Pièce d'horlogerie dans laquelle l'échappement est mû par une force motrice constante. La présente invention se rapporte à une pièce d'horlogerie dans laquelle l'échappe ment est mii par une force motrice constante.
Le dessin ci-annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention.
La fig. 1 en est une vue en plan partiel; la fig. 2 est une .coupe par A-B-C de fig. 1, et la. fig. 3 une coupe par D-E de fig. 1; les fig. 4 et 5 illustrent son fonctionnement.
<I>a</I> est une roue,de .champ sur le pignon a,. de laquelle engrène la roue moyenne usuelle du rouage, qui n'est pas représentée et qui est reliée au barillet moteur. La roue a con duit le pignon b, fixé sur l'axe du renvoi b lequel, à son tour, conduit le pignon cl sur l'axe duquel est fixé le fouet c. L'axe ,de la roue a tourne clans deux pierres fixées à des ponts de la cage, traverse le cadran i et porte l'aiguille .de secondes g.
En dessous -de la roue a est disposée une seconde roue @de champ d, fixée à un canon ,qui tourne dans une pierre logée .dans la, platine de base et porte lui-même, à son intérieur, une autre pierre dans laquelle peut tourner l'axe de la roue<I>a.</I> Les roues<I>a</I> et b sont reliées par un ressort secondaire h fixé, d'une part, à un piston hl solidaire @de l'axe de la roue a et, -l'autre part, à une virole h2 fixée nu canon de la roue d.
Ce dernier ,canon traverse égale ment le cadran et porte l'aiguille gl destinée à marquer les cinquièmes de seconde. e est la roue d'échappement, à 15 ,dents, -d'un échappement à ancre dont les autres organes ne sont pas représentés. Cette roue est mue par le moyen .de la roue de champ d qui en grène sur le pignon e, fixé à l'arbre de la roue e. Sur ce dernier est également fixée la roue-étoile f.
Le fonctionnement est le suivant: Le ressort secondaire<I>la</I> est disposé remonté dans le mouvement de façon que la force motrice qu'il déploie actionne, par l'intermédiaire -de la roue de champ d et du pignon cl, la roue -l'échappement e. Supposons que le balancier effectue cinq oscillations par seconde. A chacune de .ces oscillations, la roue d'échap pement e est libérée et avance ,d'un pas, c'est- à-dire @de la demi-distance entre deux de ses dents consécutives, entraînant dans son mou vement la roue-étoile f.
Le fouet c est ap puyé, par l'action -du ressort de barillet agis sant sur lui par l'intermédiaire du rouage et du renvoi b, contre la dent f,. de l'étoile f. A chaque pas de la roue d'échappement e, cette,dent f1 avance de'@3o de tour et le fouet la suit dans son déplacement. A la cinquième oscillation du balancier, la. dent f 1 effectue son cinquième pas en avant qui l'amène dans la position représentée en fig. 5.
Le fouet c est alors libéré et, sous l'action de la, force motrice .du ressort moteur, exécute, en un temps très court, un tour complet sur lui- même puis revient s'appuyer contre la dent f:: de la roue-étoile. A la fin de ce tour, l'en coche<I>k</I> du rouleau<I>k,</I> fixé sur le fouet est venue se placer devant la dent f r, lui per mettant de se déplacer devant l'axe du fouet. Le rouage, qui était maintenu au repos par le fouet. exécute un mouvement pendant la. rotation susmentionnée de celui-ci. Ce mou vement produit un déplacement instantané de l'aiguille de secondes g qui avance ainsi une fois par seconde et bat conséquemment la seconde morte.
En outre, la roue ca en tournant a remonté le ressort secondaire h qui s'était légèrement détendu en communi quant la. force motrice à la roue d'échappe ment e pendant les quatre premiers pas de celle-ci. On voit donc que le ressort<I>la,</I> lequel rictionne la. roue d'échappement, possède une force motrice pratiquement constante et ceci quel due soit le degré de développement -du ressort de barillet qui ne sert plus qu'à. re monter le ressort h.
En outre, lorsque le res sort de barillet est complètement détendu, tout le mécanisme s'arrête avant que le res sort secondaire h, ait eu le temps de se déten dre lui-même. En effet, l'encoche k prati quée sur le rouleau k1 ne viendra. pas se pla cer devant: la ,dent ,correspondante de la roue étoile f puisque, le ressort: de barillet étant détendu, le rouage, et conséquemment le fouet, sont immobiles. La roue-étoile sera, donc ar rêtée ainsi que la roue :d'échappement.
Chacune des .dents de la roue-étoile f prc:- sente une encoche f2 dont le but et le sui- vaut: Il peut arriver que le fouet, sous l'ef fet, d'une cause accidentelle (par exemple si l'on déplace les aiguilles indicatrices en sens contraire de leur sens normal), tourne en sens contraire de son sens normal montré par la flèche en fi-. 5. Il vient .alors en prise avec l'encoche f@ de la dent fr (fig. 4) qui l'arrête au commencement de son mouvemen'c de rotation.
Si cette encoche n'existait pas, le fouet continuant à tourner, repousserait en arrière la dent de la roue-étoile qui, après s'être effacée .devant lui, pourrait passer .de vant l'axe du fouet et celle-ci pourrait effec tuer son déplacement sans que ledit fouet ait exécuté sa. rotation normale pendant laquelle s'effectue le remontage du ressort la. Il s'en suit que celui-ci n'aurait pas été remonté en temps voulu et, si ce phénomène se reproduit plusieurs fois, le ressort h peut se détendre beaucoup, ce qui compromet le bon fonction nement du mécanisme.
La roue d'échappement e commande l'ai guille g1 par l'intermédiaire du pignon e, et de la roue d. Cette aiguille marque donc les '/5 -de seconde.