La présente invention se rapporte à un banc destiné à la fabrication de vélos du type comportant notamment: - un cadre, - un guidon, - une fourche, - une potence de guidon, pour relier le guidon à la fourche et les monter mobiles sur le cadre, - un pédalier monté mobile sur le cadre, - une selle, et - un tube de selle pour fixer la selle sur le cadre.
Un vélo doit être dimensionné de manière à ce qu'il corresponde à la morphologie de son utilisateur. Dans la plupart des cas, le vendeur utilise son savoir-faire sans faire appel à des moyens techniques particuliers. Il se contente de vérifier que son client a une position satisfaisante sur le vélo.
Les vélos réalisés pour une pratique fréquente sont fabriqués à partir de pièces produites industriellement et assemblées de manière artisanale. Le fabricant mesure l'utilisateur et choisit les pièces les mieux adaptées parmi celles existantes, sur la base de tabelles. Les pièces mobiles telles que guidon et selle sont ensuite ajustées à l'utilisateur.
Malgré ces mesures, il est apparu que, lors d'une pratique intensive de ce sport, il est souhaitable de déterminer de manière encore plus précise les cotes du vélo. Ces dernières peuvent être déterminées, par anthropométrie, par exemple au moyen de l'appareil décrit dans le brevet CH 693 495, ayant pour titre "Dispositif pour calculer les dimensions d'un outil devant être manipulé par un individu" et/ou au moyen d'un vélo dynamométrique tel que celui commercialisé par la maison Ergomotion Lugano (Suisse) sous le nom de "DynaOne". En procédant ainsi, il est possible de connaître les cotes optimales du vélo. Il n'est toutefois pas facile de les garantir lors du montage des pièces constituantes de série et même lors d'une fabrication sur mesure.
En effet, le réglage des vélos se fait généralement au moyen d'outils simples tels que règles ou rapporteurs d'angles. La précision ainsi obtenue est médiocre. Or, il est apparu qu'un réglage inadéquat pouvait conduire à des problèmes de santé pour l'utilisateur, surtout lorsqu'il pratique ce sport intensément. Le but de la présente invention est de proposer un outil performant, permettant de vérifier les pièces rigides et positionner les pièces mobiles constituant un vélo, de manière à ce qu'il soit mieux adapté à son utilisateur.
Dans ce but, le banc comprend une table portant des premiers et des deuxièmes moyens de fixation du vélo. Cette dernière porte, en outre, un dispositif de mesure destiné à déterminer au moins une dimension caractéristique du vélo. Ainsi, grâce au fait que le dispositif de mesure est directement porté par la table sur laquelle le vélo est fixé, il est possible de garantir une grande précision dans la détermination des cotes du vélo.
De manière avantageuse, le dispositif de mesure comprend un patin monté coulissant sur la table et un bras monté pivotant sur le patin. Il est ainsi possible de placer le dispositif au droit du pédalier et de disposer le bras de manière à pouvoir mesurer la hauteur de l'axe du pédalier, la hauteur de selle, l'angle du tube montant de selle et la hauteur de cadre. De plus, comme le bras est monté pivotant sur le patin, il est possible de mesurer l'inclinaison du tube montant de selle.
Afin de faciliter la mesure de la hauteur de l'axe du pédalier, le bras est muni de moyens de liaison destinés à coopérer avec le logement de l'arbre du pédalier pour les rendre solidaires. Il comporte, en outre, une règle et un palpeur pour mesurer la hauteur de la selle en référence à l'axe de l'arbre de pédalier.
La mesure de la longueur du cadre et des cotes relatives au guidon et à sa potence est facilitée du fait que le banc comporte, en outre, deux hampes fixées à la table et une traverse montée coulissante sur ces hampes.
De manière avantageuse, chacune des hampes est munie d'une règle destinée à mesurer la position de la traverse. De plus, la traverse porte une règle et un patin muni d'une fourche, pour mesurer la position de la potence et du guidon.
D'autres avantages et caractéristiques de l'invention ressortiront de la description qui va suivre, faite en regard du dessin annexé, dans lequel: La fig. 1 représente, de manière schématique, un vélo sur lequel sont indiquées les cotes importantes pour assurer la conformité du vélo à son utilisateur, la fig. 2 est une vue d'ensemble d'un banc selon l'invention; et les fig. 3 à 11 représentent, de manière plus précise, certaines parties du banc de la fig. 2.
La fig. 1 représente, de manière schématique, un vélo comportant un cadre 1 muni notamment d'un tube montant 1a et d'un tube de guidon 1b, une fourche 2 engagée dans le tube de guidon 1b, un guidon 3, une potence de guidon 4 portant le guidon 3 et engagée dans le tube de guidon 1b et rendue solidaire de la fourche 2 de manière connue de l'homme du métier, de sorte que le guidon et la fourche puissent être tournés ensemble sur le cadre 1, une selle 5, un tube de selle 6 portant la selle 5 et engagé dans le tube montant 1a pour rendre la selle 5 solidaire du cadre 1 de manière rigide, ainsi qu'un pédalier 7.
Ce vélo est caractérisé par les cotes suivantes, représentées sur la fig. 1: - hauteur de l'axe du pédalier (HB), - hauteur de selle (HS), - angle du tube montant (TV), - déport du tube montant (DTV) - hauteur de cadre (HC), - longueur de cadre (LC), - inclinaison du tube de direction (TD), - hauteur de potence (HG), - longueur de potence (LP), - recul de la selle (RS), - distance selle-guidon (SG).
Le banc illustré à la fig. 2 comprend essentiellement une table 10, deux hampes 12 et 14, deux supports 16 et 18, un dispositif de mesure 20 et une traverse 22.
La table 10 est formée d'un profilé de section carrée 24 et d'une baguette de section rectangulaire 26, fixée sur le profilé 24, qui définissent ensemble un axe longitudinal A-A. Elle est munie d'un châssis 28, partiellement représenté et destiné à prendre appui sur le sol ou sur un établi, et qui comporte des moyens de réglage classiques, pour définir la position du banc, notamment son horizontalité. Ces moyens n'ont pas été représentés pour éviter de surcharger le dessin et la description.
Les hampes 12 et 14, comprennent chacune un socle 30, un mât 32 monté sur le socle 30, et une règle 34 fixée au mât 32. Ces différentes pièces sont assemblées entre elles et avec la table 10 au moyen de vis qui ont été partiellement représentées au dessin mais n'ont pas été référencées. Le mât de la hampe 12 est orienté selon un axe B-B vertical, perpendiculaire à l'axe A-A. Le mât de la hampe 14 est disposé parallèlement à l'axe B-B.
Les supports 16 et 18, sont tous les deux formés d'un patin 36 et d'une potence 38.
Comme on peut le voir sur les fig. 3 et 4, le patin 36 est construit de manière à former une coulisse 40 destinée à être engagée dans la baguette 26, pour permettre le coulissement du support 16 ou 18 sur la table 10. Il est muni d'un trou taraudé 41 et d'une clé de serrage 42, engagée dans le trou taraudé 41. Un sabot 43, s'étendant sur le côté de la coulisse 40 munie du trou taraudé 41, est pressé contre la baguette 26 par serrage de la clé 42, pour bloquer le socle 16 ou 18 sur la table 10. Des goupilles, représentées au dessin, mais non référencées, assurent le positionnement du sabot 43 sur le patin 36.
Le support 16, représenté de manière détaillée sur la fig. 3, est destiné à fixer le vélo par sa partie avant, comme cela sera expliqué plus loin. A cet effet, sa potence 38 est munie de quatre trous 44, cylindriques dont les axes sont parallèles entre eux et identifiés par les lettres a à d. Un arbre 46, formé d'une tige cylindrique, filetée à ses deux extrémités, est engagé dans l'un ou l'autre des trous 44. L'arbre 46 définit un axe latéral C-C, perpendiculaire aux axes A-A et B-B. Il porte deux bagues d'ajustement 48, disposées de part et d'autre de la potence 38, et deux clés de serrage 50, chacune vissée sur l'une des extrémités filetées de l'arbre 46. On relèvera que, sur la fig. 2, l'arbre 46 avec les bagues 48 et les clés 50 ont été disposées au-dessus du support 16, de manière à mieux pouvoir en voir la structure.
Le support 18 est représenté de manière plus détaillée sur la fig. 4. Il est destiné à fixer le vélo par sa partie arrière, comme cela sera expliqué plus loin. Sa potence 38 porte un sélecteur 52, de forme parallélépipédique, muni sur quatre de ses côtés d'une goupille de fixation 54, ces goupilles étant coaxiales par paires, les paires étant perpendiculaires entre elles. Les goupilles 54 présentent un corps 54a et un doigt 54b dont l'extrémité est filetée. Des clés de serrage 55 peuvent y être vissées.
Le corps 54a est relié au doigt 54b par une portée 54c. Les deux paires de goupilles 54 présentent des distances différentes entre leurs deux portées 54c, les goupilles utilisées étant choisies en fonction des caractéristiques du cadre.
La potence 38 est munie d'un trou 56 orienté selon un axe parallèle à l'axe A-A. Le sélecteur 52 est percé d'un trou taraudé 58 et de deux trous de positionnement 59. Une clé de serrage 60, destinée à rendre solidaire le sélecteur de la potence, est engagée dans le trou 56 et vissée dans le trou 58. Un goujon 61, engagé dans un trou non référencé de la potence 38, coopère avec l'un ou l'autre des trous 59 pour positionner le sélecteur 52 sur le support 18.
Comme on peut le voir sur la fig. 2, le dispositif de mesure 20 comprend un patin 62 et un bras 64.
Le patin 62 forme une coulisse 65 agencée de manière à être engagée sur la baguette 26 et une saillie 66 dont la face 66a est percée d'un trou fileté, orienté parallèlement à l'axe C-C et dans lequel est engagée une molette de serrage 68, à vis. La face 66a est plane et sert d'appui au bras 64, comme expliqué plus loin.
Le bras 64, représenté de manière détaillée sur la fig. 5, comporte un levier 70, une plaquette de pédalier 72 et une barre 74, assemblés les uns aux autres au moyen de deux molettes de serrage 76, à vis.
Le levier 70 a pour fonction d'assurer le montage pivotant du bras 64 sur le patin 66. Il est formé d'une barre de section rectangulaire, comportant deux saignées 70a et 70b, qui s'étendent dans le prolongement l'une de l'autre. La saignée 70a, la plus courte, est destinée à assurer la liaison du bras 64 au patin 62, par engagement de la molette de serrage 68.
La plaquette de pédalier 72 est de forme générale parallélépipédique, avec une grande face 72a attenante à la barre 74 et dans laquelle est pratiquée une gorge, non visible au dessin, dans laquelle la barre 74 est engagée et positionnée, et une face latérale 72c munie d'un doigt 72d.
Le doigt 72d comporte un premier trou cylindrique 72e, orienté parallèlement à l'axe C-C et destiné à recevoir un goujon 78 dont la fonction sera précisée plus loin. Il est muni d'une fente s'étendant sur toute la longueur du trou 72e, et d'un second trou, perpendiculaire à la fente et partagé par celle-ci en deux portions, dont l'une est filetée. Ce second trou sert de logement à une clé de serrage 80.
La plaquette 72 est, en outre, percée de deux paires de trous filetés, dont l'une est destinée à recevoir les vis des molettes 76. La fonction des trous de la deuxième paire sera précisée plus loin.
La barre 74 est de forme générale parallélépipédique, dont une face 74a est munie d'une gorge 74b s'étendant sur les <3>/ 4 de sa longueur jusqu'à son extrémité libre et dans laquelle une règle 82 est logée. Elle comporte, à son autre extrémité, une paire de trous 74c dans lesquels des vis 84 sont engagées, ses vis étant serrées dans les trous de la deuxième paire de la plaquette de pédalier 72, pour assurer sa fixation rigide sur la barre 74. L'une des arrêtes longitudinales adjacente à la gorge 74b présente un biseau 74d dont la fonction sera précisée plus loin.
Le dispositif de mesure 20 comporte, en outre, trois curseurs 86, 88 et 90 visibles sur la fig. 2. Les curseurs 86 et 88 portent respectivement des palpeurs 92, 94, alors que le curseur 90 sert de support à deux palpeurs portant les références 95 et 96, destinés à mesurer certaines cotes du vélo, comme cela sera expliqué plus loin. Seul le curseur 90 est décrit ci-après de manière détaillée, en référence à la fig. 6. Les deux autres seront décrits en référence à la fig. 11.
Comme le montre la fig. 6, le curseur 90 est formé d'un corps 90a, de forme générale parallélépipédique, muni, sur l'une de ses grandes faces, d'une gorge 90b et sur l'autre grande face d'une saillie 90c.
La gorge 90b est fermée au moyen d'une plaquette 98, fixée au corps au moyen de vis 100, pour former une coulisse 90d destinée à recevoir la barre 74. Le curseur 90 est, en outre, muni, sur l'une des parois de la gorge 90b, d'un sabot 102, de goupilles 104 solidaires du sabot et d'une molette à vis 106 engagée dans le corps 90a du curseur, pour former ensemble et de manière classique, un système de blocage du curseur 90 sur la barre 74. La saillie 90c est munie d'un trou 90e dans lequel le palpeur 96 est engagé. Un organe élastique, disposé dans le trou 90e et non visible au dessin, assure le positionnement du palpeur 96. Il serait également possible de le fixer au moyen d'une clé de serrage ou d'une molette.
Le palpeur 96 est formé d'une tige cylindrique dont une extrémité 96a est conique. Il est muni d'un plat 96b sur lequel une réglette 108 est fixée, par exemple par collage.
En référence à la fig. 2, il apparaît que la traverse 22 est essentiellement formée d'un barreau 110 de section sensiblement rectangulaire et de deux plots de liaison 112 et 114, destinés à fixer, de manière amovible, la traverse 22 sur les hampes 12 et 14.
Comme cela est visible sur la fig. 7, le barreau 110 comporte deux saignées 110a et 110b, disposées longitudinalement à chacune de ses extrémités et ouvertes sur ses grandes faces, respectivement en regard des hampes 12 et 14. Il porte un rail 115, fixé sur l'une des grandes faces, dans le prolongement de la saignée 110a, au moyen de vis 116. Le rail 115 porte deux curseurs 117 et 118 (fig. 2). Le rail et les curseurs sont réalisés au moyen d'un ensemble vendu par la maison Hoerbiger (Suisse) sous la référence RK-FD 15S.
Une règle 120 est montée sur le barreau 110, sur sa face latérale supérieure, disposée de manière à ce qu'elle s'étende vers l'avant en deçà du guidon et vers l'arrière au-delà du tube de selle et fixée au moyen de vis 121.
Les plots de liaison 112 et 114 (fig. 2) comportent tous les deux un corps 122 percé d'un trou cylindrique 122a dans lequel est engagé le mât 32. Une pièce mobile 124, fixée au corps 122 au moyen d'une clé de serrage 126, assure, de manière classique, le verrouillage des plots 112 et 114 sur les mâts 32, afin de les rendre solidaires. Les corps 122 sont munis d'un trou fileté dont l'axe est parallèle à l'axe C-C et pratiqué dans l'extrémité opposée au côté muni du trou 122a, disposé de manière à ce qu'il se trouve en regard des saignées 110a ou 110b et destiné à recevoir une clé de serrage 128.
Les clés de serrage 128 des plots 112 et 114 sont respectivement engagées dans les saignées 110a et 110b et assurent la fixation de manière amovible du barreau 110 sur les plots 112 et 114.
Les curseurs 117 et 118 portent respectivement des outils de mesure 130 et 132 représentés sur la fig. 8.
L'outil de mesure 130 comporte un support 134 fixé rigidement sur le curseur 117, au moyen de vis 136, une barre 138, un curseur 140 et un palpeur 142. La barre 138 présente une structure comparable à la barre 74, mais sa longueur est plus faible. Elle est fixée au support 134 au moyen d'une molette 143 de manière similaire à la fixation du levier 70 sur le patin 62. Le curseur 140 est monté sur la barre 138 de la même façon que le curseur 96 sur la barre 74. C'est pourquoi ces différentes pièces ne seront pas décrites de manière plus précise.
Le palpeur 142, illustré à la fig. 9, est venu de matière avec le corps du curseur 140. Il présente la forme d'un prisme dont une arrête 142a est orientée vers le haut.
L'outil de mesure 132 visible sur la fig. 8, est formé d'un support 144, en équerre avec deux bras 144a et 144b, d'un mât 145 et d'une fourche 146. Le bras 144a est fixé rigidement au curseur 118 au moyen de vis 147. Le bras 144b s'étend par-dessus la traverse 22 et porte à son extrémité le mât 145 de forme cylindrique, fixé, par exemple, par chassage dans le support 144.
La fourche 146 est représentée en perspective sur la fig. 10, assemblée en a et en éclaté en b. Elle comporte un bras 148, une main 150, un organe de déport 152 et une règle 154. Le bras 148 est formé d'un manchon fendu 148a, et d'une tige 148b.
Le manchon 148a comprend une ouverture centrale 148c, destinée à recevoir le mât 145 et une fente 148d, débouchant dans l'ouverture 148c et formant deux lèvres 148e. Un trou 148f perpendiculaire à la fente 148d traverse les deux lèvres 148e et forme deux portions, dont l'une est filetée. Une clé de serrage, qui n'est pas visible au dessin, est engagée dans la portion non filetée et vissée dans la portion filetée du trou 148f, pour assurer le serrage du bras 148 sur le mât 145.
La main 150 comprend un poignet 150a et deux doigts horizontaux 150b et 150c disposés parallèlement et dans le prolongement du poignet 150a. La distance entre les doigts 150b et 150c est égale au diamètre du tube formant le guidon 3. La face supérieure du doigt inférieur 150c se trouve dans le prolongement de la face inférieure de la tige 148b.
L'organe de déport 152 est de forme parallélépipédique, intercalé entre l'extrémité libre de la tige 148b et du poignet 150a, qui sont alignés selon une direction parallèle à l'axe C-C. Tant la tige 148b, le poignet 150a que l'organe de déport 152 sont percés de trous dans lesquels des vis 156 sont engagées pour assurer l'assemblage de la fourche 146.
La tige 148b porte, sur sa face supérieure, la règle 154, qui est avantageusement fixée par collage.
La fig. 11 permet de voir, de manière plus détaillée, le dispositif de mesure 20, ses curseurs 86, 88 et 90 et ses palpeurs 92, 94, 95 et 96.
Le palpeur 92, venu de matière avec le curseur 86, est comparable au palpeur 142 décrit en référence à la fig. 9, l'arête étant toutefois orientée vers le bas.
Comme expliqué plus haut, le curseur 88 porte deux palpeurs 94 et 95. Le palpeur 94 est une tige comparable à celle formant le palpeur 96. Elle est toutefois disposée sur le curseur 88 de manière à ce qu'elle soit orientée parallèlement à l'axe C-C.
Le palpeur 95 comporte un tube 158 orienté parallèlement à l'axe A-A et fixé sur le curseur 88 au moyen d'une clé non visible sur le dessin. Le tube 158 porte, une graduation qui n'a pas été représentée au dessin et qui permet de mesurer certaines cotes, comme cela sera expliqué plus loin. Une fourche 160, formée d'un bras 160a engagé dans le tube 158 et d'une pièce en U 160b, chacune des extrémités du U étant munie de deux doigts 160c, disposés de manière à ce que les doigts 160c puissent s'engager contre le tube de guidon, de part et d'autre de la potence. Le bras 160a est muni d'un plat orienté vers le haut, sur lequel une réglette 162 est fixée.
Pour faire un bon usage du banc tel qu'il vient d'être décrit, il est, en outre, nécessaire de disposer d'un niveau électronique, de type permettant de déterminer les angles en fonction de l'horizontale. Ce niveau peut être de n'importe quel type disponible dans le commerce.
La première opération consiste à ajuster la table 10. A cet effet, le niveau est placé sur la baguette 26 et le châssis 28 est mis de niveau de manière à ce que la table soit parfaitement horizontale. Dans cette position les hampes 12 et 14 sont, par construction, verticales.
Les supports 16 et 18 sont agencés de manière à ce que, lorsque l'arbre 46 du support 16 soit engagé dans le trou 44a, il se trouve à la même distance de la table 10 que les goupilles 54 du support 18. En d'autres termes, un plan passant par les axes de l'arbre 46, engagé dans le trou 44a, et des goupilles 54 est horizontal, puisque parallèle à la surface de la baguette 26.
Le vélo peut ensuite être placé sur le banc, comme représenté sur la fig. 2. Plus précisément, les clés 42 sont desserrées, de manière à ce que les supports 16 et 18 puissent être déplacés sur la table 10. La fourche 2 est montée sur le support 16 par ses extrémités, qui sont agencées pour recevoir le moyeu de la roue avant, l'arbre 46 jouant le rôle de ce dernier. De même, le cadre est ajusté sur le support 18 par ses organes destinés à recevoir le moyeu de la roue arrière. Il est fixé sur les goupilles 54, la position du sélecteur 52 étant choisie de manière à ce que les portées 54c permettent de positionner le cadre 1 sur son support.
S'il est prévu que la roue avant du vélo soit de même diamètre que la roue arrière, l'arbre 46 est engagé dans le trou 44a. De la sorte, le vélo se trouve dans une position correspondant à celle qu'il aurait sur une route plate et horizontale.
Si la roue avant était de diamètre plus faible que la roue arrière, cette différence serait compensée en choisissant l'un des trous 44b à 44d, de manière à ce que le vélo se trouve également dans une position correspondant à celle qu'il aurait sur une route plate et horizontale.
Le dispositif de mesure 20 est ensuite ajusté au vélo. A cet effet, la molette 68 est desserrée, de manière à pouvoir glisser le patin 62 sur la table 10. Le bras 64 est ensuite réglé de manière à ce que le trou 72e se trouve en regard du support de pédalier 1c. Le goujon 78 peut alors être engagé dans le trou 72e et dans le support de pédalier 1c, la clé 80 étant ensuite serrée, de manière à ce que le goujon 78 soit fixé rigidement à la plaquette de pédalier. Le goujon 78 est dimensionné de manière à ce qu'il puisse pivoter librement dans le support de pédalier 1c, avec un minimum de jeu.
Le niveau est ensuite appliqué contre le bras 64, pour placer ce dernier verticalement. Lorsque ce réglage est fait, les molettes 68 et 76 sont serrées.
Les plots 122 sont ensuite réglés de manière à ce qu'ils se trouvent à une même hauteur, arbitraire, par exemple 300 mm, mesurée sur les règles 34, puis fixés par serrage des clés 126. Le barreau 110 est ensuite mis en place sur les plots 122, au moyen des clés 128. Il est parallèle à la table 10 si les deux hauteurs des plots 122 sont égales. Cela revient à dire que le barreau 110 est horizontal. La hauteur de l'axe du pédalier HB peut alors être déterminé en soustrayant à la hauteur des plots 122, lue sur la règle 34, la valeur lue sur la règle 82, à son croisement avec le barreau 110.
L'opération suivante consiste à vérifier l'inclinaison TV du tube montant 1a ainsi que la hauteur de la selle 5. Cette dernière est engagée dans le tube montant 1a avec un serrage permettant de la déplacer sans effort.
Le dispositif de mesure est incliné de manière à ce qu'il soit orienté parallèlement au tube de selle 1a. Le curseur 88 est déplacé sur la barre 74, jusqu'à ce que le palpeur 94 se trouve à la hauteur de selle théorique HS. Cette lecture se fait sur la règle 82. Plus précisément, la valeur lue est égale à la hauteur de selle HS moins la longueur des manivelles du pédalier 7 qui est mesurée par ailleurs. La selle 5 est ensuite amenée en contact avec le palpeur 94.
L'inclinaison du tube montant TV peut être vérifiée soit en utilisant le niveau, soit par trigonométrie.
Si la valeur mesurée est différente de la valeur théorique, le dispositif de mesure est amené dans la position théorique, et la selle est déplacée vers l'avant ou vers l'arrière, selon la correction effectuée. De la sorte, bien que le cadre ne corresponde pas parfaitement à l'inclinaison théorique, le déplacement de la selle 5 selon une direction parallèle à l'axe A-A permet de corriger ce défaut. La correction ne doit, toutefois pas dépasser certaines limites, fonction du poids de l'utilisateur, à cause du couple que subit la selle, le poids de l'utilisateur n'étant plus appliqué directement sur le tube de selle. Si nécessaire, la hauteur de selle HS peut encore être ajustée.
Le réglage de la position du guidon, et tout particulièrement de la hauteur de potence HG, est réalisé en plaçant la traverse 22 de manière à ce qu'elle corresponde à la hauteur théorique HC du cadre. A cet effet, le dispositif de mesure 20 est maintenu dans sa position faisant un angle TV avec l'horizontale et le curseur 88 est déplacé sur la barre 74 jusqu'à la cote correspondant à HC. La traverse 22 est ensuite déplacée vers le haut sur les mâts 32, de manière à ce qu'elle vienne prendre appui contre le palpeur 94. Elle est ainsi à la hauteur voulue. La traverse 22 est ensuite ajustée selon une direction parallèle à l'axe A-A, de manière que l'origine de la règle 120 se trouve en regard de l'extrémité conique du palpeur 94.
La suite de la description fait référence à la fig. 8. L'outil de mesure 130 est ensuite réglé de manière à ce que la barre 138 fasse avec l'horizontale un angle égal à celui TD du tube de direction. Il est placé sur le barreau 110 à la cote égale à la longueur de cadre LC. Le curseur 140 est déplacé sur la barre 138 jusqu'à une hauteur correspondant à la hauteur HG de la potence 4. La fourche 146 est amenée en appui sur l'arête 142a du palpeur 142. De la sorte, la face supérieure du doigt inférieur 150c se trouve à la hauteur voulue. Les curseurs 117 et 118 et les outils de mesure 130 et 132 sont verrouillés.
En desserrant les clés 128, il est possible de déplacer selon l'axe A-A le barreau 110, tout en faisant coulisser la potence 4 dans le tube 1b, jusqu'à pouvoir insérer le guidon 3 entre les doigts 150b et 150c, comme représenté sur la fig. 8. Le guidon 3 se trouve alors à la bonne hauteur. Le point d'intersection de la barre 138 avec le bras 148 permet de lire, sur la règle 154 la longueur de potence LP. La lecture est facilitée du fait que l'arête 142a du palpeur 142 se trouve en regard de la règle 154.
Les opérations suivantes, expliquées en référence à la fig. 11, permettent de déterminer le retrait de selle RS et la distance selle-guidon SG. Pour ce faire, le dispositif de mesure 20 est à nouveau placé verticalement, le réglage étant effectué au moyen du niveau. Le curseur 88 est amené à la hauteur de la selle 5, puis le tube 158 y est introduit, de sorte qu'en le glissant, il vienne prendre appui par son extrémité contre la pointe de la selle 5. Le tube est ensuite bloqué au moyen de la clé non visible au dessin. La graduation que porte le tube 158 permet alors de lire la valeur du retrait de selle RS.
La fourche 160 est ensuite introduite dans le tube 158 et le curseur ajusté en hauteur sur la barre 74 de manière à ce que les doigts 160c s'engagent de part et d'autre du tube horizontal du guidon 3 et que la pièce en U 160b soit en butée contre ce tube. Il est alors possible de lire la distance selle-guidon SG sur la réglette 162.
Il ressort de la description ci-dessus que le banc tel qu'il vient d'être décrit permet, de par son principe, de régler pratiquement tous les paramètres du vélo assemblé et/ou contrôlé. Il est évident que la mesure des différents paramètres du vélo peut être envisagée sur la base d'autres structures similaires, sans pour autant sortir du cadre de l'invention.
II est ainsi possible de remplacer les règles par des lecteurs optiques et effectuer l'ensemble des mesures par des moyens électroniques.
Il est également possible d'intégrer des rapporteurs d'angles ou des niveaux, par exemple dans la table 10, la traverse 22 ou le dispositif de mesure 20, de manière qu'il ne soit pas nécessaire de faire appel à un outil indépendant du banc.
Il est de plus possible d'optimiser un vélo existant de manière à ce qu'il soit le mieux adapté possible à l'utilisateur, sans pour autant apporter de modifications importantes au vélo, par exemple en adaptant la selle 5 ou en changeant de potence 4.