CH683757A5 - Machine modulaire intégrée pour la fabrication et le conditionnement de récipients en téréphtalate de polyéthylène bi-orienté et les modules de soufflage et remplissage la constituant. - Google Patents

Description

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Description

La présente invention a pour objet une machine modulaire pour Pétirage-soufflage et le conditionnement de récipients en PET bi-orienté et ses modules de soufflage et remplissage.

La fabrication d'emballages en PET bi-orienté (PET), notamment la production de bouteilles s'effectue généralement selon deux méthodes:

- cycle chaud

- cycle froid

Le cycle chaud consiste en la réalisation d'une préforme qui, après démoulage à chaud, est immédiatement transférée dans un moule de soufflage où elle est étirée/soufflée à sa forme définitive.

Dans le cycle froid en revanche, la préforme est démoulée à froid puis stockée; elle est ensuite reprise sur une machine qui effectue les opérations de réchauffage, stabilisation en température, étirage/soufflage, afin de lui donner sa forme définitive.

Cette dernière méthode présente l'avantage de permettre une production centralisée des préformes afin que cette opération délicate s'effectue dans un environnement favorable et si possible de façon continue, 24 heures sur 24.

Les préformes ainsi produites étant de faible encombrement, elles sont facilement transportables sur le site de soufflage.

Le but de la présente invention est de permettre le soufflage de récipients immédiatement avant leur remplissage, en évitant ainsi toutes les opérations de stockage, manutention, reprise, sans compter les risques de salissures et autres inconvénients inhérents à ces actions. En effet, par l'intégration d'opérations simples et automatisées, on réalise une ligne modulaire qui, partant de préformes en vrac, permet la bi-orientation/soufflage, le remplissage, le bouchage et l'étiquetage, le fardelage, la palettisation, etc. c'est-à-dire jusqu'au produit fini prêt à l'expédition ou au stockage.

Le dessin annexé illustre schématiquement et à titre d'exemple plusieurs formes d'exécution de la présente invention.

La fig. 1 illustre le schéma d'une machine ou ligne modulaire qui partant de préformes conduit jusqu'au produit fini soit la bouteille remplie, étiquetée et palettisée.

Les fig. 2 et 3 illustrent en coupe deux types de préformes pouvant être utilisées.

Les fig. 4 et 5 sont des vues en coupe du four de réchauffage des préformes et de son alimentation en préformes.

Les fig. 6 à 11 illustrent différents positionnements de lampes infra-rouge du four de réchauffage des préformes.

Les fig. 12 et 13 illustrent la ventilation du four de réchauffage des préformes.

La fig. 14 illustre un transporteur de préformes et son système de guidage.

Les fig. 15 et 16 illustrent en coupe et de dessus le disque des transporteurs de préformes.

Les fig. 17 et 18 illustrent en coupe et en vue un dispositif d'entraînement en rotation des préformes ainsi qu'un dispositif d'avance de celle-ci le long d'un guide.

La fig. 19 illustre un dispositif d'avance des préformes le long d'un guide fermé.

Les fig. 20 et 21 illustrent en coupe et partiellement un transporteur de préforme muni d'une pince interne respectivement d'une pince externe, ces transporteurs étant situés en position de soufflage de la préforme dans un moule.

La fig. 22 illustre en coupe et partiellement le principe utilisé pour assurer l'étanchéité entre le transporteur de préforme et l'arrivée d'air de soufflage.

Les fig. 23 et 24 illustrent deux variantes d'étira-ge-soufflage des préformes.

Les fig. 25 à 29 illustrent très schématiquement le système de transport des récipients formés, généralement des bouteilles dans le module de remplissage ainsi que la station de remplissage elle-même.

La machine modulaire illustrée schématiquement à la fig. 1 comporte un premier module constitué par un dispositif. 1 de chargement, d'élévation et d'orientation de préformes délivrant ces préformes à un second module 2 constitué par une souffleuse.

Les préformes utilisés peuvent être de deux types, soit conventionnelles avec col déjà façonnés, soit allégées, le col étant obtenu par soufflage.

Les préformes du premier type sont illustrées à la fig. 2, elle présentent un corps 3 destiné à être étiré-soufflé pour former une bouteille et un col 4 déjà façonné, présentant ici un pas de vis aux dimensions définitives et qui ne sera plus modifié par les opérations subséquentes.

Les préformes dites allégées, car elles permettent de réduire le poids de matière plastique nécessaire à la fabrication d'un récipient de dimension donnée de quelques grammes, illustrée à la fig. 3, présentent également un corps 3 mais la partie 5 de cette préforme destinée à former le col de la bouteille est simplement formée par une partie cylindrique. Le pas de vis ou autre forme définitive que doit présenter le col de la bouteille fini est obtenu par soufflage à partir de cette partie 5.

Ceci présente deux avantages majeurs, la diminution du poids de matière plastique nécessaire à la formation d'une bouteille donnée permettant d'en réduire le coût, et la possibilité de donner à ce col de la bouteille des qualités mécanique meilleures par une orientation de la matière lors de l'opération de soufflage.

Le second module de soufflage 2 comporte un four de préchauffage ou de réchauffage 6 des réformes pour les porter, les maintenir et les stabiliser à une température adéquate pour leur soufflage, température dépendant de la matière utilisée de la qualité de celui-ci ainsi que du taux d'étirage-soufflage nécessaire à l'obtention du récipient fini. Ce second module 2 comporte encore un dispositif d'entraînement 7 de préformes le long de leur cheminement et une station 8 de soufflage ou d'étirage-soufflage.

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Ce second module 2 est illustré partiellement en coupe aux fig. 4 et 5. Il comporte une enceinte 9 dans laquelle sont montés le four 6, la station de soufflage 8 ainsi que le dispositif d'entraînement des préformes, chacune portée par un transporteur de préforme 10. Les préformes 3 sont introduites par une ouverture 11 de l'enceinte 9 donnant accès à un canal 12 dans lequel les préformes glissent par gravité, le canal étant incliné, suspendues par leur col. Ce canal 12 est disposé en-dessus du four 6 ce qui permet un préchauffage des préformes en récupérant la chaleur perdue par ce four 6. Ceci d'autant plus que le four 6 comporte une ventilation de refoidissement dont la circulation est verticale de bas en haut. Un ventilateur 13 chasse de l'air frais dans un conduit 14 se terminant par une portion évasée 15 se raccordant aux parois latérales du four 6. On obtient ainsi un refroidissement efficace des transporteurs 10 de préformes ceux-ci étant les premiers éléments balayés par le flux de refroidissement. L'air chaud s'évacuant du four 6 verticalement suivant les flèches 16 passe autour des préformes glissant dans le canal 12 avant d'être évacué par une ouverture adéquate.

Lorsque les préformes 3 arrivent au bas du canal 12 elles sont renversées dans un entonnoir 17 et s'enfilent chacune sur l'axe d'un transporteur 10. Ce préchauffage de préforme pendant qu'elles sont dans le canal d'amenée 12 permet d'atténuer les différences de température de stockage des préformes et facilite ainsi l'obtention de la régulation de la température de soufflage de ces préformes.

Les corps de chauffe du four 6 sont constitués par des lampes infra-rouge. Les fig. 6 et 7 illustrent une variante dans laquelle ces lampes infra-rouges

17 sont montées par paires parallèles et situées de part et d'autre du cheminement des préformes ou transporteurs 10 en quinconce. Les transporteurs 10 sont encore entraînés en rotation sur eux-même.

Dans la variante illustrée à la fig. 8 certaines des lampes infra-rouge 17 sont placées en biais par rapport à l'axe vertical des transporteurs 10 de manière que le rayonnement balaie une surface correspondant à l'angle a et non pas une seule et même zone.

Dans la variante illustrée aux fig. 9 à 11 certaines lampes infra-rouge 18 sont montées verticalement et séparées par une distance correspondant à Pentr'axe entre les deux transporteurs 10 contigus. Les transporteurs 10 sont avancés par saccades et non pas de façon continue de sorte que les préformes qu'ils portent restent en face de chaque lampe verticale 18 tout en tournant sur elles-mêmes. Les lampes 18 sont positionnées en face des positions d'indexage des préformes. Ces lampes verticales

18 sont réglées en tension pour travailler à la longueur d'onde adéquate. Ces lampes verticales 18 sont situées dans la partie amont du four 6 qui comporte dans sa partie aval des lampes horizontales 19 réglées de manière individuelle de manière à permettre un réglage ou une correction du profil de chauffage.

La température du four 6 est abaissée par une ventilation d'air frais (fig. 12) agissant verticalement de bas en haut et passant au travers du dispositif de guidage 20 des transporteurs de préformes 10. Ce dispositif de guidage 20 est constitué par un profilé et décrit un circuit fermé comportant une fente sur sa face supérieure dont le bord 22 constitue une glissière pour les transporteurs de préforme 10. Dans la zone du four 6 ce profilé 20 présente une ouverture 23 dans sa face inférieure reliée au baffle 14, 15 de la ventilation forcée.

Les transporteurs de préforme 10 comportent un disque 24 muni d'une gorge circulaire 25, cette gorge étant engagée sur la partie 22 du dispostif de guidage formé par des plaques ou des bords d'un profilé. Les transporteurs comportent encore un axe 26 s'étendant vers le bas terminé par un pignon 27 destiné à coopérer sur une partie au moins du cheminement des transporteurs avec une chaîne 28 pour l'entraînement en rotation sur eux-mêmes des transporteurs 10. Ces transporteurs 10 comportent encore un doigt 29 s'étendant vers le haut et situé coaxialement à l'axe 26. Ce doigt 29 est destiné à servir de support à une préforme 3 (fig. 14).

Les transporteurs de préforme 10 sont indépendants les uns des autres et s'appuient les uns contre les autres de proche en proche. Chaque transporteur de préforme 10 comporte sur la périphérie de son disque 24 un joint 30 (fig. 15) ou anneau élastique servant d'amortisseur et permettant de compenser les jeux. Les anneaux élastiques 30 de deux transporteurs de préforme adjacents, ou en contact l'un avec l'autre, sont disposés l'un en dessus de la gorge 25 et l'autre en dessous de cette gorge. Ainsi chaque transporteur 10 est en contact avec des transporteurs adjacents en deux points disposés symétriquement de part et d'autre du plan de symétrie du disque 24. Sur la fig. 15, on voit l'a-iésage axial des disques 24 des transporteurs de préformes destinés à recevoir la pièce unique formant l'axe 26 et le doigt 29. Sur la fig. 16 on voit que sur une longueur L correspondant à six transporteurs de préforme 10 une compensation de jeux A L due à l'élasticité des anneaux 30 est réalisée.

Sur la fig. 18 une partie au moins du chemin de guidage 22 des transporteurs de préforme 10 est tangente à une roue dentée 31. Cette roue dentée 31 engrene dans la gorge 25 des transporteurs de préforme 10. Cette roue dentée 31 est entraînée en rotation par un dispositif d'indexage déplaçant pour chaque actionnement de la roue dentée les transporteurs 10 sur une distance égale aux diamètres externes des transporteurs 10 ou à un multiple de ce diamètre. On peut ainsi prévoir un module de soufflage avec un ou plusieurs postes de soufflage.

Sur la fig. 19, le chemin délimité par les plaques 22 décrit une boucle fermée ayant un parcours quelconque dont la longueur développée correspond à un multiple du diamètre extérieur des transporteurs. Ce chemin de guidage 22 est rempli sur toute sa longueur avec des transporteurs 10 de préforme de sorte que même si la roue dentée 31 n'engrene qu'avec quelques uns de ceux-ci la totalité des transporteurs est entraînée à chaque rotation de cette roue dentée 31.

Comme illustré aux fig. 20 et 21 les préformes 3 sont disposées verticalement. L'ouverture vers le

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bas sur les transporteurs 10 qui dans cette exécution sont munis de pinces permettant de conformer et/ou d'immobiliser la préforme 3.

Dans l'exécution illustrée à la fig. 20 le transporteur de préforme 10 illustré partiellement seul, est muni d'une pince interne 32 située dans un alésage de l'axe 26 et dont les mors 33 sont susceptibles d'être écartés par l'action d'une tige d'étirage 34 de la station de soufflage lors de son déplacement en direction de l'intérieur de la préforme. En effet ces mors 33 présentent une surface interne conique formant came. Lors de leur écartement ces mors 33 passent au-travers de fentes pratiquées dans la paroi de l'axe 26 et appliquent par leur bec 35 la matière de la préforme fermement contre une partie correspondante du moule de soufflage 35 lorsqu'il est disposé autour de la préforme.

Dans la variante illustrée à la fig. 21 les transporteurs 10 comportent une pince externe 37 dont les mors 38 sont actionnés par la fermeture du moule de soufflage 36 pour pincer et maintenir la préforme 3.

Dans une variante non illustrée les pinces que comportent les transporteurs 10 pourraient être actionnés simultanément par la tige d'étirage 34 et par les moitiés du moule de soufflage 36.

Dans les deux variantes illustrées les deux moules de soufflage 36 comportent une zone 39 correspondant au col du récipient à souffler et permettant de réaliser pendant l'opération de soufflage par exemple le fiiet de vissage d'un bouchon ou couvercle ou tout autre configuration d'accouplement dont on désire munir le col du récipient.

Ces zones 39 des moules de soufflage 36 correspondant au soufflage du col du récipient sont maintenues généralement à une température différentes de celle de la zone de ce moule correspondant au corps du récipient ce qui permet de réaliser par exemple une cristallisation localisée de la matière simultanément à son soufflage, ou pour obtenir une thermostabilisation du récipient.

Grâce au four décrit plus haut il est possible lors du passage des préformes dans ce four de réchauffer de façon différente des parties des préformes correspondant au col et au corps du récipient à souffler en vue d'améliorer par exemple la tenue à ia chaleur.

Le poste de soufflage 8 de ce module 2 comporte un dispositif assurant l'étanchéité entre le transporteur de préforme et l'arrivée d'air sous pression qui subit une force d'appui proportionnelle à la pression de soufflage. Ce dispositif est schématiquement illustré à la fig. 22. Il comporte un cylindre 40 déplaçable axialement coaxialement à une préforme en position de soufflage dont la tranche supérieure, munie d'un joint, entre en contact avec le bord de l'ouverture inférieure de la préforme 3. Ce cylindre 40 coulisse dans un distributeur d'air 41 comportant une chambre annulaire supérieure 42 et une chambre inférieure 43 dont la paroi inférieure est traversée de façon étanche par la tige d'étirage 34. Le cylindre 40 comporte une nervure annulaire 44 coulissant de façon étanche dans la chambre supérieure 42, divisant celle-ci en deux et constituant avec celle-ci un vérin à double effet, chacune des parties de la chambre 42 présentant un orifice 45, 46 pouvant être relié à une source d'air sous pression ou à la décharge à l'aide d'une vanne non illustrée.

Ainsi en mettant l'orifice 46 en liaison avec la source d'air sous pression et l'orifice à la décharge on amène le cylindre 40 au contact du bord inférieur de la préforme et l'applique contre celui-ci avec une pression déterminée suffisante qui assure l'étanchéité.

Le soufflage de la préforme s'obtient en alimentant la chambre inférieure 43 par son orifice 47 avec de l'air sous pression qui s'introduit dans la préforme 3 par l'alésage central du cylindre 40. Cet air de soufflage agit simultanément sur la section annulaire inférieure 48 et la section annulaire supérieure 49, de plus petite surface. Ainsi lors du soufflage la force avec laquelle le cylindre 40 est appliqué contre le bord inférieur de la préforme 3 est égale à la force obtenue par l'alimentation en air sous pression de la chambre 42 augmentée d'une force, dirigée dans le même sens, proportionnelle à la pression de gonflage ou de soufflage, résultant de l'application de celle-ci sur la section inférieure 48, et supérieure 49 du cylindre 40. L'étanchéité entre le cylindre 40 et la préforme est ainsi automatiquement assurée, quelle que soit la pression du soufflage et sans aucun réglage.

La station de soufflage présente encore une autre particularité en ce que la force appliquée à la tige d'étirage 34 est directement proportionnelle à la pression de pré-soufflage applicable à l'intérieur de la préforme en cours de déformation dans la phase d'étirage-soufflage. On obtient ainsi une autorégulation de l'équilibre entre la déformation axiale et transversale de la préforme.

Ceci est réalisé comme illustré schématiquement à la fig. 23 en ce que l'alimentation en air sous pression alimentant l'orifice 42 du distributeur 41 alimentant en air l'intérieur de la préforme est la même que celle alimentant la chambre inférieure 50 d'un vérin 51 dont le piston 52 est solidaire de la tige d'étirage 34. Ainsi tant que la tige d'étirage 34 n'est pas arrivée en fin de course haute, son piston 52 arrivant en butée contre le vérin 51, la force appliquée sur la tige d'étirage 34 dépend de la pression de la source S d'air sous pression qui alimente également l'intérieur de la préforme 3 pour son gonflage.

En introduisant, comme illustré à la fig. 24, un clapet de tarage 53 entre la source d'air sous pression S et le distributeur 41 il est possible d'amener automatiquement la tige d'étirage 34 au contact de la préforme 3 avant le soufflage de celle-ci et de définir la force d'appui de la tige 34 contre la matière de la préforme de façon automatique. Grâce à ce système on évite que pendant la phase d'étirage-soufflage le contact ne soit rompu entre la tige d'étirage et la préforme. On évite de même tout risque de transpercer la préforme avec cette tige d'étirage. Grâce à cette conception et ce dispostif on supprime tout réglage de pression pendant l'étirage-soufflage, ce réglage étant obtenu automatiquement.

Après l'étirage/soufflage, les récipients sont extraits du moule et son maintenus sur leur support

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de manière ordonnée de façon à pouvoir procéder à des opérations successives comme, par exemple: contrôle d'étanchéité, étiquetage, manchonnage, impression, réchauffage, rétraction, application d'une embase, etc.

En variante on peut prévoir que le moule de soufflage soit refroidi afin d'obtenir des récipients figés dans leur configuration définitive, sans rétraction de volume. Ou au contraire que le moule de soufflage soit réchauffé à une valeur telle qu'après étirage et soufflage, les récipients se rétractent en perdant de leur volume, leurs parois n'étant pas complètement figées.

Après étirage/soufflage en moule chaud, les récipients sont extraits du moule et sont maintenus sur leur support de manière ordonnée et circulent au travers d'un four équipé de lampes infra-rouges en vue de maintenir les parois des récipients à une température permettant leur thermoformage définitif après rétraction intermédiaire à un volume réduit. Ainsi après leur passage dans le four de maintien en température de thermoformage, les récipients rétractés sont introduits dans un moule refroidi pour être soufflés dans leur configuration définitive, afin d'obtenir ainsi des caractéristiques de thermofixation. Ce soufflage définitif intervient dans une seconde station de soufflage du module 2.

Lors de l'étirage/soufflage des préformes dans le premier moule, on peut établir une contre pression entre les parois du récipient et les parois du moule afin de favoriser l'effet de rétraction en réalisant un film d'air entre le matériau soufflé et les parois du moule.

En fin de parcours dans le module de soufflage 2, lorsque toutes les opérations sont terminées, les récipients son prélevés de leur support par un dispositif ad hoc qui les soulève puis les renverse, afin de les présenter à l'étape suivante en position verticale, l'ouverture vers le haut.

Ce dispositif de prélèvement et renversement des récipients est équipé d'une sortie à deux positions au choix, permettant soit l'évacuation des récipients, par exemple pour stockage, soit la dépose de ceux-ci dans la station de chargement du dispositif de transport suivant par exemple celui du module 54 (fig. 1) de la remplisseuse.

A l'emplacement du transfert entre le convoyeur du module de soufflage 2 et le convoyeur de la remplisseuse 54, il est possible d'extraire les récipients finis pour les stocker en vue d'un remplissage différé.

A l'emplacement du transfert entre le convoyeur de la souffleuse 2 et le convoyeur de la remplisseuse 54, il est possible de recharger des récipients provenant du stock.

Le dispositif de transport 55 du module de remplissage 54 est constitué d'une multitude de supports cylindriques indépendants dont le diamètre extérieur est constant (identique) et la forme intérieure adaptée à la forme extérieure du récipient à transporter.

Ces supports cylindriques circulent entre des rails de guidage décrivant un chemin quelconque et sont déplacés par des poussoirs, des courroies, des chaînes, des tapis sans fin, des roues à étoiles ou tout autre dispositif d'entraînement. Ces supports cylindriques, sont indépendants les uns des autres et peuvent circuler, être accumulés, immobilisés localement, puis remis en circulation de manière individuelle ou par groupes selon les nécessités. Ceci est important notamment pour le remplissage, le bouchage et l'étiquetage qui peuvent être alors éxé-cutés par des stations ou postes fixes. Les supports cylindriques ont un diamètre extérieur constant, de sorte que l'entr'axe entre les récipients est constant, quelle que soit la dimension de ces derniers.

Les dispositifs disposés le long du chemin de déplacement des supports de récipients, par exemple les robinets de remplissage, ont un entr'axe correspondant au diamètre extérieur des supports cylindriques. Les robinets de remplissage sont montes en position stationnaire et sont commandés individuellement. Les robinets de remplissage sont montés sur le réservoir fixe au moyen d'une fixation rapide permettant une intervention éventuelle lorsque la machine est en opération.

Les supports cylindriques de transport dont la forme intérieure correspond à la forme extérieure des récipients, sont refroidis afin d'éviter la déformation des récipients lors du remplissage à chaud. Les supports cylindriques de transport sont démunis de fond afin de permettre le positionnement d'une coupelle d'assise rapportée par soudage ou collage sur le fond des récipients.

La synchronisation de la circulation des supports cylindriques du système de remplissage est assurée par une roue à encoches actionnée par un dispositif d'indexage. L'indexeur fonctionne en déplaçant un seul ou plusieurs supports par cycle, permettant ainsi de travailler sur une ou plusieurs positions simultanément.

Pour permettre une production stérile la rampe de l'orientateur de préformes de l'unité de soufflage 2 est équipée d'un dispositif de stérilisation, par ex. U.V. permettant de traiter en particulier les cols de préformes. Après le soufflage, les emballages sont maintenus dans une atmosphère stérile jusqu'après le remplissage et le bouchage. Il faut encore noter que le corps des préformes est rendu stérile par le passage au travers du four de réchauffage infrarouge et que les supports de préformes maintiennent celles-ci par l'extérieur du col sans aucun contact avec l'intérieur.

Après avoir été déchargés des récipients soufflés et avant d'être chargés d'une nouvelle préforme, les supports passent sous un dispositif de stérilisation, par exemple un rayonnement U.V.

Sur la fig. 1 après le bouchage, les récipients sont extraits de leurs supports et déposés sur la chaîne d'alimentation d'un module d'étiquetage 56.

A la sortie de l'étiqueteuse 56, les récipients sont prélevés par groupes pour être déposés sur le tapis roulant d'une fardeleuse 57; et enfin à la sortie de la fardeleuse 57, les paquets sont prélevés par un dispositif de palettisation 58.

On obtient ainsi par l'assemblage des modules 2, 54, 56, 57 et 58 une ligne de fabrication de récipients ou bouteilles à partir de préformes aboutissant aux récipients finis, remplis et palettisés prêts à leur expédition.

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Pour augmenter la production il suffit de multiplier le nombre de lignes unitaires. Ceci introduit une grande flexibilité dans la fabrication et une grande fiabilité. En cas de panne d'un module, seule une ligne de production est stoppée. De plus chaque module est aisément interchangeable de sorte que le module défectueux peut être réparé en atelier pendant que la ligne de production fonctionne avec un module de remplacement.

Ce mode de production de même que le procédé d'étirage -soufflage autorégulé est particulièrement bien adapté à la production de récipients en PET bi-orienté.

Le système de transport comporte un convoyeur 60 et des guides latéraux 61 s'étendant suivant un circuit fermé, tel qu'illustré à la fig. 26 par exemple. Le convoyeur 60 est continuellement en mouvement et entraîne dans son déplacement des supports 62 indépendants les uns des autres se présentant sous la forme de cylindres dont le diamètre intérieur correspond au diamètre externe des bouteilles à transporter. Des inserts peuvent être prévus pour le transport de bouteilles de plus petit diamètre.

A l'une des extrémités du transporteur se trouve une station de chargement ou les bouteilles sont placées l'une après l'autre dans un support, ces supports étant indexés par un dispositif d'indexage 65.

Ce système permet de garantir un entr'axe identique entre deux bouteilles se suivant, les supports étant en contact l'un avec l'autre, quel que soit le diamètre des bouteilles elles-mêmes.

Le convoyeur peut être interrompu à un emplacement donné où une coupelle 66 peut alors être fixée sur le fond de la bouteille, son support 62 étant pendant cette opération maintenu immobile par un arrêt.

La ou les stations de remplissage sont fixes et comportent un réservoir 67 et des robinets 68. Un nombre de supports 62, muni de bouteilles, correspondant au nombre de robinets 68 est stoppé à l'aide d'un arrêt A télécommandé. Ainsi pendant le temps de remplissage les supports sont immobiles et glissent sur le convoyeur 60. Une pince 69 pneumatique enserre le col de chaque bouteille et la soulève pour la mettre en contact avec un robinet en vue de son remplissage. Ces pinces sont commandées par des vérins pneumatiques horizontaux et verticaux 70, 71.

Une fois la bouteille pleine elle est reposée sur le convoyeur 60 puis l'arrêt A est libéré et les supports 62 sont à nouveau entraînés par le convoyeur. A l'aide de sélecteurs B, C télécommandés il est possible de séparer les supports 61 les uns des autres pour qu'ils cheminent individuellement jusqu'à ce qu'ils soient à nouveau stoppés par arrêt D les maintenant immobiles pendant le bouchage des bouteilles.

Une station d'évacuation des bouteilles est prévue et celles-ci sont ensuite délivrées au module suivant.

La fig. 30 illustre une variante d'un support 72 de préforme 3 où celles-ci ne sont maintenues que par l'extérieur ce qui permet d'assurer la stérilité de l'intérieur de la préforme et donc de la bouteille après soufflage.

Claims (12)

Revendications

1. Machine modulaire intégrée pour la fabrication et le conditionnement de récipients plastiques, notamment en téréphtalate de polyéthylène bi-orienté, caractérisée par le fait qu'elle comporte un module de chargement alimentant en préformes un module de soufflage délivrant les récipients de forme définitive à un module de remplissage et d'obturation ou de scellement de ces récipients alimentant lui-même un module d'étiquetage suivi d'un module de fardelage et d'un module de palettisation.

2. Module de soufflage pour machine modulaire intégrée selon la revendication 1, comportant un dispositif d'alimentation de préformes, un dispositif de transport de ces préformes le long d'un chemin préétabli, un four de mise en température des préformes et au moins une station de soufflage.

3. Module de soufflage selon la revendication 2, caractérisé par le fait que le dispositif de transport des préformes comporte des transporteurs de préforme formés d'un disque muni d'une rainure circulaire et coulissant le long de guides coopérant avec cette rainure, ces transporteurs de préforme comportant encore un axe vertical dont la partie inférieure porte un pignon tandis que la partie supérieure est déstinée à recevoir une préforme.

4. Module de soufflage selon la revendication 3, caractérisé par le fait que chaque transporteur de préforme comporte une pince destinée à fixer la préforme pendant son étirage-soufflage dans un moule de soufflage.

5. Module de soufflage selon la revendication 4, caractérisé par le fait que ladite pince est actionnée par une tige d'étirage, respectivement par une partie du moule de soufflage de la station de soufflage.

6. Module de soufflage selon la revendication 4, caractérisé par le fait que le moule de soufflage comporte une zone permettant le formage du col du récipient.

7. Module de soufflage selon l'une des revendications 4 et 6, caractérisé par le fait que le chemin le long duquel les préformes sont transportées est fermé sur lui-même, que les transporteurs de préforme sont indépendants les uns des autres et qu'une roue dentée engrene avec un nombre de transporteurs de préforme pour les entraîner le long dudit chemin fermé.

8. Module de soufflage selon la revendication 2, caractérisé par le fait que le dispositif d'alimentation en préformes est placé en dessus du corps de chauffe du four et par le fait que le four comporte un dispositif de refroidissement provocant un flux d'air de bas en haut dans le four.

9. Module de soufflage selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'un étirage longitudinal de la préforme préchauffée est réalisé, dans la station de soufflage à l'aide d'une tige d'étirage simultanément à son soufflage provocant sa déformation transversale et par le fait que le déplacement de la tige d'étirage est provoqué par un piston pneumatique d'un

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distributeur d'air de soufflage alimenté par la même source d'air sous pression que celui qui alimente l'intérieur de la préforme pour son soufflage.

10. Module de soufflage selon la revendication 9, caractérisé par le fait que l'air sous pression à l'intérieur de la préforme est délivré par l'intermédiaire d'un clapet de tarage.

11. Module de soufflage selon l'une des revendications 9 et 10, caractérisé par le fait qu'une force d'appui assure l'étanchéité entre la préforme et le distributeur d'air de soufflage et cette force est proportionnelle à la pression de soufflage.

12. Module de remplissage pour machine modulaire intégrée selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'il comporte un dispositif de transport des récipients terminés pas à pas, chaque pas pouvant correspondre à la longueur d'un ou plusieurs supports de récipient, et par le fait que le dispositif de remplissage est fixe.

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