EP0215083A1 - Procede de fabrication de sacs en matiere souple notamment plastique, dispositif pour la mise en oeuvre de ce procede et sacs obtenus - Google Patents

Abstract

On fabrique un sac à partir d'une gaine (11) dans laquelle on réalise des soufflets latéraux, grâce à un poste (19) comprenant deux chargeurs de barrettes (41, 42) et des moyens présentant deux barrettes (32) parallèles et écartées l'une de l'autre vers l'intérieur de l'ouverture du sac dont les deux bords ont été préalablement éloignés l'un de l'autre par des moyens d'aspiration de façon à ouvrir, au moins partiellement, les soufflets, des mâchoires de soudage soudant alors les barrettes à l'intérieur du sac, le sac étant découpé par un couteau (25) et son fond étant soudé par une mâchoire (27).

Description

Procédé de fabrication de sacs en matière souple notamment plastique, dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé et sacs obtenus.

La présente invention a trait à un procédé de fabrication de sacs en matière plastique souple ou éventuellement en papier et, plus précisément, de sacs dits à soufflets. L'invention a également trait à un dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé ainsi qu'aux sacs obtenus par ce procédé.

Les sacs en matière plastique souple a soufflets, qui sont destinés à l'emballage et au transport d'articles divers, par exemple d'articles vestimentaires après leur vente au détail, sont fabriqués, en général, à partir d'une gaine en matière plastique que l'on fait défiler sous une forme aplatie et que l'on découpe de façon à former des tronçons de gaine dont l'ouverture inférieure est obturée par soudage et dont l'ouverture supérieure reçoit intérieurement deux barrettes rigides ou semi-rigides munies chacune d'une poignée, la gaine étant pliée avant découpage et soudage, de façon à former sur les deux bords parallèles à la direction longitudinale de la gaine, chaque fois un soufflet destiné à diminuer la largeur apparente du sac tout en lui conférant une capacité de réception suffisante. Les barrettes, pour leur part, présentent une forme longitudinale allongée dont la longueur correspond sensiblement à la largeur du sac replié avec ses soufflets. Les barrettes et éventuellement les poignées qu'elles portent, comprennent des moyens de blocage mutuel par encliquetage permettant une fermeture et une ouverture aixsées du sac.

La fabrication de barrettes s'effectue par moulage par injection de matière plastique dans un moule spécialement conçu de façon à pouvoir mouler, à la fois, les deux barrettes (avec leurs poignées) d'un même sac, les deux barrettes se présentant dans le moule côte à côte à faible distance avec les poignées s'étendant de part et d'autre. A la sortie du moule, un opérateur ou un mécanisme empoigne les deux barrettes encore reliées par les ponts d'injection fracturables pendant qu'elles sont encore chaudes, pour les replier l'une contre l'autre de façon à faire s'interpénétrer les moyens de blocage par encliquetage dont sont pourvues les barrettes et éventuellement les poignées. Ceci présente l'avantage d'éviter un retrait différentiel qui empêcherait les moyens de fermeture des deux barrettes de se trouver exactement les uns en face des autres, mais a, surtout, pour but de permettre à une personne d'insérer les deux barrettes encliquetées à l'intérieur du sac, dans son ouverture supérieure, pour présenter l'ensemble à une machine de soudage dont les deux mâchoires viennent souder les extrémités supérieures des deux faces du sac contre les barrettes, un soudage des barrettes à l'extérieur du sac étant pratiquement impossible puisqu'il faudrait amener les mâchoires de soudure dans l'ouverture du sac. Une telle opération ne présente pas de difficultés particulières lorsqu'il s'agit de sacs sans soufflets. Cependant avec les sacs à soufflets, l'introduction de l'ensemble constitué par les deux barrettes assemblées entre elles dans l'ouverture du sac est gênée par la présence du soufflet replié vers l'intérieur des deux côtés du sac. En conséquence, la personne chargée de cette opération écarte les deux extrémités des deux barrettes les unes des autres, tout en maintenant les parties centrales des barrettes assemblées entre elle, ce qui permet d'introduire l'ensemble formé par les deux barrettes dans l'ouverture du sac tout en faisant passer chaque soufflet entre les extrémités écartées des barrettes, ce qui nécessite, bien entendu, une grande dextérité. La personne présente ensuite l'ensemble du sac et des barrettes à la machine à souder en prenant soin de maintenir le sac et les barrettes en bonne position.

Ce travail répétitif, qui ne peut, cependant, être confié qu'à des personnes expérimentées, constitue un goulet d'étranglement dans la production aussi bien du point de vue de la cadence que du point de vue du prix de revient.

Des problèmes analogues surgissent, bien entendu, dans le cas où l'on désire introduire dans un sac à soufflets en papier, de telles barrettes moulées, destinées à être fixées par collage à l'intérieur de l'ouverture du sac.

On a déjà essayé d'automatiser ces opérations en utilisant des mécanismes complexes qui réalisent une certaine ouverture du sac tout en maintenant les soufflets bien en place et qui écartent les extrémités des deux barrettes assemblées afin de les ajuster dans l'ouverture de forme compliquée ainsi présentée par le sac mais ces essais n'ont pas permis d'augmenter les cadences et ont finalement été abandonnés, l'utilisation de personnes spécialisées s'étant, en fin de compte, avérée plus fiable et aussi rapide.

Ainsi le brevet britannique 1.367.952 décrit un procédé et un dispositif permettant de souder des barrettes plastiques munies de poignées à l'intérieur de l'ouverture de sacs comprenant des soufflets. Aucune précision n'est donnée sur la longueur des barrettes et ce document divulgue simplement l'idée de réaliser de façon automatique l'insertion de barrettes qui s'effectuait manuellement. Ce dispositif n'a jamais été réalisé et on a continué à mettre en place les barrettes manuellement dans les sacs. Le brevet français 2.027.997 décrit un procédé permettant le soudage des barrettes à l'intérieur de l'ouverture d'un sac à soufflets, les barrettes ayant une longueur qui est pratiquement égale à la largeur du sac. Pour réaliser cette opération, ce document prévoit de pratiquer des encoches ou des coupes dans les soufflets de façon à obtenir des prolongations des faces planes du sac et ne pas être gêné par la présence des soufflets. Un tel procédé nécessite une opération supplémentaire sur le sac et conduit à un affaiblissèment de sa solidité.

Le brevet britannique 1.138.209 décrit un dispositif pour la pose et le soudage de la barrette à l'extérieur du sac le long de lignes d'affaiblissement préalablement réalisées. Le brevet allemand 1.937.480 décrit un dispositif de mise en place de barrette dans lequel la longueur des barrettes est suffisamment faible pour ne pas être gênée par les soufflets.

D'une façon générale, à la connaissance de la déposante, il n'existe dans le monde aucune installation permettant la pose et le soudage automatique de barrettes dont la longueur est pratiquement égale à la largeur du sac dans des sacs à soufflets, ces barrettes étant posées intérieurement dans l'ouverture, malgré la présence des soufflets qui gènent considérablement cette opération. Cela s'explique par le fait que la manipulation de parois extrêmement souples et la mise en oeuvre d'opérations complexes de présentation, de mise en contact et de soudage ou solidarisation n'a pas pu être effectuée à grande cadence avec un degré de fiabilité suffisant pour pouvoir, compte tenu de l'investissement nécessaire, concurencer, du point de vue économique, les procédés manuels mis en oeuvre jusqu'à présent.

La présente invention se propose de remédier à ces inconvénients et de fournir un procédé de fabrication de sacs en matière souple telle que plastique ou papier du type à soufflets, munis de barrettes avec poignées, qui supprime l'intervention manuelle jusqu'à présent nécessaire et permette donc de diminuer le prix de revient. Un autre objectif de l'invention est de fournir un dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé qui soit simple et fiable.

Un autre objectif encore de l'invention est de supprimer les opérations d'assemblage de barrettes à la sortie du moule, augmentant ainsi la cadence de moulage et supprimant un opérateur ou un mécanisme.

L'invention a pour objet un procédé de fabrication de sacs en matière souple notamment plastique ou papier présentant des soufflets latéraux, dans lequel on réalise une gaine aplatie en matière plastique, on replie les deux bords de la gaine vers l'intérieur de façon à former deux soufflets latéraux, on découpe la gaine en sacs individuels dont le fond est soudé, on réalise par moulage-injection, pour chaque sacs, deux barrettes portant chacune une poignée ainsi que des moyens de fermeture susceptibles de coopérer les uns avec les autres sur les barrettes dont la longueur est nettement supérieure à la distance séparant les deux soufflets, et l'on fixe par soudage ou collage les barrettes par leurs faces externes contre les bords internes de l'ouverture du sac, caractérisé en ce que l'on amène séparément les deux barrettes en face de l'ouverture et, l'écartant l'un de l'autre les deux bords de l'ouverture, on introduit simultanément les deux barrettes disposées parallèlement l'une à l'autre mais séparées par un espace autorisant le passage des deux soufflets entre les barrettes, après quoi on fixe les faces internes des deux bords du sac contre leurs barrettes respectives.

De préférence, le procédé est mis en oeuvre en continu avec la formation du sac à partir de la gaine et les barrettes sont avantageusement présentées en empilages, par exemple, à partir de réserves ou de chargeurs de barrettes disposés symétriquement par rapport au plan du sac.

Pour écarter les deux bords de l'ouverture du sac et déplier, en conséquence, les soufflets, on agit, de préférence, par aspiration sur les faces externes des deux bords. On peut, simultanément, tendre les soufflets en exerçant sur leur sommet interne une poussée dans le plan de symétrie du sac.

De façon avantageuse, la mise en place et le soudage des barrettes dans l'ouverture du sac peuvent s'effectuer en même temps que la découpe et le soudage du fond du sac.

Grâce au procédé selon l'invention, on aboutit à une fabrication à grande cadence des sacs, par exemple, de l'ordre de 20 sacs par minute, et ceci dans des conditions de très grande fiabilité, et en supprimant la nécessité de rassembler les deux barrettes d'un même sac après qu'elles ont été moulées, ce qui permet de simplifier le moule et d'accroître sa cadence de production tout en supprimant le poste de travail ou le mécanisme chargé de rassembler les deux barrettes au sortir du moule.

L'invention a également pour objet un dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens permettant de présenter une gaine ou un sac déjà découpé à partir de la gaine dans une position aplatie, des moyens, de préférence à aspiration, permettant d'écarter, d'une certaine distance, les deux bords de l'ouverture du sac et de déplier, au moins partiellement les soufflets, des moyens pour présenter, de part et d'autre du plan de symétrie du sac, deux barrettes disposées parallèlement et écartées l'une de l'autre d'une distance suffisante pour ne plus être gênés par la présence des soufflets, et introduire lesdites barrettes dans l'ouverture ainsi formée au voisinage des faces internes des bords correspondants du sac, et des moyens pour souder ou coller lesdits bords contre les barrettes.

De préférence, les moyens présentant et maintenant les barrettes dans l'ouverture du sac, sont conçus de façon à permettre, une fois que les barrettes sont disposées dans l'ouverture, le rapprochement des deux barrettes l'une vers l'autre, et éventuellement, l'encliquetage de leurs moyens d'assemblage mutuel, par exemple, sous l'effet de mâchoires de soudage, ce qui rend inutile l'insertion d'une pièce d'appui entre les deux barrettes pendant le soudage, et autorise ensuite la délivrance d'un sac fermé. Les moyens de présentation des barrettes sont de préférence alimentés par deux chargeurs de barrettes disposés symétriquement par rapport au plan de symétrie du sac et associés à des moyens tels que des doigts mobiles pour dégager les barrettes extrêmes, se faisant face, des deux chargeurs et les amener dans l'ouverture du sac.

En variante, on peut réaliser les barrettes de façon qu'elles puissent être encliquetées les unes contre les autres pour former deux empilages stables par eux-mêmes, ce qui dispense de l'utilisation de chargeurs. Le dispositif comporte, de préférence, un poste assurant à la fois le découpage et le soudage du fond du sac en même temps que la mise en place et le soudage des barrettes et, dans ce cas, on prévoit avantageusement un détecteur de position du sac tel que, par exemple, un capteur optique sensible à une inscription disposée de façon répétitive sur la gaine, laquelle peut avantageusement se présenter sur une bobine ou même être fabriquée en place, dans le cas où elle est réalisée par pliage et soudage d'un bord. L'évacuation des sacs peut avantageusement être réalisée en prévoyant d'amener le sac ou la gaine, lors de la mise en place et du soudage des barrettes, sur une table qui est susceptible de basculer après la mise en oeuvre des différentes opérations de sorte que le sac glisse par sa propre gravité dans un dispositif de réception permettant un comptage et un empilage automatiques.

On peut utiliser, pour la mise en oeuvre de l'invention, des barrettes avec poignées tout à fait classiques munies d'ergots et de trous d'encliquetage mutuel mais on peut également prévoir de donner au trou d'encliquetage une dimension, dans le sens de la longueur de la barrette, supérieure à la dimension correspondante de l'ergot ou élément mâle d'encliquetage de façon à permettre, même en cas de retrait différentiel des barrettes se refroidissant après le moulage, un assemblage par encliquetage des barrettes et l'invention a également pour objet les sacs possédant de telles barrettes.

D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, faite à titre d'exemple non limitatif et se référant au dessin annexé dans lequel : la figure 1 représente une vue d'un sac fabriqué selon l'invention, la figure 2 représente une vue d'un sac avec une variante de barrettes selon l'invention, la figure 3 représente une vue schématique en élévation d'un dispositif selon l'invention, la figure 4 représente schématiquement l'ouverture du sac vue de face au moment de l'insertion des barrettes, la figure 5 représente une vue analogue à la figure 4, en coupe verticale.

Le sac représenté sur la figure 1 présente deux faces principales 1 et deux soufflets latéraux 2 avec un fond 3 fermé par soudure. L'ouverture du sac présente, à l'intérieur, deux barrettes de rigidification 4 en matière plastique moulée munies de leurs poignées 5 ainsi que des moyens d'assemblage par encliquetage tels que des ergots 6 et des trous 7. On peut ainsi rapprocher les deux barrettes avec leurs poignées, l'une de l'autre et, faisant pénétrer les ergots dans les trous, assembler les barrettes et poignées l'une à l'autre et fermer le sac.

Conformément à l'invention, en se référant à la figure 2, on voit que l'on peut remplacer les ergots et trous circulaires de la figure 1 par des ergots de sec tion carrée ou rectangulaire 8 pénétrant dans des trous rectangulaires ou oblongs 9 de plus grande longueur, ce qui permet une fermeture même si les entraxes entre ergots et trous d'une même barrette sont légèrement différents des entraxes correspondants de l'autre barrette.

On se réfère maintenant aux figures 3 à 5. Le dispositif permettant la mise en oeuvre du procédé selon l'invention comporte une bobine 10 supportant un enroulement d'une gaine en matière plastique souple 11 qui se dévide sous tension en étant renvoyée sur un rouleau de tension 12 vers un poste de formage des soufflets 13 d'un type tout à fait classique dans lequel on forme les deux soufflets 2, sur les deux côtés de la gaine 11. La gaine peut venir d'extrusion ou être obtenue par pliage et soudage d'un film. Ce poste de formation de soufflets 13 ne sera pas décrit plus en détail, étant d'un type tout à fait usuel. De là, la gaine avec ses soufflets passe à travers le dispositif de chauffage par air chaud 14, d'un type également classique, à la suite de quoi, la gaine, avec ses soufflets, passe sur un ensemble de trois cylindres 15, dont un cylindre est rappelé avec un effort sur les deux autres de façon à assurer une fixation des plis, préalablement chauffés, des soufflets. La gaine avec ses soufflets passe ensuite dans une zone de stockage 16 d'un type usuel dont la longueur variable permet d'accorder les rythmes continus et pas-à-pas des parties du dispositif en amont et en aval de la zone 16.

Vers la sortie de la zone de stockage 16, se trouve un dispositif de détection optique 17 sensible au passage d'un dessin ou d'une impression apparaissant de façon périodique sur la gaine et dont le pas est égal à la longueur des sacs à former, afin de commander le découpage des sacs. Des rouleaux 18 renvoient ensuite la gaine sur une table 19 susceptible de pivoter entre la position représentée en trait plein et la position représentée en trait interrompu autour d'un axe 20 grâce à la traction d'un vérin 21. La table 19 comporte notamment deux traverses rigides 22, 23. La traverse 22, dont la position est fixe, supporte un enrouleur de feuillard métallique 24 recevant un feuillard métallique qui passe sur la traverse 22 et sous la gaine de matière plastique qui défile entre le feuillard et un couteau de découpage 25 avec son mécanisme d'actionnement 26. Très légèrement en aval du couteau 25, se trouve une mâchoire de soudage 27 actionnée par un vérin 28. On comprend qu'on peut ainsi procéder à la fois au découpage d'un sac à partir de la gaine et au soudage du fond du sac, le feuillard métallique qui passe sous la gaine permettant d'éviter une usure de zone de la traverse 22 recevant le couteau et la chaleur de la mâchoire chauffante 27. Un détecteur de position de sac 29 sensible à un dessin ou une inscription portée sur le sac garantit un bon positionnement respectif de la gaine et des différents mécanismes agissant au niveau de la table de fabrication 19.

La traverse 23, dont la position peut être réglée par un vérin 30, est solidaire du poste 31 de mise en place et de soudage des barrettes 32 analogues aux barrettes 4 mais pourvues d'une nervure 33 et d'une poignée d'épaisseur renforcée 34. Ce poste comporte un plateau 35 solidaire de la traverse 23 et se terminant par un élément transversal poreux d'aspiration 36 suivi d'une mâchoire chauffante fixe 37. Il comporte également un ensemble supérieur mobile présentant, à l'extrémité d'un support convenable, un élément allongé d'aspiration 38 et une mâchoire chauffante 39, l'ensemble étant actionné par un vérin 40. La distance entre la mâchoire de soudage 27 et le jeu de mâchoires 37, 39, correspond à la longueur du sac et peut être adaptée aux sacs de différentes longueurs en agissant sur le vérin 30. Les barrettes 32 sont librement empilées dans deux chargeurs 41, 42 disposés symétriquement de part et d'autre d'un plan horizontal 43 passant un peu au-dessus du plateau 35. Ces chargeurs présentent, à leurs deux extrémités se faisant face, des moyens de distribution de barrettes individuelles comprenant, par exemple, des organes rotatifs à picots et des doigts repoussés par des vérins 44, 45. La commande de ces mécanismes est assurée de façon que les chargeurs présentent simultanément une barrette supérieure et une barrette inférieure disposées chacune horizontalement, les deux barrettes étant parallèles et situées dans l'écartement représenté sur la figure 4. A cet effet, un mécanisme de préhension de barrettes est avantageusement prévu entre les deux chargeurs 41 et 42. Ce mécanisme, non seulement, est capable de présenter les barrettes horizontalement et parallèlement dans la position représentée sur la figure 4, mais également de déplacer l'ensemble de ces corx barrettes horizontalement en direction des mâchoires 37, 39, avec leurs éléments d'aspiration associés 36, 38.

En variante, si dans chaque empilage, les barrettes peuvent être temporairement solidarisées les unes aux autres par encliquetage, on peut se passer des chargeurs et prévoir, par exemple, de simples moyens de guidage des empilages de barrettes.

Le mécanisme de préhension de barrettes, qui saisit les deux barrettes en provenance des chargeurs peut, par exemple, comporter deux équipages mobiles simultanément dans le olan horizontal vers le et à l'écart du sac et mobiles en sens inverses dans la direction verticale pour s'approcher ou s'écarter l'un de l'autre. Chaque équipage peut comporter, par exemple, une première barre s'engageant dans la partie femelle de la nervure 33 en épousant sa forme intérieure sans dépasser la barrette et une deuxiè me barre épousant la partie mâle de la nervure 33, les deux barres étant serrées l'une vers l'autre à la façon de mâchoires qui, lorsqu'elles sont serrées, maintiennent la barrette dans la position horizontale représentée sur la figure 5.

Le fonctionnement est le suivant: La gaine 11 avec ses soufflets est délivrée à la table 19 par les rouleaux 18 et glisse horizontalement jusqu'à ce que son extrémité soit disposée en face des mâchoires 37, 39, dans la position axiale représentée sur la figure 5. L'obtention de cette position, c'est-à-dire l'arrêt du mouvement des rouleaux 18, est commandée par le détecteur de position 29. A ce moment, les rouleaux 18 étant arrêtés, la gaine est immobile pendant que la zone de stockage 16 prend en charge la partie de gaine qui se trouve en amont et qui, provenant de la bobine 10 et traversant les postes 13, 14 et 15, défile en continu. A ce moment les dispositifs 26 et 28 se trouvent actionnés et provoquent la découpe d'un tronçon de gaine devant former le sac ainsi que la soudure du fond 3 du sac par la mâchoire chauffante 27. Simultanément, le vérin 40 provoque la descente de l'ensemble des éléments 38, 39 de sorte que l'extrémité du sac destinée à former l'ouverture du sac se trouve prise entre les éléments 36, 37, d'une part, et les éléments 38, 39, d'autre part. A ce moment, les éléments 36 et 38 sont reliés à une source de dépression et les bords du sac sont appliqués par aspiration contre ces éléments et, par conséquent, contre les mâchoires 37 et 39. Le vérin 40 provoque alors un mouvement en sens inverse jusqu'à obtenir la position représentée sur les figures 4 et 5 dans laquelle les deux bords de la gaine 11 formant le sac se trouvent écartés l'un de l'autre, les soufflets prenant la position semi-ouverte représentée sur la figure 4. Pendant ce temps, les mécanismes de délivrance des chargeurs 41 et 42 ont pris deux barrettes et les ont amenées dans une position écartée de part et d'autre du plan 43 comme représenté sur la figure 4. Le mécanisme de présentation est alors avancé et les barrettes 32 avancent horizontalement jusqu'à venir occuper la position de la figure 5 dans laquelle leurs parties destinées au soudage viennent se disposer à l'intérieur de l'ouverture sans être gênées par les soufflets, comme on le voit sur la figure 4. Le vérin 40 abaisse ensuite la mâchoire chauffante 39 dans le sens de la flèche et les barrettes se trouvent finalement appliquées l'une contre l'autre pendant que les mâchoires chauffantes sont alimentées en courant électrique et sont chauffées rapidement pour provoquer la soudure des deux parois 1 sur les faces externes des barrettes 32 respectives. Après cela, le poste formé par la table 19 bascule autour de son axe 20 et le sac glisse dans un dispositif de réception 46 conçu de façon à compter les sacs et les empiler pour les délivrer à un magasin convenable. Le dispositif revient ensuite à sa position initiale et les rouleaux 18 sont à nouveau actionnés pour la formation d'un nouveau sac.

On comprend que le rapprochement des deux barrettes l'une de l'autre pendant le soudage provoque également l'encliquetage des ergots tels que 6 ou 8 portés par les barrettes de sorte que le sac à l'état terminé se trouve dans une position de fermeture.

Bien que l'invention ait été décrite à propos d'une forme de réalisation particulière, il est bien entendu qu'elle n'y est nullement limitée et qu'on peut lui apporter diverses modifications de forme ou de matériau sans pour cela s'éloigner ni de son cadre ni de son esprit.

Claims

REVENDICATIONS 1°- Procédé de fabrication de sacs en matière souple notamment plastique ou papier présentant des soufflets latéraux (2), dans lequel on réalise une gaine aplatie en matière plastigue (11), on replie les deux bords de la gaine vers l'intérieur de façon à former deux soufflets latéraux (2), on découpe la gaine en sacs individuels dont le fond (3) est soudé, on réalise par moulage-injection, pour chaque sac, deux barrettes (4, 32) portant chacune une poignée ainsi que des moyens de fermeture susceptibles de coopérer les uns avec les autres sur les barrettes dont la longueur est nettement supérieure à la distance séparant les deux soufflets, et l'on fixe par soudage ou collage les barrettes (4, 32) par leurs faces externes contre les bords internes de l'ouverture du sac, caractérisé en ce que l'on amène séparément les deux barrettes (4, 32) en face de l'ouverture du sac et, ayant ouvert ladite ouverture en écartant l'un de l'autre les deux bords de l'ouverture, on introduit simultanément les deux barrettes (4, 32) disposées parallèlement l'une à l'autre mais séparées par un espace autorisant le passage des deux soufflets (2) entre les barrettes, après quoi on fixe les faces internes des deux bords du sac contre leurs barrettes respectives.

2°- Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que les barrettes sont présentées à partir de deux empilages de barrettes disposés symétriquement par rapport au plan du sac.

3°- Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que les barrettes sont encliquetées les unes dans les autres dans l'empilage.

4°- Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que les barrettes sont présentées à partir de réserves ou chargeurs.

5º- Procédé selon l'une quelconque des revendication 2 à 4, caractérisé en ce que l'on amène les deux barrettes dans leurs positions écartées l'une de l'autre en face de l'ouverture du sac et qu'à partir de cette position, on déplace les deux barrettes vers l'intérieur de l'ouverture du sac.

6°- Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que, pour écarter les deux bords de l'ouverture du sac et déplier les soufflets, on agit par aspiration sur les faces externes des deux bords.

7°- Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'on effectue la mise en place et le soudage ou collage des barrettes (4, 32) dans l'ouverture du sac en même temps que la découpe et le soudage du fond (3) du sac.

8°- Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (19, 35) permettant de présenter une gaine ou un sac déjà découpé à partir de la gaine dans une position aplatie, des moyens (36,

38) permettant d'écarter, d'une certaine distance, les deux bords de l'ouverture du sac et de déplier, au moins partiellement, les soufflets (2), des moyens pour présenter, de part et d'autre du plan de symétrie du sac, deux barrettes disposées parallèlement et écartées l'une de l'autre d'une distance suffisante pour ne plus être gênées par la présence des soufflets, et introduire lesdites barrettes dans l'ouverture ainsi formée au voisinage des faces internés des bords correspondants du sac, et des moyens (37,

39) pour souder lesdits bords contre les barrettes.

9°- Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (41, 42) pour présenter deux empilages de barrettes (4, 32) auxdits moyens présentant les barrettes disposées parallèlement et écartées l'une de l'autre à l'ouverture du sac.

10°- Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que lesdits moyens comprennent deux chargeurs (41, 42). 11º- Dispositif selon l'une quelconque des revendications 8 à 10, caractérisé en ce que les moyens présen tant et maintenant les barrettes à l'ouverture du sac permettent, une fois que les barrettes sont disposées dans l'ouverture, le rapprochement des deux barrettes l'une vers l'autre et l'encliquetage de leurs moyens d'assemblages usuels pour réaliser le soudage des deux bords du sac sur les deux barrettes assemblées entre elles.

12°- Dispositif selon l'une quelconque des revendications 8 à 11, caractérisé en ce qu'il comporte un poste (19) assurant le découpage et le soudage ou collage du fond du sac en même temps que la mise en place et le soudage ou collage des barrettes.

13°- Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce que ledit poste (19) présente une forme de table, des moyens (30) étant prévus pour adapter la longueur de la table aux dimensions du sac.

14°- Dispositif selon l'une quelconque des revendications 12 et 13, caractérisé en ce que ledit poste (19) est monté pivotant autour d'un axe (20) de façon à pouvoir pivoter vers le bas à la fin de la fixation des barrettes et provoquer l'évacuation du sac terminé.

15º- Sacs en matière plastique souple à soufflets obtenus par le procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 7.

16º- Sacs selon la revendication 15, caractérisés en ce qu'ils comportent, pour l'assemblage des deux barrettes (4), des trous (9) allongés dans la direction des barrettes et des ergots d'encliquetage (8) de dimensions inférieures de façon à autoriser l'assemblage des deux barrettes même lorsque les entraxes entre moyens d'assemblage des deux barrettes respectives sont légèrement différe.nts.