L'invention concerne une touche de commande telle qu'on en trouve
notamment dans des claviers, par exemple de téléphones mobiles, et plus
particulièrement une touche de commande à éclairage intégré comprenant
une partie d'appui et de commande en relief, supportant au moins un
caractère d'indication, et des moyens d'éclairage du caractère d'indication.
Dans le cas d'un clavier, il faut bien entendu considérer une pluralité de
touches et non pas une seule de celles-ci.
Pour la fabrication d'une touche, on peut mouler la partie d'appui en matière
translucide, y déposer une couche de peinture semi-transparente et une
couche de peinture opaque et enfin faire apparaítre le caractère d'indication
par exemple par gravure au laser.
On peut également mouler la partie d'appui par bi-injection d'une matière
destinée à constituer le corps de la touche et d'une autre matière destinée à
faire apparaítre le caractère d'indication.
On peut encore emboutir un film thermoplastique transparent sur lequel, à
l'aide d'une encre opaque et d'une encre semi-tranparente, on sérigraphie le
caractère d'indication.
Pour éclairer le caractère d'indication, on utilise le plus souvent des diodes
électroluminescentes (LED) qui ont pour inconvénient de consommer
beaucoup d'énergie électrique et, de ce fait, de diminuer l'autonomie de la
batterie du téléphone mobile, pour reprendre cet exemple.
Pour résoudre ce problème, on peut utiliser une couche d'éclairage
électrolumiscente. Par EP 847 066, on connaít une touche de commande, du
type défini ci-dessus, comportant une couche d'éclairage électrolumiscente.
Cependant, cette couche électroluminescente, supportée par un substrat
écarté de la partie d'appui et de commande, procure un éclairage insuffisant.
Par DE 26 13 902, on connaít également un commutateur comportant un
bouton et, à l'intérieur de celui-ci, une couche d'éclairage
électroluminescente dont les deux électrodes sont reliées à un circuit
d'alimentation électrique par l'intermédiaire d'un ressort et d'une patte de
connexion. Grâce à la disposition de la couche, l'éclairage est plus efficace,
mais les connecteurs électriques alimentant la couche sont encombrants.
La présente invention propose d'assurer l'éclairage d'une touche de
commande, à l'aide d'une couche électroluminescente, de façon efficace et
peu encombrante.
A cet effet, l'invention concerne une touche de commande à éclairage intégré
comprenant une partie d'appui et de commande en relief, supportant au
moins un caractère d'indication, et des moyens d'éclairage du caractère
d'indication comprenant une couche d'éclairage électroluminescente,
caractérisée par le fait que la couche d'éclairage s'étend dans le fond de la
partie d'appui et de commande et est prolongée latéralement soit par des
contacts électriques, soit par des pistes de liaison électrique.
La couche d'éclairage, du fait qu'elle s'étend dans le fond de la partie
d'appui, est disposée au voisinage immédiat du caractère d'indication ce qui
limite fortement les pertes d'éclairage. En outre, les prolongements latéraux
de la couche d'éclairage, par des contacts électriques ou par des pistes
conductrices, permettent d'alimenter électriquement la couche d'éclairage,
sans augmenter l'encombrement de la touche.
L'invention concerne également un procédé de fabrication d'une touche telle
que celle définie ci-dessus, dans lequel on prend un film sur lequel on
sérigraphie au moins un caractère d'indication et on emboutit ledit film pour
former la partie d'appui et de commande en relief, caractérisé par le fait
qu'on dispose à l'intérieur de la partie emboutie une couche d'éclairage
électroluminescente.
Dans un mode de réalisation particulier, avant emboutissage, on dépose la
couche d'éclairage sur une zone dudit film, destinée à former le fond de la
partie emboutie, et on prolonge latéralement la couche d'éclairage par des
conducteurs électriques.
Dans un autre mode de réalisation, on prend un autre film sur lequel on
dépose la couche d'éclairage que l'on prolonge latéralement par des
conducteurs électriques, on découpe dans ledit autre film une portion de film
supportant la couche d'éclairage avec un prolongement supportant les
conducteurs électriques, et on rapporte ladite portion de film à l'intérieur de
la partie emboutie.
Grâce à cela, on ne risque pas d'abímer la couche d'éclairage lors de
l'emboutissage.
L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante de
différentes formes de réalisation de la touche de l'invention et de différents
modes de réalisation correspondants du procédé de fabrication de cette
touche, en référence au dessin annexé sur lequel:
- la figure 1 représente une vue en coupe latérale de la touche selon une
première forme de réalisation;
- la figure 2 représente une vue en coupe latérale d'une couche d'éclairage de
la touche de la figure 1;
- la figure 3 représente une vue en coupe et en perpective éclatée d'une
partie d'appui et de commande de la touche de la figure 1;
- la figure 4 représente une vue en coupe et en perspective éclatée d'une
partie d'appui et de commande de la touche, selon une deuxième forme de
réalisation;
- la figure 5 représente une vue en coupe latérale de la partie d'appui et de
commande de la touche de la figure 4;
- la figure 6 représente une vue en coupe et en perspective éclatée d'une
partie d'appui et de commande de la touche selon une troisième forme de
réalisation et
- la figure 7 représente une vue en coupe latérale de la partie d'appui et de
commande de la touche de la figure 6.
La touche de commande 50, représentée sur la figure 1, appartient à un
clavier de téléphone mobile comportant une pluralité d'autres touches
analogues. Par souci de clarté, seule la touche 50 va maintenant être décrite.
La touche 50 comprend une partie d'appui et de commande 1, en relief,
écartée d'un substrat 30.
La partie d'appui et de commande 1 consiste en une partie emboutie dans un
film thermoplastique transparent 20, s'étendant d'un côté 33 du substrat 30,
dans un plan globalement parallèle au substrat 30, à une distance déterminée
de celui-ci. La partie d'appui de commande 1 présente un évidement 3 ouvert
du côté du substrat 30 et un fond 2. Un caractère d'indication, en l'espèce un
chiffre, est sérigraphié sur le fond 2, à l'intérieur de l'évidement 3, en encre
semi-transparente, ici blanche, avec un fond en encre opaque, ici noire.
L'évidement 3 contient un élément d'actionnement 4, solidaire de la partie
d'appui et de commande 1, pourvu d'un doigt d'appui 5 faisant saillie hors de
l'évidement 3 et destiné à coopérer avec un dôme 41 de contact, ou
d'actionnement, élastiquement déformable.
La partie d'appui et de commande 1 est mobile globalement
perpendiculairement au plan dans lequel s'étend le substrat 30, entre une
position de repos et une position de commande, explicitées plus loin.
Le substrat 30 est un film thermoplastique supportant des pistes
conductrices, non représentées, et, du côté 33, un autre film thermoplastique
40 dans lequel est embouti le dôme de contact 41.
Deux contacts électriques 42, 31, en regard l'un de l'autre, sont supportés par
la face intérieure du dôme 41 et par le substrat 30, respectivement. Le
contact 41 consiste en une pastille de contact conductrice et le contact 31
comprend deux portions de piste conductrice de contact reliées à des pistes
conductrices du substrat 30 mais non reliées entre elles.
En position de repos, le doigt d'appui 5 est en contact avec le sommet du
dôme 41 et les deux contacts électriques 42, 31 sont écartés l'un de l'autre.
Afin de composer le chiffre sérigraphié sur la touche 50, un utilisateur du
téléphone mobile doit appuyer sur la partie d'appui et de commande 1, à
l'aide d'un doigt, en la déplaçant de sa position de repos à sa position de
commande. En position de commande, le doigt d'appui 5 enfonce et déforme
le dôme 41, par son extrémité libre, et les deux contacts électriques 42, 31
viennent en contact l'un avec l'autre. La pastille de contact 42 relie alors
entre elles les deux portions de piste du contact 31, ce qui génère un signal
électrique de commande pour composer le chiffre sérigraphié sur la touche
40. Après retrait du doigt de l'utilisateur, la partie d'appui 1 et le dôme de
contact 41 reviennent en position de repos, par rappel élastique.
Le fond 2 supporte une couche d'éclairage électroluminescente 10, disposée
à l'intérieur de la partie d'appui et de commande 1. Cette couche d'éclairage
10 comprend successivement:
- une couche inférieure 6 d'encre conductrice transparente, en l'espèce en
ITO (Indium Tin Oxyde), s'étendant sur le film 20,
- une couche diélectrique 7,
- une couche phosphorescente 8 d'encre au phosphore et
- une couche supérieure conductrice 9, ici en carbone.
Les épaisseurs des couches successives 6, 7, 8, 9 sont ici sensiblement
égales à dix, vingt, trente et vingt micromètres, respectivement. Une couche
d'étanchéité 11, en vernis transparent, recouvre la couche d'éclairage 10.
La couche d'éclairage 10 comprend donc deux couches conductrices 6, 9 en
regard l'une de l'autre et séparées l'une de l'autre par la couche diélectrique 7
et la couche phosphorescente 8. Ces deux couches conductrices 6, 9 font
fonction d'armatures de condensateur et se prolongent chacune latéralement
par une piste conductrice 13, 12 de liaison à une alimentation électrique, non
représentée, s'étendant, depuis le fond 2, sur les parois latérales intérieures
de la partie d'appui et de commande 1 et, à l'extérieur de cette partie 1, au
dos du film 20. Le "dos" du film 20 désigne le côté de ce film non visible à
l'utilisateur, disposé du côté du substrat 30.
En fonctionnement, lorsque les armatures 6 et 9 sont alimentées
électriquement, elles créent entre elles un champ électrique, comme dans un
condensateur. Sous l'action de ce champ, la couche phosphorescente 8 émet
de la lumière qui éclaire le caractère d'indication sérigraphié sur la touche
50.
Après la description structurelle de la touche de commande 50, son procédé
de fabrication va maintenant être décrit.
On prend un film thermoplastique transparent 20. Au dos du film 20, on
imprime par sérigraphie le caractère d'indication, en encre semi-transparente
blanche, sur une zone destinée à constituer le fond 2, et un fond, en encre
opaque noire.
Au dos du film 20, sur la zone destinée à constituer la face intérieure du
fond 2, on effectue successivement, par sérigraphie, un dépôt d'encre
conductrice transparente, un dépôt d'une substance diélectrique, un dépôt
d'encre au phosphore, un dépôt de carbone et un dépôt de vernis
d'étanchéité, afin de déposer la couche d'éclairage électroluminescente 10
avec son revêtement d'étanchéité 11. Lors du dépôt de la couche d'éclairage
10, on fait déborder latéralement les armatures 6 et 9 (le dépôt d'encre
conductrice et le dépôt de carbone), au-delà de la zone destinée à former le
fond 2,- afin de prolonger latéralement la couche d'éclairage 10 par des
conducteurs électriques, les pistes conductrices 13 et 12, que l'on relie
électriquement à l'alimentation électrique.
On emboutit ensuite le film 20 pour lui donner la forme de la partie d'appui
et de commande 1, de façon à ce que la couche d'éclairage 10 s'étende sur le
fond 2 de la partie emboutie 1. On soulignera que, lors de l'emboutissage, on
plie les pistes conductrices 12, 13, mais pas la couche d'éclairage 10.
Après le formage de la partie d'appui 1, on injecte dans celle-ci un matériau
thermoplastique translucide afin de former l'élément d'actionnement 4.
On prend un film 40, en polycarbonate, sur lequel on dépose une pastille
d'encre conductrice constituant le contact électrique 42. Puis on emboutit le
film 40 afin de former le dôme de contact 41.
On prend un film 30, en polycarbonate, sur lequel on sérigraphie des pistes
conductrices et le contact électrique 31, à l'aide d'une encre conductrice.
On étend le film 40 contre le film 30 et on solidarise ces deux films par
collage, en positionnant les contacts électriques 31, 42 en regard l'un de
l'autre.
Enfin, on fixe le film 20 à l'ensemble des deux films 30, 40, en positionnant
la partie emboutie 1 au droit du dôme 41 et en intercalant entre le film 20 et
l'ensemble des deux films 30, 40 des pastilles collantes, non représentées,
formant entretoises, destinées à maintenir la partie d'appui et de commande
1 écartée du substrat 30.
Une deuxième forme de réalisation de la touche de commande, représentée
sur les figures 4 et 5, ne diffère de la description qui précède que par ce qui
va maintenant être décrit. Par souci de clarté, les éléments de cette deuxième
forme de réalisation portent les références des éléments correspondants de la
première forme de réalisation décrite ci-dessus, incrémentées de cent.
La touche de commande comprend une partie d'appui et de commande 101,
en relief, écartée d'un substrat.
La partie d'appui et de commande 101, emboutie dans un film
thermoplastique transparent 120, supporte un caractère d'indication et
contient un élément d'actionnement 104.
Une portion de film thermoplastique 114, de dimensions sensiblement égales
à celles du fond 102 de la partie d'appui et de commande 101, et supportant,
d'un côté, une couche d'éclairage électroluminescente 110, est rapportée à
l'intérieur de la partie d'appui et de commande 101, au voisinage immédiat
du fond 102. La couche d'éclairage 110 est tournée vers le fond 102. Une
bande de film 115 prolonge latéralement la portion de film 114 et supporte
des pistes conductrices 112, 113 de liaison à une alimentation électrique,
prolongeant elles-mêmes latéralement la couche d'éclairage 110. Cette
bande de film 115 s'étend, depuis le fond 102, contre les parois latérales
intérieures de la partie d'appui 101 et, à l'extérieur de cette partie 101, contre
le dos du film 120.
Le procédé de fabrication de la touche décrite ci-dessus va maintenant être
explicité. Par souci clarté, seules les étapes de ce deuxième mode de
réalisation du procédé de fabrication différant de celles du premier mode de
réalisation décrit vont maintenant être explicitées.
On prend un film thermoplastique transparent 120 sur lequel on imprime, par
sérigraphie, le caractère d'indication en encre semi-transparente et un fond
en encre opaque.
On prend un autre film thermoplastique sur lequel on dépose la couche
d'éclairage électroluminescente 110, d'un côté, par sérigraphie. On fait
déborder latéralement les armatures de la couche d'éclairage 110, afin de la
prolonger latéralement par des conducteurs électriques, les pistes de liaison
112, 113, que l'on relie à l'alimentation électrique.
Dans cet autre film, on découpe la portion de film 114 supportant la couche
d'éclairage 110, sensiblement aux dimensions du fond 102 de la partie
d'appui 101, avec un prolongement, la bande de film 115, supportant les
pistes conductrices 112, 113.
Après découpage, on place la portion de film 114, avec son prolongement
115, contre le dos du film 120, en plaçant la couche d'éclairage 110 contre
une zone destinée à former la face intérieure du fond 102. Puis on emboutit
simultanément le film 120 et la portion de film 114 avec son prolongement
115 afin de former la partie d'appui et de commande 101. Lors de
l'emboutissage, on plie les pistes conductrices 112, 113 (mais pas la couche
d'éclairage 110) et on rapporte la couche d'éclairage 110 à l'intérieur de la
partie emboutie 101, contre le fond 102.
Une troisième forme de réalisation de la touche ne diffère de la première
forme de réalisation décrite que par ce qui va maintenant être décrit. Par
souci de clarté, les éléments de cette troisième forme de réalisation portent
les références des éléments correspondants de la première formé de
réalisation, incrémentées de deux cents.
La touche de commande comprend une partie d'appui et de commande 201,
en relief, écartée d'un substrat.
La partie d'appui et de commande 201, emboutie dans un film
thermoplastique transparent 220, supporte un caractère d'indication et
contient un élément d'actionnement 204.
Une couche d'éclairage électroluminescente 210 est disposée à l'intérieur de
la partie d'appui et de commande 201, sur le fond 202 de celle-ci.
Deux contacts électriques 212, 213 prolongent latéralement la couche
d'éclairage 210. Ces deux contacts électriques 212, 213 consistent
respectivement en un dépôt d'encre conductrice et en un dépôt de carbone.
Chaque contact 212, 213 prolonge latéralement l'une des armatures de la
couche d'éclairage 210, et s'étend sur une zone de la paroi latérale intérieure
de la partie d'appui et de commande 201.
Un film de reprise de contact 214, de liaison à une alimentation électrique,
est rapporté au dos du film 220 (du côté du substrat). Ce film 214 comprend
des bandes de film 217, supportant des pistes conductrices 215, 216 de
reprise de contact, avec deux languettes de reprise de contact 218, 219
supportant chacune la partie terminale d'une piste conductrice 215, 216. Les
languettes 218, 219 sont pliées et s'étendent, en partie d'extrémité libre,
contre la paroi latérale intérieure de la partie d'appui et de commande 201,
les parties terminales des pistes de reprise de contact 215, 216 étant en
contact électrique avec les contacts électriques 212, 213, respectivement.
Au lieu de relier les deux contacts à l'alimentation électrique, on pourrait
également envisager de relier l'un seul des deux contacts à l'alimentation
électrique et de mettre l'autre contact à la masse.
Le procédé de fabrication de la touche de commande décrite ci-dessus va
maintenant être décrit. Par souci de clarté, seules les étapes de ce troisième
mode de réalisation du procédé de fabrication qui diffèrent du premier mode
de réalisation décrit vont maintenant être explicitées.
On prend un film support thermoplastique transparent 220 sur lequel on
imprime, par sérigraphie, le caractère d'indication en encre semi-transparente
et un fond en encre opaque.
Au dos du film 220, sur une zone destinée à former la face intérieure du fond
202 de la partie d'appui et de commande 201, on dépose la couche
d'éclairage 210 par sérigraphie. On fait déborder latéralement les armatures
de cette couche d'éclairage 210 afin de la prolonger latéralement par des
conducteurs électriques, les contacts électriques 212, 213.
On prend un autre film thermoplastique sur lequel on imprime les pistes
conductrices de reprise de contact 215, 216. Dans cet autre film, on découpe
les bandes 217 supportant les pistes conductrices 215, 216 et les deux
languettes 218, 219 supportant les parties terminales des pistes conductrices
215, 216, afin de fabriquer le film de reprise de contact 214.
On place le film de reprise de contact 214 contre le dos du film 220, en
tournant les pistes conductrices 215, 216 vers le film 220 et en mettant en
contact les parties d'extrémité libre des languettes de reprise de contact 218,
219 avec les contacts électriques 212, 213. Puis on emboutit simultanément
le film de reprise de contact 214 et le film 220 afin de former la partie
d'appui 201, en pliant les languettes 218, 219, mais pas la couche d'éclairage
210. Enfin, on relie les pistes de reprise de contact 215, 216 à l'alimentation
électrique.
Pour fabriquer la couche d'éclairage, au lieu de déposer d'abord la couche
diélectrique puis la couche phosphorescente, on pourrait d'abord déposer la
couche phosphorescente puis la couche diélectrique, afin d'inverser l'ordre
de succession de ces deux couches.