L'invention a trait à une bétonnière. Une bétonnière est
utilisée pour le mélange des différents constituants d'un
béton, tels que l'eau, du sable, du ciment, des graviers,
etc...
Dans sa configuration d'utilisation, une bétonnière occupe
un volume important, en particulier à cause du volume propre de
sa cuve et du fait que la cuve doit être située à une hauteur
suffisante pour permettre le déversement du béton mélangé dans
un réceptacle tel qu'un sceau ou une brouette.
Par le brevet CA-A-1 049 494, on connaít une bétonnière
munie de roues permettant son déplacement comme remorque d'un
véhicule, ces roues étant montées sur une structure articulée
mobile entre deux positions correspondant au remorquage ou à
l'utilistion de la bétonnière. Cette bétonnière ne peut pas
être gerbée car deux bétonnières de ce type empilées seraient
en équilibre instable et car les organes de transmission du
mouvement de la bétonnière inférieure seraient endommagés par
le poids de la bétonnière supérieure.
Par ailleurs, lorsqu'il est nécessaire de transporter ou
de stocker une bétonnière, il est connu de la démonter partiellement
afin de réduire son volume global. Par exemple, on
trouve dans le commerce des bétonnières mises en carton en vue
de leur vente dans un magasin spécialisé.
Cependant, une bétonnière est un objet lourd, de sorte que
son emballage doit présenter de bonnes propriétés de résistance
mécanique et que le coût de cet emballage peut être important
et atteindre jusqu'à 10% du prix de revient total de la
bétonnière, ce qui grève les performances économiques globales
de la bétonnière. En outre, une bétonnière emballée, par
exemple dans un carton, est un objet lourd et volumineux qu'un
acheteur ou un utilisateur doit transporter en le portant, par
exemple jusqu'au coffre de son véhicule automobile. Ceci
constitue une tâche pénible.
D'autre part, certaines bétonnières sont connues comme
pouvant être gerbées dans leur configuration d'utilisation.
Cependant, ces bétonnières ne peuvent être gerbées qu'en
colonnes de deux unités, sous peine de constituer des colonnes
hautes et instables susceptibles de s'écouler et donc impossibles
à mettre en place dans un lieu publique de hauteur sous
plafond classique, tel qu'une surface de vente, ou dans un
conteneur de transport.
C'est à ces problèmes qu'entend plus particulièrement
remédier l'invention, en proposant une bétonnière gerbable dans
une position compacte et qui peut être transportée dans sa
position de gerbage ou stockage en utilisant les roues qui
sont, par ailleurs, classiquement prévues pour le déplacement
de la bétonnière dans sa configuration d'utilisation. Un autre
objet de l'invention est de prévoir une bétonnière qui peut
être gerbée de façon compacte, au point que des colonnes de
quatre bétonnières peuvent être installées dans un conteneur de
dimensions standard et/ou sur un lieu de vente.
Dans cette esprit, l'invention concerne une bétonnière
munie d'au moins une roue appartenant à une structure de
roulage apte à être montée sur le châssis de ladite bétonnière
dans deux positions, caractérisée en ce que l'une desdites
positions correspond à l'utilisation de la bétonnière alors que
l'autre position correspond à son gerbage, ladite roue étant
utilisable pour déplacer la bétonnière dans les deux positions
de la structure de roulage.
Grâce à l'invention, une bétonnière en position compacte
de gerbage peut être manipulée par un acheteur ou un utilisateur,
par exemple jusqu'à la sortie du lieu de vente, voire sur
le parking de celui-ci, en direction du véhicule de l'acheteur.
De plus, dans cette position compacte, la bétonnière peut être
directement installée dans le coffre d'un véhicule automobile
sans nécessiter de montage ou de démontage supplémentaire.
Selon un premier aspect avantageux de l'invention, le
châssis est pourvu de deux zones de fixation de la structure de
roulage, cette structure de roulage étant déplaçable en
translation verticale pour coopérer sélectivement avec chaque
zone de fixation. Cet aspect de l'invention permet donc de
réduire la hauteur de la bétonnière sans modifier fondamentalement
l'orientation de la roue ou des roues de celle-ci par
rapport au sol, de sorte que la ou les roue(s) demeure(nt)
apte(s) à remplir sa ou leur fonction de roulage, y compris en
position de gerbage, de stockage ou de transport de la bétonnière.
Selon un autre aspect avantageux de l'invention, la
structure de roulage comprend deux jambes réunies par un arbre
formant essieu pour une paire de roues, ces jambes étant
pourvues, dans leurs parties supérieures respectives, de moyens
démontables de fixation audit châssis. Cette configuration de
la structure de roulage est particulièrement simple et permet
de reprendre utilement les efforts de poids de la bétonnière.
Selon un autre aspect avantageux de l'invention, la
bétonnière comprend une patte de supportage de l'arbre formant
essieu d'une bétonnière identique gerbée sur la bétonnière,
cette patte de supportage étant en appui sur un manchon
entourant l'arbre de transmission du mouvement d'un moteur à un
pignon d'entraínement en rotation de la cuve de la bétonnière.
Grâce à cet aspect de l'invention, le gerbage de plusieurs
bétonnières identiques est facilité et le poids de la bétonnière
supérieure est repris par la patte de supportage et
éventuellement transmis au manchon de la bétonnière inférieure,
ce manchon étant particulièrement robuste et apte à supporter
un tel effort.
Dans ce cas, on peut avantageusement prévoir que la patte
porte des moyens d'immobilisation de l'arbre de la bétonnière
supérieure. Ceci permet de conférer une bonne stabilité à une
colonne formée de plusieurs bétonnières gerbées les unes sur
les autres.
Selon un autre aspect particulièrement avantageux de
l'invention, et dans le cas d'une bétonnière comprenant un
volant de basculement de la cuve de mélange, le volant est fixé
sur une lame flexible et porte une extension apte à pénétrer
sélectivement dans des encoches radiales d'un disque fixe par
rapport au châssis de la bétonnière, cette extension pouvant
être extraite des encoches, afin de permettre la manoeuvre du
volant, par flexion de la lame flexible. Cette aspect de
l'invention permet d'obtenir le degré de liberté nécessaire à
la manoeuvre en basculement de la cuve en jouant sur la flexion
d'une lame, par exemple métallique, ce qui est d'une construction
fiable et peu onéreuse.
Selon un autre aspect avantageux de l'invention, l'extension
du volant comprend une butée apte à coopérer avec une
extrémité de la lame flexible afin de limiter la flexion de la
lame. Cette butée constitue donc une fin de course qui évite,
en particulier, d'exercer sur la lame flexible un effort trop
important qui pourrait résulter dans une déformation plastique
de celle-ci.
Selon un autre aspect avantageux de l'invention, la lame
flexible est pourvue d'une encoche dans laquelle est mobile
l'extension du volant, le déplacement de l'extension dans
l'encoche étant limité par la butée précédemment citée. Cette
construction permet de réaliser de façon simple le moyen de
butée précédemment décrit.
Selon un autre aspect avantageux de l'invention, la
bétonnière comprend un pied télescopique apte à être immobilisé
par rapport au châssis de la bétonnière dans deux positions
correspondant aux deux positions de ladite structure de
roulage. Grâce à cet aspect de l'invention, la bétonnière
comprend donc en permanence au moins deux points d'appui lui
conférant une position sensiblement plane, ce qui est essentiel,
d'une part pour une bonne stabilité lorsque la bétonnière
est utilisée, et d'autre part pour une bonne stabilité lorsque
plusieurs bétonnières doivent être gerbées les unes sur les
autres.
Dans ce cas, et selon un autre aspect avantageux de
l'invention, le pied télescopique comprend une semelle apte à
être fixée sur le châssis d'une bétonnière identique placée
sous la bétonnière. Cette semelle permet donc l'immobilisation
relative de deux bétonnières gerbées, ce qui contribue à une
bonne stabilisation d'une pile ou colonne formée de plusieurs
bétonnières.
L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de
celle-ci apparaítront plus clairement à la lumière de la
description qui va suivre d'un mode de réalisation d'une
bétonnière conforme à son principe, donnée uniquement à titre
d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans
lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective d'une
bétonnière conforme à l'invention en position d'utilisation ;
- la figure 2 est une vue en perspective éclatée de
la bétonnière de la figure 1 dans une configuration permettant
son gerbage ;
- la figure 3 est une représentation schématique de
quatre bétonnières conformes à l'invention gerbées de façon à
former une colonne ;
- la figure 4 est une vue en perspective d'un détail
de deux bétonnières conformes à l'invention gerbées, au niveau
de la partie supérieure d'un moteur d'entraínement, la cuve
n'étant pas représentée ;
- la figure 5 est une vue en perspective de détail
d'une partie de deux bétonnières conformes à l'invention
gerbées, au niveau d'une partie supérieure du châssis de la
bétonnière inférieure ;
- la figure 6 est une coupe verticale de la partie
supérieure comprenant le volant de la bétonnière de la figure
1 alors que le volant est dans une première position et
- la figure 7 est une vue analogue à la figure 6
alors que le volant est dans une seconde position.
La bétonnière 1 représentée à la figure 1 comprend
essentiellement un châssis 2, formé de tubes métalliques, sur
lequel est articulé un berceau 3 supportant une cuve 4. Sur la
cuve 4 est montée de façon amovible une virole 5 constituant la
partie terminale ou supérieure de la cuve 4. De façon connue en
soi, la cuve est pourvue sur sa périphérie extérieure d'une
crémaillère apte à coopérer avec un pignon 6, visible à la
figure 4 et monté sur l'arbre de sortie d'un moteur logé dans
un capot 6a.
Conformément à l'invention, la bétonnière est pourvue
d'une structure de roulage 7 constituée de deux jambes 8 et 9
formées par des cornières en U et réunies par un arbre 10
formant essieu pour une paire de roues 11 et 12. La structure
de roulage 7 est destinée à être montée sur le châssis 2 au
moyen de deux boulons 13 et 14. Comme il apparaít plus clairement
à la figure 2, le châssis 1 comprend deux zones de
fixation de la structure de roulage 7, ces zones de fixation
étant matérialisées chacune par deux perçages de réception des
boulons 13 et 14. Une première zone A comprend deux perçages 23
et 24 alors que la seconde zone B comprend deux autres perçages
33 et 34.
Par ailleurs, le châssis 2 reçoit un pied télescopique 15
apte à coulisser à l'intérieur d'un des tubes formant le
châssis 2 et pouvant être immobilisé par rapport à celui-ci
grâce à deux boulons 16 et 17 susceptibles de pénétrer à la
fois dans l'un de deux perçages 26 et 27 du châssis 2 et dans
des perçages d'extrémité 15a et 15b du pied 15. Comme il
apparaít à la figure 1, dans sa position d'utilisation, la
bétonnière est montée de telle sorte que les boulons 13 et 14
sont insérés respectivement dans un orifice 8a de la jambe 8,
dans le perçage 13 et dans un orifice 9a de la jambe 9, et dans
un orifice 8b de la jambe 8, dans le perçage 14 et dans un
orifice 9b de la jambe 9. De la même manière, le pied télescopique
15 est immobilisé en position sortie, les boulons 16 et
17 traversant les orifices 15a et 15b.
On conçoit que lorsqu'il est nécessaire de stocker ou de
transporter la bétonnière de l'invention, il est opportun de
réduire son volume. Pour ce faire, la virole 5 est démontée par
rapport à la cuve 4 et retournée pour être placée dans la
position correspondant à celle de la figure 2 à l'intérieur de
la cuve 4. Par ailleurs, un volant de manoeuvre 19 dont la
fixation sur la bétonnière sera explicitée plus en détail dans
ce qui suit est démonté et posé sur la virole 5. La cuve 4, la
virole 5 et le volant 19 sont disposés autour d'un axe de
symétrie commun XX'.
Conformément à l'invention, la structure de roulage est
déplacée par rapport au châssis 2 en retirant les boulons 13 et
14 et en remontant les parties supérieures des branches 8 et 9
vers la zone B de façon à placer les orifices 8a et 9b d'une
part, 8a et 9b d'autre part, respectivement, en alignement avec
les perçages 33 et 34, les boulons 13 et 14 pouvant alors être
insérés dans ces différents trous en alignement. Par ailleurs,
le pied 15 est remonté à l'intérieur du châssis 2 et les
boulons 16 et 17 sont disposés à l'intérieur de deux orifices
15c et 15d situés au bas du pied 15.
Grâce à cette transformation, la bétonnière se trouve dans
la configuration de l'une de celles représentées à la figure 3,
de sorte qu'elle occupe un volume minimal. On note que cette
transformation a été réalisée sans intervention sur le système
d'entraínement et, en particulier, sur le moteur, son pignon
d'entraínement 6 ou la crémaillère entourant la cuve 4, de
sorte qu'aucune opération délicate n'est nécessaire. De même,
lors de l'installation de la bétonnière en position d'utilisation,
les opérations à effectuer sont à la portée d'un utilisateur
occasionnel.
Dans la position représentée à la figure 3, les bétonnières
sont gerbées de façon à constituer une pile ou colonne dont
la hauteur H est inférieure à 2,20 mètres, de telle sorte que
quatre bétonnières gerbées peuvent être installées à l'intérieur
d'un local de hauteur normale ou d'un conteneur de
transport. Ceci présente un intérêt particulier dans le cas où
des bétonnières doivent être transportées depuis leur site de
fabrication jusqu'à leur lieu de vente et/ou d'utilisation. On
note que, dans la position de la figure 3, les roues 11 et 12
de la bétonnière à la base de la pile peuvent être utilisées
pour déplacer celle-ci. Lorsqu'il est nécessaire de déplacer
une pile de bétonnières, il suffit en effet de basculer celle-ci
pour l'amener de la position représentée en traits pleins à
la position représentée en traits mixtes à la figure 3 et de la
pousser ou de la tirer selon le sens de déplacement souhaité.
D'autre part, lorsqu'un utilisateur ou un acheteur
souhaite déplacer une des bétonnières, il suffit de prendre la
bétonnière située sur le haut de la colonne, de la poser sur le
sol et de l'incliner comme précédemment indiqué pour l'emmener
jusqu'au lieu souhaité. L'invention permet donc, grâce à
l'utilisation toujours possible des roues de la bétonnière, de
faciliter grandement le déplacement de celle-ci, y compris
lorsqu'elle est dans une configuration de stockage ou de
transport.
Comme il apparaít plus clairement à la figure 4, la
bétonnière de l'invention est munie d'une patte 30 en forme de
V écarté et pourvue de deux plateaux supérieurs 30a et 30b sur
lesquels peut reposer l'arbre 10' d'une bétonnière supérieure
1' gerbée sur une bétonnière 1 conforme à l'invention. La forme
en V de la patte 10 lui permet d'absorber efficacement les
efforts dûs au poids de la bétonnière 1' dont les éléments
constitutifs essentiels portent des références identiques à
celles de la bétonnière 1 auquel a été ajouté un "prime".
Cette forme en V permet aussi à la partie centrale de la
patte de reposer sur un manchon 31 entourant l'arbre de
transmission de mouvement du moteur au pignon 6 d'entraínement
en rotation de la bétonnière. Compte tenu de sa fonction de
support de l'arbre du pignon et de protection, ce manchon 31
est une pièce robuste qui, lors des phases de transport et/ou
de stockage de la bétonnière, peut largement supporter les
efforts de poids que lui transmet la patte 10.
D'autre part et dans un but de stabilité de la pile
représentée à la figure 3, on note que des cavaliers 35 sont
prévus pour être montés sur les plateaux 30a et 30b de la patte
30 par exemple au moyen d'écrous papillon 36. Ces cavaliers
coiffent l'arbre 10' de la bétonnière 1' lorsqu'elle est gerbée
sur la bétonnière 1 de façon à éviter tout basculement de l'une
de ces bétonnières par rapport à l'autre.
Comme il apparaít à la figure 5 où la partie inférieure
d'une bétonnière 1' est représentée gerbée sur une bétonnière
1 conforme à l'invention, le pied 15' de la bétonnière 1' est
pourvu d'une semelle 32', le pied 15 de la bétonnière 1 étant
pourvu d'une semelle identique 32 visible aux figures 1 et 2.
Cette semelle 32' est percée d'au moins un trou alors que la
partie supérieure du cadre 2 de la bétonnière 1 est pourvue
d'une surface plane d'appui 38 percée de trous correspondants
à ceux de la semelle 32'. Il est donc possible d'immobiliser le
pied 15' par rapport au cadre 2 en insérant des moyens de
fixation, tels que des boulons ou des goupilles, dans des
perçages en regard de la semelle 32' et de la surface d'appui
38. Comme les cavaliers 35, cette semelle 32' permet de donner
une bonne stabilité à la pile représentée schématiquement à la
figure 3.
La distance entre les zones de fixation A et B d'une part
et les différents orifices du pied 15 sont sensiblement égales,
de telle sorte que le pied 15 peut être immobilisé par rapport
au châssis 2 dans deux positions correspondant sensiblement au
deux positions de la structure de roulage 7 par rapport au
châssis 2. Ainsi, la bétonnière conserve, entre ses deux
configurations, une assiette sensiblement constante.
Le mode de fixation du volant 19 sur la bétonnière 1
apparaít plus clairement aux figures 6 et 7. Le volant 19
comprend une barre transversale 19a disposée selon un diamètre
d'un tore 19b formant organe de manoeuvre. Le berceau 3 est
solidaire d'un arbre 40 monté pivotant à l'intérieur d'une
extrémité supérieure du châssis 2. Cet arbre 40 est traversant
par rapport au châssis 2 et solidaire d'une lame flexible 41
qui peut être réalisée à partir d'une pièce en acier dont
l'épaisseur est comprise entre 2 et 15 mm. Cette lame flexible
apparaít en perspective à la figure 2 et en coupe aux figures
6 et 7. Par ailleurs, un disque 42 est fixé sur le châssis 2 et
traversé lui-aussi par l'arbre 40. Le disque 42 est muni
d'encoches 43 régulièrement réparties à sa périphérie et
correspondant à des positions d'immobilisation angulaire du
berceau 3 par rapport au châssis 2.
La barre transversale 19a du volant 19 est, quant à elle,
pourvue d'une extension 44 s'étendant en direction du disque 42
et apte à pénétrer sélectivement dans l'une des encoches 43. La
hauteur h1 de l'extension 44 est légèrement supérieure à la
distance d1 séparant le disque 42 de la barre transversale 19a.
Ainsi, dans la position de la figure 6, l'extension 44 pénètre
dans l'une des encoches 43, de sorte que le berceau 3 est
immobilisé en rotation par rapport au châssis 2. La barre
transversale 19a est montée sur la lame flexible 41 au moyen
d'un boulon 45.
Lorsqu'il est nécessaire de faire pivoter le berceau 3
autour de l'axe de l'arbre 40, un utilisateur peut exercer sur
le tore 19b, au voisinage de l'extrémité de la barre 19a
distante du boulon 45, un effort F qui tend à extraire l'extension
44 de l'encoche 43 dans laquelle elle est engagée. Ceci
est possible car la lame 41 est flexible, de sorte qu'en jouant
sur la flexion de cette barre, on peut déplacer l'extension 44
par rapport à l'extrémité de la lame 41 qui est éloignée du
boulon 45. Avantageusement, on tire également parti dans ce cas
de la souplesse de la barre transversale 19a qui peut aussi
être légèrement déformée en flexion. On atteint ainsi la
position de la figure 7 où la rotation du volant 19 et le
basculement du berceau 3 sont possibles.
Afin de limiter l'amplitude du mouvement de flexion de la
lame 41 et éventuellement de la barre 19a, l'extension 44 est
munie d'une butée 44a constituée par le prolongement de
l'extension 44 en direction de l'arbre 40. Par ailleurs, la
lame flexible 41 comprend, à son extrémité la plus éloignée du
boulon 45, une encoche 41a, visible par exemple aux figures 2
et 5, dans laquelle est en permanence au moins partiellement
logée l'extension 44. Ainsi, lorsqu'on exerce un effort F tel
que représenté à la figure 7 sur le volant 19, la butée 44a
vient en appui contre la lame 41 au niveau du fond de l'encoche
41a, de sorte que le déplacement de l'extension 44 à l'intérieur
de l'encoche 41a est limité par la coopération de la
butée 44 et de lame 41. Ceci permet d'éviter une déformation
plastique de la lame 41 ou de la barre 19a en cas d'effort trop
important exercé sur le volant 19.
Ce système d'indexation du volant 19 par rapport au
châssis 2 est particulièrement simple et ne nécessite pas la
manipulation d'une goupille ou d'un quelconque organe de
coincement distinct du volant lui-même, de sorte que l'utilisation
de la bétonnière en est facilitée. En outre, le montage du
volant 19 sur la bétonnière en vue de son utilisation est
particulièrement simple, car il suffit de mettre en place le
boulon 45.