pour le
conditionnement et l'application d'une composition sur les cheveux, notamment
d'une composition de coloration sous forme d'une mousse, le dispositif
comprenant au moins un récipient contenant la composition, et une tête de
distribution couplée au récipient, ladite tête de distribution comportant un organe
d'application formé d'au moins une dent destinée, en vue de l'application de la
composition, à être mise en engagement avec les cheveux, et déplacée
longitudinalement à ces derniers, une dent au moins de l'organe d'application
étant traversée axialement par un canal apte à être mis en communication avec le
récipient, et débouchant transversalement à l'axe de la dent correspondante, via
un orifice de sortie, la tête de distribution comprenant en outre des moyens
formant écran, disposés de manière à définir avec la (ou les) dent(s) de l'organe
d'application, un volume dans lequel débouche(nt) le (ou les) orifice(s) de sortie,
ledit volume étant apte à retenir ladite composition, et à être traversé en
profondeur par les cheveux disposés entre lesdites dents, lorsque l'organe
d'application est déplacé le long des cheveux.
Bien que la mousse constitue la forme galénique préférée, la composition peut
être sous une forme différente, en particulier sous forme d'un gel ou d'une crème.
En outre, il ne s'agit pas non plus nécessairement d'une composition de
coloration. A titre d'exemple, on pourrait citer un produit de soin pour les cheveux,
et qui pourrait avoir une action irritante, ou tâchante sur le cuir chevelu.
L'organe formant écran permet ainsi de retenir de façon localisée le produit à
appliquer, dans une zone dans laquelle les cheveux vont pouvoir passer en
profondeur, et de ce fait, s'imbiber de manière importante. Ainsi, et en premier
lieu, la mousse imbibe les cheveux en partant de la racine. Le surplus de produit
sort de la chevelure, et reste localisé entre l'organe d'application et l'organe
formant écran, rendant alors possible l'imprégnation des cheveux depuis la
surface de la chevelure. En outre, l'organe formant écran permet d'éviter que les
mains de l'utilisateur ou de l'utilisatrice ne soient souillées par le produit.
La caractéristique selon laquelle le (ou les) orifice(s) de sortie débouche(nt)
transversalement à l'axe des dents, impose que les orifices de sortie soient
réalisés à distance de l'extrémité libre des dents, la distance minimale
correspondant à l'épaisseur de matière nécessaire en bout de la dent pour
empêcher au canal de déboucher axialement, comme dans certains dispositifs de
la technique antérieure.
Avantageusement, les orifices de sortie sont aptes à être orientés sensiblement
dans la direction du déplacement de l'organe d'application par rapport aux
cheveux lors de l'application de la composition. Ainsi, en orientant les orifices de
sortie sensiblement dans la direction du mouvement de l'organe d'application par
rapport aux cheveux, et en maintenant l'extrémité des dents sensiblement en
appui sur le cuir chevelu, on maintient le produit à distance de ce dernier, ce qui
évite de le tâcher de manière importante. En outre, la chevelure peut être imbibée
en profondeur, et non pas uniquement en surface comme avec certains dispositifs
conventionnels.
Dans l'idéal, lors de l'application, les meilleurs résultats sont obtenus en orientant
les orifices le plus possible dans l'axe du déplacement de l'organe d'application
par rapport aux cheveux. Dans la pratique, de bons résultats sont obtenus avec
une orientation des orifices de sortie comprise dans un cône centré sur la direction
du mouvement, et dont l'ouverture au sommet, est au plus égale à 45°, et de
préférence, au plus égale à 30°, le sommet du cône étant orienté de préférence en
direction de la racine des cheveux.
Avantageusement, l'organe d'application comporte une pluralité de dents, et définit
une première face, destinée lors de l'application de la composition, à être tournée
en direction du cuir chevelu, et une seconde face orientée à l'opposé de la
première, ledit (ou lesdits) orifice(s) de sortie débouchant sur la seconde face.
D'une manière générale, la face destinée à être tournée en direction du cuir
chevelu, s'entend de la face la plus éloignée du récipient. De telles faces peuvent
être planes ou former un "bombé" similaire au "bombé" du crâne. Lors de
l'application de la composition sur les cheveux, le déplacement du dispositif est tel,
que les première et seconde faces sont déplacées sensiblement parallèlement à
elles mêmes. Lors de ce déplacement, à la manière d'un peigne, les dents
séparent les cheveux en mèches, et glissent le long de ces dernières, tout en
appliquant le produit. Le déplacement s'effectue en partant de la racine des
cheveux, jusqu'à la pointe, le récipient étant pour ce faire, déplacé sensiblement
parallèlement à la surface du crâne.
De préférence, le dispositif selon l'invention comprend des moyens de distribution,
pour permettre, en réponse à une commande d'actionnement, la sortie de la
composition depuis le récipient. Les moyens de distribution, destinés à permettre
la sortie du produit sous pression, sont avantageusement constitués d'une valve,
de type valve aérosol, à enfoncement ou à basculement. Alternativement, on
utilise une pompe à actionnement manuel. Alternativement encore, la sortie sous
pression du produit est obtenue en pressant manuellement les parois souples d'un
récipient contenant la composition, les moyens de distribution étant alors formés
d'une ouverture du récipient, au travers de laquelle le produit est expulsé, en
réponse à une pression appliquée sur les parois du récipient.
Avantageusement, ledit (ou lesdits) orifice(s) de sortie est (sont) formé(s) au
voisinage d'une extrémité libre de la (ou des) dent(s) correspondante(s) de
l'organe d'application. Ainsi, tout en restant à distance de l'extrémité libre, il est
possible d'imbiber la chevelure sur toute son épaisseur, et non pas uniquement en
surface.
De préférence, deux dents au moins de l'organe d'application sont traversées par
un canal axial, des moyens étant prévus entre le récipient et les dents de l'organe
d'application, pour répartir le produit sortant du récipient vers chacune des dents
comportant un canal. De préférence encore, toutes les dents de l'organe
d'application sont traversées par un tel canal, réalisant ainsi autant d'orifices de
sortie qu'il y a de dents. L'application est plus homogène, et sur une plus large
surface en même temps.
A titre indicatif, ledit (ou lesdits) orifice(s) de sortie (est) sont formé(s) à une
distance comprise entre 0,5 mm et 10 mm, et de préférence entre 1 mm et 5 mm,
de l'extrémité libre de la dent correspondante.
Les moyens formant écran peuvent être de largeur sensiblement identique, voire
supérieure, à la largeur de l'organe d'application. Ils peuvent être plans, ou
légèrement concaves du côté de la seconde face de l'organe d'application. Ils
peuvent être bordés latéralement par des rebords s'étendant perpendiculairement
au plan moyen dans lequel s'étend l'organe formant écran. La présence de tels
rebords permet de limiter latéralement la diffusion du produit ayant traversé
l'épaisseur de la chevelure.
Avantageusement, le plan moyen de l'organe formant écran, forme avec l'axe du
(ou des) récipient(s), un angle compris entre 0 et 25°, et de préférence, entre 0 et
10°.
De préférence également, les dents de l'organe d'application sont formées
sensiblement dans un plan, formant un angle α non nul par rapport au plan moyen
desdits moyens formant écran, ledit volume étant formé entre l'organe
d'application et les moyens formant écran.. Un tel angle peut être compris entre
10° et 60°, et de préférence, entre 20° et 50° L'angle peut être choisi en fonction
du type de chevelure sur laquelle le produit est à appliquer.
Le plan formé par l'organe d'application forme avec l'axe du (ou des) récipient(s)
un angle inférieur à 90°, et de préférence, compris entre 30° et 60°. De tels angles
facilitent la gestuelle à l'application, tout en assurant une bonne orientation du (ou
des) flux de la composition à appliquer par rapport à la chevelure et au cuir
chevelu.
Selon un mode de réalisation spécifique, une première extrémité des moyens
formant écran est reliée à l'organe d'application au voisinage des extrémités des
dents, opposées à leurs extrémités libres, une seconde extrémité, opposée à la
première, étant séparée de la première extrémité d'une distance sensiblement
égale à la longueur des dents de l'organe d'application. Le couplage entre l'organe
d'application et les moyens formant écran peut être à position angulaire fixe, ou
variable, via un axe d'articulation, de manière à pouvoir faire varier à volonté
l'angle que fait l'un par rapport à l'autre. L'organe d'application peut lui même être
monté à position angulaire fixe, ou variable par rapport au récipient, via un axe
d'articulation, de telle sorte que l'utilisatrice puisse faire varier l'orientation des
dents, indépendamment ou non de l'organe formant écran, permettant ainsi
d'adapter la configuration globale du dispositif à sa propre anatomie, ou à une
gestuelle préférée, ou bien encore, à la configuration d'une zone particulière de la
chevelure où le produit est à appliquer.
De préférence, la composition est contenue sous pression à l'intérieur d'au moins
un récipient surmonté d'une valve de distribution, la tête de distribution
comprenant en outre des moyens formant une surface d'appui, pour permettre
l'actionnement de la valve de distribution, et la sortie du produit sous pression.
Dans la pratique, la composition peut être contenue d'emblée dans un même
récipient, en particulier aérosol, et être distribuée directement depuis cet unique
récipient. Alternativement, en particulier pour des produits de coloration à deux
composantes (un colorant et un oxydant), il est possible de prévoir un dispositif
dans lequel sont jumelés deux récipients aérosols (l'un contenant le colorant,
l'autre contenant l'oxydant). Les deux récipients aérosols peuvent être rendus
solidaires par une tête de distribution unique, dont une partie forme bouton
poussoir pour l'actionnement simultané des deux valves. A la sortie de leur
récipient respectif, les deux produits sont mélangés dans une zone adéquate. Le
mélange est ensuite dirigé vers un organe d'application unique, similaire à celui
qui vient d'être décrit.
Les moyens formant la surface d'appui peuvent être obtenus de moulage avec
l'organe d'application et les moyens formant écran. En réalité, la tête de
distribution formée des moyens de fixation sur le (ou les) récipient(s), des moyens
de raccordement avec la (ou les) tige(s) de valve, de la surface d'actionnement de
la (ou des) valve(s), de l'organe d'application, des moyens formant écran, peut
être obtenue de moulage d'une seule et unique pièce. Pour ce faire, on utilise des
techniques de moulage combinant l'injection du matériau plastique, notamment
d'un polypropylène, et de soufflage d'un gaz sous pression de manière à définir
les parties en creux de la pièce, notamment, le (ou les) canal(ux) de l'organe
d'application. Dans l'hypothèse où des moules moins coûteux sont préférés, on
réalise la tête de distribution en deux ou plusieurs parties, pouvant être ensuite
assemblées selon des techniques de montage connues, en prenant soin d'assurer
les étanchéités nécessaires entre les différentes pièces ainsi assemblées.
Le dispositif selon l'invention peut être utilisé pour le conditionnement et
l'application d'une composition de coloration capillaire, notamment à deux
composantes dont l'une est un colorant et dont l'autre est un oxydant, ou d'une
composition de soin des cheveux.
L'invention consiste, mises à part les dispositions exposées ci-dessus, en un
certain nombre d'autres dispositions qui seront explicitées ci-après, à propos
d'exemples de réalisation non limitatifs, décrits en référence aux figures annexées,
parmi lesquelles :
- les figures 1-3 illustrent un mode de réalisation préférentiel du dispositif de
conditionnement et d'application selon l'invention ; et
- la figure 4 illustre l'utilisation du dispositif selon les figures 1-3 pour
l'application d'une composition de coloration capillaire.
Le dispositif 1 représenté aux figures 1-3 comprend un récipient aérosol 2, d'axe
X, notamment en aluminium ou en fer blanc. Le récipient 2 est surmonté d'une
valve 3 à l'extérieur de laquelle émerge une tige de valve 4. La valve peut de
manière tout à fait classique, et quoique non représentée en détail, être formée
d'un corps de valve à l'intérieur duquel est disposé un organe de fermeture, couplé
à la tige de valve 4. L'organe de fermeture est, en position de repos, en appui
étanche sur un joint d'étanchéité. L'étanchéité est rompue lorsqu'une pression
latérale ou axiale est appliquée sur un bouton poussoir. Des moyens de rappel
assurent le retour en position fermée de la valve lorsque cesse la pression
d'actionnement. Sur la tige de valve 4, est emmanchée à force une jupe axiale 15
d'une tête de distribution 10, laquelle va maintenant faire l'objet d'une description
détaillée. La valve 3 peut être du type à enfoncement ou à basculement.
La tête de distribution 10 comprend un corps (ou frette) 11 destinée à la fixation
(par exemple par claquage) de la tête 10 sur le bord d'une coupelle portant la
valve 3. La frette pourrait également être montée par vissage sur le récipient. La
frette 11 est reliée par une charnière film 12 à une partie formant bouton poussoir
13. Le bouton poussoir 13 comporte une surface d'appui 14 destinée à
l'actionnement de la valve par enfoncement, en exerçant une pression
sensiblement selon l'axe X du récipient 2. La jupe axiale 15 emmanchée sur la tige
de valve 4 forme partie intégrante du bouton poussoir 13, et débouche dans un
canal radial 16. A son extrémité opposée à la jupe axiale 15, la canal radial 16
débouche dans un répartiteur 17, destiné à distribuer le produit sur toute la largeur
d'un organe d'application 20, lequel va maintenant faire l'objet d'une description
détaillée.
L'organe d'application 20 comprend une pluralité de dents 21-26, espacées de
manière régulière, et disposées dans un plan formant un angle d'environ 60° avec
l'axe X du récipient 2. L'espacement des dents peut être de l'ordre de quelques
millimètres. Les dents 21-26 s'étendent sur une longueur d'environ 5 cm, et sont
de section extérieure légèrement décroissante en direction de leur extrémité libre.
Ainsi disposées, les dents définissent une première face 50 (la plus éloignée du
récipient), destinée à être tournée en direction du cuir chevelu (voir figure 4), et
une face, dite "d'application" 51, opposée à la face 50. A l'application, la face 50
peut former avec le cuir chevelu, un angle compris entre 20 et 90°, et de
préférence, compris entre 20 et 60°. Les dents sont traversées longitudinalement
par un canal 30 s'étendant depuis le répartiteur 17, avec lequel il communique,
jusqu'au voisinage de l'extrémité libre 31 des dents 21-26. A cette extrémité, le
canal 30 débouche sur la face 51, via un orifice de sortie 32, orienté
transversalement à l'axe longitudinal des dents 21-26. Ainsi, les orifices de sortie
32 sont formés aussi près que possible de l'extrémité libre des dents 21-26, sans
toutefois déboucher dans l'axe des dents. Typiquement, les orifices de sortie 32
sont formés à environ 1 mm de l'extrémité libre 31 des dents 21-26. Les orifices de
sortie 32 débouchent sur la face 51, perpendiculairement à l'axe des dents, ou
selon un angle différent de 90°, l'essentiel étant que le liquide acheminé par les
dents soit dirigé du côté du volume délimité en partie par les dents 21-26 et un
organe formant écran 40, lequel va être décrit en détail par la suite. De
préférence, chacun des orifices de sortie est centré sur un plan passant par l'axe
de la dent dans laquelle il débouche, et perpendiculaire au plan moyen dans
lequel s'étend l'organe d'application.
L'organe d'application 20 comprend également un organe formant écran 40, de
largeur légèrement plus importante que la largeur sur laquelle s'étendent les dents
21-26. L'organe 40 est de forme légèrement concave (concavité tournée en
direction des dents) et comporte une extrémité 41 adjacente au répartiteur 17, et
une extrémité 42, opposée à l'extrémité 41. La distance séparant les extrémités 41
et 42 correspond sensiblement à la longueur des dents 21-26. L'organe formant
écran 40 s'étend dans un plan moyen, formant avec le plan contenant les dents
21-26, un angle α d'environ 45°
La tête de distribution 10 peut être obtenue en utilisant des techniques de
moulage combinant l'injection du matériau plastique, notamment d'un
polypropylène (PP), un polyéthylène (PE), un polyéthylène téréphtalate (PET), ou
un chlorure de polyvinyle (PVC), et le soufflage d'un gaz sous pression de manière
à définir les parties en creux de la pièce, notamment, les canaux 30 de l'organe
d'application 20.
A l'utilisation, illustrée de façon schématique à la figure 4, l'utilisatrice place
l'extrémité 31 des dents 21-26 sensiblement en appui sur le cuir chevelu C. Elle
imprime un mouvement descendant au récipient 2, en tenant ce dernier
sensiblement parallèlement à la surface du crâne (de la manière illustrée par la
flèche F). Avec un tel mouvement, les orifices de sortie 32, sont orientés
sensiblement dans l'axe du mouvement. Lors de ce mouvement, elle actionne la
valve 4 en enfonçant la surface 14 du bouton poussoir 13, ce qui provoque la
sortie de la mousse via la tige de valve 4, la jupe axiale 15, et le canal radial 16.
La mousse débouche ensuite sur le répartiteur 17, où elle est distribuée de façon
uniforme vers chacune des dents 21-26. La mousse traverse les canaux 30 et
débouche, via les orifices de sortie 32, sur la face 51 de l'organe d'application. La
mousse P, issue des orifices 32, imbibe les cheveux intercalés entre les dents, en
partant de la racine. En raison de l'orientation des orifices, c'est à dire à l'opposé
de la racine des cheveux, le produit n'est pas dirigé sur le cuir chevelu, ce qui
limite la formation de tâches sur ce dernier. Le surplus de mousse ressort de la
chevelure et se loge entre les dents 21-26 de l'organe d'application 20 et l'élément
formant écran 40, ce qui permet l'imprégnation des cheveux depuis leur surface. Il
en résulte ainsi une application des cheveux, aussi bien en profondeur qu'en
surface.
L'utilisatrice recommence la même opération sur le reste de la chevelure, jusqu'à
ce que celle-ci ait été traitée dans son intégralité.
Dans la description détaillée qui précède, il a été fait référence à des modes de
réalisation préférés de l'invention. II est évident que des variantes peuvent y être
apportées sans s'écarter de l'esprit de l'invention telle que revendiquée ci-après.
En particulier, dans l'optique d'une coloration en mèches, il est possible de prévoir
un organe d'application comprenant une seule, voire deux dents, de manière à
réduire la largeur d'application à la largeur souhaitée de la mèche.