CH690289A5 - Chaussure de ski. - Google Patents

Description

  
 



  La présente invention a pour objet une chaussure de ski constituée d'une partie inférieure entourant le pied et le talon et d'une tige en forme de collier articulé sur la partie inférieure et munie d'au moins une boucle de fermeture et de serrage, et comportant, à l'arrière, un dispositif de verrouillage de la tige en position de descente inclinée vers l'avant, et des moyens de déverrouillage. 



  Dans sa version la plus simple, une telle chaussure est connue du document EP-A 0 086 908. Cette chaussure comprend, à l'arrière, une bascule articulée sur la tige et coopérant avec une butée fixe sur la coque de la chaussure. Le déverrouillage s'effectue par une pression sur le bras supérieur de la bascule accessible à travers une découpe de la tige. Une telle bascule peut être équipée elle-même d'un dispositif auxiliaire de verrouillage permettant de maintenir la bascule en position écartée de la butée. Un tel dispositif est décrit dans le document CH-A 678 685. 



  On connaît également une chaussure équipée d'une bascule selon le document EP 0 086 908 et d'un bouton rotatif actionnant une came agissant sur la bascule pour la maintenir en position déverrouillée. 



  La bascule à actionnement direct nécessite une découpe dans le dos de la tige, découpe peu esthétique et laissant pénétrer la neige avec le risque de formation de glace. La bascule actionnée au moyen d'un came constitue un ensemble relativement volumineux. En outre, la commande d'une telle bascule par un câble relié à une boucle du collier n'est pas des plus  commode, comme le montre le brevet US 5 136 794. 



  La présente invention a pour but de réaliser un dispositif de verrouillage moins volumineux, ne nécessitant pas de découpe à l'arrière de la tige, et beaucoup plus facile à actionner par un câble de traction relié à une boucle du collier ou à tout autre organe de commande. 



  La chaussure selon l'invention est caractérisée en ce que le dispositif de verrouillage est constitué, d'une part, d'un cliquet monté sur la partie inférieure de la chaussure autour d'un axe horizontal, présentant un bras dirigé approximativement verticalement vers le haut et sollicité par un moyen élastique tendant à écarter ledit bras de la coque et, d'autre part, d'une butée située sur la face interne de la tige et contre laquelle l'extrémité du bras du cliquet vient buter en s'arqueboutant, en position verrouillée, et en ce que les moyens de déverrouillage sont constitués d'un doigt orienté de manière à écarter le cliquet de la butée lors de l'actionnement dudit organe d'actionnement. 



  Le doigt constitue avantageusement le premier bras d'un levier coudé articulé sur la face interne de la tige et actionné par un organe d'actionnement monté sur la face externe de la tige. Un tel levier présente l'avantage de pouvoir être actionné facilement par un câble de traction relié, par exemple, à une boucle du collier. Les bras de ce levier coudé peuvent être relativement courts. Le levier coudé constitue avantageusement une seule pièce avec la butée réalisée alors sous la forme d'une butée basculante. 



  Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, trois  formes d'éxécution de la chaussure selon l'invention. 
 
   La fig. 1 est une vue de côté d'une chaussure dont la partie arrière est représentée en coupe axiale verticale, selon une première forme d'exécution. 
   La fig. 2 est une vue de détail du dispositif de verrouillage de la tige de la chaussure représentée à la fig. 1. 
   La fig. 3 représente, en coupe, la partie arrière en phase de déverrouillage. 
   La fig. 4 est une vue analogue à la fig. 2 montrant la chaussure après déverrouillage de la tige. 
   La fig. 5 est une vue analogue en position de marche. 
   La fig. 6 est une vue analogue dans une position précédent le verrouillage automatique du collier. 
   La fig. 7 est une vue partielle d'une deuxième forme d'exécution. 
   La fig. 8 est une vue partielle d'une troisième forme d'exécution. 
 



  La chaussure représentée à la fig. 1 est constituée essentiellement d'une partie inférieure formée d'une coque 1 à volume variable entourant le pied et le talon et d'une tige formée d'un collier 2 articulé sur la coque 1 en deux points opposés 3 approximativement au niveau de la malléole. La coque 1 est munie de deux boucles de serrage 4 et 5. Le collier 2 est également muni de deux boucles de fermeture et de serrage 6 et 7. 



  A l'arrière, le collier 2 porte, sur sa face interne, une butée 8 montée basculante autour d'un axe horizontal 9. Cette butée 8 se présente sous la forme d'un levier coudé dont un premier bras 8a est maintenu en appui contre la paroi du collier 2 par un ressort en cor de chasse entourant l'axe 9 et un second bras 8b, dirigé vers l'avant de la chaussure et auquel est attachée l'extrémité d'un ressort 10 travaillant en traction et dont l'autre extrémité est fixée à l'extrémité d'un câble 11 dont l'autre extrémité est reliée à la boucle 6 du collier de telle manière que l'ouverture de la boucle 6 exerce une traction sur le câble 11. Sur la fig. 1, on a représenté schématiquement l'axe d'articulation 14 du levier-tendeur 15 de la boucle 6 sur le collier 2 et l'axe d'articulation 16 du tirant 17 de cette boucle sur le levier-tendeur 15.

   Le câble 11 est ici attaché à l'axe 16, comme représenté schématiquement. Une boucle du même type équipe les modèles MID MATIC de ROSSIGNOL. Bien que le câble ait été représenté relié à la boucle supérieure 6, il est avantageux de le relier à la boucle inférieure 7, car l'ouverture de la boucle 7 a pour effet de libérer le cou de pied et ainsi de faciliter la marche. 



  La butée 8 présente une face inférieure 8c sensiblement horizontale en position verrouillée et constituant la face de butée proprement dite. Cette face 8c, qui relie les deux bras 8a et 8b, est limitée, sur le bras 8a, par un ergot 8d. Sur la coque est monté un cliquet 12 articulé autour d'un axe horizontale 13 et maintenu en position sensiblement verticale par un ressort en cor de chasse monté autour de l'axe 13. 



  La fig. 1 représente la chaussure en position fermée serrée prête pour la descente. Dans cette position, le collier 2 est verrouillé en position de descente par le cliquet 12 dont le bras vient buter approximativement perpendiculairement contre la face inférieure 8c de la butée 8. Le cliquet 12 est ici également en butée latérale contre l'ergot 8d de la butée. Le ressort 10 est détendu ou seulement légèrement tendu, la force qu'il exerce étant dans tous les cas inférieure à la somme de la force du ressort de rappel en cor de chasse de la butée 8 et de la force du ressort de rappel du cliquet 12. 



  L'ouverture de la boucle 6 a pour effet d'exercer une traction sur le câble 11 qui exerce, par l'intermédiaire du ressort 10, une traction sur le bras 8b de la butée 8, ce qui a pour effet de faire basculer cette butée. Lors de ce basculement, l'ergot 8d écarte et fait pivoter le cliquet 12, comme représenté à la fig. 2. Dans cette position, le cliquet est en appui latéral sur l'extrémité de l'ergot 8d. Le ressort 10 a pour fonction d'absorber la différence de course entre le câble 11 et le bras 8b de la butée 8. 



  La boucle 6 étant maintenue en position ouverte, la traction sur le câble 11 subsiste et la butée 8 reste dans la position représentée à la fig. 3, ce qui permet au collier de basculer en arrière, le cliquet venant glisser sur l'extrémité de l'ergot 8d. Il est ainsi soit possible d'ouvrir les deux boucles du collier et de faire basculer celui-ci en arrière dans une position de chaussage, représentée à la fig. 4, soit d'être en position de marche telle que représentée à la fig. 5, dans laquelle le collier 2 peut osciller, comme indiqué par la double flèche, sans  venir se verrouiller. 



  La fig. 6 représente le dispositif de verrouillage juste avant le reverrouillage automatique du collier 2 sur la coque 1. La boucle 6 est fermée et la traction du câble 11 sur le ressort 10 est relâchée. Le collier 2 est encore en position redressée. Lors de la première flexion de la jambe, le collier 2 bascule dans le sens de la flèche et lorsque l'axe 9 de la butée 8 dépasse l'extrémité du cliquet 12, la butée 8 reprend la position représentée à la fig. 1 sous l'effet de son ressort de rappel et le cliquet 12 vient à nouveau s'arquebouter contre la face 8c de la butée 8 en verrouillant le collier 2. 



  Le dispositif décrit est susceptible de nombreuses variantes sans sortir du cadre de l'invention. 



  En particulier, le câble 11 pourrait être actionné par un organe particulier tel qu'une boucle auxiliaire, un bouton rotatif ou un bouton de traction monté sur le collier 2. 



  Le levier coudé constitué des bras 8a et 8b pourrait être une pièce distincte de la butée qui serait alors une pièce fixe. 



  La butée basculante 8 pourrait être actionnée directement, c'est-à-dire sans passer par un câble. Dans ce cas le bras 8b pourrait être supprimé et la butée, solidaire de son axe 9, pourrait être actionnée par son axe au moyen d'un organe extérieur tel qu'un levier ou un bouton placé sur le collier à la hauteur de la butée. Dans ce cas aussi, la butée pourrait être dissociée de l'organe de déverrouillage qui serait  simplement constitué d'un doigt de déverrouillage correspondant au bras 8a. C'est pourquoi, d'une manière générale, on peut parler d'un doigt de déverrouillage. 



  Les ressorts en cor de chasse pourraient être remplacés par tout autre élément élastique tendant à maintenir la butée basculante, respectivement le doigt de déverrouillage, et le cliquet dans la position représentée à la fig. 1. 



  Deux autres formes d'exécution sont illustrées aux fig. 7 et 8, à titre d'exemples. 



  La fig. 7 représente une forme d'exécution dans laquelle le cliquet 12 coopère avec une butée 18 formée sur le collier 2. Le déverrouillage est assuré par un levier 19 monté autour d'un axe horizontal sur le collier 2 et dont le bras inférieur recourbé 19a constitue le doigt de déverrouillage permettant d'écarter le cliquet 12 de la butée 18. Un ressort en cor de chasse rappelle le levier dans le sens horaire. En position de marche, le cliquet 12 glisse sur l'extrémité 18a de la butée 18. 



  Dans la forme d'exécution selon la fig. 8, le doigt de déverrouillage est constitué par l'extrémité 20a d'un poussoir 20 monté sur un ressort 21. Un verrouillage du poussoir 20 par rotation en position enfoncée pourrait être aisément réalisé. 

Claims (8)

1. Chaussure de ski constituée d'une partie inférieure (1) entourant le pied et le talon et d'une tige en forme de collier (2) articulé sur la partie inférieure et muni d'au moins une boucle de fermeture et de serrage (6, 7), et comportant, à l'arrière, un dispositif de verrouillage (8, 12; 18, 12) de la tige en position de descente inclinée vers l'avant, et des moyens de déverrouillage (6, 11, 8d; 19; 20), caractérisée en ce que le dispositif de verrouillage est constitué, d'une part, d'un cliquet (12) monté sur la partie inférieure de la chaussure autour d'un axe horizontal, présentant un bras dirigé sensiblement verticalement vers le haut et sollicité par un moyen élastique tendant à écarter ledit bras de la coque, et, d'autre part, d'une butée (8;

18) située sur la face interne de la tige et contre laquelle l'extrémité du bras du cliquet vient buter en arc-boutement, en position verrouillée, et en ce que les moyens de déverrouillage sont constitués d'un doigt (8a; 19a; 20a) orienté de manière à écarter le cliquet de la butée lors de leur actionnement.

2. Chaussure de ski selon la revendication 1, caractérisée en ce que ledit doigt (8a; 19a) est articulé autour d'un axe horizontal sur la face interne de la tige, à la hauteur de la butée, et qu'il est actionnable au moyen d'un organe (6; 19) monté sur la face externe de la tige.

3.

Chaussure de ski selon la revendication 2, caractérisée en ce que ledit doigt (8a) constitue le premier bras d'un levier coudé (8a, 8b), le premier bras (8a) étant en appui contre la paroi interne de la tige sous l'effet d'un moyen élastique agissant sur le levier coudé, le second bras (8b) du levier coudé étant sensiblement horizontal et relié à un moyen d'actionnement (6, 10, 11).

4. Chaussure de ski selon la revendication 3, caractérisée en ce que les moyens d'actionnement dudit levier coudé sont constitués d'un câble (11) relié à ladite boucle (6 ou 7) de la tige, de telle sorte que l'ouverture de cette boucle exerce une traction sur ce câble.

5.

Chaussure de ski selon la revendication 4, caractérisée en ce que le câble (11) est relié audit levier coudé par l'intermédiaire d'un ressort (10) travaillant en traction et ayant pour fonction d'absorber la différence entre la course du câble (11) et la course du levier coudé.

6. Chaussure de ski selon l'une des revendications 2 à 5, caractérisée en ce que ledit doigt (8a) et la butée (8) constituent une seule et même pièce présentant une face inférieure (8c) sensiblement horizontale contre laquelle s'appuie l'extrémité du cliquet (12) en position verrouillée.

7. Chaussure de ski selon la revendication 6, caractérisée en ce que ledit doigt (8a) est terminé par un bec (8d) limitant la face inférieure (8c) de la butée du côté de la paroi interne de la tige.

8.

Chaussure de ski selon la revendication 1, caractérisée en ce que la butée (18) est formée ou fixée sur la tige et que le doigt de déverrouillage est constitué d'un bras (19a) de levier (19) ou d'un poussoir (20).