EP0600780B1

EP0600780B1 - Commutateur de commande pour appareil de cuisson domestique

Info

Publication number: EP0600780B1
Application number: EP19930402883
Authority: EP
Inventors: Michel Hoffmann
Original assignee: Merloni Electromenager SA
Current assignee: Merloni Electromenager SA
Priority date: 1992-12-04
Filing date: 1993-11-29
Publication date: 1997-01-15
Anticipated expiration: 2013-11-29
Also published as: DK0600780T3; DE69307480D1; FR2699002A1; DE69307480T2; ES2096252T3; EP0600780A1; FR2699002B1

Description

La présente invention est relative à un commutateur destiné notamment à permettre la mise sous tension ou hors tension électrique d'un élément chauffant pour four ou plaque de cuisson, par fermeture ou ouverture commandée d'un circuit d'alimentation contenant cet élément et susceptible d'être ainsi connecté ou déconnecté avec une source de tension appropriée.
On connaît déjà dans la technique de nombreuses réalisations de commutateurs électromécaniques, comportant en général un axe à l'extrémité duquel est fixé un bouton de commande permettant de commander la rotation de cet axe, celui-ci étant apte à entraîner avec lui une galette ou analogue munie d'au moins un contact électrique assurant, consécutivement à son déplacement, la fermeture sur une source de tension électrique d'un circuit dans lequel est monté un élément chauffant, du genre résistance électrique ou lampe à rayonnement. De façon bien connue, la galette comporte habituellement une série de plots distincts permettant de graduer et en particulier de faire croître régulièrement l'intensité du courant qui parcourt l'élément chauffant et par suite d'augmenter l'énergie calorifique qu'il délivre.
Mais dans les réalisations modernes des fours ou plaques de cuisson domestique, il est usuel dans un souci d'esthétique notamment, d'employer un matériau du genre d'un verre vitrocéramique, soit pour constituer la surface de la plaque elle-même, les éléments chauffants situés sous celle-ci rayonnant à travers cette plaque sur laquelle sont disposés les récipients contenant les aliments à cuire, soit même pour former un bandeau ou l'encadrement d'un four dont la façade comportant la porte pivotante d'accès à l'intérieur de celui-ci est également vitrée.
Dans ces conditions, pour relier le bouton de commande entraînant l'axe du commutateur et les organes de ce dernier qui portent les contacts assurant la mise sous tension électrique des éléments chauffants reliés par ces contacts à la source de tension, il est nécessaire de percer la plaque ou le bandeau de verre fixé devant le châssis métallique de l'appareil de cuisson, ce qui présente un double inconvénient, d'une part en fragilisant le verre au droit du trou réalisé pour le passage de l'axe, d'autre part en nuisant à l'esthétique d'ensemble de cet appareil.
La présence de plusieurs de ces trous - de façon générale, un appareil de ce genre comporte plusieurs commutateurs assurant séparément des fonctions distinctes pour la commande de foyers de chauffage séparés dans une plaque de cuisson ou bien des allures de chauffe différentes dans un four - augmente encore ces inconvénients, en ménageant en outre à travers le verre des traversées dans lesquelles peuvent s'infiltrer des liquides ou des résidus divers, pouvant à la longue venir détériorer le fonctionnement correct des commutateurs correspondants.
Le document EP-A-0 497 191 décrit un commutateur à aimant permanent suivant le préambule de la revendication 1.
La présente invention a pour objet un commutateur qui évite ces inconvénients, en éliminant tout perçage de la plaque ou du bandeau de verre, la transmission des ordres de commande, notamment d'ouverture ou de fermeture d'un circuit électrique approprié s'effectuant à travers le verre sans toucher à l'intégrité de ce dernier.
A cet effet, le commutateur considéré, pour la commande de la mise sous tension ou hors tension électrique d'un élément, notamment chauffant, à travers un bandeau ou une plaque de verre non perçée d'un appareil de cuisson domestique, pour assurer le basculement d'au moins un relais fermant ou ouvrant un circuit électrique contenant cet élément, au moyen d'un petit aimant permanent, ce relais étant un relais magnétique monté dans un châssis fixe immobilisé contre la face de la plaque de verre située vers l'intérieur de l'appareil, et le commutateur comportant un bouton de manoeuvre s'appliquant contre la face opposée de la plaque dirigée vers l'extérieur et accessible à l'utilisateur de l'appareil, se caractérise en ce que ce bouton est apte à être librement entraîné en rotation vis-à-vis de la plaque autour d'un téton dont la localisation sur la face de celle-ci est déterminée pour disposer le bouton à proximité du relais monté contre l'autre face, et comporte, décalé radialement dans un plan passant par le téton, l'aimant permanent, de telle sorte que, consécutivement à la rotation du bouton sur le téton, l'aimant soit amené au droit du relais en provoquant le basculement automatique et la fermeture de celui-ci, ou bien soit déporté vis-à-vis de ce relais, celui-ci revenant alors automatiquement à l'état d'ouverture, le téton assurant la localisation du bouton de manoeuvre, autour duquel est assurée la rotation de ce bouton, coopérant avec une empreinte ouverte, ménagée en creux au centre de celui-ci dans sa surface qui s'applique contre la plaque.
De préférence mais de façon non exclusive, le relais magnétique est un relais du genre connu dans la technique sous le nom de relais "Reed", comportant une capsule étanche, généralement en verre, contenant deux lamelles formant ressort, alignées l'une avec l'autre tout en présentant entre leurs extrémités sensiblement au centre de la capsule un espace qui les sépare mutuellement, ces lamelles étant constituées d'un matériau ferromagnétique. A leurs extrémités opposées, ces lamelles traversent la paroi de la capsule pour former les bornes de raccordement du relais dans le circuit.
Au repos, les deux lamelles sont normalement écartées l'une de l'autre du fait de leur rigidité propre et de leur montage vis-à-vis des parois de la capsule, le relais étant ouvert. En revanche, lorsqu'on approche de la capsule un aimant permanent, le cas échéant une bobine créant un champ magnétique, des pôles de polarités opposées sont créés aux extrémités des lamelles de telle sorte que ces dernières s'attirent mutuellement en fermant le relais. A nouveau, lorsque l'aimant est écarté, la force magnétique entre les lamelles diminue, voire même disparaît, jusqu'au moment où celles-ci se séparent, en ouvrant ainsi le relais ramené dans sa position initiale.
Avantageusement, la face de la plaque de verre dirigée vers l'extérieur comporte une pluralité de repères, régulièrement répartis dans la surface de la plaque autour du centre du téton sur lequel pivote le bouton de manoeuvre, pour permettre une localisation appropriée de l'aimant permanent porté par ce bouton contre la plaque, chaque repère correspondant, dans la face opposée de la plaque, au montage d'un relais magnétique distinct de telle manière que la rotation du bouton autour du téton provoque la fermeture ou l'ouverture successive de chacun des relais associés à ces repères.
Selon une caractéristique particulière, chaque repère prévu dans la face dirigée vers l'extérieur de la plaque de verre peut être également associé, à proximité du relais magnétique correspondant, à un indicateur lumineux monté dans le circuit comportant ce relais, de telle sorte que la fermeture de celui-ci provoque simultanément l'éclairement de cet indicateur.
Selon une autre caractéristique, le bouton de manoeuvre comporte un index de positionnement prévu dans sa surface latérale et s'étendant dans le plan radial contenant l'aimant permanent, cet index matérialisant, en face de chaque repère de la plaque de verre, la position de l'aimant au droit du relais magnétique associé à ce repère.
Dans une première forme de réalisation du commutateur considéré, le téton est venu de fabrication avec la plaque de verre et fait saillie dans la face de celle-ci dirigée vers l'extérieur de l'appareil.
Dans cette première variante, le bouton de manoeuvre est amovible et totalement séparé de la plaque, l'utilisateur, saisissant le bouton, l'appliquant alors contre la plaque de verre de manière à engager le téton dans l'empreinte, en provoquant ensuite la rotation contrôlée du bouton pour déplacer l'aimant permanent qu'il comporte vis-à-vis du relais à ouvrir ou fermer.
Dans une autre forme de réalisation de l'invention, le téton autour duquel est assurée la rotation du bouton de manoeuvre est rapporté contre la face dirigée vers l'extérieur de la plaque de verre.
Dans cette seconde variante, le téton peut être notamment constitué par un élément en saillie, ménagé au centre d'une plaquette collée contre la plaque de verre par l'intermédiaire d'une couche de colle du genre colle époxy ou analogue.
Dans cette variante également, le bouton de manoeuvre peut être amovible ou bien monté contre la plaquette en étant rendu inséparable de cette dernière tout en restant libre de tourner vis-à-vis du téton. Dans ce dernier cas, la plaquette comporte un bord périphérique rabattu en direction du téton et sous lequel s'engage une collerette externe prévue sur le bouton au voisinage de sa surface qui s'applique contre la plaque de verre.
Selon une autre caractéristique avantageusement mise en oeuvre dans cette seconde variante, la plaquette comporte, disposée coaxialement au téton, une rondelle solidaire ou fixée contre la plaquette et comportant des crans espacés angulairement, ces crans coopérant avec un ergot formant cliquet porté par le bouton, de manière à immobiliser celui-ci dans des positions successives distinctes, correspondant aux repères prévus dans la face dirigée vers l'extérieur de la plaque de verre.
D'autres caractéristiques d'un commutateur établi conformément à l'invention apparaîtront encore à travers la description qui suit de plusieurs exemples de réalisation donnés à titre indicatif et non limitatif, en référence aux dessins annexés, sur lesquels :

La Figure 1 est une vue schématique en perspective partielle d'un appareil de cuisson domestique comportant un bandeau en verre sur lequel sont disposés des commutateurs selon l'invention, pour la commande des foyers de chauffage d'un tel appareil.
La Figure 2 est une vue de détail à plus grande échelle, en perspective et en coupe partielle, d'une commutateur utilisé dans l'appareil selon la Figure 1.
La Figure 3 est une autre vue en coupe transversale d'une variante de réalisation.
La Figure 4 est une vue en perspective du commutateur selon la Figure 3.

Sur la Figure 1, la référence 1 désigne de façon générale un appareil de cuisson qui, dans cet exemple, est constitué par ce qu'il est convenu d'appeler une "cuisinière", comportant un plan ou table de cuisson supérieure 2 munie de foyers de chauffage 3 répartis dans la surface de cette table et, sous cette dernière, un four 4, esquissé sur le dessin, notamment par la représentation de la porte pivotante 5 qui ferme la face avant de ce four, manoeuvrable par une poignée transversale 6.
Entre la table de cuisson 2 et le four 4, l'appareil comporte, dans sa partie avant, au-dessus de la porte 5 de ce four, un bandeau transversal 7 qui, dans les réalisations actuelles est très généralement un bandeau d'un verre, notamment du genre vitrocéramique, pour lui permettre de résister convenablement aux températures auxquelles il peut être soumis en fonctionnement de l'appareil.
Bien entendu, il doit être souligné que l'invention s'applique quel que soit le type d'appareil de cuisson considéré, l'exemple d'une cuisinière n'étant donné que de façon indicative. En particulier, elle concerne aussi bien les plaques de cuisson proprement dites, dont la surface est elle-même formée d'une plaque de verre vitrocéramique, les commutateurs qui commandent la mise sous tension des éléments chauffants de chaque foyer 3, étant dans ce cas disposés, non pas sur un bandeau distinct de la plaque comme illustré sur la Figure 1, mais directement sur cette dernière au voisinage du bord avant de celle-ci. De même, l'invention s'applique à des fours de cuisson, notamment encastrables, ne comportant pas de plaque de cuisson supérieure mais seulement un bandeau de verre en face avant, comme celui désigné sous la référence 7 sur la Figure 1, ce bandeau prolongeant la surface également vitrée de la porte pivotante 5 du four en réalisant une continuité participant de façon appréciable à l'esthétique de l'ensemble.
Quel que soit le type d'appareil ainsi envisagé, l'invention vise à aménager dans le bandeau de verre 7 ou analogue des commutateurs tels que 8, permettant d'assurer la commande des éléments chauffants des foyers 3 de la plaque ou des résistances du four, voire des fonctions assurées par ce dernier, en phase de cuisson ou le cas échéant de nettoyage automatique par pyrolyse. Notamment, ces commutateurs sont agencés de telle sorte que la commande d'ouverture ou de fermeture de relais montés dans les circuits d'alimentation de ces foyers ou résistances, afin de mettre ceux-ci hors ou sous tension à partir d'une source appropriée selon le programme souhaité, puisse s'effectuer sans qu'il soit préalablement nécessaire de percer la plaque 2 ou le bandeau de verre 7 pour le passage d'un axe entraînant un contact électrique comme dans les commutateurs classiques, en eux-mêmes bien connus dans la technique.
A cet effet et selon l'invention, on utilise un bouton de manoeuvre 9 apte à subir une rotation autour d'un téton 10 porté par le bandeau de verre 7 en faisant saillie vers la face de celui-ci dirigée vers l'extérieur de l'appareil 1, accessible à l'utilisateur, ce bouton étant muni d'un petit aimant permanent 11 et d'un index de repérage de position 9a, la rotation du bouton 9 lorsqu'il est appliqué sur le téton 10 s'effectuant autour de ce dernier partiellement engagé dans une empreinte ouverte 12, ménagée en creux dans la surface 13 du bouton qui s'applique contre la face en regard 15 du bandeau 7.
La Figure 2 illustre avec plus de détails un premier mode de réalisation d'un commutateur selon l'invention. Dans celui-ci, le téton 10 constitue une saillie venue de fabrication avec le bandeau 7 et réalise ainsi une légère protubérance dans la face correspondante du bandeau. Dans cette même variante, le bouton de manoeuvre 9 est complètement séparable du bandeau 7 et monté amovible par rapport à celui-ci comme représenté sur la Figure 1, le même bouton 9 pouvant être indifféremment utilisé pour commander successivement ou au choix les différents commutateurs 8 prévus dans le bandeau 7. En période de non utilisation, le bouton 9 peut être rangé dans un logement 14 aménagé par exemple sur le côté du bandeau 7.
Dans l'exemple représenté, le bandeau 7 comporte quatre commutateurs 8 voisins, correspondant aux quatre foyers de chauffage 3 ; il est bien évident cependant que le nombre des commutateurs est totalement indifférent à l'invention elle-même comme, pour les raisons déjà dites, au type d'appareil de cuisson, pour autant que celui-ci comporte une plaque ou bandeau de verre portant ces commutateurs et dont il importe seulement de respecter l'intégrité sans percer leur épaisseur.
Sur la Figure 2, le commutateur représenté comporte un relais 16 monté dans un châssis 17 très schématiquement' illustré et dont en conséquence la structure particulière est sans incidence, ce châssis étant seulement immobilisé contre la face 18 du bandeau de verre 7, opposée à la face 15 et par conséquent dirigée vers l'intérieur de l'appareil et donc normalement inaccessible à l'utilisateur.
Ce relais 16 est un relais magnétique, de préférence du type relais "Reed", la représentation de ce relais sur le dessin ayant été volontairement simplifiée pour faire comprendre seulement qu'il peut occuper, comme tout relais d'ailleurs, deux positions selon qu'il ouvre ou ferme un circuit électrique 19 comportant deux conducteurs 20 et 21, respectivement connectés aux bornes 22 et 23 de ce relais, ce circuit comportant en série les résistances des organes de chauffage de l'appareil de cuisson (non représentés), branchés dans ce circuit selon toute configuration appropriée.
Le relais 16 est d'une structure classique et notamment est tel qu'il puisse se fermer en assurant la continuité électrique du circuit 19 entre les bornes 22 et 23, la fermeture du relais étant avantageusement repérée par l'éclairage d'un voyant lumineux 24 disposé au plus près de la face 18 du bandeau 7, de telle sorte qu'il puisse être repéré de l'extérieur notamment par l'utilisateur ayant devant les yeux la face opposée 15 de ce bandeau.
Selon l'invention, la fermeture du relais magnétique 16 est réalisée lorsque le bouton de manoeuvre 9 est dans une position où le petit aimant permanent 11 qu'il supporte et qui, dans l'exemple de la Figure 2, est noyé à l'intérieur de ce bouton au voisinage de la surface 13 de ce dernier, destinée à s'appliquer contre la face 15 du bandeau 7, est amené au plus près de ce relais, comme illustré sur la Figure, l'index 9a du bouton 9, avantageusement constitué par une partie en saillie latérale venue de moulage lors de la fabrication du bouton, étant dans ce cas en regard d'un repère déterminé 25 apposé sur la surface 15.
Pour mettre en oeuvre le commutateur, il suffit à l'utilisateur de saisir le bouton 9, le cas échéant en le sortant de son logement 14, puis de l'approcher de celui des commutateurs 8 prévus dans le bandeau 7 dont il souhaite assurer la commande pour mettre sous tension le foyer de chauffage 3 correspondant.
A cet effet, le bouton 9 est appliqué contre le bandeau au droit du commutateur choisi, de telle sorte que le téton 10 qui appartient à ce commutateur s'engage dans l'empreinte ouverte 12 du bouton de manière à en assurer le centrage sans empêcher sa libre rotation, la surface 13 du bouton glissant sans frottement sur la face 15 du bandeau 7 dirigée vers l'extérieur. Lorsque l'index 9a du bouton est amené au niveau du repère 25, l'aimant permanent 11 qui se trouve sensiblement dans le plan radial du bouton contenant cet index est disposé au plus près du relais 16 associé. Dans cette position, l'aimant 11 ferme le relais et le circuit 19 où il est inséré, en mettant le foyer correspondant sous une tension appropriée ; en revanche, lorsque le bouton tourne par rapport à la position précédente, l'aimant 11 se décalant angulairement vis-à-vis du relais 16, celui-ci revient en position initiale, c'est-à-dire dans celle où il ouvre le circuit 19, mettant le foyer hors tension.
Bien entendu, il va de soi que, comme le représente d'ailleurs la Figure 1, chaque commutateur comporte non pas un relais du genre précédent, mais une pluralité de tels relais, avantageusement répartis de façon régulière autour de l'axe matérialisé par le téton central 10, de telle sorte que la rotation du bouton de manoeuvre 9 sur ce dernier permette les ouvertures et fermetures successives de chacun de ces relais au fur et à mesure que le bouton pivote sur le téton, dans les positions qui correspondent à chaque fois à l'amenée de l'index 9a de ce bouton devant les repères successifs 25 portés par la face 15 du bandeau 7. Dans chacune de ces positions, le relais 16 associé ferme un circuit de la façon déjà dite mais dont la structure, ici sans incidence, permet de faire varier progressivement l'énergie calorifique délivrée par l'élément de chauffage correspondant, selon une disposition entièrement banale dans la technique de construction générale des appareils de cuisson.
Les Figures 3 et 4 illustrent une autre variante de réalisation. Sur ces figures ont été repris des chiffres de référence identiques à ceux utilisés sur les figures précédentes pour désigner les mêmes organes.
Dans cette variante, on retrouve ainsi le bandeau de verre 7 avec ses deux faces opposées, respectivement 15 et 18, la face 15 dirigée vers l'extérieur étant agencée pour recevoir un ou plusieurs boutons de commande 9, chacun de ceux-ci comportant un aimant permanent 11 noyé dans le bouton, cet aimant étant prévu pour assurer la commande de l'ouverture ou de la fermeture de relais magnétiques 16, montés dans un châssis 17 immobilisé contre la face opposée 18 du bandeau 7. Chaque relais est ainsi susceptible d'être successivement ouvert ou fermé selon l'orientation du bouton et en particulier la position de son index 9a devant les repères 25 portés par le bandeau, la fermeture de chacun des relais 16 d'un commutateur donné se traduisant par l'éclairement d'un voyant lumineux 24.
Dans ce cas cependant, le téton 10 de chaque commutateur, assurant le centrage en rotation du bouton de manoeuvre 9 n'est pas venu de fabrication avec le bandeau ou la plaque de verre 7, mais fait partie d'une plaquette de support 26 rapportée et collée contre la face 15 du bandeau au moyen d'une mince couche 27 d'une colle appropriée du genre colle époxy ou autre, mise en place contre le bandeau lors de la fabrication de l'appareil ou éventuellement contre la face correspondante de la plaquette 26, protégée avant utilisation par une pellicule de protection pelable 26a (Figure 4).
Dans ce cas, le bouton 9 peut être maintenu en place contre la plaquette 26 ou, comme dans la variante selon la Figure 2, être entièrement séparable de celle-ci, le bouton étant amovible et susceptible d'être rangé en période de non utilisation dans le logement 14, par exemple dans un but de sécurité pour éviter un usage non autorisé de l'appareil, par exemple par de jeunes enfants.
Dans le cas où le bouton reste en permanence fixé contre le bandeau, la plaquette 26 collée sur ce dernier peut notamment comporter un bord latéral 28 rabattu vers le centre du bouton en direction du téton 10, de manière à emprisonner une collerette périphérique 29 du bouton ménagée au voisinage de sa surface 13, qui vient se loger sous le bord 28.
Le cas échéant et quelle que soit la variante envisagée, le bouton de manoeuvre 9 peut coopérer avec une rondelle 30 (voir notamment la Figure 4), rapportée ou solidaire de la plaquette 26, cette rondelle 30 comportant une série de crans 31 angulairement espacés autour du téton 10, ces crans étant destinés à recevoir un ergot 32 formant cliquet, porté par le fond 33 du bouton 9, chaque cran correspondant à un des repères 25 de la face 15 du bandeau 7 et à une position où l'aimant permanent 11 assure la fermeture d'un des relais 16 de la façon déjà indiquée. Dans ce cas, le cliquet 32 est de préférence disposé dans le même plan radial que celui, passant par le centre du téton 10, qui contient l'aimant 11 et l'index de repérage 9a.
On réalise ainsi un commutateur pour la commande de la mise sous tension électrique d'éléments chauffants pour appareil de cuisson qui présente l'avantage essentiel de n'exiger aucun perçage du bandeau ou de la table de verre de cet appareil, l'influence du champ magnétique créé par l'aimant permanent porté par le bouton de manoeuvre se transmettant à travers l'épaisseur de verre à des relais qui, selon la position de l'aimant, s'ouvrent ou se ferment à la demande.
La solution proposée est particulièrement sûre et efficace; en outre, elle est d'un prix de revient limité, en évitant radicalement les problèmes que pose la réalisation de perçages dans un élément en verre et la préservation de l'étanchéité nécessaire au passage d'axes engagés dans de tels perçages, en respectant à l'inverse l'esthétique d'une paroi de verre continue.
Bien entendu, si l'invention a été décrite en se référant à plusieurs exemples préférés, il est clair qu'elle ne se limite exclusivement à ces derniers mais en embrasse toutes les variantes. Notamment, une forme de réalisation dans laquelle le bouton de manoeuvre ne subirait plus un déplacement angulaire par rotation autour du téton de centrage mais un mouvement différent, par exemple assurant un déplacement axial de l'aimant permanent porté par ce bouton pour le rapprocher ou l'écarter du bandeau de verre et par suite du relais magnétique porté par le châssis disposé de l'autre côté de ce bandeau, ne saurait sortir du cadre de l'invention mais réaliserait seulement sous une forme différente une fonction semblable pour un résultat analogue. Elle serait donc au même titre couverte par les revendications ci-après.
Notamment, l'aimant permanent mobile par rapport à la plaque de verre pour la commande du relais immobilisé contre la face opposée de celle-ci, pourrait être noyé au sein d'une membrane élastique, par exemple en un matériau élastomère-silicone, dans la partie centrale de celle-ci, cette membrane étant légèrement bombée et collée par sa périphérie contre la surface de la plaque, de manière que l'aimant situé au centre puisse être rapproché légèrement de la plaque et par suite du relais pour fermer celui-ci, consécutivement à une pression exercée sur cette membrane. En revanche, du fait de son élasticité propre, celle-ci revient dans sa position initiale dès que cesse l'effort précédent, en écartant l'aimant du relais et en autorisant l'ouverture de celui-ci.
Un tel montage peut être en particulier prévu pour assurer la commande d'un interrupteur marche-arrêt de la plaque de cuisson, le commutateur tournant plus spécialement décrit dans les variantes précédentes assurant alors, selon le sens de sa rotation, l'accroissement ou la diminution des puissances de chauffe disponibles sur chaque foyer de la plaque de cuisson.
De même, ce montage pourrait être utilisé pour réaliser chacune des touches séparément d'un clavier de commande, les contacts des relais Reed correspondants étant avantageusement du type "fugitif", c'est-à-dire agencés de telle sorte qu'une impulsion commande leur fermeture pendant une durée déterminée, leur ouverture étant ensuite automatiquement réalisée au bout d'un laps de temps donné.

Claims

Commutateur pour la commande de la mise sous tension ou hors tension électrique d'un élément, notamment chauffant, à travers un bandeau ou une plaque de verre non perçée d'un appareil de cuisson domestique (1), pour assurer le basculement d'au moins un relais (16) fermant ou ouvrant un circuit électrique (19) contenant cet élément, au moyen d'un aimant permanent (11), ce relais étant un relais magnétique monté dans un châssis fixe (17) immobilisé contre la face (18) de la plaque de verre (7) située vers l'intérieur de l'appareil, et le commutateur (8) comportant un bouton de manoeuvre (9) s'appliquant contre la face opposée (15) de la plaque dirigée vers l'extérieur et accessible à l'utilisateur de l'appareil, caractérisé en ce que ce bouton est apte à être librement entraîné en rotation vis-à-vis de la plaque autour d'un téton (10) dont la localisation sur la face de celle-ci est déterminée pour disposer le bouton à proximité du relais monté contre l'autre face, et comporte, décalé radialement dans un plan passant par le téton, l'aimant permanent (11), de telle sorte que, consécutivement à la rotation du bouton sur le téton, l'aimant soit amené au droit du relais en provoquant le basculement automatique et la fermeture de celui-ci, ou bien soit déporté vis-à-vis de ce relais, celui-ci revenant alors automatiquement à l'état d'ouverture, le téton (10) assurant la localisation du bouton de manoeuvre (9), autour duquel est assurée la rotation de ce bouton, coopérant avec une empreinte ouverte (12), ménagée en creux au centre dudit bouton dans sa surface (13) qui s'applique contre la plaque (7).
Commutateur selon la revendication 1, caractérisé en ce que le relais magnétique (16) est un relais du genre relais "Reed".
Commutateur selon l'une quelconque des revendications 1 à 2, caractérisé en ce que la face (15) de la plaque de verre (7) dirigée vers l'extérieur comporte une pluralité de repères (25), régulièrement répartis dans la surface de la plaque autour du centre du téton (10) sur lequel pivote le bouton de manoeuvre (9), pour permettre une localisation appropriée de l'aimant permanent (11) porté par ce bouton contre la plaque, chaque repère correspondant, dans la face opposée (18) de la plaque, au montage d'un relais magnétique (16) distinct, de telle manière que la rotation du bouton autour du téton provoque la fermeture ou l'ouverture successive de chacun des relais associés à ces repères.
Commutateur selon la revendication 3, caractérisé en ce que chaque repère (25) prévu dans la face (15) dirigée vers l'extérieur de la plaque de verre (7) est également associé, à proximité du relais magnétique (16) correspondant, à un indicateur lumineux (24) monté dans le circuit (19) comportant ce relais, de telle sorte que la fermeture de celui-ci provoque simultanément l'éclairement de cet indicateur.
Commutateur selon l'une des revendications 3 ou 4, caractérisé en ce que le bouton de manoeuvre (9) comporte un index de positionnement (9a) prévu dans sa surface latérale et s'étendant dans le plan radial contenant l'aimant permanent (11), cet index matérialisant, en face de chaque repère (25) de la plaque de verre (7), la position de' l'aimant au droit du relais magnétique (16) associé à ce repère.
Commutateur selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le téton (10) est venu de fabrication avec la plaque de verre (7) et fait saillie dans la face (15) de celle-ci dirigée vers l'extérieur de l'appareil.
Commutateur selon la revendication 6, caractérisé en ce que le bouton de manoeuvre (9) est amovible et totalement séparé de la plaque de verre (7).
Commutateur selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le téton (10) autour duquel est assurée la rotation du bouton de manoeuvre (9) est rapporté contre la face (15) dirigée vers l'extérieur de la plaque de verre (7).
Commutateur selon la revendication 8, caractérisé en ce que le téton (10) est constitué par un élément en saillie, ménagé au centre d'une plaquette (26) collée contre la plaque de verre (7) par l'intermédiaire d'une couche de colle (27) du genre colle époxy ou analogue.
Commutateur selon la revendication 9, caractérisé en ce que le bouton de manoeuvre est amovible ou est monté contre la plaquette (26) en étant rendu inséparable de cette dernière tout en restant libre de tourner vis-à-vis du téton.
Commutateur selon la revendication 10, caractérisé en ce que la plaquette (26) comporte un bord périphérique rabattu (28) en direction du téton (10) et sous lequel s'engage une collerette externe (29) prévue sur le bouton de manoeuvre (9) au voisinage de sa surface (13) qui s'applique contre la plaque de verre (7).
Commutateur selon l'une quelconque des revendications 9 à 11, caractérisé en ce que la plaquette (26) comporte, disposée coaxialement au téton (10), une rondelle (30) solidaire ou fixée contre la plaquette et comportant des crans (31) espacés angulairement, ces crans coopérant avec un ergot (32) formant cliquet porté par le bouton (9), de manière à immobiliser celui-ci dans des positions successives distinctes.