Perforatrice pour roche. Cette invention a pour objet une perfora trice pour roche, à commande par des ondes de pression, comportant un marteau à mou vement de va-et-vient ayant une partie com prise entre des colonnes de liquide pour con tribuer à la détermination du mouvement de va-et-vient en unisson avec les ondes de pression :da commande.
Une forme d'exécution de l'objet de l'in vention est représentée schématiquement -et, à titre d'exemple, sur le dessin annexé, dans lequel: La fig. 1 est urne coupe verticale longi tudinale de l'ensemble de cette forme,d'exé- cution; La fig. 2 en est une coupe horizontale;
La fig. 3 est une coupe transversale sui vant la ligne 3--3 die,<B>-la</B> fig. i; La fig. 4 -est une co pe suivant la ligne 4---4 de la fig. i; La fig. 5 est une coupe suivant la ligne 5-5 des fig. 1 et 2.
Sur ce dessin, 1 désigne le corps !de la perforatrice constitué par une pièce moulée ou forgée pourvue d'une capacité C. Le mar- teau 2 animé d'un mouvement de va-et-vient est disposé librement dans cette capacité, l'extrémité antérieure 3 du marteau agissant sur un fleuret 4, tandis que l'extrémité posté rieure 5 .du marteau est soumise à la pres sion d'une conduite de transmission d'ondes de pression hydraulique, destinée à être re liée au conduit d'entrée 6 pourvu d'un robi net 7. L'extrémité antérieure 3 du marteau 2 est munie de garnitures 8 pour empêcher les fuites de liquide ide la capacité C :ou les ré duire au minimum.
La capacité C -est .pour vue d'une soupape d'évacuation d'air 9, ;par laquelle l'air peut s'échapper de la capacité C lors de la mise en charge de l'appareil.
Il est facile de comprendre le fonctionne ment du marteau 2 et ce fonctionnement. peut être résumé comme .suit: Si l'on suppose que le conduit d'entrée 6 est relié à une conduite de transmission d'ondes de pression reliée à un générateur d'ondes de pression .dans un liquide, la pres sion: d'une onde arrivante .agissant sur la surface A repousse le marteau 2 dans la-ca- pacité C, ce qui porte au maximum la pres- sion à l'intérieur de cette capacité, ,par suite de la pression exercées sur le liquide contenu dans ladite capacité fermée.
Dès que la pres- son des ondes dans la conduite tombe au- dessous de la pression moyenne, cette pres sion maximum de la capacité agissant sur la surface du marteau, qui est l'anneau cons titué par la différence d'aire entre la surface A et la surface B, ramène le marteau lors qu'il a frappé.
La force due à, la pression moyenne dans la conduite agissant sur la surface A est égale à la force due à la pression maximum de la capacité C agissant sur la surface an nulaire A-B. Il s'ensuit. donc que le mar teau 2 arrive à sa position de percussion - sa position antérieure extrême - lorsque la pression de la conduite est, passée de .la pression minimum à la pression moyenne et que le marteau reste dans cette position c'est-à-dire que le coup se prolonge jusqu'à ce que, la pression de la conduite soit passée de la pression moyenne à la pression maximum et qu'elle soit de nouveau tom bée à la pression moyenne.
Toutefois, lors que la pression de la conduite tombe au- dessous de la pression moyenne, la pression maximum de la capacité C agissant sur la surface annulaire A-13 ramène le marteau 2 pour qu'il soit prêt ,pour le choc suivant. Il est bien entendu que l'action ci-dessus se produit. à propos de chaque oncle de pression, de sorte qu'avec une fréquence de 2300 on cles par minute, ce qui est, une fréquence sa tisfaisante, le marteau 2 exécute 2300 mou vements de va-et-vient et donne 2300 chocs.
Le fleuret 4, pouvant exécuter aussi bien un mouvement percutant qu"un mouvement. rotatif, est .amené à tourner pas à pas sous l'action d'un moteur récepteur d'ondes de pression, indépendant, synchronisé .avec les chocs du marteau et clairement représenté sur la fig. 3. Le fleuret 4 est pourvu de cla vettes d'embrayage 11 qui s'engagent dans clos rainures longitudinales d'un mandrin 18 portant des cliquets à ressort 16. L'onde de pression venant de la conduite arrive en 6a et agit sur la surface A' en repoussant le piston 14 dans la direction de la flèche. Cette action exerce une pression sur le liquide dans la capacité C2 et déplace en même temps l'anneau à rochet 15.
Dans cet exem ple, la pression de la conduite se synchronise avec la pression de la capacité C=, la pression maximum de la conduite égalant la pression maximum -de la capacité Cû, et dès que la pression de la conduite tombe, la pression de la capacité ramène le piston 14, les cliquets 16 sollicités par leurs ressorts 17 viennent en prise, et le mandrin 18 qui porte les cliquets 16 tourne et fait. tourner le fleuret avec le quel il est en@clanché au moyen des clavettes 1.1, ce mouvement da rotation ayant lieu pen dant la course de retour du .marteau 2.
Pour le graissage de l'encliquetage, il y a. une ouverture 19 fermée par une bille 20 à ressort, et des canaux 32,<B>33</B> et 34 permet tent l'échappement de toute fuite qui pour rait se faire par les garnitures 35 du pis ton 14.
Pour le nettoyage ou rinçage du fleuret, du liquide peut être admis du conduit 6 .par des passages .appropriés 21 et. 22 dans des passages 23 formés par des méplats prévus sur le bouchon 24 et passe de là clans la chambre 25, puis sa rend par le trou central 26 dans un tube 27 qui traverse axialement le marteau 2;
on prévoit une garniture appro- priée-28 autour de ce tuyau pour assurer l'étanchéité, et le tube 27 se prolonge par un canal s'étendant dans le sens longitudinal du fleuret et. par lequel le liquide .arrive à la pointe du fleuret..
L'ensemble du corps de la perforatrice est. supporté par un bossage cir culaire 29 faisant partie intégrante du ber ceau ou enveloppe 30 do la manière habi tuelle. Pendant le forage l'avancement de l'outil est effectué -au moyen de la vis d'avan cement 31 actionnée par la poignée 41 d'une manière connue.
Un détail présentant un certain avantage pratique c'est le moyen permettant de régler le serrage des garnitures 8 de l'extérieur de la perforatrice, de sorte qu'on peut effectuer le réglage à n'importe quel moment pendant le battage -du fleuret sans démontage. Ce moyen de réglage comporte une .bague de presse-étoupe filetée 37 (fig. 5) pourvue d'une denture hélicoïdale 38 avec laquelle engrène une vis sans fin 39 que l'on peut faire tour ner à l'aide d'une clé enfilée sur la tête @ca.r- rée 40 de la vis 39. Il est facile de voir qu'en faisant tourner cette vis sans fin 39, on pro voque la rotation de la bague 37 et par suite le réglage du serrage des garnitures 8.