EP0314222B1

EP0314222B1 - Dispositif pour le transfert d'énergie électrique

Info

Publication number: EP0314222B1
Application number: EP19880202247
Authority: EP
Inventors: Hans-Dieter Heinen
Original assignee: Ets R Heinen N V SA
Current assignee: Ets R Heinen N V SA
Priority date: 1987-10-30
Filing date: 1988-10-07
Publication date: 1993-06-09
Anticipated expiration: 2008-10-07
Also published as: DE3881637T2; DE3881637D1; US4929005A; EP0314222A1

Description

La présente invention est relative à un dispositif pour le transfert d'énergie électrique tel que défini dans le préambule de la revendication 1.
Un tel dispositif pour le transfert d'énergie est notamment connu par le DE-A 3612761.
Ce dispositif connu ne permet que le transfert d'énergie avec une faible puissance, que de ce fait assure seulement la charge d'une batterie. Cette batterie est absolument indispensable pour accumuler la puissance nécessaire à la commande d'une serrure de porte, à laquelle ce dispositif est destiné.
En effet, la batterie commande la serrure via la base d'un transistor qui laisse passer un courant électrique dès que celui-ci atteint la tension de seuil de ce transistor.
Ainsi, ce dispositif connu présente des inconvénients non négligeables résultant de la présence d'une batterie, notamment par le fait qu'il y a lieu de contrôler régulièrement l'état de la batterie et que, malgré un contrôle régulier, le risque persiste toujours qu'elle devienne défectueuse entre deux contrôles.
De plus, une serrure commandée par l'intermédiaire d'une batterie ne présente pratiquement aucune sécurité contre l'effraction, étant donné que l'on peut en général facilement localiser la batterie dans le battant d'une porte et agir sur la serrure en appliquant à la base du transistor commandé par la batterie une tension suffisamment importante, c'est-à-dire qui soit supérieure à la tension de seuil de celui-ci.
Un des buts essentiels de la présente invention est de remédier à tous ces inconvénients et de plus de présenter un dispositif d'une conception extrêmement simple qui est très utile pour le transfert non seulement d'énergie, mais également d'informations de tout genre et ce pour pratiquement n'importe quelle position des deux parties l'une par rapport à l'autre.
A cet effet, dans le dispositif suivant l'invention, pour le transfert d'énergie électrique entre deux parties mobiles, l'une par rapport à l'autre, la première respectivement la deuxième bobine est connetée en parallèle sur un premier respectivement un second condensateur pour former des circuits électriques résonants ayant la même fréquence de résonance, de manière à ce que le transfert d'énergie soit réalisé essentiellement à la fréquence de résonance de ces circuits.
Suivant une forme de réalisation particulière de l'invention, une des parties précitées étant mobile entre une position de fermeture et une position d'ouverture par rapport à l'autre partie, les noyaux magnétiques sont montés dans chacune de ces parties de manière à ce que l'entrefer éventuel entre ces noyaux soit minimal lorsque les deux parties sont dans une position de fermeture l'une par rapport à l'autre.
Suivant une forme de réalisation particulièrement avantageuse, les deux parties précitées étant constituées par une huisserie, d'une part, et un battant de porte ou de fenêtre, d'autre part, la deuxième bobine avec son noyau sont montés dans le chant dudit battant, tandis que la première bobine avec son noyau sont montés dans l'huisserie, de manière à se situer en regard de la deuxième bobine avec son noyau, lorsque le battant est dans sa position de fermeture dans l'huisserie, et à former ainsi un entrefer minimal entre les noyaux magnétiques des deux bobines.
D'autres détails et particularités de l'invention ressortiront de la description donnée ci-après, à titre d'exemple non limitatif, d'une forme de réalisation particulière du dispositif de transfert d'énergie et/ou d'informations suivant l'invention appliquée sur une porte ; les références utilisées dans cette description se rapportent aux figures annexées.
La figure 1 est une vue en perspective d'une porte équipée d'un dispositif de transfert d'énergie et d'informations suivant cette forme de réalisation particulière de l'invention.
La figure 2 est une vue en élévation, avec brisure partielle, de la porte en position fermée.
La figure 3 est une représentation schématique du circuit électrique de cette forme de réalisation particulière du dispositif de transfert d'énergie et d'informations suivant l'invention.
La figure 4 est, à plus grande échelle, une représentation d'un détail d'un élément essentiel du dispositif suivant l'invention.
La figure 5 est une représentation schématique d'un autre détail de cet élément essentiel du dispositif suivant cette forme de réalisation particulière de l'invention.
Dans les différentes figures, les mêmes chiffres de référence se rapportent aux mêmes éléments.
L'invention concerne, d'une façon générale, un dispositif pour le transfert d'énergie électrique et/ou d'informations entre deux parties quelconques mobiles l'une par rapport à l'autre.
Toutefois, ce dispositif trouve surtout son application pour le transfert d'énergie entre une huisserie et un battant de porte et/ou de fenêtre ouvrante montée dans cette huisserie, entre un couvercle et les bords de l'accès d'une enceinte fermée par ce couvercle et, enfin, entre un tiroir et un châssis dans lequel ce tiroir peut coulisser.
Ce dispositif comporte une première bobine conductrice d'électricité comprenant un fil conducteur isolé enroulé sur un premier noyau magnétique, par exemple en ferrite, et une deuxième bobine conductrice d'électricité, dont le nombre et le diamètre des spires peut être identique ou différent du nombre et diamètre de ceux de la première bobine, qui est enroulée sur un deuxième noyau magnétique, par exemple également en ferrite, dont la forme et les dimensions peuvent être les mêmes que ou différentes de celles du premier noyau.
La première bobine est destinée à être branchée sur une source d'énergie électrique et à être montée avec son noyau sur une des deux parties précitées, tandis que la deuxième bobine est destinée à être montée avec son noyau sur l'autre partie.
Le montage l'une par rapport à l'autre de ces deux bobines avec leurs noyaux respectifs est tel que ces deux noyaux déterminent un circuit magnétique dans au moins une position déterminée de ces parties l'une par rapport à l'autre pour permettre ainsi qu'un courant électrique variable, par exemple un courant alternatif, parcourant ladite première bobine engendre un flux magnétique dans les deux noyaux. La variation de flux donne naissance à une force électro-motrice induite qui apparaît aux bornes de la deuxième bobine. Cette force électromotrice donnera naissance à un courant électrique dans cette deuxième bobine lorsque cette dernière est branchée dans un circuit électrique fermé.
Ce dispositif est caractérisé en ce que chacune des bobines est connectée en parallèle sur un condensateur pour former des circuits accordés résonants, de manière à ce que le transfert d'énergie soit réalisé essentiellement à la fréquence de résonance de ces circuits et qu'ainsi un haut niveau de puissance dans un volume relativement réduit soit obtenu qui est capable d'alimenter directement un mécanisme, telle qu'une serrure, sans nécessiter de batterie.
Afin d'assurer, dans au moins une position relative des deux parties, un transfert d'énergie entre les deux bobines avec un maximum de rendement, il est souhaitable que l'entrefer entre les deux noyaux magnétiques soit minimal ou même, si possible, inexistant dans cette position relative.
Ainsi, si une des deux parties précitées est mobile entre une position de fermeture et une position d'ouverture par rapport à l'autre partie, il pourrait par exemple être utile que cet entrefer soit minimal ou inexistant lorsque les deux parties sont dans leur position de fermeture l'une par rapport à l'autre.
Dans certains cas, il pourrait être utile que, dans cette position de fermeture, des moyens soient prévus, tels que des ressorts, pour appliquer les noyaux les uns contre les autres, de manière à supprimer l'entrefer.
Etant donné qu'une préférence particulière est donnée à l'application du dispositif suivant l'invention sur des portes, les figures annexées, qui seront décrites ci-après, concernent cette forme de réalisation préférentielle.
Les figures présentent un battant de porte 1 monté dans une huisserie 2 et articulé à cette dernière par des charnières 2′.
Dans cette forme de réalisation particulière, la première bobine 9 et son noyau 10 sont montés dans une cavité 11 pratiquée dans l'huisserie 2, tandis que la deuxième bobine 12 et son noyau 13 sont montés dans une cavité 14 pratiquée dans le chant 3 du battant de porte 1 et ce de manière à ce que, lorsque le battant 1 est dans sa position de fermeture dans l'huisserie, comme montré à la figure 2, les bobines avec leurs noyaux correspondants se situent en regard l'une de l'autre en formant ainsi, dans cette position, un entrefer minimal 15 entre les deux noyaux 10 et 13.
Les bornes de la bobine 9 sont branchées, par des fils conducteurs 9′ sur une source d'énergie électrique qui est, dans cette forme de réalisation particulière, constituée par un oscillateur 39 fournissant à la bobine 9 un courant alternatif d'une fréquence comprise entre 500 et 50.000 Hertz.
La deuxième bobine 12 est branchée dans un circuit électrique 28 de commande d'un électro-aimant 25 d'une serrure encastrée dans le battant de porte 1.
Cette serrure comprend un pêne lançant ou demi-tour 5, pouvant être actionné directement par une poignée 4, d'un côté de la porte, et un pêne dormant 6, pouvant être actionné par une clef, non représentée aux figures.
Dans leur position de fermeture ces pênes 5 et 6 s'engagent dans des gâches 7, respectivement 8 prévues dans l'huisserie 2.
L'électro-aimant 25 peut par exemple avoir comme fonction, lorsqu'il est excité, d'amener le pêne lançant 5 dans une position d'ouverture.
Le dispositif suivant l'invention, est de préférence constitué d'un bloc autonome qui, par des moyens mécanniques et électriques très simples, est raccordé aux moyens de commande d'une serrure quelconque connue en soi, et qui, de plus, permet en même temps le transfert de tout genre d'informations indépendamment de la serrure.
Ainsi, il n'a pas été jugé utile de décrire la serrure plus en détail dans le contexte de la présente invention.
Afin de permettre de réduire l'encombrement de ces bobines avec leurs noyaux respectifs au stricte minimum et ainsi permettre leur pose dans un espace aussi réduit que possible et notamment dans le chant d'un battant de porte, comme représenté à la figure 4, tout en assurant un transfert d'énergie suffisant pour commander directement la serrure, sans nécessiter de batterie, un condensateur 40 et 41 est connecté en parallèle respectivement sur la bobine 9 et sur la bobine 12, dont la valeur est choisie de manière à obtenir une résonance pour la fréquence du signal d'excitation produite par la source d'énergie.
Chaque bobine définit ainsi avec son condensateur correspondant ce qui est appelé "un circuit accordé", permettant de créer dans les bobines, pour une amplitude donnée relativement réduite d'un signal d'excitation, un courant électrique suffisamment important et ceci pour des bobines présentant un nombre relativement réduit de spires.
Pour chaque circuit accordé les valeurs de ses composants sont fournies par les relations suivantes :

dans lesquelles
L₁ = l'inductance mesurée aux bornes de la bobine 9 compte tenu de l'influence de L₂ ;
L₂ = l'inductance mesurée aux bornes de la bobine 12 compte tenu de l'influence de L₁ ;
C₁ = la capacité du condensateur 40 monté en parallèle sur la bobine 9 ;
C₂ = la capacité du condensateur 41 monté en parallèle sur la bobine 12.
Afin de permettre d'illustrer plus concrètement cette forme de réalisation particulière, un exemple de réalisation sera donné ci-après avec référence à la figure 4.
Dans cet exemple, les bobines sont placées sur des noyaux magnétiques en Ferrite Siemens type B66341 Gx 127 EC 52X24X14 Mat N27.
Pour ce type particulier de circuit accordé l'inductance L est donnée par la relation :
${L = n² A}_{L}$
, dans laquelle $A_{L} = 93.10⁻³µH/tr²$

n étant le nombre de spires de la bobine d'induction,
tr étant l'unité du nombre de spires.
Cette relation est valable à condition de négliger le couplage entre les deux bobines.
Pour une première bobine 9, formée d'un fil de cuivre isolé avec un diamètre de 0,5 mm, comprenant 35 spires et une deuxième bobine 12, formée d'un même fil, comprenant 55 spires, avec les relations (1) et (2), on obtient
L₁ = 116 µH
L₂ = 280 µH.
Les capacités C₁ et C₂ sont alors uniquement fournies par les relations (1) et (2).
La fréquence utilisée dans ces exemples est de 16 kHz.
En pratique, toutefois, les valeurs C₁ et C₂ diffèrent quelque peu des valeurs fournies par les relations (1) et (2) pour les deux raisons suivantes :

a) Ces relations ne tiennent pas compte du couplage entre L₁ et L₂ ;
b) C₁ joue également le rôle d'amortisseur de la surtension produite par le self au moment de l'arrêt de conduction du transistor.

Pour ces deux raisons les valeurs définitives de C₁ et C₂ ont été définies expérimentalement et sont comme suit : C₁ = 330 nF et C₂ = 300 nF.
Un courant pulsé est obtenu aux bornes de la bobine 9 en faisant usage d'un transistor à effet de champ 42 qui interrompt par intermittence le courant parcourant la bobine 9, l'autre borne étant raccordée à une source de courant continu.
Cette connexion remplit donc la fonction de l'oscillateur 39, représenté à la figure 3 et dont question ci-dessus.
Afin d'obtenir un entrefer aussi réduit que possible, dans une forme de réalisation particulière de l'invention, on fait usage de deux noyaux magnétiques 10 et 13 qui sont sensiblement identiques et qui présentent chacun la forme d'un E, comme représenté à la figure 5.
Les bobines, respectivement 9 et 12, sont enroulées sur la branche centrale de ces noyaux et les extrémités libres de cette dernière et des deux autres branches d'un des noyaux sont dirigées vers les extrémités libres des branches correspondantes de l'autre noyau au moment où ils se trouvent dans leur position la plus rapprochée l'une de l'autre, qui est, dans le présent cas, la position de fermeture de la porte.
Le dispositif suivant l'invention convient non seulement pour le transfert de l'énergie nécessaire pour la commande d'organes mécaniques, tel que le pêne d'une serrure de porte, mais peut également être utilisé avantageusement pour la transmission de signaux électriques transportant des informations entre deux parties mobiles l'une par rapport à l'autre.
Ainsi, le dispositif suivant l'invention convient particulièrement pour la transmission d'informations sur l'état d'une porte.
L'état de la porte est caractérisé par sa position, notamment ouverte ou fermée, son homogénéité thermique et sa situation mécanique, telle que tensions, déformations, défectuosités, etc...
A cet effet, suivant l'invention, le battant de porte 1 peut contenir un ensemble de circuits électroniques et électriques alimenté directement ou indirectement par l'intermédiaire des bobines 9 et 12 décrites ci-dessus.
Cet ensemble peut comprendre des conducteurs en série répartis sur sensiblement toute la surface du battant de porte, à l'intérieur de celui-ci, de manière à former ce qui est appelé "boucles de surface" 22, qui peuvent être parcourues en permanence par un faible courant électrique.
Cet ensemble de circuits électroniques et électriques peut encore comprendre une série de capteurs de vibrations 23 et de capteurs thermiques 24 qui sont également répartis de manière invisible sur toute la surface du battant de porte 1 et qui permettent de détecter respectivement des vibrations mécaniques et des variations de température anormales à cette surface. Ces vibrations ou variations de température peuvent donc également résulter d'une tentative d'effraction ou d'un incendie.
Les capteurs 23 et 24 sont branchés sur des contacts 33, respectivement 34, d'une unité électronique de centralisation 26 qui recueille et gère les informations provenant des capteurs, des boucles de surface et de la serrure. A cet effet, les boucles de surface sont raccordées directement à cette unité de centralisation 26, sans contacts séparés puisqu'elles remplissent en fait elles-mêmes la fonction de contacts. En effet, toute variation anormale qui se produit dans le passage du courant de ces boucles, causée par exemple lors d'une tentative de découpage de la porte ou d'un incendie provoquant la détérioration ou la section d'une ou plusieurs boucles peut être détectée par l'unité 26 et donner ainsi naissance à un signal d'avertissement.
Pour ce qui concerne les capteurs 23 et 24, ceux-ci ferment les contacts 33 et 34 lorsqu'ils détectent une des anomalies précitées.
De plus, le contrôle de la position de la porte est réalisé par un détecteur 30 qui est connecté en parallèle sur la bobine 12 et qui indique, suivant la tension aux bornes de la bobine 12 ou de l'électro-aimant 25, si la porte est en position d'ouverture ou de fermeture. Cette information est transmise, de la même façon que celle provenant des capteurs et boucles de surface, vers l'unité de centralisation 26.
L'état de la serrure même est contrôlé grâce aux contacts 31 et 32 reliés à l'unité de centralisation 26. Lorsque le pêne lançant 5 est amené en position rentrée, il ouvre le contact 31 en donnant un signal vers cette unité, tandis que le contact 32 s'ouvre lorsque le pêne dormant 6 est amené en position rentrée.
L'unité de centralisation 26 ne requiert q'une faible quantité d'énergie et est alimentée en permanence soit par l'intermédiaire de la bobine 12, lorsque la porte est fermée ou pratiquement fermée, soit par une petite batterie 27 incorporée dans le battant de porte 1. La batterie 27 ne fournit du courant que dans le cas où il s'avère que l'énergie fournie par la bobine 12 à l'unité de centralisation est insuffisante.
Cette batterie est branchée en parallèle sur la bobine 12 par l'intermédiaire d'un redresseur 29 qui, d'une part, empêche tout retour d'énergie de la batterie vers l'électro-aimant 27 et vers la bobine 12 et, d'autre part, effectue le redressement du courant électrique envoyé par la bobine vers la batterie.
Ainsi, la batterie peut automatiquement être rechargée lorsque la porte est fermée.
L'unité de centralisation 26 est à son tour raccordée à un autre circuit électronique 35 par l'intermédiaire de deux bobines de fils conducteurs 16 et 19 enroulées chacune sur un noyau magnétique 17 respectivement 20, qui permettent le transfert des informations, provenant de l'unité de centralisation 26, sous forme de signaux électriques, du battant de porte 1 vers l'huisserie 2 et ceci également sans liens mécaniques entre le battant et l'huisserie.
La bobine 16 est montée avec son noyau 17 dans une cavité 18 pratiquée dans le chant du battant de porte 1, du côté où se trouvant les charnières 2′, c'est-à-dire où est articulé ce battant 1 sur l'huisserie 2.
La bobine 19 est montée avec son noyau 20 dans une cavité analogue 21 pratiquée dans l'huisserie 2 au même niveau que celui de la cavité 18.
Ainsi, la distance, qui sépare les deux noyaux 17 et 20 l'un de l'autre, restera toujours relativement réduite, même si la porte est complètement ouverte, de telle sorte qu'un circuit magnétique persistera toujours indépendamment de la position de la porte.
Ceci a donc comme résultat que le transfert des informations provenant de l'unité de centralisation 26 vers le circuit électronique 35 sera toujours assuré. Par le fait que la quantité d'énergie requise par le transfert de ces informations est assez réduite, il a été constaté, suivant l'invention, que celle-ci est suffisante pour n'importe quel angle l'ouverture de la porte 1 allant jusqu'à 180°.
Après avoir parcouru la bobine 19, les signaux sont décodés dans l'autre circuit électronique 35 comprenant éventuellement un microprocesseur. Ce circuit électronique 35 pourvoit au traitement local des informations. Ainsi, il reçoit entre autres les informations sur l'état des données d'une part. D'autre part, il transmet des ordres, par exemple une commande d'ouverture venant de l'extérieur, gérée préalablement par une centrale de contrôle d'accès 37 aux locaux destinés à être protégés par la porte et son dispositif de transfert d'énergie et d'informations.
La commande d'ouverture peut s'effectuer, par exemple, en appuyant sur un bouton poussoir non représenté sur les figures. Ce type de commande peut s'avérer particulièrement utile pour une commande d'ouverture à distance, et en particulier de l'intérieur de l'enceinte à protéger.
Le circuit électronique 35 est relié à un oscillateur 39 étant, comme déjà mentionné ci-dessus, lui-même raccordé avec la bobine 9.
Suivant une autre forme de réalisation du dispositif suivant l'invention, la transmission d'informations contenues dans le circuit électronique 26 du battant de porte 1 vers l'huisserie 2 de la porte pourrait également être réalisé dans certains cas au moins par l'intermédiaire de rayons infra-rouges par exemple.
Le circuit électronique 35 est relié à la centrale de contrôle d'accès 37 par l'intermédiaire d'une interface de transmission 36 par exemple série ou parallèle. Une alimentation 38 est éventuellement reliée ou circuit électronique 35. Cette alimentation 38 s'avère nécessaire si outre un transfert d'énergie, destiné à la commande d'ouverture de la porte 1, on désire également une transmission d'informations sur l'état de divers éléments du dispositif.
Un temporisateur, non représenté sur les figures, peut être incorporé au système électrique qui permet de maintenir le pêne 5 dans son état d'ouverture, c'est-à-dire en position rentrée, pendant une durée limitée à partir du moment où on a appuyé sur le bouton poussoir de commande d'ouverture. Une fois cette durée écoulée, le pêne est ramené automatiquement dans son état de fermeture, c'est-à-dire en saillie par rapport au chant 3 de la porte.
Grâce au contrôle d'accès 37, il est encore possible d'ouvrir et éventuellement de verrouiller la porte, p.e. en y introduisant un code par un clavier prévu à cette fin, en faisant usage d'une carte magnétique que l'on introduit dans une fente, à distance par un appareil portatif à ultra-sons, etc...
La bobine 9 est en permanence le siège d'un courant alternatif de faible amplitude qui assure, au travers du dispositif décrit, l'alimentation des circuits électroniques situés dans le battant 1 de la porte ainsi que la recharge de la batterie 27 placée également dans le battant.
L'activation de l'électro-aimant 25 de la serrure nécessite une puissance plus élevée et est réalisée en excitant momentanément la bobine 9 par un courant de plus forte amplitude.
Vu tous les contrôles et surveillances qu'il est possible de réaliser grâce au dispositif de transfert d'énergie suivant l'invention, celui-ci peut s'appliquer tout particulièrement aux portes coupe-feu et anti-effraction.
Il a été constaté, suivant l'invention, qu'un transfert d'énergie suffisant peut encore être réalisé lorsque la distance entre les noyaux est de plusieurs millimètres. Ainsi, les bobines avec leur noyaux peuvent être noyés complètement dans le chant du battant de porte et dans l'huisserie entourant ce dernier.
A titre d'exemple, il a été constaté que l'on peut encore réaliser un transfert de puissance de 6 Watts lorsque la distance entre les noyaux magnétiques est de 15 mm. et ce pour une puissance émise de 20 Watts.
On pourrait éventuellement omettre les bobines 16 et 19 avec leurs noyaux respectifs 17 et 20.
Le dispositif suivant l'invention s'applique avantageusement aussi bien sur des portes à un seul battant que sur des portes à deux battants, sur des portes coulissantes ou encore sur des volets ou portes enroulables.
Dans d'autres cas encore, la bobine 9 pourrait être alimentée de courant à basse fréquence, p.e. de 50 Hertz, de sorte que l'énergie pourrait alors directement être fournie par le réseau.
Enfin, ou pourrait encore envisager l'utilisation d'une bobine à plusieurs fils conducteurs isolés enroulés sur un même noyau ou sur des noyaux différents fixés sur une des parties mobiles l'une par rapport à l'autre et pouvant former un circuit magnétique avec un ou plusieurs noyaux magnétiques portant également une ou plusieurs bobines d'un ou plusieurs fils conducteurs, qui seraient fixés sur l'autre partie mobile.

Claims

Dispositif pour le transfert d'énergie électrique entre deux parties mobiles l'une par rapport à l'autre (1, 2) d'un même ensemble, notamment entre une huisserie (2) et un battant de porte (1) ou de fenêtre ouvrante montée dans cette huisserie, entre un couvercle et les bords de l'accès d'une enceinte fermée par ce couvercle, ou entre un tiroir et un châssis dans lequel ce tiroir peut coulisser, comportant une première bobine (9) formée d'un fil conducteur isolé enroulé sur un premier noyau magnétique (10), et branchée sur une source d'énergie électrique (39) faisant partie d'un premier circuit électrique, le circuit émetteur, et une deuxième bobine (12), formée d'un fil conducteur isolé enroulé sur un deuxième noyau magnétique (13) et branchée dans un second circuit électrique (28), le circuit récepteur, ce second circuit électrique (28) étant fermé, la première bobine (9) étant destinée à être montée avec son noyau (10) sur une desdites parties (2), la deuxième bobine (12) étant destinée à être montée avec son noyau (13) sur l'autre partie (1) et ce de manière à ce que ces deux noyaux (10, 13) déterminent un circuit magnétique dans au moins une position déterminée des parties (1, 2) l'une par rapport à l'autre pour permettre ainsi qu'un courant électrique variable, parcourant ladite première bobine (9), engendre un flux magnétique variable dans les deux noyaux (10, 13) en induisant une force électro-motrice dans la deuxième bobine (12) et provoque un courant électrique dans cette deuxième bobine (12), ce dispositif étant caractérisé en ce que la première (9) respectivement la deuxième (12) bobine est connectée en parallèle sur un premier (40) respectivement un second (41) condensateur pour former deux circuits électriques ayant la même fréquence de résonance de manière à ce que le transfert d'énergie soit réalisé essentiellement à la fréquence de résonance de ces circuits.
Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce que, une des deux parties précitées (1) étant mobiles entre une position de fermeture et une position d'ouverture par rapport à l'autre partie (2), les noyaux magnétiques (10, 13) sont montés dans chacune de ces parties de manière à ce que l'entrefer éventuel entre ces noyaux (10, 13) soit minimal lorsque les deux parties (1, 2) sont dans une position de fermeture l'une par rapport à l'autre.
Dispositif suivant l'une ou l'autre des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que, les deux parties précitées (1, 2) étant constituées par une huisserie (2), d'une part, et un battant de porte (1) ou de fenêtre, d'autre part, la deuxième bobine (12) avec son noyau (13) sont montés dans le chant dudit battant (1), tandis que la première bobine (9) avec son noyau (10) sont montés dans l'huisserie (2), de manière à se situer en regard de la deuxième bobine (12) avec son noyau (13) lorsque le battant (1) est dans sa position de fermeture dans l'huisserie (2) et à former ainsi un entrefer minimal (15) entre les noyaux magnétiques (10, 13) des deux bobines (9, 12).
Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la deuxième bobine (12) est branchée dans un circuit électrique (28) de commande d'une serrure qui est montée sur une des parties précédentes (1), tandis que la première bobine (9) est branchée sur la source d'énergie électrique (39).
Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la source d'énergie électrique (39) est telle de manière à pouvoir produire un signal d'excitation d'une fréquence comprise entre 500 à 50.000 Hertz.
Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que les deux noyaux (10, 13) sont sensiblement identiques et présentent la forme d'un E avec la bobine enroulée sur la branche centrale de celui-ci, les extrémités libres des branches des noyaux étant dirigées l'une vers l'autre au moment où ils se trouvent dans leur position la plus rapprochée l'une de l'autre en obtenant ainsi un entrefer minimal (15).
Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend une unité de centralisation (26) branchée sur une des bobines (9, 12) et destinée à la transmission de signaux électriques qui sont fonction de l'état d'au moins une des parties précitées (1, 2).
Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il constitue un ensemble essentiellement autonome qui est raccordé aux moyens de commande d'une serrure.