La présente invention est relative à une pièce d'horlogerie équipée d'une alarme comportant un mouvement susceptible d'afficher au moins l'heure et la minute au moyen de premières aiguilles surmontant un premier cadran et un mécanisme de réveil susceptible de déclencher une alarme au bout d'un laps de temps déterminé.
Une pièce d'horlogerie correspondant à la définition générique donnée ci-dessus est connue, par exemple du document CH-B-644 984. Dans ce document, le mécanisme de détection est du type à came. Il comporte une roue indiquant le temps, une roue d'alarme et une plaque détectrice, le tout étant monté sur un même arbre. La roue d'alarme et la roue des heures présentent un logement tandis que la plaque détectrice présente un bossage proéminent. La plaque détectrice est déplaçable sur l'arbre dans le sens axial. La roue des heures pousse constamment au cours de sa rotation normale la plaque détectrice. Elle la fait ainsi tourner. Le bossage de la plaque détectrice présente une rampe pour soulever la plaque détectrice si la roue des heures et la roue d'alarme tournent dans le sens normal ou le sens inverse.
Le mécanisme qui vient d'être décrit met l'accent sur le fait que la rotation relative des roues détectrices et des heures est possible en tout temps et dans les deux sens sans danger de provoquer la destruction du dispositif. On verra que c'est aussi le cas du mécanisme selon la présente invention. Cependant la pièce d'horlogerie de la citation ne comporte qu'une aiguille d'alarme, en l'occurrence une aiguille d'heure, ce qui conduit à une précision toute relative quant à l'heure de réveil.
Le réveil décrit dans le document CH-A-285 847 présente l'avantage d'une précision plus grande puisque l'heure de réveil est affichée au moyen d'une aiguille d'heure et d'une aiguille de minute. La précision de l'heure de réveil est donc de l'ordre de la minute.
Les documents qui viennent d'être cités concernent des réveils ou des pendulettes de volume assez important. Aucun ne décrit ou ne suggère l'utilisation d'un compteur comme c'est le cas dans la présente invention, ce compteur permettant d'afficher l'intervalle de temps restant avant que l'alarme ne retentisse. Un tel compteur est cependant connu de certaines montres-bracelets offrant une fonction de réveil, mais ces montres utilisent toutes l'électronique pour parvenir au but fixé. C'est le cas par exemple de la montre Two Timer (marque déposée) de la société Tissot.
Ainsi la pièce d'horlogerie de la présente invention, en plus qu'elle répond à la définition du premier paragraphe de cette description, est-elle remarquable par le fait qu'elle comporte, selon un premier mode d'exécution, un compteur actionné par le mouvement, ce compteur étant susceptible d'actionner une alarme quand une heure d'alarme prédéterminée manuellement est atteinte, la capacité du compteur et l'intervalle de temps restant avant que l'alarme ne retentisse étant affichés au moyen de secondes aiguilles surmontant un second cadran.
Selon un second mode d'exécution plus complet, la pièce d'horlogerie de l'invention comporte des troisièmes aiguilles surmontant un troisième cadran pour afficher l'heure d'alarme prédéterminée manuellement.
On va décrire maintenant, à titre d'exemple la forme d'exécution complète de l'invention et se référer pour cela au dessin dans lequel:
la fig. 1 est une vue de dessus des cadrans et des aiguilles équipant la pièce d'horlogerie de l'invention,
la fig. 2 est une vue en plan du mécanisme entraînant la pièce d'horlogerie de la fig. 1, et
la fig. 3 est une coupe dans le mécanisme montré en fig. 2.
La fig. 1 montre un aspect schématique, vu de dessus de la pièce d'horlogerie selon l'invention. Cette pièce d'horlogerie comporte un mouvement (non représenté au dessin) apte à entraîner des premières aiguilles d'heures 21 et de minutes 20 surmontant un premier cadran 22. Ces aiguilles indiquent l'heure courante et le cadran s'étend généralement sur douze heures. La mise à l'heure des aiguilles est réalisée au moyen d'une couronne 44 qui peut servir aussi de remontoir, si la pièce d'horlogerie est équipée d'un mouvement purement mécanique. La pièce d'horlogerie comprend encore un mécanisme de réveil susceptible de déclencher une alarme au bout d'un laps de temps prédéterminé.
Ce mécanisme de réveil va être décrit plus bas dans le détail. Son originalité, qui fait l'objet de la présente invention, consiste en un compteur 23 (voir fig. 2) qui est actionné par le mouvement du garde-temps, ce compteur étant apte à déclencher une alarme quand une heure d'alarme prédéterminée manuellement est atteinte. Selon son acception la plus simple, et selon un premier mode d'exécution, la présente invention propose, le seul affichage de la capacité du compteur 23 et l'intervalle de temps restant avant que l'alarme ne retentisse, cela au moyen d'une seconde aiguille d'heures 25 et d'une seconde aiguille de minutes 24, ces aiguilles surmontant un second cadran 26. Dans cette version simplifiée, la pièce d'horlogerie a l'aspect présenté en fig. 1, sauf en ce qui concerne le cadran 29 et les aiguilles 27 et 28 qui n'existent pas.
La capacité du compteur est ici de 24 heures comme on le voit sur le second cadran 26. L'intervalle de temps restant avant que l'alarme ne retentisse, soit le contenu du compteur au moment représenté sur la fig. 1 est de 8 heures 0 minute comme l'indiquent les secondes aiguilles d'heures 25 et de minutes 24. Comme, à ce moment là, les premières aiguilles d'heures 21 et de minutes 20 indiquant l'heure courante montrent respectivement 10 heures et 0 minute, on en conclut facilement que l'heure d'alarme installée est de 6 heures et 0 minute. Les premières aiguilles 20 et 21 indiquant l'heure courante tournent dans le sens horaire signalé par les flèches A et les secondes aiguilles 24 et 25, liées au premières, suivent le mouvement, mais en sens anti-horaire signalé par les flèches B.
Une fois que l'intervalle de temps de 8 heures est révolu, les secondes aiguilles 24 et 25 affichent zéro sur le cadran 26 et les premières aiguilles 21 et 20 affichent respectivement 6 heures et 0 minute sur le cadran 22. L'alarme retentit alors.
Le contenu du compteur ou, si l'on préfère, l'intervalle de temps restant avant que l'alarme ne retentisse peut être réglé au moyen d'une tige 43 coiffée d'une couronne 45. Cette couronne peut être tournée dans n'importe quel sens pour amener les secondes aiguilles 24 et 25 à afficher le temps voulu à un moment donné. Une fois cette opération terminée, les aiguilles 24 et 25 tournent dans le sens anti-horaire et décomptent le temps, commandées qu'elles sont par le mouvement de la pièce d'horlogerie. On comprendra que l'alarme peut être activée en tirant la couronne 45, ou désactivée en la repoussant.
Pour le déposant de la présente invention, il n'existe à sa connaissance aucun garde-temps auquel est associé un compteur dont la valeur est affichée au moyen d'aiguilles surmontant un cadran, cette fonction étant donc réalisée mécaniquement, la fin de l'intervalle de temps prédéterminé pouvant être signalée par une alarme sonore. Cette seule fonction est intéressante, même sans affichage proprement dit de l'heure d'alarme, pour avertir un utilisateur de la fin d'une opération, par exemple une durée d'exposition au soleil ou encore dans l'art culinaire.
Cependant si l'heure d'alarme ou de réveil est prépondérant, il sera utile de l'afficher, ce qui évitera tout calcul entre l'heure courante et l'intervalle de temps restant avant que l'alarme ne retentisse. A ce moment, le garde-temps de l'invention se présente sous sa seconde forme d'exécution, comme figuré intégralement à la fig. 1. En plus de ce qui a été décrit plus haut, la pièce d'horlogerie présente des troisièmes aiguilles d'heures 28 et de minutes 27 surmontant un troisième cadran 29 qui affichent l'heure d'alarme prédéterminée manuellement. Dans cette exécution complète, en agissant sur la tige 43, on met en place non seulement l'intervalle de temps restant avant que l'alarme ne retentisse, mais encore l'heure à laquelle retentira l'alarme.
On comprendra que l'heure d'alarme affichée par les aiguilles 27 et 28 reste immobile, alors que l'intervalle de temps affiché par les aiguilles 24 et 25 diminuera au rythme imposé par le mouvement du garde-temps. De la façon la plus commode le troisième cadran 29 s'étend sur douze heures avec une précision atteignant la minute puisque l'affichage comporte une aiguille de minutes 27.
Si l'on associe à une heure d'alarme s'étendant sur douze heures, un compteur dont la capacité s'étend sur vingt-quatre heures, comme c'est le cas représenté en fig. 1, on comprendra que l'heure d'alarme peut être étendue sur vingt-quatre heures, l'alarme ne retentissant qu'une fois par vingt-quatre heures. L'invention n'est cependant pas limitée à cette disposition et la capacité du compteur pourrait être bornée à douze heures par exemple. On pourrait également avoir une heure d'alarme (cadran 29) s'étendant sur vingt-quatre heures avec un intervalle de temps restant (cadran 26) s'étendant également sur vingt-quatre heures.
On va décrire maintenant dans le détail un mode de réalisation pratique de la pièce d'horlogerie équipée de l'alarme selon l'invention. On se référera pour cela aux fig. 2 et 3 qui montrent le mécanisme se trouvant sous les cadrans présentés en fig. 1.
A la roue des heures 1 est liée l'aiguille des heures 21 de la pièce d'horlogerie. La roue des heures 1 est entraînée par un mouvement non représenté mais néanmoins classique de la pièce d'horlogerie. Cette roue des heures sert de prise de force au compteur de l'invention. Ce compteur, référencé par l'accolade 23, comporte un premier ensemble 30 de mobiles tournant autour d'un premier axe 31 en prolongement duquel est affichée l'heure d'alarme par ses aiguilles d'heures 28 et de minutes 27. Le compteur 23 comporte encore un second ensemble 32 de mobiles tournant autour d'un second axe 33 en prolongement duquel est affiché l'intervalle de temps restant avant que l'alarme ne retentisse par ses aiguilles d'heures 25 et de minutes 24. Ces ensembles 30 et 32 sont disposés l'un à côté de l'autre.
L'ensemble de mobiles 30 comporte un arbre 34 terminé à son extrémité supérieure par une troisième aiguille de minutes 27 et à son extrémité inférieure par un pignon 6. Le pignon 6 se trouve en prise avec une roue de minuterie 5B, cette dernière étant solidaire d'un pignon de minuterie 5A qui engrène à son tour avec une première roue à canon 4B dont l'extrémité du canon 35 porte une troisième aiguille d'heures 28. Une seconde roue à canon 2 pivote librement autour du canon 35 de la première roue 4B. Cette seconde roue 2 est entraînée par la roue des heures 1 faisant partie du mouvement de la pièce d'horlogerie. La seconde roue à canon 2 porte un satellite formé de deux pignons solidaires 3A et 3B ayant un axe commun 48 et respectivement situés de part et d'autre du plateau de ladite seconde roue à canon 2.
Le pignon inférieur 3B est en prise avec un pignon 4A solidaire de la première roue à canon 4B. Le pignon supérieur 3A est en prise avec un pignon 7A tournant librement autour du canon 36 de la seconde roue 2, ce pignon 7A étant solidaire d'une dernière roue 7B qui entraîne à son tour le second ensemble de mobiles 32.
Le second ensemble de mobiles 32 comporte un arbre 37 terminé à son extrémité supérieure par une seconde aiguille de minutes 24 et à son extrémité inférieure, d'une part par un premier disque 38 portant une encoche 39 de déclenchement sur sa périphérie et d'autre part par un pignon 10. Le pignon 10 est en prise avec une roue de minuterie 9B, cette dernière étant solidaire d'un pignon de minuterie 9A qui engrène à son tour avec une roue à canon 8. Cette roue à canon 8 est en prise avec la dernière roue 7B du premier ensemble de mobiles 30 et porte d'une part une seconde aiguille des heures 25 et d'autre part un second disque 40 portant une encoche 41 de déclenchement sur sa périphérie.
Enfin, ce second ensemble de mobiles 32 comprend un levier de déclenchement 42 appuyant simultanément sur les premier 38 et second 40 disques pour déclencher une alarme quand leurs encoches respectives 39 et 41 se trouvent en coïncidence.
Le levier 42 et les encoches 39 et 41 de déclenchement sont représentés de façon plus explicite à la fig. 2. Le disque de déclenchement 38, lié à l'aiguille des minutes 24, présente l'encoche périphérique 39 et le disque de déclenchement 40, lié à l'aiguille des heures 25, présente l'encoche périphérique 41. Les disques 38 et 40, de mêmes diamètres sont superposés, le disque 40 étant situé sur le disque 38 (voir aussi fig. 3). Le levier de déclenchement présente une arête 46 qui appuie contre les flancs des disques 38 et 40. Dans la situation présentée à la fig. 2, qui reproduit d'ailleurs celle de la fig. 1, l'aiguille des minutes 24 indique zéro. Il s'en suit que l'encoche 39 correspondant à cette aiguille se trouve au droit de l'arête 46 du levier 42.
L'aiguille des heures 25 indique 8 heures et l'encoche 41 qui lui correspond est décalée de 120 DEG par rapport à l'encoche 39. Quand l'aiguille des heures 25 aura reculé jusqu'à zéro, l'encoche 41 sera superposée ou en coïncidence avec l'encoche 39 et l'arête 46 du levier 42 pénétrera au fond des encoches, poussée par le ressort 47. Le déplacement du levier 42 provoque alors le déclenchement de l'alarme. Le mécanisme de déclenchement en lui-même n'est pas représenté au dessin. Il pourrait être purement mécanique en agissant sur un timbre, ou électrique en fermant un contact.
La cinématique d'ensemble montrée en plan sur la fig. 2 présente des roues et des pignons dessinés selon leurs circonférences primitives, deux cercles tangents l'un à l'autre indiquant l'engrènement de deux mobiles l'un sur l'autre. La roue des heures 1 liée à l'aiguille des heures courantes 21 tourne dans le sens horaire selon la flèche C. Elle entraîne la roue à canon 2 selon la flèche D. L'axe 48 du satellite est aussi entraîné dans le même sens que la roue à canon 2, soit selon la flèche E. Le pignon 3B du satellite roule dans le sens de la flèche F en engrenant autour du pignon 4A qui est immobile. Le pignon 3A du satellite qui est lié au pignon 3B tourne dans le même sens que lui, soit selon la flèche G. Le pignon 3A entraîne à son tour le pignon 7A selon la flèche H et la dernière roue 7B du premier ensemble de mobiles 30 selon la flèche J.
La dernière roue 7B entraîne la roue à canon 8 du second ensemble de mobiles 32 dans le sens de la flèche K, c'est-à-dire dans un sens anti-horaire, cette roue à canon entraînant l'aiguille des heures 25 dans le même sens anti-horaire selon la flèche B. La roue à canon 8 entraîne le pignon de minuterie 9A dans le sens de la flèche L et la roue de minuterie 9B qui lui est liée dans le même sens M. Finalement la roue de minuterie 9B entraîne le pignon 10 dans le sens anti-horaire N et l'aiguille des minutes 24 dans le même sens anti-horaire B.
Il est important de mentionner encore que les divers engrenages formant le compteur de l'invention doivent être calés de manière à ce que leurs aiguilles soient en correspondance. Dans le second mode d'exécution de l'invention on comprendra en effet que les mobiles des premier et second ensembles 30 et 32 doivent être disposés de telle façon que les secondes aiguilles 24 et 25 affichant l'intervalle de temps restant avant que l'alarme ne retentisse se trouvent à midi quand l'heure d'alarme affichée par les troisièmes aiguilles 27 et 28 est identique à l'heure courante affichée par les premières aiguilles 20 et 21 de la pièce d'horlogerie, les encoches de déclenchement 39 et 41 se trouvant alors positionnées en coïncidence.
Dans le cas où seulement le premier mode d'exécution de l'invention est proposé, c'est-à-dire sans affichage de l'heure d'alarme, il suffit d'orienter les encoches de déclenchement 39 et 41 de telle manière qu'elles coïncident quand les secondes aiguilles 24 et 25 indiquent midi.
On a déjà dit que l'heure d'alarme ainsi que l'intervalle de temps restant avant que l'alarme ne retentisse sont réglés au moyen d'une tige 43 coiffée d'une couronne 45. Cette tige 43 agit de préférence sur la roue de minuterie 5B du premier ensemble de mobile 30 et cela grâce à des moyens connus et non représentés ici. On comprendra que ce réglage touche à la fois l'heure d'alarme si elle apparaît sur le cadran et l'intervalle de temps restant affiché par les aiguilles 24 et 25. De toute façon que l'heure d'alarme, affichée par les aiguilles 27 et 28, apparaisse ou non sur le cadran de la pièce d'horlogerie, on comprend que la cinématique générale reste la même. Dans le cas où l'heure d'alarme n'apparaît pas, l'arbre 34 et le canon 35 sont simplement raccourcis et ne traversent pas le cadran.
On notera aussi que cette mise à l'heure, actionnée par la tige 43, pourrait agir sur la roue de minuterie 9B en place de la roue 5B. Cependant cette solution n'est pas préférée, vu le fort couple à transmettre à tout le mécanisme. De toute façon on aura compris que lors de cette mise à l'heure, la roue à canon 2 ainsi que la roue des heures 1 ne sont pas entraînées, retenues qu'elles sont par le fort couple existant en amont.
On a signalé plus haut qu'un mode d'exécution préféré de l'invention consiste à proposer un premier cadran 22 divisé en douze heures sur lequel évolue une aiguille d'heure courante 21 faisant un tour en douze heures, un second cadran 26 sur lequel évolue une aiguille d'heure 25 affichant l'intervalle de temps restant avant que l'alarme ne retentisse et faisant un tour en vingt-quatre heures et un troisième cadran 29 affichant l'heure d'alarme sur douze heures.
Pour parvenir à ce but, on peut choisir pour les différents engrenages impliqués les nombres de dents suivants (voir fig. 3):
<tb><TABLE> Columns=4
<tb>Head Col 1: Engrenage
<tb>Head Col 2: Nombre
de dents
<tb>Head Col 3: Engrenage
<tb>Head Col 4: Nombre
de dents
<tb><SEP>1<SEP>60<SEP>3B<SEP>30
<tb><SEP>2<SEP>60<SEP>3A<SEP>20
<tb><CEL AL=L>4A<SEP>30<SEP>7A<SEP>40
<tb><SEP>4B<SEP>60<SEP>7B<SEP>60
<tb><SEP>5A<SEP>15<CEL AL=L>8<SEP>60
<tb><SEP>5B<SEP>57<SEP>9A<SEP>10
<tb><SEP>6<SEP>19<SEP>9B<CEL AL=L>56
<tb><CEL CB=3 AL=L>10<SEP>14
<tb></TABLE>
Le rapport de nombre de tours n entre la roue à canon 2, et la dernière roue 7B du premier ensemble 30 s'écrit:
EMI10.1
Ainsi, dans ce cas, la dernière roue 7B tourne deux fois moins vite que la roue à canon 2 et, comme cette dernière fait un tour en douze heures, la dernière roue 7B fait un tour en vingt-quatre heures. Comme les roues 1, 2, 7B et 8 ont chacune 60 dents, il s'en suit que si l'aiguille des heures courantes 21 fait un tour en douze heures, l'aiguille des heures 25 indiquant l'intervalle de temps restant fait un tour en vingt-quatre heures.
Selon la variante de réalisation dans laquelle le cadran 26 est gradué sur douze heures on modifiera le rapport de transmission entre les roues 7B et 8, le nombre de dents de la roue 7B étant par exemple de 60 et le nombres de dents de la roue 8 étant de 30.
On fera remarquer enfin la compacité de la construction proposée, particulièrement remarquable grâce à l'utilisation d'un satellite qui permet de réduire de façon très importante l'épaisseur de la pièce d'horlogerie. Ainsi, ladite construction peut-elle être montée sans difficulté dans une montre-bracelet.
The present invention relates to a timepiece equipped with an alarm comprising a movement capable of displaying at least the hour and the minute by means of first hands surmounting a first dial and an alarm mechanism capable of triggering an alarm. after a specified period of time.
A timepiece corresponding to the generic definition given above is known, for example from document CH-B-644 984. In this document, the detection mechanism is of the cam type. It includes a wheel indicating the time, an alarm wheel and a detector plate, all mounted on the same shaft. The alarm wheel and the hour wheel have a housing while the detector plate has a protruding boss. The detector plate is movable on the shaft in the axial direction. The hour wheel constantly pushes the detector plate during its normal rotation. She turns it like this. The boss of the detector plate has a ramp to raise the detector plate if the hour wheel and the alarm wheel rotate in the normal direction or in the opposite direction.
The mechanism which has just been described emphasizes the fact that the relative rotation of the detecting wheels and hours is possible at any time and in both directions without danger of causing the destruction of the device. It will be seen that this is also the case for the mechanism according to the present invention. However, the timepiece of the citation only includes an alarm hand, in this case an hour hand, which leads to a quite relative precision as to the time of awakening.
The alarm clock described in document CH-A-285 847 has the advantage of greater precision since the alarm time is displayed by means of an hour hand and a minute hand. The accuracy of the alarm time is therefore of the order of a minute.
The documents which have just been cited relate to fairly large clocks or clocks. None describes or suggests the use of a counter as is the case in the present invention, this counter making it possible to display the time interval remaining before the alarm sounds. Such a counter is however known from certain wristwatches offering an alarm function, but these watches all use electronics to achieve the set goal. This is the case, for example, of the Two Timer (registered trademark) watch from the company Tissot.
Thus the timepiece of the present invention, in addition to meeting the definition in the first paragraph of this description, is it remarkable in that it comprises, according to a first embodiment, an activated counter by movement, this counter being capable of activating an alarm when a manually predetermined alarm time is reached, the capacity of the counter and the time interval remaining before the alarm sounds being displayed by means of second hands overcoming a second dial.
According to a second, more complete embodiment, the timepiece of the invention comprises third hands surmounting a third dial to display the predetermined alarm time manually.
We will now describe, by way of example the complete embodiment of the invention and refer for this to the drawing in which:
fig. 1 is a top view of the dials and hands fitted to the timepiece of the invention,
fig. 2 is a plan view of the mechanism driving the timepiece of FIG. 1, and
fig. 3 is a section through the mechanism shown in fig. 2.
Fig. 1 shows a schematic aspect, seen from above of the timepiece according to the invention. This timepiece comprises a movement (not shown in the drawing) capable of driving the first hour hands 21 and 20 minutes surmounting a first dial 22. These hands indicate the current time and the dial generally extends over twelve hours. The time setting of the hands is achieved by means of a crown 44 which can also serve as a winder, if the timepiece is equipped with a purely mechanical movement. The timepiece also includes an alarm mechanism capable of triggering an alarm after a predetermined period of time.
This alarm mechanism will be described below in detail. Its originality, which is the subject of the present invention, consists of a counter 23 (see fig. 2) which is actuated by the movement of the timepiece, this counter being capable of triggering an alarm when a predetermined alarm time manually is reached. In its simplest sense, and according to a first embodiment, the present invention provides, the only display of the capacity of the counter 23 and the time interval remaining before the alarm sounds, this by means of a second hour hand 25 and a second minute hand 24, these hands surmounting a second dial 26. In this simplified version, the timepiece has the appearance presented in FIG. 1, except for the dial 29 and the hands 27 and 28 which do not exist.
The capacity of the counter is here 24 hours as seen on the second dial 26. The interval of time remaining before the alarm sounds, or the content of the counter at the time shown in FIG. 1 is 8 hours 0 minutes as indicated by the second 25 hour and 24 minute hands. As, at this time, the first hour hands 21 and 20 minutes indicating the current time show 10 hours respectively and 0 minutes, we can easily conclude that the alarm time installed is 6 hours and 0 minutes. The first hands 20 and 21 indicating the current time rotate clockwise as indicated by the arrows A and the second hands 24 and 25, linked to the first, follow the movement, but counterclockwise as indicated by the arrows B.
Once the 8 hour time interval is over, the second hands 24 and 25 display zero on the dial 26 and the first hands 21 and 20 display respectively 6 hours and 0 minutes on the dial 22. The alarm then sounds .
The content of the counter or, if you prefer, the time interval remaining before the alarm sounds can be adjusted by means of a rod 43 capped with a crown 45. This crown can be turned in n ' any direction to cause the second hands 24 and 25 to display the desired time at a given time. Once this operation is completed, the hands 24 and 25 turn counterclockwise and count down the time, controlled as they are by the movement of the timepiece. It will be understood that the alarm can be activated by pulling the crown 45, or deactivated by pushing it back.
For the applicant of the present invention, to his knowledge, there is no timepiece with which is associated a counter whose value is displayed by means of hands surmounting a dial, this function therefore being performed mechanically, the end of the predetermined time interval which can be signaled by an audible alarm. This single function is interesting, even without proper display of the alarm time, to warn a user of the end of an operation, for example a duration of exposure to the sun or in the culinary arts.
However, if the alarm or wake-up time is preponderant, it will be useful to display it, which will avoid any calculation between the current time and the time interval remaining before the alarm sounds. At this time, the timepiece of the invention is in its second embodiment, as shown in full in FIG. 1. In addition to what has been described above, the timepiece has third hour 28 and minute 27 hands surmounting a third dial 29 which display the predetermined alarm time manually. In this complete execution, by acting on the rod 43, one sets up not only the interval of time remaining before the alarm sounds, but also the time at which the alarm will sound.
It will be understood that the alarm time displayed by hands 27 and 28 remains stationary, while the time interval displayed by hands 24 and 25 will decrease at the rate imposed by the movement of the timepiece. In the most convenient way, the third dial 29 extends over twelve hours with precision reaching the minute since the display includes a minute hand 27.
If one associates with an alarm hour extending over twelve hours, a counter whose capacity extends over twenty-four hours, as is the case shown in FIG. 1, it will be understood that the alarm time can be extended over twenty-four hours, the alarm only sounding once every twenty-four hours. The invention is however not limited to this arrangement and the capacity of the counter could be limited to twelve hours for example. There could also be an alarm hour (dial 29) spanning twenty-four hours with a remaining time interval (dial 26) also spanning twenty-four hours.
We will now describe in detail a practical embodiment of the timepiece equipped with the alarm according to the invention. For this, refer to FIGS. 2 and 3 which show the mechanism located under the dials presented in fig. 1.
To the hour wheel 1 is linked the hour hand 21 of the timepiece. The hour wheel 1 is driven by a movement, not shown, but nevertheless conventional, of the timepiece. This hour wheel serves as a power take-off for the counter of the invention. This counter, referenced by the bracket 23, comprises a first set 30 of mobiles rotating around a first axis 31 in extension of which is displayed the alarm time by its hour hands 28 and minutes 27. The counter 23 also includes a second set 32 of mobiles rotating around a second axis 33 in extension of which is displayed the time interval remaining before the alarm sounds by its hour 25 and minute hands 24. These sets 30 and 32 are arranged side by side.
The set of mobiles 30 comprises a shaft 34 terminated at its upper end by a third minute hand 27 and at its lower end by a pinion 6. The pinion 6 is engaged with a timer wheel 5B, the latter being integral a timer pinion 5A which in turn meshes with a first barrel wheel 4B whose end of the barrel 35 carries a third hour hand 28. A second barrel wheel 2 pivots freely around the barrel 35 of the first wheel 4B. This second wheel 2 is driven by the hour wheel 1 forming part of the movement of the timepiece. The second gun wheel 2 carries a satellite formed by two integral pinions 3A and 3B having a common axis 48 and respectively located on either side of the plate of said second gun wheel 2.
The lower pinion 3B is engaged with a pinion 4A secured to the first barrel wheel 4B. The upper pinion 3A is engaged with a pinion 7A freely rotating around the barrel 36 of the second wheel 2, this pinion 7A being integral with a last wheel 7B which in turn drives the second set of mobiles 32.
The second set of mobiles 32 comprises a shaft 37 terminated at its upper end by a second minute hand 24 and at its lower end, on the one hand by a first disc 38 carrying a triggering notch 39 on its periphery and on the other starts with a pinion 10. The pinion 10 is engaged with a timer wheel 9B, the latter being integral with a timer pinion 9A which in turn meshes with a barrel wheel 8. This barrel wheel 8 is engaged with the last wheel 7B of the first set of mobiles 30 and carries on the one hand a second hour hand 25 and on the other hand a second disc 40 carrying a triggering notch 41 on its periphery.
Finally, this second set of mobiles 32 comprises a trigger lever 42 pressing simultaneously on the first 38 and second 40 discs to trigger an alarm when their respective notches 39 and 41 are in coincidence.
The lever 42 and the trigger notches 39 and 41 are shown more explicitly in FIG. 2. The trigger disc 38, linked to the minute hand 24, has the peripheral notch 39 and the trigger disc 40, linked to the hour hand 25, has the peripheral notch 41. The discs 38 and 40, the same diameters are superimposed, the disc 40 being located on the disc 38 (see also fig. 3). The trigger lever has an edge 46 which bears against the sides of the discs 38 and 40. In the situation presented in FIG. 2, which also reproduces that of FIG. 1, the 24 minute hand indicates zero. It follows that the notch 39 corresponding to this needle is located in line with the edge 46 of the lever 42.
The hour hand 25 indicates 8 hours and the notch 41 which corresponds to it is offset by 120 DEG with respect to the notch 39. When the hour hand 25 has moved back to zero, the notch 41 will be superimposed or in coincidence with the notch 39 and the edge 46 of the lever 42 will penetrate to the bottom of the notches, pushed by the spring 47. The movement of the lever 42 then causes the alarm to be triggered. The trigger mechanism itself is not shown in the drawing. It could be purely mechanical by acting on a stamp, or electrical by closing a contact.
The overall kinematics shown in plan in fig. 2 presents wheels and pinions drawn according to their primitive circumferences, two circles tangent to one another indicating the meshing of two mobiles one on the other. The hour wheel 1 linked to the current hour hand 21 rotates clockwise according to arrow C. It drives the barrel wheel 2 according to arrow D. The axis 48 of the satellite is also driven in the same direction as the barrel wheel 2, or according to arrow E. The pinion 3B of the satellite rolls in the direction of arrow F while meshing around the pinion 4A which is stationary. The pinion 3A of the satellite which is linked to the pinion 3B rotates in the same direction as it, ie according to arrow G. The pinion 3A in turn drives the pinion 7A according to arrow H and the last wheel 7B of the first set of mobiles 30 according to arrow J.
The last wheel 7B drives the barrel wheel 8 of the second set of mobiles 32 in the direction of the arrow K, that is to say in a counterclockwise direction, this barrel wheel driving the hour hand 25 in the same anti-clockwise direction according to arrow B. The barrel wheel 8 drives the timer pinion 9A in the direction of arrow L and the timer wheel 9B which is linked to it in the same direction M. Finally, the timer wheel 9B drives the pinion 10 counterclockwise N and the minute hand 24 counterclockwise B
It is important to also mention that the various gears forming the counter of the invention must be calibrated so that their needles are in correspondence. In the second embodiment of the invention it will in fact be understood that the mobiles of the first and second sets 30 and 32 must be arranged in such a way that the second hands 24 and 25 displaying the time interval remaining before the alarm does not sound are at noon when the alarm time displayed by the third hands 27 and 28 is identical to the current time displayed by the first hands 20 and 21 of the timepiece, the trigger notches 39 and 41 then being positioned in coincidence.
In the case where only the first embodiment of the invention is proposed, that is to say without display of the alarm time, it suffices to orient the trigger notches 39 and 41 in such a way that they coincide when the second hands 24 and 25 indicate noon.
It has already been said that the alarm time as well as the time interval remaining before the alarm sounds are adjusted by means of a rod 43 capped with a crown 45. This rod 43 preferably acts on the timer wheel 5B of the first mobile assembly 30 and this by known means and not shown here. It will be understood that this setting affects both the alarm time if it appears on the dial and the remaining time interval displayed by hands 24 and 25. In any case, the alarm time, displayed by hands 27 and 28, appear or not on the dial of the timepiece, it is understood that the general kinematics remains the same. In the event that the alarm time does not appear, the shaft 34 and the barrel 35 are simply shortened and do not cross the dial.
It will also be noted that this time setting, actuated by the rod 43, could act on the timer wheel 9B in place of the wheel 5B. However, this solution is not preferred, given the high torque to be transmitted to the entire mechanism. Anyway it will be understood that during this time setting, the barrel wheel 2 as well as the hour wheel 1 are not driven, retained as they are by the high torque existing upstream.
It was pointed out above that a preferred embodiment of the invention consists in proposing a first dial 22 divided into twelve hours on which evolves a current hour hand 21 making a revolution in twelve hours, a second dial 26 on which evolves an hour hand 25 displaying the time interval remaining before the alarm sounds and making a turn in twenty-four hours and a third dial 29 displaying the alarm time over twelve hours.
To achieve this goal, the following numbers of teeth can be chosen for the different gears involved (see fig. 3):
<tb> <TABLE> Columns = 4
<tb> Head Col 1: Gear
<tb> Head Col 2: Number
teeth
<tb> Head Col 3: Gear
<tb> Head Col 4: Number
teeth
<Tb> <September> 1 <September> 60 <September> 3B <September> 30
<Tb> <September> 2 <September> 60 <September> 3A <September> 20
<tb> <CEL AL = L> 4A <SEP> 30 <SEP> 7A <SEP> 40
<Tb> <September> 4B <September> 60 <September> 7B <September> 60
<tb> <SEP> 5A <SEP> 15 <CEL AL = L> 8 <SEP> 60
<Tb> <September> 5B <September> 57 <September> 9A <September> 10
<tb> <SEP> 6 <SEP> 19 <SEP> 9B <CEL AL = L> 56
<tb> <CEL CB = 3 AL = L> 10 <SEP> 14
<Tb> </ TABLE>
The ratio of the number of revolutions n between the barrel wheel 2 and the last wheel 7B of the first set 30 is written:
EMI10.1
Thus, in this case, the last wheel 7B rotates half as fast as the barrel wheel 2 and, as the latter rotates in twelve hours, the last wheel 7B rotates in twenty-four hours. As the wheels 1, 2, 7B and 8 each have 60 teeth, it follows that if the current hour hand 21 makes one revolution in twelve hours, the hour hand 25 indicating the remaining time interval made one turn in twenty-four hours.
According to the variant in which the dial 26 is graduated over twelve hours, the transmission ratio between the wheels 7B and 8 will be modified, the number of teeth of the wheel 7B being for example 60 and the number of teeth of the wheel 8 being 30.
Finally, note the compactness of the proposed construction, which is particularly remarkable thanks to the use of a satellite which makes it possible to significantly reduce the thickness of the timepiece. Thus, said construction can be mounted without difficulty in a wristwatch.