CH678805A5 - - Google Patents

Description

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Description

Cette invention concerne un dispositif de connexion- élastique pour prothèse dentaire ayant une extrémité proximale et une extrémité distale.

Il existe essentiellement deux types de dispositifs de connexion dentaire:

(1) DISPOSITIFS DE CONNEXION RIGIDE

Ceux-ci consistent en divers connecteurs dentaires qui relient la prothèse dentaire partielle à la couronne de la dent servant de pilier pour fixer cette prothèse dentaire (cette dent sera désignée dans la suite de la description par le terme de «dent d'appui»). La conception des connecteurs rigides est telle que la «connexion» est fixée fermement entre la couronne et la prothèse dentaire partielle.

Le principe est «d'empêcher la prothèse dentaire partielle de prendre appui sur le tissu et l'os qui se trouvent au dessous d'elle». Des études ont montré que les forces indésirables qui s'exerceraient dans un tel cas pourraient avoir des effets défavorables sur les bords édentés de la gencive - d'où la conception des systèmes rigides.

(2) DISPOSITIFS DE CONNEXION ELASTIQUES

Ceux-ci consistent en différents connecteurs dentaires qui connectent la couronne de la dent d'appui à la prothèse dentaire partielle.

Les connecteurs élastiques sont réalisés de manière à ce que la «connexion» soit fixée entre la couronne et la prothèse dentaire partielle, mais le mécanisme des différents agencements permet un tassement vertical de la prothèse dentaire partielle d'une distance - habituellement établie par le fabricant -d'environ 0,4 mm à 0,6 mm.

Le prìncipe est de «permettre à la prothèse dentaire partielle de se tasser verticalement sous l'effet des forces de mastication (avec une amplitude de déplacement de 0,4 mm à 0,6 mm)».

L'intention est de réduire la contrainte ou force verticale imposée sur la couronne de (a dent d'appui qui supporte ce connecteur lorsque des contraintes de mastication sont imposées sur la prothèse dentaire partielle.

Par exemple, lorsque la hauteur de la couronne de fa dent d'appui est identique à la hauteur de la première dent (ou des premières dents) de la prothèse dentaire partielle amovible et qu'une contrainte de mastication est imposée à cette prothèse dentaire partielle amovible, l'intention est de permettre à la prothèse dentaire partielle de se tasser (avec une amplitude de déplacement de 0,4 mm à 0,6 mm) sans contrainte ni force imposée à la couronne de la dent d'appui.

Les connecteurs élastiques conventionnels content des «pièces d'espacement» qui sont utilisées dans la fabrication de la prothèse dentaire partielle et qui sont enlevées avant l'insertion de la prothèse dentaire partielle de façon à permettre ce tassement vertical. (Les pièces d'espacement ont une épaisseur de 0,4 mm à 0,6 mm.)

Comme le tissu des muqueuses des bords édentés de la gencive n'a pas d'épaisseur «standard», il ne peut pas y avoir d'uniformité dans les dispositifs de connexion standard employés dans les méthodes fondées sur une tentative d'utilisation du tissu des muqueuses comme moyen pour faire revenir élasti-quement la prothèse dentaire partielle vers sa position verticale initiale.

Compte tenu du fait que la plupart des prothèses dentaires partielles amovibles commeacent dans la zone des cuspides et dans la première et la seconde zones des bicuspides, les contraintes de mastication sont habituellement distales par rapport à la couronne fixe de la dent d'appui.

Les forces qui en résultent sont généralement du type pivotant La couronne de la dent d'appui servant de point d'appui, la trajectoire est telle que la partie distale de la prothèse dentaire partielle se tassera principalement à l'extrémité de ta prothèse dentaire partielle, avec une élévation graduelle du plan initialement horizontal formé par le bas de cette partie vers le connecteur de prothèse dentaire lui-même.

Il est donc évident que l'épaisseur de la muqueuse sur le bord édenté de la gencive n'est pas utilisée d'une manière uniforme pour effectuer un déplacement uniforme de ce tissu avec la possibilité d'utiliser les propriétés physiologiques de cette muqueuse de faire revenir de manière élastique la prothèse dentaire partielle à sa position initiale.

Les considérations physiologiques suivantes s'appliquent aux tissus des muqueuses des bords édentés de la gencive:

«Une base de prothèse dentaire partielle amovible qui repose sur les tissus des bords édentés de la gencive en comptant sur ces tissus pour supporter les contraintes occlusales, utilise ces derniers d'une manière qui ne se présente nulle part ailleurs dans le corps». «Le succès d'une base dépend alors de la manière dont les tissus sont traités, ainsi que de celle dont les forces sont transmises» (citation de Joseph A. Clayton, D.D.S. M.S., professeur d'art dentaire, Département des couronnes et des bridges, Ecole Dentaire de l'Université de Michigan, Dental Clinics of North America-Vol 24).

Lorsqu'on utilise des prothèses dentaires partielles amovibles, il se produit toujours une certaine résorption osseuse, mais il y a toutefois des variables permettant de maîtriser la vitesse de la résorption osseuse.

Lorsque le tissu des muqueuses est comprimé par un quelconque moyen, il se déplace. Ce déplacement est considéré comme normal — à condition qu'on ne lui permette pas de demeurer continu. Lorsque cela arrive, le tissu devient déformé et du fait des activité physiologiques (perte de fluide cellulaire et d'oxygène) cette déformation tend à augmenter la vitesse de la résorption osseuse.

Des études ont montré qu'un déplacement «intermittent» crée un environnement sain pour le tissu des muqueuses et stimule le tissu.

«L'effet sur le tissu pourrait être intermittent si la base (prothèse dentaire partielle) était Tibre de s'éloigner de l'os sous l'effet de l'élasticité du tissu. Il est donc important que, lorsque le fonctionnement cesse, les fluides du tissu puissent revenir. Par

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comparaison, un tissu maintenu dans un état déformé avec les vaisseaux fermés peut manquer d'oxygène et d'éléments nutritifs, ce qui pourrait provoquer une détérioration cellulaire et une pression continue du tissu sur les facteurs osseux sous-jacents modifiant la vitesse de résorption osseuse» (citation de Joseph A. Clayton, D.D.S., M.S., professeur d'art dentaire, Département des couronnes et des bridges, Ecole Dentaire de l'Université de Michigan, Dental Clinics of North America-vol. 24).

La présente invention a pour but de fournir un dispositif de connexion pour prothèse dentaire qui forme une liaison intermédiaire entre une attache de précision ou de semi-précision, qui soit incluse dans la couronne de la dent d'appui et la prothèse dentaire partielle amovible, et qui permette une action élastique telle que la prothèse dentaire partielle amovible puisse se tasser sous l'effet de contraintes de mastication et que cette prothèse dentaire partielle puisse revenir élastiquement à sa position initiale verticale, de manière à ce qu'il n'y ait aucune déformation continue de la muqueuse du bord sans dents.

Ceci est réalisé conformément à l'invention grâce aux caractéristiques énoncées dans la partie caractérisante de ta revendication 1. Des formes d'exécution préférées sont décrites dans les revendications 2 à 12.

L'invention sera clairement comprise de la description suivante, comportant à titre d'exemple la description d'une forme d'exécution préférée illustrée dans le dessin annexé, dans lequel:

La fig. 1 est une vue éclatée en perspective d'une dent d'appui et du bras du dispositif de connexion;

La fig. 2 est une vue éclatée en perspective du bras appliqué à une dent d'appui et des moyens de logement et d'application de force antagoniste du dispositif de connexion;

La fig. 3 est une vue en perspective de la dent d'appui et du dispositif de connexion; et

La fig. 4 est une vue en coupe prise selon le plan 4-4 de la fig. 3 lorsqu'on regarde dans la direction des flèches.

D'une manière générale, le dispositif de connexion contient un logement 32 qui s'adapte sur tout bras d'extension 18 d'une quelconque attache de prothèse dentaire.

Le logement 32 (qui est en fin de compte incorporé à la prothèse dentaire partielle) avec la prothèse dentaire partielle peut absorber les contraintes de mastication résultant (a) d'un mouvement de pivotement distal, (b) d'un mouvement vertical, (c) de la combinaison d'un mouvement de pivotement distal et vertical selon toute direction ou angle possible découlant des forces de contrainte de mastication, et (d) d'un mouvement de rotation latérale.

Le logement 32 contient une goupille d'articulation 58 dans une fente ou un évidement vertical 56 qui permet au logement de pivoter ainsi que de prendre son assiette dans la direction verticale.

Dans le logement 32, il y a une pièce cylindrique en caoutchouc 62 en forme de huit qui repose sur la partie mâle du bras. Le cylindre en caoutchouc au-

dessus du bras 18 se déformera et sera comprimé verticalement, distalement ou selon une combinaison des deux mouvements sous l'effet de contraintes de mastication.

La partie mâle du bras présente une concavité 60 destinée à entourer le cyclindre en caoutchouc 62 pour admettre le plus gros de l'effet de la compression du cylindre en caoutchouc lorsque des contraintes de mastication sont imposées sur le logement, ainsi que pour empêcher que le cylindre en caoutchouc ne soit délogé par des forces distales. La concavité 60 reçoit la partie inférieure du cylindre en caoutchouc en forme de huit. Sur les deux côtés de cette concavité et légèrement au-dessus d'elle, il y a deux petites concavités formant respectivement un arc supérieur 61 et un arc inférieur 61

Sur le côté distal du cylindre en caoutchouc, la zone concave forme un arc plus large 61, car les contraintes de mastication ont tendance à pousser ce cylindre en caoutchouc aussi bien dans la direction distale que verticale.

Cette concavité distale associée à l'élasticité du cylindre en caoutchouc assure un «effet de rebondissement» vers le haut en direction du sommet du logement.

La tension du cylindre en caoutchouc 62, ainsi que le montage vertical de la plaque de surface 48 (plaque rectangulaire plate) en combinaison avec la goupille de pivotement 58 forcent le logement 32 à revenir à sa position de fabrication initiale lorsque l'énergie de compression emmagasinée dans le cylindre en caoutchouc 62 est libérée.

II y a un espacement d'environ 0,4 à 0,6 mm sous la partie médiane du logement qui est l'espacement permettant un déplacement normal du tissu des muqueuses. Ce terme «normal» est utilisé pour désigner le déplacement «moyen» standard du tissu des muqueuses.

Le cylindre en caoutchouc 62 permet un mouvement de pivotement jusqu'à un angle pour lequel une partie du logement vient en contact avec le bras mâle au point distal occlusal. Ce pivotement va au-delà des exigences normales, cependant il constitue un point de protection pour limiter le mouvement de pivotement du logement en cas de situation anormale.

Sur la partie gingivale de la plaque de surface 48, il y a une partie coupée en biais 76 qui lui permet de se dégager par pivotement de l'attache existante qui est dans la couronne de la dent d'appui. En outre, il y a sur la partie distale gingivale du bras mâle un angle additionnel 74 qui permet au logement de pivoter, puisque le logement enferme le bras mâle.

Le cylindre en caoutchouc 62 en forme de huit peut être réalisé selon différentes formes et configurations. II peut être de forme rectangulaire» Il peut avoir une structure complètement circulaire. Il peut constituer une combinaison d'une variété «d'arcs» et de formes carrées. L'intention est de réaliser la structure optimale pour cette pièce de caoutchouc élastique afin d'assurer l'effet de retour élastique du connecteur pour ramener le logement (et ta prothèse partielle amovible) vers la position initiale verticale de fabrication, éliminant ainsi la

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contrainte ou force continue qui autrement s'exercerait sur le tissu des muqueuses.

Pour remplacer le cylindre en coutchouc 62 en cas d'usure, la goupille d'articulation est élevée et le bras mâle 18 est retiré. Ensuite, le cylindre en caoutchouc 62 est remplacé. Le bras mâle 18 est ensuite remis en place et la goupille d'articulation 58 est insérée, La goupille d'articulation 58 est disposée sur la prothèse dentaire partielle du côté de la langue et recouverte de la résine normale utilisée dans le traitement de la prothèse dentaire. Cette zone de résine est enlevée et remplacée après le remplacement du cylindre en caoutchouc.

Le présent dispositif de connexion peut être utilisé avec une variété d'attaches fabriquées avec' précision ou semi-précision. De légers modifications peuvent être apportées sur n'importe quel système pour lui adjoindre le connecteur additionnel de l'invention assurant le principe d'un «retour» élastique comme décrit ci-dessus.

Comme les modèles d'attaches sont trop nombreux pour pouvoir être décrits ici, le modèle représenté est du type dans lequel le bras 18 forme une seule pièce avec la partie mâle 10 du moyen d'attache mâle/femelle 78 du bras sur la dent d'appui 12. Conformément à une variante non représentée, un moyen de connexion approprié tel qu'une fixation à vis peut être utilisé pour connecter le bras 18 au moyen d'attache mâle/femelle 78 du dispositif sur la dent d'appui. Les dimensions du dispositif selon l'invention sont telles qu'il peut s'adapter pour assurer la place totale nécessaire aux vis de fixation, ainsi qu'aux attaches qui ne contiennent pas des dispositifs d'expansion similaires.

Une méthode additionnelle pour assurer cet effet de retour est d'utiliser un ressort à boudin vertical dans la même zone que le cylindre en caoutchouc représenté au dessin.

L'art antérieur enseigne l'utilisation d'un «ressort vertical», mais la position du ressort, qui se trouve généralement directement au-dessus de la bille d'articulation sur quelques attaches ne procure pas l'effet de résistance à une contrainte de pivotement distale comme le fait le ressort en position distaie et sur le même plan horizontal que la goupille d'articulation.

On peut faire la comparaison, par exemple, avec une simple «balançoire» qui consiste en une planche horizontale équilibrée au milieu, au moyen d'un pivot (tube).

Au repos, la planche horizontale reste théoriquement en équilibre dans un plan parallèle au sol.

Lorsqu'un poids est placé à une extrémité, l'extrémité descend et, lorsque le poids est enlevé, il n'y a aucune action active qui permette à l'extrémité de la planche de se redresser vers la position horizontale initiale.

Lorsqu'un ressort ou un cylindre en caoutchouc est placé immédiatement à la droite du point d'appui pour être en contact avec la planche horizontale par en bas, ceci maintiendra l'équilibre horizontal de la balance et la balance restera parallèle au sol.

Lorsqu'un poids est placé par exemple à l'extrémité droite, la planche bascule et, lorsque le poids est enlevé, l'action du cylindre en coutchouc et/ou du ressort à boudin forcera la planche activement vers sa position initiale en produisant une force s'opposant à la force ou contrainte de pivotement distale.

Dans l'art antérieur, le ressort à boudin est placé au-dessus du point d'appui et, si on se reporte à l'exemple ci-dessus, ceci tend à contrecarrer des contraintes essentiellement verticales sans aucun effet actif sur les contraintes distales ou de pivotement que l'on observe particulièrement avec les prothèses dentaires partielles.

Le positionnement du mécanisme de retour élastique influe sur l'effet d'opposition à la contrainte de pivotement, et dans le dispositif qui fait l'objet de la présente description, la position du cylindre élastique ou du ressort à boudin est optimale pour l'effet d'opposition élastique à un pivotement provoqué par une force s'exerçant distalement par rapport à la goupille d'articulation. Le ressort à boudin disposé selon l'art antérieur résiste surtout à une contrainte verticale, mais il n'a pas d'effet actif direct pour résister à l'effet de pivotement. La tendance initiale pour une prothèse dentaire partielle amovible est de pivoter à cause de sa position par rapport à la zone édentée.

Lorsqu'on se reporte au dessin, on y voit la forme d'exécution préférée d'un dispositif de connexion élastique pour prothèse dentaire partielle selon la présente invention. Il y a un côté proximal et un côté distal, le côté distal étant à l'arrière de la bouche. Un moyen d'attache mâle/femelle est prévu pour connecter le dispositif à la dent d'appui 12, de manière connue en soi. Le moyen d'attache dans la dent d'appui peut être considéré comme ayant une surface faisant face au tissu gingival 14 et une surface faisant face dans la direction distale 50. Le moyen d'attache comprend un bras rigide 18 orienté dans la direction distale, qui est représenté en l'oc-curence comme formant une seule pièce avec la partie mâle 10 fixée par coulissement dans la partie femelle 11 du moyen d'attache. Comme représenté, le bras 18 a une surface supérieure 20 et une surface inférieure 22. Il a également une surface distale 16 et une paire de surfaces latérales 24 et 26. Sa surface supérieure est étagée, si bien qu'elle est pourvue d'une partie distale 28 d'une hauteur inférieure à celle de la partie intermédiaire 30.

Si on se reporte maintenant au logement 32, il a un fond ouvert 46 qui définit un orifice et il est conçu, comme cela sera expliqué plus en détail ci-après, pour être emboîté sur le bras après assemblage. Comme représenté, le logement 32 comprend un toit 38 avec une surface supérieure étagée, une paroi distale 40 avec une surface distale et une paire de parois latérales opposées 42 et 44. Le logement est dimensionné pour recevoir le bras avec les parois latérales du logement 42, 44 placées en face des surfaces latérales du bras 24, 26. Dans une forme d'exécution préférée, pour permettre un certain degré de mouvement de rotation latérale du logement par rapport au bras, on peut laisser un espacement entre les parois latérales du logement et les surfaces latérales du bras qui leur font face. Selon une autre forme d'exécution, l'ajustage du logement sur le bras peut au contraire être plutôt précis. On

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voit que le logement comporte une plaque de surface proximale 48 qui dans des conditions normales, c'est-à-dire d'assemblage, vient en relation d'appui contre la surface dirigée dans la direction distale 50,50'du moyen d'attache.

Dans le logement, il y a une chambre principale qui, en raison du toit étagé, peut être considérée comme ayant une cavité distale 52 s'étendant dans la direction proximale à partir de la paroi distale 40 et une partie intermédiaire 54 entre (a plaque de surface 48 et la cavité distale 52.

Le logement est dimensionné et conçu pour reposer sur le bras, le toit du logement étant espacé de la surface supérieure du bras comme cela est décrit plus en détail ci-après.

Des moyens de pivotement interconnectent le logement et le bras, un évidement 56 étant aménagé à travers le bras et les parois latérales du logement en 57.'L'évidement 56 dans le bras est allongé verticalement vers la surface inférieure du bras. Les moyens de pivotement comprennent une goupille 58 dans les évidements susmentionnés 56 et 57. Ceci permet au logement d'effectuer un mouvement de pivotement par rapport au bras depuis la position normale où la plaque de surface est en appui contre la surface faisant face dans la direction distale 50, 50' du moyen d'attache et permet également au logement d'effecuer un mouvement vertical par rapport au bras dans un certain intervalle, ce dernier mouvement se produisant en raison du fait qu'un certain déplacement vertical de la goupille dans l'évidement allongé 56 a lieu lors de l'application d'une contrainte verticale.

D'une manière plus détaillée, on voit que la surface supérieure 20 du bras comporte une partie intermédiaire espacée du toit du logement 38 d'une distance prédéterminée, comprise dans la gamme allant d'environ 0,4 mm à environ 0,6 mm, dans un but qui est expliqué plus complètement ci-après. La surface supérieure de la partie distale 28 du bras 18 est espacée sous le toit du logement 38 et elfe est pourvue d'un évidement 60. Cet évidement reçoit un moyen élastique 62 qui est retenu dans l'évidement 60 avec une partie 64 agencée de manière à être constamment en prise sur le logement 32. Le logement 32 est repoussé vers sa position normale-qui est haute et avec la face de la plaque venant en relation d'appui contre le moyen d'attache lorsque le moyen d'attache mâle/femelle 78 connecte le dispositif à la dent d'appui. On voit que le moyen élastique autorise un mouvement vertical du logement d'une distance prédéterminée située entre 0,4 mm et 0,6 mm et, simultanément, un mouvement de pivotement du logement emmagasinant de l'énergie dans le moyen élastique, ce qui permet au logement de revenir en place lorsque les contraintes de mastication disparaissent cycliquement.

Comme représenté au dessin, le moyen élastique utilisé comprend un élément 62 avec une surface supérieure 64 en prise avec le logement et une surface inférieure 66 en prise avec le bras dans l'évidement 60. Cet élément est en un matériau élastique, de préférence en coutchouc, et il peut se déformer aussi bien dans la direction verticale que distale, c'est-à-dire selon un mouvement de balancement Comme représenté dans le cas de la forme d'exécution préférée, le moyen élastique 62 est affaibli sur sa face distale par une partie découpée centrale 70 et, de préférence, lorsqu'il est monté, il a vu de côté la forme d'un huit. D'autres types d'éléments élastiques peuvent également être utilisés tout en respectant l'esprit et la portée de l'invention.

Pour limiter le mouvement de bascule, il y a une surface 72 qui constitue un moyen d'arrêt sur la surface supérieure du bras contigu à la surface distale, ceci permet de limiter le mouvement de pivotement du logement par rapport au bras. En outre pour permettre le mouvement de pivotement, la surface distale 16 du bras 18 contigue à la surface inférieure 22 est découpée comme en 74 pour avoir un jeu suffisant permettant un mouvement de pivotement du logement par rapport au bras. Egalement, la plaque de surface 48 du logement 32 contigue à la surface inférieure 22 du bras 18 est découpée en 76, ce qui permet un mouvement de pivotement de la plaque de surface du logement depuis la position normale en appui contre le moyen d'attache sur les surfaces 50,50' lorsque le tout est assemblé.

On voit qu'en service la goupille de pivotement 58 peut être enlevée pour que le bras puisse être enlevé du logement et pour permettre de remplacer, de temps en temps, les moyens élastiques 62 de façon à ajuster l'élasticité du dispositif.

Comme représenté, le bras 18 forme une seule pièce avec la partie mâle 10 du moyen d'attache 78; cependant, des moyens de fixation adéquats peuvent être prévus pour fixer le bras sur une partie mâle existante d'un moyen d'attache mâle/femelle.

Claims (12)

Revendications

1. Dispositif de connexion élastique pour prothèse dentaire ayant une extrémité proximale et une extrémité distale, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen d'attache mâle/femelle pour connecter le dispositif à une dent d'appui (12), ledit moyen d'attache ayant une surface (14) faisant face au tissu gingival et une surface d'appui (50) tournée dans la direction distale, ledit moyen d'attache comportant un bras rigide (18) s'étendant dans la direction dis-taie, contigu à la surface du moyen d'attache qui fait face au tissu gingival, ledit bras (18) ayant une surface supérieure (20) et une surface inférieure (22), une surface distale (16) et une paire de surfaces latérales (24,26) et comportant une partie distale (28) et une partie intermédiaire (30), un logement (32) ayant un toit (38) avec une surface supérieure, une paroi distaie (40) avec une surface distale, une paire de parois latérales opposées (42, 44) et un orifice dans le fond ouvert (46), ce logement étant dimensionné pour recevoir le bras avec les parois latérales du logement (42, 44) venant en face des surfaces latérales (24, 26) du bras, le logement (32) comportant une plaque de surface proximale (48) venant dans sa position normale en relation d'appui sur la surface (50) faisant face à la direction distale dudit moyen d'attache, le logement (32) ayant une partie de cavité distale (52) s'étendant dans la direction proximale depuis la paroi distale (40) et une partie de cavité intermédiaire (54) entre la plaque

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de surface (48) et la partie de cavité distale (52), des moyens de pivotement interconnectant les parois latérales du logement et la partie intermédiaire du bras, ladite partie intermédiaire du bras ayant un évidement traversant (56) qui est allongé vers la surface inférieure du bras, et lesdits moyens de pivotement comportant une goupille (58) dans l'évidement traversant (56) destinée à permettre un mouvement de pivotement du logement par rapport au bras depuis ladite position normale de la plaque de surface et un mouvement vertical du logement (32) par rapport au bras lors du mouvement vertical de la goupille dans l'évidement (56), ladite surface supérieure (20) dudit bras comportant une partie intermédiaire espacée du toit (38) du logement d'une distance prédéterminée comprise entre 0,4 et 0,6 millimètres, la surface supérieure (20) de la partie distale (28) du bras (18) étant espacée sous le toit (38) du logement et comportant un évidement (60), des moyens élastiques (62) retenus dans l'évidement (60) avec une partie (64) constamment en prise sur le logement (32) pour normalement pousser le logement (32) vers la position normale lorsque ledit moyen d'attache mâle/femelle connecte le dispositif à la dent d'appui (12), ledit moyen élastique (62) étant destiné à permettre un mouvement vertical du logement simultanément avec un mouvement de pivotement dudit logement, de ladite distance prédéterminée, et à faire revenir élastiquement en place le logement lorsque les contraintes de mastication disparaissent cycliquement.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdrtes surfaces latérales (24, 26) dudit bras et tes parois latérales du logement sont respectivement accouplées avec un espace entre elles de façon à permettre un certain mouvement latéral de rotation du logement par rapport au bras lors de l'application de contraintes de mastication.

3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit moyen élastique comprend un élément (62) ayant une surface supérieure (64) engagée avec le logement et une surface inférieure (66) engagée avec le bras (18) dans l'évidement (60), l'élément élastique (62) étant déformable dans les directions distale et verticale.

4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que ledit élément élastique (62) comporte une partie affaiblie (68) faisant face à la direction distale et ayant une partie centrale affaiblie (70).

5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que ledit moyen élastique (62) lorsqu'il est vu-de côté à l'état assemblé, a une surface externe en forme de huit.

6. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit moyen élastique (62) comprend un tampon en un matériau caoutchouteux.

7. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'une partie (72) de la surface supérieure dudit bras contigue à ladite surface distale comprend un moyen d'arrêt pour limiter le mouvement de pivotement du logement par rapport au bras lors de l'engagement avec le toit de la partie de cavité dis-taie du toit du logement.

8. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite surface distale (16) dudit bras (18)

contigue à ladite surface inférieure (22) présente une découpure (74) pour permettre un mouvement de pivotement du logement par rapport au bras.

9. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que dans l'assemblage, ladite plaque de surface (48) dudit logement (32) contigue à la surface inférieure (22) du bras (18) présente une découpure (76) pour permettre un mouvement de pivotement de la plaque de surface du logement par rapport au moyen d'attache.

10. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la goupille de pivotement (58) est amovible, ce qui permet d'enlever le bras du logement et de remplacer de temps en temps ledit moyen élastique (62) afin d'ajuster l'élasticité dudit dispositif.

11. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le bras (18) forme une seule pièce avec la partie mâle (10) du moyen d'attache (78).

12. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen pour fixer le bras (18) au moyen d'attache (78).

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