CH94516A - Dispositif d'embrayage hydraulique. - Google Patents

Description

  Dispositif d'embrayage hydraulique.    L'objet de l'invention est un dispositif  d'embrayage hydraulique.  



  Ce .dispositif comporte un organe moteur  et     titi    organe entraîné sur l'un desquels sont  montés rigidement au moins deux cylindres  disposés     radialement    par rapport à l'axe de  rotation de ces organes, ces     cylindes    contenant  des pistons recevant simultanément de l'or  gane moteur, dès qu'il est en mouvement, un  mouvement de va-et-vient relatif, dans cha  que paire de cylindres diamétralement opposés  et en sens inverse par rapport à l'axe de  rotation du dispositif, tant que l'accouplement  n'est pas embrayé à bloc, l'organe ne portant  pas les cylindres présentant au moins une  partie destinée à frotter contre au moins un  organe auquel sont reliés les pistons d'au  moins une paire de cylindres, ces cylindres  étant reliés entre eux, par paires,

   au moyen  de canaux qui sont     commandés    par au moins  un organe obturateur, ces     canaux    et ces  cylindres étant remplis de liquide qui peut  circuler librement dans chaque paire de cylin  dres, d'un cylindre à l'autre suivant le  mouvement des pistons, ce mouvement se    ralentissant de plus en plus au fur et à  mesure que la libre circulation du     liquide    est  de plus en plus entravée dans     L.a    canaux  par les organes obturateurs qui     le"    comman  dent et étant arrêté dès que le canal de  communication entre deux cylindres est fermé,  de sorte que le frottement produit entre les  parties en contact de l'organe moteur et celles  de l'organe entraîné, provoquai l'entraîne  ment de ce dernier.  



  Le dessin annexé représente, à titre  d'exemple, deux formes d'exécution de l'objet  de l'invention.  



  La     fig.    1 est une coupe longitudinale d'une  première forme d'exécution;  La     fig:    2 en est une coupe transversale;  La     fig.    3 en est une vue de détail;  La     fig.    4 est une coupe longitudinale d'une  deuxième forme d'exécution;  Les     fig.    b à 8 sent , des vues de détails.

    Dans le dispositif d'embrayage représenté       fig.    1 à 3, les cylindres<I>a',</I>     a2,   <I>as,</I>     a4    sont  formés dans un organe relié, de manière à  pouvoir tourner avec lui, à un organe moteur  k qui peut être par exemple le volant d'em-           brayage        d'rin    moteur ou autre générateur de  force motrice.

   Les extrémités de ces cylindres  sont fermées par des bouchons d',     d2,        d',        d4.     Les pistons b',     b2,        b3,        b4    sont munis de ron  delles étanches ou de cuirs emboutis     ni        fixés     au moyen de boulons     ml.    Les pistons opposés  sont reliés ensemble au troyen d'un moyeu f  dont les faces extérieures latérales glissent  sur des guides     g'    fixés à un corps     q.    Le  mouvement de ce moyeu f est transmis à  des coudes ou     excentriques    c' ou     c=   

   au moyen  de coussinets     hl    et     h.=,    incurvés sur leur face  intérieure pour épouser la forme de ces ex  centriques et qui communiquent le mouvement  de ces derniers au moyeu f par l'intermé  diaire de ses faces intérieures correspondantes  <I>f', f</I>     ¯.    Un passage fermé     W    relie entre eux  des canaux     n'    qui aboutissent à des lumières  des cylindres a' et     a2        (fig.    3), un passage  semblable et des canaux     rat    étant     disposés     entre des lumières des cylindres     a3    et<I>a4.</I>  



  Ces passages     rai    sont commandés respec  tivement par des soupapes équilibrées     hydrari-          liquement    j' et j 2 munies de tiges j 3     s\é-          tendant    à travers un presse-étoupe     g-    étanche  aux fluides jusqu'à     titi    cavalier     j4    relié à     titi     moyeu     j'    monté de     manière    à pouvoir cou  lisser sur     titi    arbre c,

   sort déplacement sur  cet arbre étant produit par exemple au moyen  d'un mécanisme à main relié à des organes  non rotatifs     j        l.    L'arbre c repose sur des  douilles de fond     cs    et 04 qui constituent des  paliers.  



  Les cylindres<I>a',</I>     a2,        a3,        a4    sont munis  de soupapes de sûreté el et de     soupapes    de  retenue     e2    disposées dans les bouchons d  (fi g. 2).  



  Pour neutraliser l'action de la force cen  trifuge sur ces soupapes, chacune d'elles est  reliée à une des extrémités d'un levier bas  culant r, muni à son extrémité d'un contre  poids     r',    sur lequel la force     centrifuge    a une  action égale, mais agissant en sens contraire  sur le levier     r.     



  Le remplissage en fluide des cylindres et  des canaux qui les relient entre eux se fait  par les soupapes     e2,    par exemple en les reliant         dL        urie    conduite de fluide sous pression au  moyen d'un joint tournant.  



  Ce dispositif fonctionne de la manière  suivante:  On remplit de fluide, par exemple d'huile,  les quatre cylindres a',     a2,    a     .3,        a4    ainsi que  les canaux qui les relient entre eux n',     7a2,          rai.    Ce remplissage se fait par une des sou  papes     e2    disposées dans les bouchons d',     d2,          d3,        d4   <I>des</I> cylindres.  



  L'organe comportant les quatre cylindres  <I>a',</I>     a2.   <I>a3,</I>     a4    est relié à l'organe moteur<I>k</I>  qui l'entraîne dans soir mouvement. Lorsque  les soupapes j 1 et j     z    sont dans la position  représentée à la     fig.    3, c'est-à-dire lorsque  l'huile peut circuler d'un cylindre à l'autre  cri passant par les passages     n3    qui sont  ouverts, les pistons     b1,        b2,        b3,        b4    des cylindres  peuvent se déplacer librement- dans ceux-ci  et aucun mouvement n'est communiqué à  l'arbre c.

       Lorsqu'on    déplace les organes       j'    et     j4    qui sont reliés aux tiges<I>j3</I>     qui     commandent les soupapes<I>j'</I> et<I>j 2 de</I> manière  à amener la partie<B>j</B>     l'    de ces dernières dans  les passages     n3,    l'huile ne peut plus passer  d'un cylindre dans l'autre et les pistons ne  peuvent plus se déplacer dans ces cylindres.  



  Comme chaque paire de cylindres opposés  l'un à     l'autre    est reliée par un moyeu f qui  est relié lui-même à un des coudes c' ou     c2     de l'arbre c par les coussinets     hl    et     h2,    ces  coudes cl et     c2    de cet arbre sont retenus par  ces coussinets et l'arbre c est entraîné dans le  mouvement du corps comportant les cylindres.  



  Cet entraînement a lieu progressivement       ait    fur et à mesure que la partie     j'1    de la  soupape étrangle le passage     7a3    et que l'huile  passe plus difficilement d'un cylindre à l'autre,  jusqu'au moment oh ce passage     n3    est com  plètement fermé et que l'arbre c ne peut plus  tourner par rapport au corps présentant les  cylindres.  



  Le remplissage en fluide peut être     effectué     automatiquement en employant un réservoir  de     fluide,    non représenté air dessin, et com  muniquant avec chaque soupape e , disposé  de telle manière dans le carter que sous  l'action de la force centrifuge le fluide qu'il      contient soit continuellement poussé à travers  chaque soupape de retenue e' pendant l'opé  ration d'embrayage.  



  Ce remplissage du circuit clos peut aussi  être effectué au moyen d'une soupape action  née     automatiquement    par le mouvement de  rotation de l'arbre d'embrayage.  



  Le carter de l'embrayage peut être     conr-          plètement    fermé de manière à pouvoir con  tenir un fluide lubrifiant, une rondelle étanche  étant prévue à l'entrée de l'arbre entraîné  dans le carter.  



  Les cylindres ainsi que les canaux qui  les relient peuvent être vidés par les soupapes  el, par exemple par une action mécanique sur  chacune d'elles. pour la soulever de son siège,  et en faisant alors lentement tourner soit  l'organe moteur, soit l'organe entraîné.  



  Dans la forme d'exécution représentée par  les     fig.    4 et 5 sont représentés deux groupes  de quatre cylindres radiaux disposés en croix à  <B>900</B> les uns des autres. Les axes des cylin  dres de chacun de ces groupes sont disposés  dans un plan normal à l'axe d'embrayage,  les pistons diamétralement opposés étant reliés  par des moyeux ou cavaliers<I>f 1,</I> f 2 et<I>f 3</I>  de la même manière que dans la forme pré  cédente.

   Afin de permettre un libre déplace  ment des pistons     b5    et     bl    en regard du cava  lier f 3 de l'autre paire de pistons     b3,        bh     disposés à angle droit, les pistons     b',        b6    sont  mortaisés comme représenté en f 4 et f 5 entre  les parties fixées aux cavaliers f 1 et f 2. Pour  permettre le mouvement correspondant de  l'autre paire de pistons disposés à angle droit  de ces pistons     b@,        b6,    les pistons     b3,        b4    sont  également mortaisés en regard des cavaliers  <B>fi</B>     etf'en    flet<B>f7.</B>  



  Dans cette forme d'exécution tes cylindres  sont reliés entre eux de la même manière  que dans la première forme d'exécution, soit  al et     cal    ensemble et     a3   <I>et</I>     a4    ensemble; les  deux autres paires non représentées sur le  dessin étant reliées de la même manière.  



  Dans cette forme d'exécution     (fig.    6) les  soupapes de commande sont actionnées     hy-          drauliquement    au moyen d'un     fluide    provenant  d'une source de fluide sous pression et d'une    soupape actionnée par exemple à la main.  Ce fluide sous pression est admis dans l'em  brayage par l'ouverture p ménagée dans le  coussinet étanche     p1    qui communique au  moyen d'un joint poreux avec le passage du       fluide        p3    conduisant à l'extrémité des' sou  papes     j'    de commande du cylindre.

   Ces  soupapes sont ramenées à leur position nor  male au moyen de ressorts de rappel     j'     lorsque l'arrivée de fluide sous pression est  coupée. Ledit joint poreux est aussi employé  pour laisser passer le fluide arrivant des  passages     p4        (fig.4)    dans les passages de  fluide clos     n3    et     -n4    des cylindres radiaux. Les  passages     p4    sont munis de soupapes de re  tenue à ressort e3. Ces soupapes peuvent  être munies de moyens -de neutralisation de  l'action de la force centrifuge, d'une manière  analogue à celle décrite plus haut en référence  aux     soupapes    el et     e2.     



  L'arbre c est monté dans des paliers     c5     et es constitués par une combinaison de douil  les de fond et de palier à rouleau.  



  Cette forme d'exécution fonctionne de la  même manière que la première forme d'exé  cution.  



  Les soupapes de commande peuvent être  actionnées mécaniquement ou     hydraulique-          ment.    On peut aussi combiner ces deux  modes     d'actionnement    pour le même dispositif  d'embrayage.  



  Au lieu d'être disposés dans un organe  relié à l'organe moteur, les cylindres pour  raient aussi être disposés dans un organe  monté sur l'arbre entraîné:

Claims (1)

1. REVENDICATION Dispositif d'embrayage hydraulique, carac térisé en ce qu'il comporte un organe moteur et un organe entraîné sur l'un desquels sont montés rigidement au moins deux cylindres disposés radialenlent par rapport à l'axe de rotation de ces organes, ces cylindres con tenant des pistons recevant simultanément de l'organe moteur, dès qu'il est en mouve ment, un mouvement de va-et-vient relatif, dans chaque paire de cylindres diamétrale ment opposés et en sens inverse par rapport à l'axe de rotation du dispositif, tant que l'accouplement n'est pas embrayé à bloc, l'organe ne portant pas les cylindres présen tant au moins une partie destinée à frotter contre au moins un organe auquel sont reliés les pistons d'au moins une paire de cylindres, ces cylindres étant reliés entre eux, par paires,

   au moyen de -canaux qui sont com mandés par au moins un organe obturateur, ces canaux et ces cylindres étant remplis de liquide qui peut circuler librement dans cha que paire de cylindres, d'un cylindre à l'autre, suivant le mouvement des pistons, ce mouve ment se ralentissant de plus en plus au fur et à mesure que la libre circulation du liquide est de plus en plus entravée dans les canaux par les organes obturateurs qui les comman dent et étant arrêté dès que le canal de communication entre deux cylindres est fermé, de sorte que le frottement produit entre les parties en contact de l'organe moteur et celles de l'organe entraîné, provoquent l'entraînement de ce dernier.

   SOUS-REVENDICATIONS 1 Dispositif selon la revendication, caracté risé en ce qu'il comporte des moyens pour maintenir les cylindres et les canaux qui les relient continuellement remplis de liquide. 2 Dispositif selon la revendication, caracté risé en ce que l'organe obturateur com mandant les canaux reliant ensemble cha que paire de cylindres, est une, soupape. 3 Dispositif selon la revendication et la sous-revendication 1, caractérisé en ce que ces moyens sont actionnés par la force centrifuge.

   4 Dispositif selon la revendication et les sous-revendications 1 et 3, caractérisé en ce que ces moyens comportent au moins une soupape de retenue établie de manière que l'action de la force centrifuge sur ses parties constitutives est sans effet sur elle. 5 Dispositif selon la revendication, caracté risé en ce que les cylindres sont pourvus de soupapes de sûreté qui sont établies de manière que l'action de la force cen- trifuge sur leurs parties constitutives sont sans effet sur elles.

   6 Dispositif selon la revendication, caracté risé en ce que le corps contenant les cylindres a sensiblement la forme d'un tambour, l'autre organe étant un arbre traversant axialement ce tambour et com portant un moyen pour actionner les pistons de chaque paire de cylindres qui présentent leur ouverture à l'extrémité opposée à l'arbre. 7 Dispositif selon la revendication et la sous-revendication 6, caractérisé en ce que les moyens par lesquels l'arbre actionne les pistons des cylindres sont au moins un excentrique agissant sur des organes auxquels sont reliés les cylindres.

   8 Dispositif selon la revendication et les sous-revendications 6 et 7, caractérisé en ce que les organes sur lesquels agit l'ex centrique sont des coussinets disposés sur cet excentrique et qui y sont maintenus par un cadre auquel sont reliés les pistons des cylindres.

   9 Dispositif selon la revendication et la sous-revendication 2, caractérisé en ce que les soupapes qui commandent les canaux sont des soupapes équilibrées hydrauli- quement. 10 Dispositif selon la revendication et les sous-revendications 6 à 8, caractérisé en ce que le cadre soumis à l'action de l'ex centrique est guidé pour se déplacer axialement par rapport aux cylindres par deux de ses côtés latéraux dans le corps comportant les cylindres.

   11 Dispositif selon la revendication et les sous-revendications 1 à 10, caractérisé en ce que les canaux reliant les cylindres entre eux communiquent avec des con duites de fluide reliées, au moyen d'un joint embouti étanche, à un organe non rotatif communiquant avec une source de fluide. 12 Dispositif selon la revendication et les sous-revendications 1 à 11, caractérisé en ce que les soupapes qui commandent les canaux reliant les cylindres entre eux sont actionnées hydrauliquement au moyen de fluide sous pression provenant de con duites reliées à un joint embouti étanche.

   13 Dispositif selon la revendication et les sous-revendications 1 à 12, caractérisé en ce que le fluide sous pression, pour action ner les soupapes de commande des canaux reliant entre eux les cylindres, est envoyé à ces soupapes au moyen d'une pompe à main. 14 Dispositif selon la revendication et les sous-revendications 1 à 13, caractérisé en ce que les soupapes de commande des canaux reliant entre eux les cylindres sont disposées avec leurs axes parallèle ment à l'axe du dispositif.

   15 Dispositif selon la revendication et les sous-revendications 1 à 14, caractérisé en ce qu'il est entouré d'un carter qui est hermétiquement clos et constitue un ré servoir pour du fluide lubrifiant, ce carter comportant un cuir embouti à l'endroit où l'arbre entraîné pénètre à son intérieur.