EP0029190B1

EP0029190B1 - Ferme-porte modulaire

Info

Publication number: EP0029190B1
Application number: EP80106888A
Authority: EP
Inventors: Georges Maublanc
Original assignee: Pont a Mousson SA
Current assignee: Pont a Mousson SA
Priority date: 1979-11-15
Filing date: 1980-11-08
Publication date: 1984-02-29
Also published as: ES496603A0; DE3066763D1; ES8201254A1; ATE6439T1; DE8030363U1; FR2469541B1; FR2469541A1; CA1147762A; JPS56125576A; US4387482A; EP0029190A1; JPS6128071B2

Description

La présente invention est relative à un ferme-porte modulaire à simple ou double action. Les ferme-portes sont soit à simple action pour la fermeture d'une porte à un seul sens d'ouverture, soit à double action pour la fermeture d'une porte à double sens d'ouverture.
D'une part, les ferme-portes à simple action sont souvent formés d'un pivot de rotation solidaire de la porte à fermer et engrenant avec une crémaillère reliée à un dispositif de commande à ressort et à amortisseur, l'ensemble étant placé dans un carter de forme appropriée. De tels ferme-portes du type énoncé dans le préambule de la revendication 1 sont connus notamment par le document FR-B-1 157 246.
D'autre part, les ferme-portes à double action comportent généralement un pivot de rotation solidaire de la porte à fermer et portant une ou plusieurs cames assurant le déplacement d'un levier de manoeuvre d'un dispositif de commande à ressort et à amortisseur, l'ensemble étant également placé dans un carter de forme correspondante. De tels ferme-portes sont décrits notamment dans le document FR-A-2 045128.
L'inconvénient principal de ces réalisations connues est qu'il est impossible d'utiliser les mêmes éléments pour réaliser un ferme-porte à simple action et un ferme-porte à double action. En particulier, les deux types de ferme-portes indiqués ci-dessus nécessitent des carters ayant des proportions très différentes, et les pièces mobiles ne sont pas transposables d'un type à l'autre. Ceci entraîne, d'une part, des coûts de fabrication élevés, puisque les pièces ne peuvent être réalisées en très grande série, et, d'autre part, la fabrication et le stockage d'un nombre important de pièces différentes.
L'invention a pour but de remédier à cet inconvénient et, à cet effet, a pour objet un ferme-porte comportant, dans un carter, un dispositif moteur comprenant un pignon dont la rotation est liée au mouvement de la porte et qui engrène avec au moins une crémaillère, ladite crémaillère étant reliée à un dispositif de commande à ressort et amortisseur.
Ce ferme-porte est remarquable en ce que, lorsqu'il est à simple action, il est formé par l'assemblage, d'une part, d'un module moteur constitué d'un boîtier renfermant un dispositif moteur à une seule crémaillère et, d'autre part, d'un module de commande constitué d'un deuxième boîtier renfermant le dispositif à ressort et amortisseur. Lorsqu'il est à double action, il est formé par l'assemblage au module de commande précité, d'une part, d'un module de liaison constitué d'un boîtier et, d'autre part, d'un module moteur constitué d'un boîtier renfermant un dispositif moteur à deux crémaillères.
Selon l'invention, le même module de commande peut être utilisé pour réaliser un ferme-porte simple action et un ferme-porte double action. De même, les modules moteur des deux types de ferme-portes ont de nombreux éléments identiques.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple non limitatif et en regard des dessins annexés, sur lesquels :

la Figure 1 est une vue en coupe verticale d'un ferme-porte double action selon l'invention, en position de repos ;
la Figure 2 est une vue en coupe prise selon la ligne 2-2 de la Fig. 1 ;
la Figure 3 est une vue à plus grande échelle d'une partie de la Fig. 1, le ferme-porte étant en position « porte ouverte » ;
la Figure 4 est une vue prise en coupe selon la ligne 4-4 de la Fig. 3 ;
les Figures 5 et 6 sont des vues analogues aux Fig. 3 et 4 respectivement mais correspondant à un ferme-porte simple action suivant l'invention.

Le ferme-porte représenté aux Fig. 1 à 4 comporte trois parties, à savoir, de gauche à droite en considérant la Fig. 1 : un module moteur à pivot-crémaillères 2, un module de liaison 3 et un module de commande 4. Chaque module 2 à 4 est constitué d'un boîtier 5 à 7 respectivement, ces boîtiers s'emboîtant les uns dans les autres pour constituer après vissage le carter du ferme-porte. Ce carter a une forme générale parallélépipédique dont l'épaisseur e (Fig. 2) est constante et suffisamment faible pour loger le ferme-porte dans un profilé de porte. Plus précisément, le boîtier 5 est constitué de deux moitiés vissées l'une à l'autre suivant un plan de joint vertical médian P, le boîtier 6 est monobloc, et le boîtier 7 est constitué d'un corps 7a ouvert sur une grande face verticale et d'un couvercle plan 7b vissé sur cette face. Chacun des boîtiers 5 et 6 présente à droite une forme femelle 5c, 6c, et chacun des boîtiers 6 et 7 présente à gauche une forme mâle 6d, 7d pouvant s'emboîter sans jeu dans les formes 5c, 6c respectivement. Dans cet exemple, les formes 5a et 6a, d'une part, 6d et 7d, d'autre part, sont identiques.
Le module moteur 2 comprend un pivot 8 d'axe vertical X-X librement rotatif dans le boîtier 5 mais axialement fixe. La partie intermédiaire de ce pivot forme un pignon 9 qui engrène avec deux crémaillères rectilignes 10 et 11 qui coulissent chacune contre une paroi latérale du boîtier 5 et qui forment l'image réfléchie l'une de l'autre. A une faible distance de son extrémité droite, chaque crémaillère porte un ergot horizontal 12 dirigé vers l'autre crémaillère. Au repos (Fig. 2), les ergots 12 se trouvent dans le prolongement l'un de l'autre, et les extrémités des crémaillères sont contenues dans deux plans verticaux perpendiculaires au plan de symétrie vertical P du ferme-porte.
Le boîtier 6 du module de liaison 3 présente un passage central 13 à section rectangulaire dans lequel coulisse un piston 14 parallélépipédique. La paroi supérieure du passage 13 comporte une rainure longitudinale 15 dans laquelle est fixée une lame souple 16. L'extrémité gauche de cette dernière est pliée vers le bas pour définir une courte butée 17, et son extrémité droite, qui possède une faculté de débattement vertical, présente un évidement arrondi 18. La lame 15 est fixée par des vis dans sa partie gauche, et une came rotative 19 à axe horizontal permet de régler la hauteur d'une partie de cette lame située entre ces vis et l'évidement 18.
L'extrémité gauche du piston 14 porte un axe transversal 20 sur lequel est monté fou un levier 21 en L à deux bras. En position de repos (Fig. 1), un bras 22 est retenu par la butée 17 en position verticale ; l'autre bras 23 fait saillie horizontalement vers la gauche hors du piston 14, et un crochet 24 dirigé vers le bas, qui forme l'extrémité de ce bras, est situé au-dessus du plan horizontal commun des ergots 12.
Le module de commande 4 comporte un levier rotatif 25 à axe horizontal dont un bras est relié à un ressort de compression réglable 26 et l'autre à un amortisseur hydraulique 27, également réglable, à piston 28. Cet ensemble 4 est classique ; il ne sera donc pas décrit plus en détail et est représenté schématiquement. Deux bielles parallèles 29 sont articulées par une extrémité à un axe horizontal excentré 30 porté par le levier 25 et par l'autre extrémité à un axe horizontal 31 monté dans l'extrémité droite du piston14. Les axes 20 et 31 et les ergots 12 sont parallèles et contenus dans le plan horizontal médian Q du ferme-porte.
Le fonctionnement du ferme-porte double action 1 est le suivant.
Le carter du ferme-porte est par exemple fixé dans le profilé supérieur du cadre d'une porte, l'extrémité inférieure du pivot 8 étant fixée à la porte, suivant son axe de rotation. Toute autre disposition appropriée du ferme-porte peut également être envisagée.
Sous l'effet de l'ouverture de la porte dans un premier sens, le pivot 8 tourne dans le sens horaire selon la flèche f (Fig. 4) en entraînant avec lui la crémaillère 10, qui coulisse vers la droite, et la crémaillère 11, qui coulisse en sens inverse. Sous l'effet de ce coulissement, la crémaillère 10 vient pousser directement le piston 14, qui coulisse également vers la droite. Les bielles 29 font alors tourner le levier 25 dans le sens horaire de la flèche g (Fig. 3), ce qui provoque, d'une part, la compression du ressort 26 et, d'autre part, le déplacement vers la droite sans entrave importante du piston amortisseur 18 dans son cylindre. Ce mouvement d'ouverture est limité par la butée de la crémaillère 11 contre la paroi d'extrémité gauche du boîtier 5.
Lorsque la crémaillère 10 vient en contact avec le piston 14, son ergot 12 se trouve juste derrière le crochet 24 du levier 21, au-dessous du bras 23 de celui-ci. Dès le début du coulissement du piston 14, le bras 22 du levier 21 s'écarte de la butée 17, ce qui laisse le levier 21 basculer vers la gauche sous l'effet de la gravité et amène le bras 23 sur l'ergot 12 de la crémaillère 10. Pendant la suite du coulissement, l'extrémité supérieure coudée 22a du bras 22 glisse le long de la lame 16 et assure que le crochet 24 ne peut plus se relever et reste en prise avec l'ergot 12.
Lors du relâchement de la porte, le ressort 26 tend à faire tourner le levier 25 dans le sens inverse de la flèche g, et cette rotation est freinée par l'amortisseur 27, la vitesse de retour étant réglable. La rotation du levier 25 dans le sens inverse de la flèche g provoque une poussée du piston 14 vers la gauche par les bielles 29 ; le piston 14 pousse à son tour vers la gauche la crémaillère 10, qui fait tourner le pivot 8 dans le sens inverse de la flèche f en assurant la fermeture de la porte. En fin de course de fermeture, le bras 22 du levier 21 rencontre la butée 17, qui le fait se relever et ramène le levier 21 à sa position de départ de la Fig. 1. Au cours de ce mouvement, le crochet 24 libère l'ergot 12. L'extrémité coudée 22a du bras 22 traverse une ouverture de la butée 17 pour permettre le basculement du levier 21.
L'ouverture de la porte dans l'autre sens entraîne le même fonctionnement du ferme-porte, mais sous l'effet de la crémaillère 11, son ergot 12 venant en prise sous le crochet 24.
Dans le cas où l'on cherche à provoquer une fermeture de la porte à une vitesse supérieure à la vitesse de retour préréglée assurée par l'ensemble de commande 4, c'est le pignon 8 qui devient moteur pour la course de fermeture, de sorte que la crémaillère tend à s'écarter du piston 14. Cependant, l'accrochage de l'ergot 12 derrière le crochet 24 s'oppose à cette séparation, de sorte que le piston 14 est entraîné par la crémaillère et entraîne avec lui les bielles 29, le levier 15 et le piston amortisseur 28, qui freine le mouvement. L'amortisseur 27 peut comporter, comme connu, un dispositif limiteur de pression d'huile qui permet dans un tel cas une augmentation de la vitesse de déplacement du piston 28.
Bien entendu, l'amortisseur 27 peut également être muni de moyens permettant l'accélération brusque du mouvement en fin de course de fermeture, afin de garantir la fermeture complète de la porte et en particulier l'enclenchement de la serrure de cette porte.
Comme on le voit, au cours du fonctionnement, le piston 14 est toujours solidaire de la crémaillère qui se déplace vers la droite, grâce au crochet 24, quel que soit le sens de rotation du pivot 8 et donc quel que soit le sens d'ouverture de la porte.
La lame 16 peut servir non seulement de butée pour le levier 21 mais également de dispositif de maintien de la porte en position ouverte ou « arrêt de porte ». En effet, lorsque la came 19 est rétractée, la lame 16 n'interfère pas avec la trajectoire d'une bille 32 portée par le piston 14. Cependant, si on le désire, on peut donner à la came 19 une position angulaire dans laquelle_'ei)e repousse vers le bas la partie droite de la lame 16. Dans ce cas, l'évidement 18 s'encliquette élastiquement en fin de course d'ouverture sur la bille 32, ce qui constitue l'arrêt de la porte.
Les Fig. 5 et 6 montrent un ferme-porte simple action 1a formé d'un module pivot-crémaillère 2a et du module de commande 4.
Le module 2a est presque identique au module 2 des Fig. 1 à 4 ; cependant, il comporte une crémaillère 10a unique analogue à la crémaillère 10 mais munie à son extrémité droite d'un bloc de guidage coulissant sur les deux parois latérales du boîtier 5a et portant un axe transversal 31a. Les bielles 29 de l'ensemble 4 sont directement articulées sur cet axe 31a. De plus, le dispositif d'arrêt de porte 16-19 est monté dans le boîtier 5a et la bille 32 dans un évidement de la crémaillère 10a.
Les dimensions extérieures du boîtier 5a sont les mêmes que celles du boîtier 5, et l'on retrouve en particulier la forme femelle 5c s'emboîtant sur la forme mâle 7d du boîtier 7.
Pour ce ferme-porte simple action, il n'est plus nécessaire d'utiliser un ensemble intermédiaire de liaison. Le fonctionnement d'un tel ferme-porte simple action est sensiblement identique mais simplifié par rapport au ferme-porte double action, puisque la crémaillère unique 10a est toujours liée au levier 25 de l'ensemble de commande 4 à ressort et à amortisseur.
L'emboîtement des ensembles 2 à 4 ou 2a et 4a entre eux est simple, et la liaison rigide est effectuée par vissage complémentaire. Des orifices 33, 34 sont prévus respectivement dans le boîtier 6 du module intermédiaire de liaison 3 (Fig. 2) et dans le boîtier 5a du module pivot-crémaillère 2a (Fig. 6) pour permettre l'introduction de la goupille 31,31 a d'articulation de l'extrémité gauche des bielles 29.
La réalisation modulaire de ce ferme-porte simple action et double action permet de diminuer les coûts de fabrication, puisque la plupart des pièces sont identiques dans les deux cas et peuvent donc être fabriquées en très grandes séries. Cette modularité permet également de limiter le nombre de pièces à stocker pour réaliser le montage de ces ferme-porte, et également une limitation du nombre de pièces de rechange à fournir aux revendeurs.

Claims

1. Ferme-porte comportant dans un carter un dispositif moteur comprenant un pignon (9) dont la rotation est liée au mouvement de la porte et qui engrène avec au moins une crémaillère (10a, 10-11), ladite crémaillère étant reliée à un dispositif de commande (4) à ressort (26) et amortisseur (27), caractérisé par le fait qu'il constitue

- ou bien un ferme-porte à simple action formé par l'assemblage, d'une part, d'un module moteur (2a) constitué d'un boîtier (5a) renfermant un dispositif moteur à une seule crémaillère (10a) et, d'autre part, d'un module de commande (4) constitué d'un deuxième boîtier (7) renfermant le dispositif (4) à ressort et amortisseur ;

- ou bien un ferme-porte à double action formé par l'assemblage au module de commande (4) précité, d'une part, d'un module de liaison (3) constitué d'un boîtier (6) et, d'autre part, d'un module moteur (2) constitué d'un boîtier (5) renfermant un dispositif moteur (2) à deux crémaillères (10-11).

2. Ferme-porte selon la revendication 1, caractérisé en ce que le boîtier (5a) du module moteur et le boîtier (7) du module de commande s'assemblent l'un à l'autre par emboîtement.

3. Ferme-porte selon la revendication 1, caractérisé en ce que le boîtier (5) du module moteur (2), le boîtier (6) du module de liaison (3) et le deuxième boîtier (7) du module de commande sont assemblés par emboîtement.

4. Ferme-porte selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les boîtiers (5a-7, 5-6-7) possèdent tous les mêmes dimensions en section transversale.

5. Ferme-porte selon l'une quelconque des revendications 1, 3 et 4, caractérisé en ce que le module de liaison (3) comporte à l'intérieur du boîtier (6) des moyens de liaison sélectifs (17-21) qui, pour chaque sens de rotation du pignon (9), solidarisent le module de liaison avec l'une des deux crémaillères (10, 11) pendant la course d'ouverture et désolidarisent cet ensemble (3) et cette crémaillère (10, 11) à la fin de la course de fermeture.