L'invention concerne un dispositif d'anti-fausse manoeuvre pour
porte, fenêtre ou analogue équipée d'une crémone ou crémone-serrure.
La présente invention trouvera son application dans le domaine
de la quincaillerie du bâtiment.
L'on connaít, d'ores et déjà, un certain nombre de dispositifs
d'anti-fausse manoeuvre répondant à la description ci-dessus et
ayant pour fonction d'empêcher qu'une ferrure de verrouillage
du type crémone ou crémone-serrure, équipant une porte, fenêtre
ou analogue, puisse être manipulée, tant que l'ouvrant de cette
porte ou autre n'a pas été préalablement refermé sur son cadre
dormant.
L'on observera, en effet, qu'une telle manipulation, si elle
était autorisée, pourrait conduire à la détérioration de cette
ferrure de verrouillage, en particulier si, au moment de
refermer l'ouvrant sur le cadre dormant, les organes de
verrouillage ne peuvent concorder avec leur gâche.
Les conséquences peuvent être plus graves encore dans le cas
d'un ouvrant de type oscillo-battant. En effet, si, partant
d'une position d'ouverture en abattant, la ferrure de
verrouillage est manipulée pour conduire à une ouverture de
type oscillant de l'ouvrant, avant que celui-ci ait été refermé
sur son cadre dormant, cet ouvrant vient se mettre dans une
position dit en drapeau, ce qui peut entraíner le décrochement
de cet ouvrant de son cadre dormant.
Ainsi, il est tout particulièrement connu un dispositif d'anti-fausse
manoeuvre sous forme d'un levier monté basculant en
feuillure de l'ouvrant, ce levier étant soumis à des moyens de
rappel élastiques ayant tendance à le repousser en direction du
cadre dormant. Un tel levier est monté solidaire en rotation
d'un arbre de pivotement venant traverser la têtière abritant
usuellement une tringle de manoeuvre correspondant à la crémone
ou crémone-serrure équipant cet ouvrant.
En fait, cet arbre, entraíné en rotation par ledit levier, est
pourvu d'une languette de retenue destinée à coopérer avec une
lumière ménagée dans la tringle de manoeuvre.
Aussi, au moment où l'ouvrant vient à s'écarter du cadre
dormant le levier est repoussé en direction de ce cadre dormant
sous l'influence des moyens de rappel élastiques précités. A
cet instant, la languette de retenue ayant été entraínée lors
de cette rotation du levier, vient se positionner de travers
dans une ouverture adaptée dans la tringle de manoeuvre. Il est
alors impossible de transmettre à cette dernière un quelconque
déplacement sous l'impulsion du mécanisme de commande de la
crémone ou crémone-serrure.
A noter qu'à chacune des positions adoptées par la tringle de
manoeuvre dans chacune des possibilités d'ouverture de
l'ouvrant (oscillant ou en abattant) correspond une ouverture
dans ladite tringle de manoeuvre avec laquelle est en mesure de
coopérer ladite languette de retenue.
Un tel état de la technique correspond, en particulier, au
document EP-A-0.735.223. Dans ce cas le levier remplit,
également, une autre fonction. En effet, il intervient, en
combinaison avec une butée d'appui sur le cadre dormant, en
tant que dispositif de relevage de l'ouvrant. En fait, un tel
dispositif présente une utilité toute particulière dans le cas
d'ouvrants de taille importants.
On connaít encore par le document DE-29.18274 un dispositif
d'anti-fausse manoeuvre pour crémone se présentant sous forme
d'un boítier prévu apte à prendre position dans une rainure
d'encastrement en feuillure de menuiserie. Plus
particulièrement, ce boítier s'étend à l'arrière d'une têtière
dont il est rendu solidaire et laquelle abrite, par ailleurs,
une tringle de manoeuvre prévue apte à se déplacer
longitudinalement, entre une position de verrouillage et de
déverrouillage, sous l'action d'un mécanisme de commande
approprié.
En outre, ledit boítier renferme un doigt de blocage à
déplacement perpendiculaire à l'axe de ladite tringle de
manoeuvre ou encore de la têtière, ce doigt de blocage étant
repoussé en position active de blocage sous l'impulsion d'un
ressort ménagé en fond de boítier.
Plus particulièrement, le doigt de blocage est amené à coopérer
avec une pièce accessoire rapportée à l'arrière de la tringle
de manoeuvre et définissant, sous cette dernière, deux butées
transversales entre lesquelles est repoussé ledit doigt de
blocage pour immobiliser le déplacement de ladite tringle de
manoeuvre, une fois l'ouvrant de la menuiserie ouvert.
Quant aux moyens de déblocage, ils sont définis, d'une part,
par une languette s'étendant au-dessus du doigt de blocage
sensiblement dans le plan médian de la tringle de manoeuvre
laquelle comporte, par ailleurs, une lumière autorisant le
passage de cette languette. Celle-ci traverse, encore, une
ouverture appropriée dans la têtière pour venir se présenter
saillante par rapport à cette dernière. Sur cette extrémité
saillante de la languette est rapporté un bouton de commande
sur lequel est à même d'agir un actionneur placé en feuillure
du dormant. Plus précisément, au moment de refermer l'ouvrant
sur le cadre dormant l'actionneur agissant telle une came,
vient repousser, au travers du bouton de commande, la languette
à l'intérieur du boítier correspondant au dispositif d'anti-fausse
manoeuvre. Cette action est répercutée sur le doigt de
blocage venant se dégager d'entre les butées transversales pour
autoriser, finalement, le déplacement de la tringle de
manoeuvre correspondant à la crémone.
Au vu de la description qui précède, il convient d'en conclure
que la solution proposée dans ce document DE-29 18 274,
nécessite l'adjonction d'une pièce supplémentaire à l'arrière
de la tringle de manoeuvre pour permettre le blocage de cette
dernière en position d'ouverture de l'ouvrant. De plus, une
telle solution conduit à une augmentation sensible de la
profondeur du boítier nécessitant un entaillage supplémentaire
de la menuiserie.
L'on remarquera, encore, que cet état de la technique ne
propose aucune solution permettant de rendre inactif le
dispositif d'anti-fausse manoeuvre.
Ainsi, l'invention concerne un dispositif d'anti-fausse
manoeuvre pour porte, fenêtre ou analogue équipée d'une crémone
ou crémone-serrure comportant un boítier central accueillant un
mécanisme pour la commande en déplacement d'au moins une
tringle de manoeuvre s'étendant au-dessus et/ou en-dessous du
boítier, ledit dispositif comportant, d'une part, des moyens de
blocage conçus aptes à bloquer en translation la ou les
tringles de manoeuvre lorsque l'ouvrant de ladite porte,
fenêtre ou analogue, est dans l'une quelconque de ses positions
d'ouverture et, d'autre part, des moyens de déblocage prévus
pour désactiver lesdits moyens de blocage au moment de refermer
l'ouvrant sur son cadre dormant, ces moyens de blocage
consistant en un doigt de blocage prenant position dans un
boítier, de manière, d'une part à s'étendre perpendiculairement
à l'arrière d'une tringle de manoeuvre et, d'autre part, à
coopérer, sous l'impulsion de moyens de rappel élastiques, avec
une ou plusieurs ouvertures dans cette tringle de manoeuvre de
section ajustée à celle dudit doigt de blocage, les moyens de
déblocage étant définis, d'une part, par un doigt de commande
prolongeant ledit doigt de blocage et venant traverser une
lumière adaptée dans la tringle de manoeuvre de manière à se
présenter saillante en feuillure de l'ouvrant et, d'autre part,
par un actionneur rendu solidaire du cadre dormant ou de
l'ouvrant de manière apte à repousser, par action sur la partie
saillante du doigt de commande, le doigt de blocage dans une
position dégagée de la tringle de manoeuvre. Plus
particulièrement, ce dispositif comporte des moyens prévus
aptes à le rendre inactif.
D'ores et déjà l'on observera que la présente invention
s'étend, également au cas de figure correspondant à une porte,
fenêtre à deux vantaux dont l'un est équipé d'une ferrure de
verrouillage, l'autre jouant le rôle de cadre dormant. En
particulier, le dispositif d'anti-fausse manoeuvre est apte à
libérer la tringle de manoeuvre de la ferrure de verrouillage
équipant l'autre vantail ceci au moment de rabattre ce dernier
sur le vantail précédemment cité.
Les avantages résultant de la présente invention consistent,
essentiellement en ce que le dispositif d'anti-fausse
manoeuvre, au travers, de sa conception particulièrement
simplifiée, est en mesure d'être intégré directement, aux
organes d'une ferrure de verrouillage. En particulier ce
dispositif d'anti-fausse manoeuvre peut prendre position dans
le boítier central d'une crémone ou crémone-serrure ce qui
facilite, bien sûr, les opérations de montage de cette
dernière.
A noter que, dans de telles conditions, un tel dispositif
d'anti-fausse manoeuvre peut, simultanément, remplir les
fonctions d'un dispositif d'immobilisation temporaire de la ou
des tringles de manoeuvre en vue de faciliter le positionnement
des différentes pièces correspondants à cette crémone ou
crémone-serrure lors du montage de cette dernière sur
une menuiserie. Habituellement, de tels dispositifs
d'immobilisation temporaires se présentent sous forme de plots
sécables permettant de relier, dans une position déterminée,
une tringle de manoeuvre par rapport à sa têtière, ce plot
étant automatiquement sectionné lors de la première commande de
la ferrure de verrouillage, soit au moment de procéder à son
test de fonctionnement.
Toutefois, comme cela sera décrit plus loin, cette fonction
d'immobilisation temporaire de la ou des tringles de manoeuvre
peut encore être attribuée à des moyens auxiliaires adaptés.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description
qui va suivre se rapportant à un exemple de réalisation
illustré dans le dessin joint en annexe.
- la figure 1 est une représentation schématisée et en coupe
d'une crémone dont le boítier central accueille un dispositif
d'anti-fausse manoeuvre conforme à l'invention, ce dispositif
étant ici représenté dans une position conduisant à
immobiliser, en translation, une tringle de manoeuvre de cette
crémone ;
- la figure 2 est une représentation schématisée de détail de
la figure 1 ;
- la figure 3 est une représentation schématisée et en coupe
selon III-III de la figure 2 ;
- les figures 4, 5 et 6 correspondent à des représentations
similaires aux figures 1, 2 et 3, le dispositif d'anti-fausse
manoeuvre étant désactivé, correspondant au cas où l'ouvrant
est refermé sur son cadre dormant, autorisant la manipulation
de la ferrure de verrouillage, ici représentée sous forme d'une
crémone ;
- la figure 7 est une vue similaire à la figure 3, le doigt de
blocage empruntant la forme d'une languette de retenue
susceptible de pivoter pour rendre inactif ledit dispositif
d'anti-fausse manoeuvre.
Tel qu'illustré dans les différentes figures du dessin ci-joint,
la présente invention a trait à un dispositif d'anti-fausse
manoeuvre 1 pour porte, fenêtre ou analogue, équipé
d'une ferrure de verrouillage, de type crémone ou crémone-serrure
2, plus particulièrement représentée sous forme d'une
crémone dans les figures 1 et 4.
Un tel dispositif d'anti-fausse manoeuvre 1 a pour fonction
d'éviter que ladite crémone ou crémone-serrure 2 puisse être
manipulée lorsque l'ouvrant 3 de la porte, fenêtre ou analogue
est dans l'une quelconque de ses positions d'ouverture. Comme
rappelé dans la partie introductive, de telles manipulations,
réalisées par inadvertance, peuvent entraíner des
dysfonctionnements au niveau de la ferrure de verrouillage,
voire même le décrochement de l'ouvrant par rapport au dormant.
L'on remarquera que cette crémone 2 ou crémone-serrure,
comporte un boítier central 4, souvent encastré en feuillure de
l'ouvrant 3 et/ou au-dessus et en-dessous duquel s'étendent une
ou des tringles de manoeuvre 5.
De manière à bien comprendre l'objet de la présente invention,
la crémone 2 a été illustrée, dans les figures 1 et 4, sous
forme d'un mode de réalisation simplifié. En effet, dans son
boítier central 4 cette crémone 2 accueille, principalement, un
fouillot 6 sur lequel est à même d'agir un usager par
l'intermédiaire d'une poignée ou d'un bouton de commande, ce
fouillot 6 venant s'engréner, au travers d'une denture 7
appropriée, sur une crémaillère 8 équipant, directement, la
tringle de manoeuvre 5. Celle-ci vient, ici, s'étendre à la
fois, au-dessus et en-dessous de ce boítier central 4.
Pour en revenir au dispositif d'anti-fausse manoeuvre 1, celui-ci
comporte, d'une part, des moyens de blocage 9 conçus aptes à
bloquer en translation la ou les tringles de manoeuvre 5 de
cette crémone ou crémone-serrure 2, ceci lorsque l'ouvrant 3
est amené dans l'une quelconque de ses positions d'ouverture
par rapport à son cadre dormant. Il comporte, d'autre part, des
moyens de déblocage 10 prévus pour désactiver lesdits moyens de
blocage 9 au moment de refermer cet ouvrant 3.
Les moyens de blocage 9 consistent en un doigt de blocage 11
prenant position dans un boítier, en particulier le boítier
central 4 de la crémone ou crémone-serrure 2, ceci de telle
manière que ce doigt de blocage 11 s'étende perpendiculairement
et à l'arrière de la tringle de manoeuvre 5 en vue de coopérer
avec une ou plusieurs ouvertures 12, 12A dans cette dernière,
sous l'impulsion de moyens de rappel élastiques 13.
Plus particulièrement et comme visible dans les figures 1, 2, 4
et 5, les moyens de rappel élastiques 13 peuvent emprunter la
forme d'un ressort hélicoïdal 14 venant s'interposer entre le
fond 15 du boítier 4 et un flasque d'appui 16 équipant, dans sa
partie arrière, le doigt de blocage 11. A noter que dans le
fond 15 du boítier 4 peut être aménagé un plot de
positionnement 17 sur lequel vient s'engager le ressort 14,
tandis que celui-ci est encore guidé à hauteur du doigt de
blocage 11 par l'intermédiaire d'une jupe annulaire 18
prolongeant, vers l'arrière, le flasque d'appui 16.
Quant aux ouvertures 12, 12A dans la tringle de manoeuvre 5,
elles sont de section ajustée pour permettre l'engagement du
doigt de blocage 11 et empêcher, dans ces conditions, le
déplacement de cette tringle de manoeuvre 5.
Par ailleurs, les moyens de déblocage 10 sont définis,
substantiellement, d'une part, par un doigt de commande 19
prolongeant ledit doigt de blocage 11 tout en présentant une
section 20 plus faible que celle 21 de ce dernier. Ce doigt de
commande 19 vient, ainsi, traverser une lumière 22 adaptée dans
la tringle de manoeuvre 5 et se présenter saillant en feuillure
de l'ouvrant 3.
Quant il est question d'une lumière 22 adaptée dans la tringle
de manoeuvre 5, cette lumière 22 s'étend, longitudinalement
dans cette dernière et présente une largeur 23 légèrement
supérieure à la section 20 du doigt de commande 19, tout en
étant inférieure à la section 21 du doigt de blocage 11.
Par ailleurs, comme défini plus haut, le doigt de commande 19
doit être à même de se présenter saillant en feuillure de
l'ouvrant 3. Aussi, à supposer que la tringle de manoeuvre 5
est abritée, au niveau de cette feuillure de l'ouvrant 3 par
une têtière 24, comme cela a été représenté dans les figures,
il est tenu de compte de la surépaisseur produit par cette
dernière pour le dimensionnement dudit doigt de commande 19.
Les moyens de déblocage 10 sont encore définis, d'autre part,
par un actionneur 25 prévu apte à repousser, par action sur la
partie saillante 26 du doigt de commande 19, le doigt de
blocage 11 dans une position telle que visible dans les figures
4 à 6, à savoir dégagé de la tringle de manoeuvre 5 contre
l'action des moyens de rappel élastiques 13. Cet actionneur 25
intervient, bien sûr, au moment de refermer l'ouvrant 3 sur son
cadre dormant.
En fin de compte, la course 27 communiquée par l'actionneur 25
au doigt de commande 19 doit être suffisante pour provoquer le
dégagement du doigt de blocage 11 de l'ouverture 12 ou 12A dans
laquelle il était préalablement engagé, autorisant, alors le
libre déplacement de la tringle de manoeuvre 5 donc du doigt de
commande 19 dans la lumière 22 ménagée longitudinalement dans
cette dernière.
Pour mieux comprendre l'objet de la présente invention, l'on se
reportera, tout particulièrement, à la figure 3 où l'on voit,
en coupe, le doigt de blocage 11 engagé dans une ouverture 12
de la tringle de manoeuvre 5 tandis que dans la représentation
correspondant à la figure 6 seul le doigt de commande 19 est
visible en coupe, car lui seul est encore engagé, à ce moment
là, dans la lumière 22 de la tringle de manoeuvre 5.
Quant à l'actionneur 5, il peut se présenter sous forme d'une
simple gâche à rampe fixée, en correspondance, en feuillure du
cadre dormant, ceci de manière à repousser le doigt de commande
19 et donc le doigt de blocage 11 dans son boítier 4 au moment
de refermer l'ouvrant 3.
Bien sûr, lorsqu'il est question du cadre dormant celui-ci peut
être défini, en partie, par un montant d'un autre vantail
correspondant à la porte, fenêtre ou analogue.
Comme visible sur les figures 1 et 4, l'actionneur 25 peut
encore être associé à l'ouvrant 3 lui-même et se présenter sous
forme d'un levier 28 monté basculant autour d'un axe 29
parallèle au plan de cet ouvrant 3, ceci en feuillure de ce
dernier. Ce levier 28 est alors soumis à des moyens de rappel
élastiques 30 ayant tendance à le repousser dans une position
d'attente, en direction du cadre dormant, tandis que, dans sa
partie inférieure 31, il est pourvu d'une came 32 susceptible
d'agir sur la partie saillante 26 du doigt de commande 19.
Ainsi, au moment d'écarter l'ouvrant de son cadre dormant les
moyens de rappel élastiques 30, agissant sur le levier 28,
viennent repousser celui-ci en direction dudit cadre dormant
dans sa position d'attente. La came 32 étant alors dans
l'impossibilité d'agir sur le doigt de commande 19, il en
résulte l'engagement du doigt de blocage 11 correspondant au
dispositif d'anti-fausse manoeuvre 1 dans une ouverture 12, 12A
de la tringle de manoeuvre 5 pour immobiliser celle-ci en
translation.
Contrairement, en venant refermer l'ouvrant 3, le cadre dormant
agit sur le levier 28. A ce moment, celui-ci est ramené dans le
prolongement, sensiblement, de ladite tringle de manoeuvre 5,
contre l'action des moyens de rappel élastiques 30, amenant la
came 32 à repousser, à nouveau, ledit doigt de commande 19
lequel répercute son déplacement sur le doigt de blocage 11
libérant, du même coup, ladite tringle de manoeuvre 5.
Tel que cela ressort de la description qui précède, la présente
invention porte sur un dispositif d'anti-fausse manoeuvre 1 de
conception particulièrement simplifiée de sorte qu'il peut
prendre position, tout particulièrement, dans le boítier
central d'une ferrure de verrouillage, de type crémone ou
crémone-serrure.
Un autre avantage consiste en ce qu'en équipant une crémone ou
crémone-serrure, d'un tel dispositif d'anti-fausse manoeuvre 1,
conforme à l'invention, il est inutile de faire appel à un
dispositif de blocage temporaire, comme cela se fait
habituellement pour immobiliser en translation une tringle de
manoeuvre le temps nécessaire à la pose de la crémone ou
crémone-serrure sur une menuiserie et, en particulier pour
faciliter le recoupage de ces tringles lors de cette pose.
Toutefois, comme cela a déjà été précisé dans la partie
introductive, cette fonction de blocage temporaire peut encore
être attribuée à des moyens auxiliaires adaptés associés à ce
dispositif d'anti-fausse manoeuvre 1. De tels moyens peuvent se
présenter, par exemple, sous forme d'un ou plusieurs lobes
sécables (non représentés) venant prolonger, en quelque sorte,
le doigt de blocage 11 en direction de la tringle de manoeuvre
5 et donc de la têtière 24. En prenant appui sur cette dernière
de tels lobes maintiennent, par conséquent, le doigt de blocage
11 effacé par rapport à la tringle 5, tout en assurant
l'immobilisation de cette dernière, en venant prendre position
dans l'ouverture 12 de cette tringle de manoeuvre 5. A la
première commande de la crémone ou crémone-serrure, ces lobes
sont automatiquement sectionnés par l'action de la tringle de
manoeuvre 5.
Finalement, il a été remarqué qu'il pouvait être opportun de
pouvoir rendre un tel dispositif d'anti-fausse manoeuvre
inopérant, le temps nécessaire pour procéder à des réglages par
exemple, ou encore en vue de faciliter certaines interventions,
notamment une réparation quelconque. Dans ce but, le dispositif
peut recevoir des moyens pour maintenir le doigt de blocage 11
dans une position reculée, effacée par rapport à la tringle 5
contre l'action du ressort 14. De tels moyens peuvent emprunter
une configuration similaire au système de la fixation d'une
ampoule électrique, de type bâillonnette, dans une douille.
En particulier, ces moyens seront associés à la jupe circulaire
18 et aux parois 33 du boítier accueillant ledit dispositif.
Toutefois, comme visible figure 7, le doigt de blocage 11 peut
encore se présenter sous forme d'une languette de retenue 34 de
section rectangulaire de longueur 35 ajustée à la section 36 de
l'ouverture 12, 12A dans la tringle de manoeuvre 5, tandis que
sa largeur 37 est alors définie inférieure à la largeur 23 de
la lumière 22. Par ailleurs, ce doigt de blocage 11 est défini
apte à pivoter autour de son axe, tandis que le doigt de
commande 19 reçoit, en particulier au niveau de sa partie
saillante 26, des moyens permettant sa préhension pour sa
commande en rotation.
Il est, ainsi, possible de rendre inactif le dispositif d'anti-fausse
manoeuvre 1 en pivotant le doigt de blocage 11 pour le
positionner dans l'axe de la lumière 22, tel que représenté en
traits discontinus dans la figure 7 ou, au contraire, de le
rendre actif en venant tourner ce doigt de blocage 11 pour
qu'il ne puisse plus se mouvoir dans cette lumière 22 de la
tringle de manoeuvre 5.
Les moyens permettant la préhension du doigt de commande 19
peuvent adopter différentes formes de réalisation. En
particulier, dans l'extrémité de ce doigt de commande 19 peut
être ménagé un logement pour la réception d'une clé six pans,
voire une simple fente permettant d'accueillir un tournevis.