Chaîne d'isolateurs. Les lignes à haute tension sont générale ment soutenues par des chaînes isolantes com portant des pièces en matière isolante, ordi nairement en porcelaine, réunies par des pa_r- ties métalliques.
La protection contre la pluie est assurée soit par la forme en assiette des isolateurs, soit par des chapeaux métalliques.
Dans l'un et l'autre cas, les essais d'éclate ment sont toujours meilleurs à sec que sous la douche et les isolateurs résistent mieux par le beau temps que par la pluie. Ceci paraît un avantage mais est en réalité un inconvé nient. En effet, les isolateurs étant calculés et construits pour résister à. la tension de régime quand il pleut, il arrive qu'à sec, en cas de surtension, les isolateurs peuvent être fati gués au delà de ce qu'ils supportent, ce qui provoque leur rupture.
La présente invention a pour objet une chaîne d'isolateurs construite pour parer à cet inconvénient et garantir les isolateurs contre une fatigue excessive. Diverses formes d'exécution de pareille chaîne sont représentées, à, titre d'exemple, sur le dessin ci-annexé.
La fig. 1 est une vue schématique d'une première forme de chaîne; La fig. ? en est une autre; La fig. 3 se rapporte à une chaîne dans laquelle des isolateurs en forme" de cloche sont employés; La fig. 4 montre l'emploi d'isolateurs en forme d'assiette; L a fig. 5 est relative à l'emploi d'isolateurs allongés.
LQ, chaîne représentée en fig. 1 comporte trois éléments isolants sphériques 1, 2, 3 as semblés par des chaînes.
Chaque élément est protégé par un cha peau métallique de diamètre tel que les dis tances 4, 5, 6 correspondent juste, sous la pluie, à une tension d'amorçage prëdéter- minée. Les distances d'axe en axe des isola teurs correspondront également à cette ten sion. 4 sec, l'amorçage ne se fera. qu'à une tension plus forte à ces points là.
Pour obtenir le résultat cherché, c'est-à-dire une même ten- sion d'amorçage à sec, on a mis sous chaque chapeau des proéminences 7, 8, 9 de longueur telle que les distances 1.0, 11, 12 correspondent individuellement à l'amorçage à, sec d'une teu- sion correspondante aux distances 4, 5, 6. Ces distances 7, 8, 9 sont naturellement plus courtes que les distances 4, 5, 6 et les proémi nences sont placées dans un endroit qui, en cas de pluie, reste sec. Dans les conditions qui précèdent, les coefficients de sécurité choi sis restent observés quel temps qu'il fasse.
On est certain que, quelle que soit la répar tition des potentiels, quels que soient les<B>dé-</B> charges et les amorçages d'arc, chaque iso lateur ne supportera pas une tension supé rieure à celle qu'il peut normalement suppor ter sans fatigue.
La chaîne de soutien est terminée par un disque a qui, pour le dernier élément, joue le même rôle qu'un élément par rapport au pré cédent.
Comme on le voit en fig. 2, les pièces iso lantes l', 2', 3' sont réunies entre elles de façon à former une chaîne au moyen de liens 4', 5', 6', 7'.
8', 9', 10' sont des chapeaux métalliques du genre de ceux précédemment décrits. 11', 12', 13' sont des chapeaux intermédiaires placés et fixés à l'équateur des isolateurs l', 2'. 3' de telle façon que les surfaces d'isola tion de chaque isolateur soient réparties à peu près également au-dessus et au-dessous des chapeaux 11', 12', 13'. Des dispositions cons tructives sont prises de façon à ce que tous les chapeaux soient équidistants.
Les distânces d'amorçtige sous la pluie 14', 15', 16', 17' etc. sont convenablement choisies et leur totalisation donne la valeur de l'isolateur.
Les chapeaux ont une forme telle que les distances 18', 19' placées dans la zone res tant sèche correspondent à l'amorçage de l'arc dans l'air sec à une tension correspondant à celle des distances 14' à 17' pour la pluie. La fig. 3 représente une chaîne dans la quelle on emploie des isolateurs en forme de cloche. L'un des chapeaux est fixé sur la liaison de deux isolateurs successifs; l'autre est fixé au rebord de la cloche.
La fig. 4 montre l'emploi d'isolateurs en forme d'assiette, et la fi g. 5 l'emploi d'isola teurs allongés dont chacun est muni de deux chapeaux. On peut même en prévoir davan tage. Dans ces deux formes d'exécution, il est facile de constater que la distance d'amor çage de l'arc à sec est pratiquement la même que celle qui entre en cause lorsqu'il pleut.