EP0041975B1

EP0041975B1 - Pistolet perfectionne pour l'application de peintures a chaud

Info

Publication number: EP0041975B1
Application number: EP81900009A
Authority: EP
Inventors: Jean Amiaut
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1979-12-18
Filing date: 1980-12-18
Publication date: 1985-03-20
Also published as: EP0041975A1; WO1981001670A1; DE3070365D1; US4394967A

Abstract

Ce pistolet pour l'application des peintures a chaud, du type comprenant un ensemble fixe sur le corps du pistolet comportant un bloc chauffant a resistances electriques, dispose dans une enceinte dans laquelle l'air de pulverisation circule en contact avec ledit bloc, cette enceinte etant en contact avec la peinture, pistolet caracterise en ce qu'il comporte un premier trajet sinueux (16a, 16b, 17, 20, 21) pour l'air, menage en partie a l'interieur dudit bloc chauffant (4) et en partie entre ce bloc (4) et la surface interne d'une premiere enveloppe (5) et un second trajet sinueux (40, 44, 45) pour la peinture delimite entre la surface externe de ladite premiere enveloppe (5) et une seconde enveloppe (6), ledit ensemble (4, 5, 6) etant fixe sur un corps (1) de pistolet en matiere isolante ayant une tete de pulverisation rotative (T) a deux paires de gicleurs d'air (58, 59) dont l'une au moins est reglable angulairement et en ce qu'il comprend des moyens automatiques (18) de reglage de la temperature commandes par l'air de pulverisation.

Description

La présente invention concerne d'une façon générale les pistolets à peinture et elle est plus particulièrement relative à un pistolet pour l'application des peintures à chaud. On sait que l'application au pistolet des peintures à chaud présente de très nombreux et très importants avantages par rapport à l'application classique au pistolet des peintures à froid.
On connaît différents types de dispositifs adaptables sur des pistolets pour l'application de peintures à chaud, qui comprennent des moyens chauffants, habituellement des résistances électriques, adaptés pour chauffer la peinture et l'air de pulvérisation de celle-ci.
On a décrit par ailleurs, au brevet français FR-A-2450124 au nom du Demandeur publié le 26 septembre 1980 un pistolet pour l'application de peintures à chaud, comprenant un bloc chauffant contenant des résistances électriques et enfermé dans une enveloppe dans laquelle circule l'air destiné à pulvériser la peinture, cette enveloppe étant elle-même enfermée dans le pot contenant la peinture destinée à-alimenter directement le pistolet par gravité.
Ce dispositif ne donne pas entière satisfaction en raison du fait qu'il a tendance à chauffer la totalité de la peinture contenue dans le pot. De ce fait, la peinture est très longue à chauffer et sa température n'est pas uniforme.
Des pistolets d'application de peinture à chaud sont en outre décrits au FR-A-1 324 780 et au US-A-2 976 392.
Le pistolet décrit au FR-A-1 324 780 comporte un dispositif de projection sous lequel est placée une chambre chauffante à résistances électriques intégrée au pistolet et pourvue de parois perforées de distribution de l'air chaud en mouvement dans une zone enveloppant le circuit suivi par la peinture.
L'appareil décrit au US-A-2 976 392 est également un pistolet d'application de peintures à chaud.
Cependant, aucun des pistolets décrits dans ces deux derniers documents ne peut être utilisé avec une alimentation par gravité en provenance d'un réservoir situé au-dessus ou bien avec un tuyau d'aspiration d'étendant au-dessous du pistolet.
Les pistolets classiques étant en métal bon conducteur de la chaleur, la poignée du pistolet chauffe très rapidement ce qui rend sa manipulation difficile pour l'opérateur. En outre, pour retirer la tête de pulvérisation des pistolets classiques, il est nécessaire d'utiliser un outil pour desserrer la bague filetée immobilisant la buse dont les ailes comportent les gicleurs d'air.
Les pistolets en métal supportent facilement les forces parfois considérables qui peuvent être appliquées au moyen de cet outil et que ne supporterait pas un pistolet réalisé en une matière thermiquement isolante, plus fragile.
L'invention a pour but de remédier à ces inconvénients en réalisant un pistolet pour la pulvérisation de peintures à chaud, comportant un dispositif chauffant incorporé, réalisé en une matière mauvaise conductrice de la chaleur et dont la buse d'air peut être réglée angulairement sans outil et dans lequel le volume de la peinture chauffée soit réduit à la quantité minimale nécessaire.
L'invention a également pour but de réaliser un pistolet permettant la pulvérisation à chaud des peintures modernes, qui soit antidéflagrant et présente ainsi toutes les garanties de sécurité.
L'invention a pour objet à cet effet un pistolet pour l'application des peintures à chaud, du type comportant un ensemble comprenant un bloc chauffant cylindrique ayant un axe vertical et des résistances électriques montées sur le corps du pistolet, une première enveloppe délimitant avec le bloc un trajet sinueux pour le chauffage de l'air, et une seconde enveloppe délimitant un trajet pour la peinture, ledit bloc, la première enveloppe et la seconde enveloppe étant disposés coaxialement l'un par rapport à l'autre sur ledit axe vertical dans ledit ensemble, des moyens pour commander automatiquement la température de l'air de pulvérisation, caractérisé en ce que ladite seconde enveloppe ayant la forme d'une cloche est montée pivotante sur le sommet de la première enveloppe et autour de celle-ci et délimite avec des moyens prévus sur une surface externe de la première enveloppe un premier et second trajets annulaires pour la peinture communiquant entre eux et superposés autour de ladite première enveloppe et communiquant avec une chambre délimitée entre des parois d'extrémité de la première et de la seconde enveloppes, ledit corps étant en matériau isolant, la seconde enveloppe comportant un bossage latéral présentant un passage qui communique avec lesdits premier et second trajets pour la peinture, ce bossage étant adapté pour être relié sélectivement à une source de peinture distribuée par gravité et disposée au-dessus du corps ou à une source de peinture distribuée par aspiration et située au-dessous dudit corps, et des moyens pour régler la position de ladite seconde enveloppe autour dudit axe vertical par rapport à ladite première enveloppe et pour fixer ladite seconde enveloppe dans la position réglée par rapport à ladite première enveloppe, de sorte que ladite source de peinture peut être disposée dans une position appropriée commode par rapport au corps, ledit axe vertical étant situé de telle sorte par rapport à la poignée du pistolet que ledit passage dudit bossage puisse être positionné au voisinage immédiat d'un second axe vertical, à la verticale de la poignée du pistolet.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, ledit premier trajet sinueux pour l'air et ledit second trajet sinueux pour la peinture comportant chacun une partie de sortie s'étendant à travers ledit bloc chauffant.
De préférence, lesdites parties de sortie sont adjacentes. Suivant un mode de réalisation préféré, lesdites parties de sortie sont concentriques.
Suivant encore une autre caractéristique de l'invention, la première enveloppe porte sur sa surface externe des moyens en saillie qui délimitent avec ladite seconde enveloppe le trajet sinueux pour la peinture, depuis un point situé près de la base dudit bloc jusqu'à une chambre ménagée à son extrémité opposée, ladite chambre étant reliée à la buse du pistolet par un conduit de sortie s'étendant à travers ledit bloc chauffant parallèle et adjacent au conduit de sortie du premier trajet sinueux pour la peinture.
De préférence, ledit conduit de sortie pour l'air entoure le conduit de sortie du second trajet sinueux pour la peinture.
L'invention est exposée ci-après plus en détails à l'aide de dessins représentant seulement un mode d'exécution, sur lesquels:

- la Fig. 1 est une vue partielle en coupe d'un pistolet suivant l'invention pour la pulvérisation de peintures à chaud;
- la Fig. 2 est une vue en plan de dessous du bloc chauffant du pistolet représenté à la Fig. 1;
- la Fig. 3 est une vue en coupe du bloc chauffant suivant la ligne 3-3 de la Fig. 2;
- la Fig. 4 est une vue en coupe suivant la ligne 4-4 de la Fig. 5;
- la Fig. 5 est une vue en coupe de dessus du bloc chauffant suivant la ligne 5-5 de la Fig. 4;
- la Fig. 6 est une vue partielle en coupe de la tête de pulvérisation du pistolet;
- la Fig. 7 est une vue schématique du dispositif régulateur de température du pistolet suivant l'invention.

On a représenté à la Fig. 1, une partie du pistolet suivant l'invention, en coupe suivant un plan vertical contenant l'obturateur de la buse d'éjection de la peinture.
Le pistolet comprend un corps 1 ayant une poignée 2 présentant à sa partie supérieure une surface de support plane sur laquelle est disposé un ensemble de chauffage de l'air et de la peinture désigné dans son ensemble par la référence 3.
L'ensemble 3 comporte un bloc chauffant 4 qui suivant l'exemple représenté est de forme cylindrique, une première enveloppe 5 ayant dans son ensemble la forme d'une cloche et une seconde enveloppe 6 également en forme de cloche, disposée par-dessus l'enveloppe 5, le bloc 4, l'enveloppe 5 et l'enveloppe 6 comportant chacun un trou central à travers lequel s'étend un goujon 7 solidaire du corps 1 et sur l'extrémité duquel est vissé un écrou 8 à oreille qui maintient l'ensemble chauffant fixé sur le corps 1 du pistolet.
Une gâchette 9 est articulée à son extrémité supérieure dans une fente 10 (Fig. 2 et 5) ménagée axialement dans le bloc chauffant 4 et actionne l'obturateur-pointeau 11 de façon connue.
Un conduit 12 d'arrivée d'air ménagé dans la poignée du pistolet conduit l'air comprimé dans une chambre 13 d'où il s'échappe par un conduit 14 ménagé dans le corps du pistolet à travers une ouverture prévue dans une plaque isolante d'étanchéité 15, interposée entre le bloc chauffant 4 et le corps 1 du pistolet, dans un conduit 16 divisé en deux branches 16a, 16b se rejoignant dans une chambre 17. Dans la branche 16a est disposé un dispositif 18 de commande et de régulation de la température qui sera décrit d'une façon plus détaillée dans la suite.
Comme on le voit à la Fig. 1, la chambre 17 comporte plusieurs ailettes 19 formées par usinage dans la matière du bloc 4, dont l'extrémité opposée au conduit 16b délimite une chambre verticale 20 dont l'extrémité inférieure communique avec plusieurs conduits parallèles 21 délimités par une série d'ailettes 22 transversales usinées dans le bloc 4 et débouchant dans un passage horizontal 23 qui s'ouvre dans une chambre 24 (Fig. 3) dans laquelle s'étendent des ailettes 25, formées par usinage du bloc 4, dont l'extrémité opposée délimite un conduit vertical 26 dont l'extrémité supérieure débouche dans une gorge 27 transversale usinée dans la surface supérieure du bloc 4 pour relier l'extrémité supérieure du conduit 26 à l'extrémité supérieure d'une cheminée 28 s'étendant de haut en bas à travers le bloc 4 et débouchant dans la surface inférieure de celui-ci (Fig. 4).
Les branches 16a, 16b du conduit 14, la chambre 17, le conduit vertical 20, les conduits 21, le passage 23, la chambre 24, le conduit vertical 26, la gorge 27 et la cheminée 28 délimitent ensemble un premier trajet sinueux que parcourt l'air destiné à pulvériser les jets de peinture.
L'extrémité inférieure de la cheminée 28 coïncide avec un trou prévu dans la plaque d'étanchéité 15, qui communique avec un passage 29 (Fig. 6) ménagé dans l'extrémité du corps 1 du , pistolet et amenant l'air dans la tête T de pulvérisation qui sera décrite plus loin.
Lorsque l'air parcourt le trajet sinueux défini ci-dessus, il se trouve en contact avec une surface très importante du bloc 4 qui est chauffé au moyen de résistances électriques 30, au nombre de quatre suivant l'exemple représenté, qui sont introduites dans des logements ménagés dans la masse dudit bloc 4 dans des ouvertures prévues dans une partie 31 fraisée de ce bloc et dans laquelle s'étendent les conducteurs d'alimentation 32 des résistances qui sont reliées à un cordon d'alimentation extérieur (non représenté) à travers un trou 33 prévu à travers la plaque isolante 15.
On comprend que les différents passages, les conduits et les ailettes représentent ensemble une surface chauffante considérable.
Le bloc chauffant 4 est disposé à l'intérieur de la première enceinte 5 constituée par un élément en métal ayant dans son ensemble la forme d'une cuvette qui suivant cet exemple est cylindrique formant une cloche recouvrant le bloc 4 dont la surface supérieure est en contact avec la surface du fond de l'élément 5. Le bord périphérique de l'enveloppe 5 est légèrement évasé vers l'extérieur dans un but qui sera décrit dans la suite.
L'enveloppe 5 comporte un premier bourrelet périphérique 34 en saille radiale vers l'extérieur, à la moitié de sa hauteur et s'étendant sur presque toute la périphérie à l'exception d'une partie 35 abattue par meulage, et un second bourrelet périphérique 36 en saillie radialement vers l'extérieur à l'extrémité de l'enveloppe 5 opposée à son bord périphérique 38. Le bourrelet 36 s'étend également à peu près sur toute la périphérie de l'enveloppe 5 à l'exception d'une partie 37 abattue par meulage, diamétralement opposée à la partie 35.
La première enveloppe 5 est recouverte par la seconde enveloppe 6 constituée par un élément qui est avantageusement réalisé en matière plastique moulée en forme de cuvette dont le diamètre interne est égal au diamètre externe (mesuré au sommet des bourrelets 34 et 36 du bord périphérique 38) de la première enveloppe 5.
La seconde enveloppe 6 comporte un bossage latéral 39 venu de moulage au voisinage de son bord et comportant un passage 40 dont les extrémités sont filetées de façon à pouvoir recevoir un bouchon 41 adapté pour obturer au choix l'une ou l'autre des extrémités du passage 40.
Le bord de la seconde enveloppe 6 couvre le bord évasé 38 de la première enveloppe 5 avec lequel il coïncide, une garniture d'étanchéité torique anti-friction 42 étant prévue pour l'étanchéité de la jonction entre les deux enveloppes.
Ces deux enveloppes délimitent ainsi entre elles comme on le voit aux Figs. 1, et 4 un second trajet sinueux constitué par le passage 40 qui communique avec l'intérieur de l'enveloppe 6, un premier espace annulaire 43 délimité entre le bord périphérique 38 et le bourrelet 34 de la première enveloppe 5 par la seconde, ce premier espace communiquant par l'intermédiaire de la partie abattue 35 avec un second espace périphérique 44 délimité entre les bourrelets 34 et 36 par la seconde enveloppe, ce second espace 44 communiquant par l'intermédiaire de la partie abattue 37 avec une chambre 45 délimitée entre les fonds de la première et de la seconde enveloppe 5, 6 et qui comporte un conduit de sortie 46 qui s'étend d'une façon concentrique dans la cheminée 28 à une certaine distance des parois internes de celle-ci.
Le passage 40 du bossage 39 peut être relié à un godet d'alimentation en peinture et on comprend que celle-ci peut parcourir le trajet défini plus haut en contact avec la totalité de la surface extérieure de la première enveloppe 5 chauffée directement par contact avec le bloc chauffant 4.
Le conduit de sortie 46 est relié de façon étanche à une chambre 47 ménagée dans le corps 1 du pistolet au voisinage de sa tête T comme on va le décrire.
La chambre 47 est traversée coaxialement par le pointeau 11 actionné par la gâchette 9. Une buse 48 ayant une extrémité conique 49 est fixée de façon connue coaxialement dans la chambre 47, l'ouverture de l'extrémité 49 étant obturée par l'extrémité du pointeau 11. L'extrémité de la buse 48 est concentrique à une ouverture 50 délimitée par une douille 51 vissée dans une seconde douille 52 elle-même fixée dans l'extrémité 1 du corps. Le passage 29 d'alimentation en air communiquant avec la cheminée 28 débouche dans une chambre annulaire 53 délimitée par l'extrémité du corps 1 et la deuxième douille 52 avec la buse 48. Cette chambre 53 communiquant par l'intermédiaire de trous radiaux 54 avec deux passages 55 prévus dans les deux branches 56 de la tête T de façon classique.
La tête T qui est avantageusement réalisée en matière plastique moulée par injection est montée rotative de façon étanche entre l'extrémité de la seconde buse 52 et celle du corps 1 du pistolet d'une façon connue en soi avec interposition d'une garniture d'étanchéité torique 57 en matière anti-friction entre le corps 1 et la tête T.
Suivant l'invention, le conduit 55 de chaque branche 56 comporte un premier orifice 58 de sortie d'air orienté obliquement de façon à diriger chacun un premier jet d'air se rencontrant sur le prolongement de l'axe du pointeau 11, cet orifice 58 étant situé dans une partie intermédiaire de chaque branche 56 entre l'extrémité externe de celle-ci et la buse 52, et un second orifice 59 de sortie d'air prévu au voisinage de l'extrémité de chaque branche et orientable angulairement.
Les orifices 59 sont ménagés chacun dans un corps cylindrique 60, encastré dans un logement de forme complémentaire prévu de moulage à l'extrémité de chaque branche 56, et comportant à une extrémité une saille radiale 61, chaque corps cylindrique 60 étant monté rotatif dans son logement et pouvant être orienté au moyen de sa saillie 61.
On comprend que grâce à cet agencement, il est ainsi possible de faire tourner la tête T autour d'un axe confondu avec celui du pointeau 11 et également de régler la position angulaire des jets d'air émis par chacun des orifices 59 pour moduler le jet de peinture pulvérisé par l'air sortant de l'orifice annulaire 50 autour de l'extrémité de la buse 48, et les trous 58.
Comme on l'a représenté à la Fig. 1, l'ensemble du bloc chauffant 4 et des deux enveloppes 5, 6 est maintenu sur le corps du pistolet au moyen de l'écrou 8, la première enveloppe 5 comportant dans son fond un trou central taraudé pouvant être vissé sur une première partie filetée du goujon 7 tandis que l'écrou 8 est vissé sur l'extrémité de ce dernier de façon à assurer l'étanchéité avec le fond de la seconde enveloppe 6. On comprend que si on desserre l'écrou 8, on peut faire tourner la seconde enveloppe 6 autour de l'axe constitué par le goujon 7 de façon à amener le bossage 39 dans une position diamétralement opposée dans laquelle il est possible de relier l'extrémité inférieure du passage 40 à un godet fixé directement sur celui-ci. Dans la position représentée à la Fig. 1 avec l'extrémité inférieure du passage 40 obturée par le bouchon 41, le dispositif est agencé pour être alimenté par gravité au moyen d'un godet fixé directement sur l'extrémité supérieure du passage 40.
L'extrémité arrière du pointeau 11, qui estsolli- citée élastiquement en position de fermeture de la buse 48 au moyen d'un ressort disposé dans la chambre 13, de façon connue, comporte un obturateur 62 destiné à coopérer avec un siège 63 à l'extrémité de la chambre 13 pour commander le passage de l'air dans le conduit 14. Il est avantageusement prévu une saignée (non représentée) dans l'obturateur 62 afin de permettre le passage d'un filet d'air lorsque les résistances de chauffage sont sous tension et que le pistolet n'est pas actionné. Grâce à ce faible courant d'air, le bloc chauffant 4 est continuellement parcouru par un courant de refroidissement.
On décrira maintenant de façon plus détaillée en se référant à la Fig. 7, le dispositif 18 de régulation de température représenté schématiquement à la Fig. 1.
Ce dispositif peut comporter de façon classique un capteur disposé dans la branche 16a qui en fonctionnement reçoit une partie du courant d'air d'alimentation dont l'autre partie s'écoule dans la branche 16b. Ce capteur est ainsi refroidi par l'arrivée d'air et coupe l'alimentation des résistances et rétablit celle-ci dès que la température est tombée au-dessous d'une valeur prédéterminée, cet agencement étant classique.
De façon avantageuse, le pistolet suivant l'invention comporte un dispositif régulateur de température disposé dans la branche 16a qui comporte, comme représenté à la Fig. 7, un contact fixe 64 un contact mobile 65 porté par un bilame métallique incurvé 66 monté fixe par son extrémité opposée. Le contact fixe 64 et le bilame 66 sont reliés aux conducteurs 32 et aux résistances 30 par l'intermédiaire d'une source d'alimentation non représentée.
Le bilame 66 est disposé dans la branche 16a du conduit 14 et est exposé au contact d'une partie de l'air d'alimentation du pistolet, la partie restante étant déviée dans la branche 16b. Le bilame 66 est tel que, à froid, les contacts 64 et 65 sont fermés, alimentant ainsi les résistances 30. Celles-ci chauffent le bloc 4 et la chaleur se communique au bilame 66 qui s'écarte pour ouvrir les contacts et interrompre l'alimentation des résistances. L'air d'alimentation continuant de frapper le bilame 66, refroidit celui-ci suffisamment pour refermer les contacts et ce cycle se répète.
D'une façon avantageuse, il est prévu une vanne à plusieurs voies désignées dans son ensemble par la référence 67 qui est adaptée pour permettre d'envoyer dans les branches 16a et 16b des quantités d'air différentes complémentaires, par exemple 20% de l'alimentation dans la branche 16a et 80% dans la branche 16b ou 60% dans la branche 16a et 40% dans la branche 16b, etc. On peut ainsi modifier la durée nécessaire pour refroidir le bilame 66 et agir sur le temps durant lequel les résistances chauffantes sont alimentées.
Si on le désire, on peut également intercaler un dispositif de commande approprié dans les circuits des résistances 30, permettant ainsi un réglage encore plus fin de la température du pisto- tet.
En outre, les résistances de chauffage étant totalement isolées du circuit de peinture, le pistolet peut être utilisé avec les peintures actuelles à taux de dilution élevé dont le brouillard est explosif sans aucun risque de déflagration.
En outre, le pistolet décrit ci-dessus est compact, d'un maniement facile et peut être utilisé soit avec un godet d'alimentation par gravité, soit avec aspiration dans un godet porté au-dessous de l'appareil ce qui rend ce dernier extrêmement maniable. On remarquera enfin, que la tête du pistolet est réglable manuellement sans l'aide d'aucun outil et que le corps du pistolet en matière plastique mauvaise conductrice de la chaleur permet d'utiliser une température de chauffage pour la peinture relativement élevée sans aucun inconvénient pour l'opérateur.

Claims

1. Pistolet pour application des peintures à chaud, du type comportant un ensemble comprenant un bloc chauffant cylindrique (4) ayant un axe vertical et des résistances électriques (30) montées sur le corps du pistolet, une première enveloppe (5) délimitant avec le bloc un trajet sinueux (16a, 16b, 17, 20, 23-28) pour le chauffage de l'air, et une seconde enveloppe (6) délimitant un trajet pour la peinture, ledit bloc, la première enveloppe et la seconde enveloppe étant disposés coaxialement l'un par rapport à l'autre sur ledit axe vertical dans ledit ensemble, des moyens (18, 64, 65) pour commander automatiquement la température de l'air de pulvérisation, caractérisé en ce que ladite seconde enveloppe (6) ayant la forme d'une cloche est montée pivotante sur le sommet de la première enveloppe (5) et autour de celle-ci et délimite avec des moyens (34, 35, 37) prévus sur une surface externe de la première enveloppe un premier et second trajets annulaires pour la peinture communiquant entre eux et superposés autour de ladite première enveloppe (5) et communiquant avec une chambre (45) délimitée entre des parois d'extrémité de la première et de la seconde enveloppes, ledit corps étant en matériau isolant, la seconde enveloppe (6) comportant un bossage latéral (39) présentant un passage (48) qui communique avec lesdits premier et second trajets pour la peinture, ce bossage étant adapté pour être relié sélectivement à une source de peinture distribuée par gravité et disposée au-dessus du corps ou à une source de peinture distribuée par aspiration et située au-dessous dudit corps, et des moyens (8) pour régler la position de ladite seconde enveloppe autour dudit axe vertical par rapport à ladite première enveloppe et pour fixer ladite seconde enveloppe dans la position réglée par rapport à ladite première enveloppe, de sorte que ladite source de peinture peut être disposée dans une position appropriée commode par rapport au corps, ledit axe vertical étant situé de telle sorte par rapport à la poignée du pistolet que ledit passage (40) dudit bossage (39) puisse être positionné au voisinage immédiat d'un second axe vertical, à la verticale de la poignée du pistolet.

2. Pistolet suivant la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens prévus sur la surface externe de la première enveloppe (5) sont constitués par des bourrelets (34, 35, 37) qui font saillie sur ladite surface et délimitent avec ladite seconde enveloppe (6) le trajet de la peinture depuis un point proche de la base dudit bloc (4) jusqu'à ladite chambre prévue à une extrémité dudit bloc opposée à ladite base, cette chambre (45) étant reliée à la tête de pulvérisation au moyen d'un conduit de sortie (46) qui s'étend à travers ledit bloc chauffant (4) et est entouré par le passage de sortie (28) du premier trajet sinueux pour l'air, et des conduits reliant ledit conduit de sortie à la tête de pulvérisation (T).

3. Pistolet suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la seconde enveloppe (6) est fixée sur la première enveloppe (5) au moyen d'un goujon (7) et d'un organe de serrage (8) qui fixe lesdites enveloppes sur le bloc (4) et l'ensemble sur la partie supérieure du corps.

4. Pistolet suivant la revendication (3) caractérisé en ce que ladite seconde enveloppe est montée pivotante sur le goujon (7) et comporte un rebord périphérique qui est en contact étanche avec un bord périphérique de la première enveloppe (5) lorsque ledit organe de fixation (8) est serré.

5. Pistolet suivant la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens délimitant un conduit d'entrée d'air communiquant avec ledit trajet sinueux pour chauffer l'air et une vanne (67) pour commander l'alimentation en air dudit conduit d'entrée d'air, lesdits moyens de régulation de la température comprenant un interrupteur électrique (64, 65) disposé dans un circuit d'alimentation des résistances (30), cet interrupteur étant disposé dans une partie dudit conduit d'entrée, et ladite vanne comprenant un petit passage de dérivation (66b) constamment ouvert pour distribuer de l'air à ladite partie du conduit d'entrée contenant ledit interrupteur, même lorsque ladite vanne est en position de fermeture.

6. Pistolet suivant la revendication 5, caractérisé en ce que ladite vanne est une vanne différentielle (67) adaptée pour diriger sélectivement une partie réglable de l'air d'alimentation s'écoulant à travers ledit conduit d'entrée, directement sur les moyens (66) de régulation de la température, et le reste de l'air d'alimentation dans un second conduit (16b) qui contourne lesdits moyens de régulation de la température.

7. Pistolet suivant la revendication 1, dans lequel la tête de pulvérisation (T) comprend au voisinage de l'extrémité de chacune de ses branches latérales (55) qui s'étendent de chaque côté d'un jet de peinture projeté par la tête, un gicleur d'air (60) ayant un orifice (59) monté rotatif, comme connu en soi, caractérisé en ce que ladite tête (T) est montée rotative et en ce que chacune desdites branches comporte en outre un second gicleur d'air (58) fixe situé en un point intermédiaire de sa longueur et orienté de manière à projeter un jet d'air qui rencontre le jet de peinture suivant un angle fixe.