EP0777980B1

EP0777980B1 - Chaussure avec soutien de bas de jambe

Info

Publication number: EP0777980B1
Application number: EP96116917A
Authority: EP
Inventors: Jean Gattelet
Original assignee: Salomon SAS
Current assignee: Salomon SAS
Priority date: 1995-12-08
Filing date: 1996-10-22
Publication date: 2000-01-19
Anticipated expiration: 2016-10-22
Also published as: FR2742026A1; EP0777980A1; DE69606269D1; US5867924A; FR2742026B1; JPH09173102A

Description

La présente invention a pour objet une chaussure de sport, telle qu'une chaussure de ski, de patin à glace, de patin à roulettes en ligne ou classique, etc..., comportant une tige qui entoure le bas de jambe du porteur et concerne une plaque d'appui réglable sur une portion du périmètre d'entrée de ladite tige pour constituer un soutien au bas de jambe.

Des chaussures de sport connues de ce type sont décrites dans les brevets US 3 516 180, US 4 282 659, FR 2 506 135, EP 74 513, et dans les demandes de brevets FR 2 649 594 et EP 623 294.

Dans ces chaussures, les plaques d'appui sont surtout destinées, à l'endroit de leur fixation, à répartir les forces s'exerçant entre la portion concernée du périmètre d'entrée de la tige et la zone en vis à vis du bas de jambe du porteur. Selon les différentes constructions enseignées, les plaques permettent également de parfaire l'adaptation de la tige de la chaussure à la morphologie du bas de jambe du porteur, de renforcer localement la tige, par exemple pour diriger certaines forces dans une direction préférentielle, ou encore d'augmenter ou de diminuer la hauteur du soutien qu'elles procurent au bas de jambe, par exemple pour améliorer la perception des efforts par le porteur, et ainsi donner le moyen à ce dernier de réagir plus rapidement et avec plus de précision à certaines sollicitations.

Plus précisément, dans l'exemple des chaussures des documents US 3 516 180 et US 4 282 659, les plaques d'appui sont, en soi, indépendantes de la tige de la chaussure, et sont ainsi aisément ajustables en position sur le bas de jambe du porteur. Cependant, du fait de leur indépendance elles contribuent peu au renforcement de la tige, et surtout, elles nécessitent d'être remises dans la position d'appui choisie par le porteur à chaque chaussage. Par ailleurs, ces plaques d'appui qui sont conçues selon une structure monobloc non différenciée, avec un sens de montage unique, ne permettent pas de moduler la qualité de l'appui et/ou du soutien qu'elles fournissent, en souplesse ou en raideur notamment.

Dans l'exemple des chaussures des documents FR 2 649 594, FR 2 506 135 ou EP 74 513, les plaques d'appui sont, au contraire des chaussures citées précédemment, fixées de manière réglable en position sur la tige. De la sorte, le porteur peut pré-régler comme il le souhaite la position relative de la plaque sur la tige, et donc celle de l'appui qu'elle va lui procurer sur son bas de jambe. Par contre, le changement de la position de la plaque sur la tige, soit en hauteur, soit transversalement, ne procure qu'une adaptation de la position de l'appui et/ou de renforcement de la tige. En effet, elle ne permet pas de moduler la qualité de l'appui en souplesse et/ou en raideur qu'elle fournit à la zone du bas de jambe placée en vis à vis. Plus précisément dans le cas du document EP 74 513, la plaque d'appui est prévue flexible mais cette flexibilité reste constante et ne peut pas être modulée ou supprimée.

Cet inconvénient est résolu dans la chaussure enseignée dans le document EP 623 294 où la plaque d'appui est, dans un cas précis de construction, pourvue de deux zones de flexibilité différente que l'on peut au choix mettre en oeuvre par simple rotation de la plaque à 180°, mais cela sans possibilité de modifier la position relative de cette dernière par rapport à la tige.

Cette chaussure présente une coque surmontée d'une tige, laquelle est pourvue sur sa paroi intérieure sur une portion de son périmètre d'entrée d'une plaque d'appui comportant deux zones de flexibilité différente. Cette plaque d'appui est réglable angulairement, à l'aide de moyens assurant sa fixation sur la tige, au moins entre deux positions opposées, soit à 180°, correspondant, chacune, à la mise en oeuvre d'une de ses zones flexibles. Globalement, la plaque d'appui est quadrangulaire et la différenciation de ses zones flexibles est obtenue par des découpes d'affaiblissement réalisées dans l'un de ses côtés. Dans une telle chaussure, il est donc possible, contrairement aux chaussures citées précédemment, de moduler la flexibilité et/ou la raideur de l'appui procuré par la plaque en plaçant l'une ou l'autre de ces zones en dépassement de la bordure du périmètre d'entrée de la tige à l'endroit où elle est fixée.

Par contre, du fait que la plaque d'appui est montée rotative, plus exactement tournante sur des moyens de fixation formant pivot, lesquels restent à la même place sur la tige, il n'est pas possible de la régler, au choix du porteur, en hauteur ou latéralement. En outre, les moyens de fixation constituant un montage rotatif de la plaque, cette dernière n'est pas maintenue de manière constante et fiable dans la position angulaire choisie. En effet, aucun moyen ne la bloque en rotation et elle reste libre de pivoter sur elle-même.

La présente invention se propose de remédier aux inconvénients des chaussures de sport qui viennent d'être exposées en prévoyant une chaussure dans laquelle la plaque d'appui est pré-réglable et immobilisable en position sur la tige, en hauteur et/ou latéralement, ainsi qu'angulairement sur elle-même pour pouvoir procurer, pour chaque position pré-réglée, au moins deux qualités d'appui et/ou de soutien différentes, en flexibilité, raideur et/ou amortissement.

A cet effet, la chaussure de sport présente une coque surmontée d'une tige, laquelle est pourvue sur sa paroi intérieure sur une portion de son périmètre d'entrée d'une plaque d'appui comportant au moins deux zones de flexibilité différente, cette plaque étant réglable angulairement à l'aide de moyens assurant sa fixation sur la tige, entre au moins deux positions angulaires correspondant chacune à la mise en oeuvre d'au moins une zone flexible, et se caractérise en ce que les moyens de fixation de la plaque d'appui sont constitués d'au moins deux éléments formant tenons avec lesquels coopèrent un nombre égal de parties creuses telles que des trous. La plaque d'appui est ainsi immobilisable en rotation pour chacune de ses positions de réglage relativement à la tige, en hauteur et latéralement, et son réglage angulaire est subordonné au désengagement desdits tenons des trous, puis au réengagement des tenons dans les trous mis en correspondance.

Selon un mode de réalisation, les moyens de fixation de la plaque comportent un nombre de trous supérieur à celui des éléments formant tenons, et sont espacé les uns des autres d'une distance de valeur "a" égale à celle "a" séparant lesdits tenons. La plaque d'appui peut ainsi être réglée en position au "trou par trou" relativement à la tige pour autant de positions qu'il y a de trous supplémentaires aux tenons, et cela, en plus de son réglage angulaire possible destiné à procurer au moins deux qualités d'appui différentes.

Selon un autre mode de réalisation, les moyens de fixation de la plaque comportent des parties creuses constituées par des lumières oblongues parallèles entre elles, et des tenons constitués par des parties cylindriques de diamètre ajusté à la largeur desdites lumières. La plaque d'appui peut ainsi être réglée "en continu" relativement à la tige en fonction de la longueur des lumières oblongues.

Au choix, les lumières oblongues peuvent être prévues selon des orientations diverses par rapport à la tige. Ainsi, par exemple, si on souhaite disposer d'une possibilité de réglage en continu dans le sens de la hauteur de la plaque d'appui, les lumières oblongues sont prévues orientées verticalement. Dans le cas d'un réglage en continu souhaité dans une direction transversale à la tige, les lumières oblongues sont alors prévues orientées dans la direction envisagée.

Afin d'assurer une tenue parfaite de la plaque d'appui relativement à la tige, des pièces d'assemblage amovibles tel que des vis, des boulons, des goupilles, etc..., peuvent être associés aux moyens de fixation. Selon des modes préférés de réalisation, les pièces d'assemblage sont des vis ou des boulons, et c'est la tige cylindrique de celles-ci qui constitue les éléments formant tenons.

Les zones de flexibilité différentes de la plaque d'appui sont obtenues en pratiquant dans au moins l'une desdites zones des découpes d'affaiblissement. Elles sont également obtenues par la mise en oeuvre d'au moins deux matériaux distincts, l'un étant plus flexible et/ou plus compressible que l'autre. De préférence, les zones de flexibilité différente sont situées de part et d'autre des moyens de fixation de la plaque d'appui.

La tige de la chaussure équipée de la plaque d'appui peut être du type en forme de collier avec des rabats transversaux qui se chevauchent réciproquement, ou du type comportant un capot avant et un capot arrière.

La description qui suit en référence aux dessins schématiques annexés expose, à titre d'exemple, plusieurs modes de réalisation de la plaque d'appui selon l'invention.

Les figures 1 et 2 illustrent, vues en perspective, des chaussures de sport telles que des chaussures de ski équipées d'une plaque d'appui, la figure 1 montrant une chaussure du type dont la tige comporte un capot avant et un capot arrière, et la figure 2 une chaussure dont la tige est du type à collier avec des rabats transversaux de fermeture.

La figure 3 est une vue partielle du rabat de la tige de la chaussure de la figure 2 qui est équipé de la plaque d'appui à l'aide de moyens de fixation disposés selon un mode de réalisation, et montre, en traits fins interrompus, différentes positions de réglage en position relativement à la tige.

La figure 4 représente la plaque d'appui de la figure 3 dans une deuxième position de réglage de l'appui où c'est la zone la plus flexible qui est mise en oeuvre à proximité du périmètre d'entrée de la tige.

Les figures 5 et 6 illustrent une plaque d'appui comportant deux zones de flexibilité différente obtenues par l'emploi de deux matériaux distincts, et un autre mode de réalisation des moyens de fixation de ladite plaque.

Les figures 7, 8 et 9, représentent différents modes de réalisation des moyens de fixation de la plaque d'appui et de ses zones flexibles.

La chaussure illustrée à la figure 1 est constituée d'une coque 1 entourant le pied et le talon, d'une semelle 7, et d'une tige 2 du type comportant un capot arrière 3 et un capot avant 4. Des éléments de fermeture et de tenue du pied connus 5 sont disposés sur la tige 2 et sur la coque 1. Les capots avant 4 et arrière 3 de la tige 2 sont articulés autour de pivots de liaison 6 sur la coque 1 de chaque côté de celle-ci dans la zone correspondant approximativement à celle des malléoles du porteur. Dans cet exemple de construction, la plaque d'appui 8 est fixée sur une portion du périmètre d'entrée de la tige 2 tel que sur le côté intérieur du capot avant 4 afin de servir de soutien à la partie antérieure du bas de jambe. Des moyens de fixation 9 présentant des éléments 10 formant tenons, qui sont solidaires du capot avant 4 et qui sont espacés d'une distance de valeur "a", coopèrent avec des parties creuses 11 correspondantes. Ces parties creuses sont constituées par des lumières oblongues orientées verticalement et espacées d'une distance de valeur "a" identique à celle séparant les tenons 10. La plaque d'appui 8 est ainsi bloquée en rotation lorsqu'elle est montée sur les tenons 10, mais garde une possibilité de déplacement vertical donné par l'orientation des lumières oblongues 11, et limitée par la longueur desdites lumières. Afin de permettre un réglage latéral et/ou transversal de la plaque d'appui 8 par rapport au capot avant 4 et donc par rapport à la tige 2, une paire supplémentaire de lumières oblongues 11 est réalisée à distance et parallèlement à la première paire de lumières 11. Ainsi, selon la paire de lumières 11 choisie pour être montée sur la paire de tenons 10, la plaque d'appui 8 se trouve plus ou moins centrée par rapport à la partie antérieure du capot avant 4, et offre, par voie de conséquence, un soutien plus ou moins latéral au bas de jambe.

Pour procurer une possibilité de réglage de la qualité de l'appui, en plus de son réglage en position relativement à la tige 2, la plaque d'appui 8 est réalisée avec deux zones 18 et 19 de flexibilité différente. A cet effet, des découpes d'affaiblissement 19' sont obtenues seulement dans la bordure délimitant la zone 19, laquelle se trouve ainsi rendue plus flexible que la zone 18. Dans l'exemple de montage de la plaque d'appui 8 représenté, la zone 19 la plus flexible est dirigée vers le bas sous le capot avant 4, et la zone 18 la moins flexible dépasse sensiblement la bordure supérieure dudit capot 4, c'est-à-dire qu'elle s'étend au-dessus du périmètre d'entrée de la tige 2. Le soutien procuré au bas de jambe est, dans ce cas, un soutien ferme.

Sur la figure 2, la chaussure de ski présente, comme dans la chaussure de la figure 1, une coque 1 entourant le pied et le talon et une semelle 7, mais la tige 12 est, cette fois, du type à collier qui se ferme sur sa partie antérieure par des rabats 14 et 14' se chevauchant. Dans cet exemple de construction, le rabat extérieur 14 est obtenu avec deux brides de serrage 13 qui sont pourvues et/ou soumises à l'action des éléments de serrage et de fermeture 5. La plaque d'appui 8 est fixée sur la bride supérieure 13 par des moyens de fixation 9, similaires à ceux décrits précédemment en référence à la chaussure de la figure 1, et se trouve ainsi prise en sandwich entre les rabats 14 et 14'. Par ce montage, la plaque 8 se trouve automatiquement éloignée de la zone antérieure de la tige 12 lorsque le rabat 14 est écarté, comme représenté en traits mixtes, en vue de laisser le passage du pied lors du chaussage et/ou du déchaussage.

Il est cependant également possible de fixer la plaque d'appui 8 sur le rabat intérieur 14' en vis à vis du rabat extérieur 14, la plaque 8 restant ainsi prise en sandwich entre les rabats, ou encore s'étendre sur ledit rabat 14' du côté intérieur de la tige 2.

Les figures 3 et 4 illustrent les différentes possibilités de réglage de la plaque d'appui 8 sur le rabat extérieur 14 de la tige 12 de la chaussure. Comme expliqué précédemment, les moyens de fixation 9, constitués par les tenons 10 et les parties creuses 11, sont situés sur la bride supérieure 13. Les tenons 10 sont espacés d'une distance de valeur "a" et les lumières oblongues 11 sont espacées, par paire, d'une distance de valeur "a" identique à celle des tenons 10. Par ailleurs, la plaque d'appui 8 est pourvue, comme exposé en référence à la figure 1, de deux zones 18 et 19 de flexibilité différente qui sont situées de part et d'autre des moyens de fixation 9, et qui peuvent être mises en oeuvre au choix par simple retournement de la plaque 8 à 180°.

Ainsi, pour un réglage donné de la qualité de l'appui, par exemple en plaçant la zone 18 la moins flexible en dépassement de la bordure supérieure du rabat 14, comme représenté à la figure 3, la plaque 8 peut encore être déplacée et réglée en continu dans le sens vertical indiqué par la flèche 15 grâce à la longueur des lumières 11, et également latéralement, tel qu'indiqué par la flèche 16, en changeant la paire de lumières 11 qui coopère avec les tenons 10. Dans cet exemple de construction où il est prévu deux paires de lumières oblongues 11, on dispose de deux positions de réglage latéral de la plaque 8 par rapport au rabat 14, et d'une multitude de positions de réglage vertical définie par la longueur des lumières 11, en plus des deux positions de réglage de la qualité de l'appui fourni par la plaque 8. Il est évident que l'on peut réaliser davantage de paires de lumières oblongues 11 si on souhaite davantage de possibilités de réglage latéral.

Bien entendu, figure 4, lorsque la plaque 8 est retournée à 180° pour placer sa zone 19 la plus flexible en dépassement de la bordure supérieure du rabat 14, on dispose aussi des mêmes possibilités de réglage en position relativement au rabat 14, et donc à la tige de la chaussure.

Selon un mode de réalisation de la plaque d'appui 28, illustré aux figures 5 et 6, les zones 29, 30, de flexibilité différente sont déterminées non pas par des découpes d'affaiblissement, mais par la mise en oeuvre de matériaux de caractéristiques différentes en souplesse, flexibilité, et/ou compressibilité élastique,...etc. Par ailleurs, ces zones 29, 30, de flexibilité différente peuvent être disposées de manière dissymétrique par rapport aux moyens de fixation 59 de la plaque 28. Les moyens de fixation 59 comportent comme précédemment des éléments 50 formant tenons qui sont situés sur la tige de la chaussure, non représentée, avec lesquels coopèrent des parties creuses 51, constituées dans ce cas par des trous cylindriques. A cet effet, les tenons 50 sont espacés horizontalement d'une distance de valeur "a" correspondante à celle des trous 51. Selon cette réalisation, les tenons 50 sont au nombre de six, à raison de trois paires disposées horizontalement, et à l'intérieur desquelles les tenons sont distants l'un de l'autre d'une valeur "b", la paire centrale étant décalée verticalement par rapport aux deux autres d'une distance de valeur "b/2". Les trous 51 sont disposés par groupe de trois paires en correspondance des tenons 50. Pour permettre le retournement de la plaque d'appui 28 à 180° sur les tenons 50, un septième trou 51 est ajouté à la paire de trous 51 qui est centrale et est décalé verticalement à une distance de valeur "b". Ainsi, dans l'une ou l'autre de ses positions de réglage de ses zones flexibles 29, 30, la plaque d'appui 28 est toujours en prise avec six tenons 50.

Les figures 7, 8 et 9, qui suivent montrent des variantes de réalisation des moyens de fixation de la plaque d'appui et/ou de ses zones de flexibilité différenciée.

En figure 7, la plaque d'appui 38 est dotée de moyens de fixation 59 constitués par une multitude de trous cylindriques 50 espacés les uns des autres d'une valeur "a", autant dans le sens horizontal que vertical, et deux tenons 51 espacés l'un de l'autre d'une valeur "a" correspondante. La plaque d'appui 38 est ainsi réglable comme précédemment dans une direction latérale-tranversale par rapport à la tige 2, 12, et dans une direction verticale pour deux positions de réglage de la qualité de l'appui qu'elle procure par retournement à 180° sur elle-même, mais également pour deux autres positions par montage angulaire à 90°. Cette disposition est intéressante si on souhaite plus de deux positions de réglage de la qualité de l'appui que fournit la plaque 38, même si celle-ci ne comporte que deux zones 48, 49, de flexibilité différenciée. En effet, selon le présent exemple où la plaque 38 est dotée d'une zone 48 peu flexible et d'une zone flexible 49, on peut obtenir un appui ferme en plaçant la zone 48 en dépassement de la bordure supérieure de la tige 2-12, un appui plus flexible retournant la plaque 38 à 180° ce qui place sa zone 49 vers ladite bordure de la tige, soit encore deux appuis de flexibilité "mixte" en disposant la plaque 38 à 90° par rapport à ces positions précédentes, car une portion de chaque zone 48 et 49 s'étend alors en dépassement de ladite bordure d'un côté ou de l'autre selon le sens de rotation de ladite plaque par rapport à sa position initiale de montage.

Sur la figure 8, il est représenté un mode de réalisation de moyens de fixations 9 dont les tenons 10 sont sur la plaque d'appui 58, tandis que les parties creuses 11 sont réalisées dans la paroi de la tige 2-12.

Selon une variante illustrée à la figure 9, les moyens de fixation de la plaque 68 se résument simplement à deux tenons 10, situés sur la tige de la chaussure, non représentée, et trois parties creuses 11 alignées et espacées les unes des autres d'une valeur "a" similaire à celle séparant les tenons 10. Dans ce cas, on dispose néanmoins de deux positions de réglage latéral ou vertical, selon le sens de disposition des tenons 10 par rapport à la tige de la chaussure et de deux positions de réglage de la qualité de l'appui fourni par la plaque.

Il est bien entendu que les moyens de fixation de la plaque d'appui peuvent être constitués par d'autres éléments que des tenons, et notamment par la tige cylindrique de pièces d'assemblage connues telles que des vis, des boulons, des axes goupillés, etc..., de préférence amovibles, mais peuvent néanmoins être constitués par des pièces démontables par destruction que l'on remplace à la demande tels que des rivets.

Par ailleurs, non seulement la plaque d'appui peut comporter au moins deux zones de flexibilité différentes, mais elle peut être obtenue avec une partie compressible élastiquement.

Enfin, la plaque d'appui n'est pas limitée à son emploi sur la partie antérieure de la tige de la chaussure, mais peut être fixée en tout endroit proche de la bordure du périmètre d'entrée de ladite tige, que ce soit à l'arrière et/ou sur les flancs.

Claims

Chaussure de sport présentant une coque (1) surmontée d'une tige (2, 12), laquelle est pourvue, sur sa paroi intérieure à proximité de son périmètre d'entrée, d'une plaque d'appui (8, 28, 38, 58, 68) comportant deux zones (18-19, 29-30, 48-49) de flexibilité différente, cette plaque d'appui (8, 28, 38, 58, 68) étant réglable angulairement à l'aide de moyens (9, 59) assurant sa fixation sur la tige (2, 12), entre au moins deux positions angulaires opposées soit à 180° correspondant chacune à la mise en oeuvre d'au moins une des zones flexibles (18-19, 29-30, 48-49), caractérisée en ce que les moyens de fixations (9, 59) de la plaque d'appui (8, 28, 38, 58, 68) sont constitués d'au moins deux éléments
(10, 51) formant tenons avec lesquels coopèrent un nombre égal de parties creuses (11, 50) telles que des trous, la plaque d'appui étant ainsi bloquée en rotation, son réglage angulaire étant subordonné au désengagement desdits tenons (10, 51) des trous (11, 50), puis au réengagement des tenons (10, 51) dans les parties creuses (11, 50) mises en correspondance.
Chaussure de sport selon la revendication 1, caractérisée en ce que les parties creuses (11, 50) sont d'un nombre supérieur à celui des éléments formant tenons (10, 51), et sont espacées les unes des autres d'une distance de valeur (a) égale à celle séparant lesdits tenons, la plaque d'appui (8, 28, 38, 58, 68) pouvant ainsi être réglée "au trou par trou" relativement à la tige (2, 12) en plus de son réglage angulaire.
Chaussure de sport selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que les parties creuses (11) sont constituées par des lumières oblongues parallèles entre elles et les tenons (10) par des parties cylindriques de diamètre ajusté à la longueur desdites lumières, la plaque d'appui (8) pouvant ainsi être réglée "en continu" relativement à la tige (2) en fonction de la longueur des lumières oblongues (11).
Chaussure de sport selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que les éléments formant tenons (10, 51) sont constitués par la tige cylindrique de pièces d'assemblage amovibles.
Chaussure de sport selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que les zones (18, 19) de flexibilité différente de la plaque d'appui sont déterminées par des découpes d'affaiblissement (19) réalisées dans au moins l'une (19) desdites zones (18, 19).
Chaussure de sport selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que les zones (29-30, 48-49) de flexibilité différente de la plaque d'appui (28, 48, 58, 68) sont déterminées par la mise en oeuvre d'au moins deux matériaux distincts, l'un étant plus flexible que l'autre.
Chaussure de sport selon la revendication 6, caractérisée en ce que le matériau le plus flexible est également compressible élastiquement.
Chaussure de sport selon l'une quelconque des revendications 5 à 7, caractérisée en ce que les zones (18-19, 29-30, 48-49) de flexibilité différente sont au nombre de deux, et sont sensiblement situées de part et d'autre des moyens de fixation (9, 59) de la plaque d'appui (8, 28, 38, 58).
Chaussure de sport selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que la tige (12) de la chaussure est en forme de collier se fermant par des rabats (14, 14') transversaux qui se chevauchent, et en ce que la plaque d'appui (8) est fixée sur au moins l'un (14) de ses rabats (14, 14').
Chaussure de sport selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que la tige (2) de la chaussure présente un capot avant (4) et un capot arrière (5) qui sont assemblables entre eux au moyen d'un dispositif de fermeture (5), et en ce que la plaque d'appui (8) est fixée sur l'un (4) au moins desdits capots (4, 5).