L'invention concerne une fixation de sécurité de ski, notamment mais non exclusivement de ski alpin, qui est destinée à retenir une extrémité d'une chaussure, et à libérer cette extrémité lorsqu'elle soumet la fixation à des sollicitations excessives dépassant un seuil prédéterminé.
Plus exactement, I'invention concerne des perfectionnements apportes à une fixation de ski, qui touchent au réglage de la position longitudinale de cette fixation sur le ski.
Généralement, une chaussure est retenue sur le ski par une fixation avant, et une fixation arrière. Par ailleurs, I'une au moins de ces deux fixations est réglable en position longitudinale sur le ski, de façon à pouvoir utiliser des chaussures de différentes pointures. Ce réglage longitudinal permet également de faire varier l'intensité de la force avec laquelle la semelle de chaussure est pincée longitudinalement entre la fixation avant et la fixation arrière.
C'est généralement la fixation arrière qui est réglable en longueur. Pour ce faire, elle comprend le plus souvent une glissière longitudinale qui est solidaire du ski, et un corps qui est monté coulissant le long de la glissière et qui est maintenu dans une position longitudinale donnée par des moyens de verrouillage. A partir de cette position de maintien, le corps de la fixation peut se déplacer longitudinalement dans le sens d'un éloignement par rapport à l'autre fixation, contre l'énergie de rappel d'un ressort, qui est appelé de manière courante ressort de recul, ou d'un autremoyen d'énergie.
Un des moyens connus de verrouillage longitudinal d'une fixation arrière est une vis sans fin dont la rotation provoque par ailleurs le mouvement longitudinal du corps de la fixation arrière. Un tel moyen permet ainsi le réglage longitudinal de la fixation et son maintien dans une position longitudinale déterminée.
Ce moyen de verrouillage et de réglage présente l'avantage d'être d'une grande précision. Toutefois il est mal adapté à des réglages fréquents, ou bien à des réglages sur une grande amplitude.
Un autre moyen de verrouillage connu consiste en un verrou basculant verticalement, qui présente sous sa surface inférieure des dents en saillie qui sont engagés dans des orifices correspondants de la glissière. Un tel verrou est par exemple décrit dans le brevet français 2 454 822. Le basculement vers le haut du verrou provoque le dégagement des dents, ce qui permet par ailleurs le réglage longitudinal du corps le long de la glissière. Le basculement vers le haut est obtenu par exemple au moyen de la lame d'un tournevis que l'on engage entre l'extrémité libre du verrou et la glissière. Le retour en position basse du verrou se fait élastiquement, par exemple en profitant de l'énergie de rappel du ressort de recul, lorsque par ailleurs les plots du verrou tombent en face des orifices de la glissière.
Ce moyen de réglage présente l'avantage d'être simple à réaliser, mais il n'est pas adapté à des réglages fréquents, ou des réglages de grande amplitude. En effet, le maintien en position haute du verrou et le déplacement longitudinal du corps sont deux manoeuvres distinctes qui occupent chacune une main de l'opérateur. On comprend alors qu'un opérateur ne peut pas simultanément opérer un déplacement longitudinal de la fixation et présenter une chaussure pour adapter le réglage longitudinal à la longueur de la chaussure. Un tel réglage se fait alors par étapes successives, ce qui prend du temps. En outre, lors du déplacement du corps de la fixation, il est nécessaire que les mouvements des deux mains de l'opérateur soient coordonnés, de façon que l'outil qui soulève le verrou reste bien engagé sous celui-ci.
De tels inconvénients sont surtout sensibles pour les fixations qui sont utilisées en tant que fixation de location. En effet, dans ce cas, un réglage de longueur doit être effectué à chaque changement d'utilisateur, d'après la pointure du nouvel utilisateur.
Pour remédier à cet inconvénient, il existe certains types de fixations arrière dont le verrou présente deux positions stables, une position verrouillée, et une position déverrouillée. Un tel verrou simplifie l'opération de réglage longueur, car elle libère l'une des mains de l'opérateur une fois que le verrou a été mis en position haute. Toutefois, lorsque la position longitudinale désirée du corps de la fixation a été atteinte, le verrou doit etre abaissé par une opération distincte du réglage lui-même.
Il existe également certains types de fixation dont I'extrémite libre du verrou est reliée à une sorte d'arceau qui s'étend verticalement, et dont la partie supérieure fait saillie au niveau de la partie arrière du corps de la fixation. Une elle construction est par exemple décrite dans le brevet français 2 451 756. Un tournevis dont la lame présente au moins une encoche latérale, associé à un tel verrou, permet de relever le verrou, de déplacer longitudinalement le corps, et d'abaisser le verrou uniquement par la manoeuvre du tournevis, que l'on anime d'un mouvement de rotation, puis de translation longitudinale puis enfin de rotation dans un sens inverse. Un opérateur réalise ces différentes opérations en utilisant une seule de ses mains, son autre main étant disponible par exemple pour présenter la chaussure.
Un autre avantage est que l'opérateur réalise ces opérations sans lâcher le tournevis, d'où un temps d'opération très réduit, car il n'y a pas de mouvements inutiles.
La présente invention a pour but d'améliorer ce dispositif en facilitant au maximum le guidage de la lame du tournevis dans son mouvement d'engagement sous l'extrémité libre du verrou.
Un autre but de l'invention est aussi de simplifier la construction du corps de la fixation arrière, en particulier en évitant que le verrou ou l'un de ses éléments traverse verticalement le corps de la fixation, et ainsi en évitant qu'il contourne la vis de réglage de dureté du ressort de déclenchement, ce qui jusqu'à présent exige une construction particulière de cette vis et de l'arrière du corps.
D'autres buts et avantages de l'invention ressortiront au cours de la description qui va suivre, en référence aux dessins dont:
La figure 1 est une vue de coté, en coupe partielle, d'une fixation arrière de ski, et illustre un mode de mise en oeuvre de l'invention.
La figure 2 est une vue en coupe AA du dispositif représenté en figure 1.
La figure 3 est une vue en perspective du verrou qui équipe la fixation de la figure 1.
La figure 4 est une vue de côté en coupe du verrou de la figure 3.
La figure 5 est une vue de côté en coupe d'une variante de réalisation du verrou.
La figure 6 est une vue de côté en coupe qui illustre une autre variante de réalisation.
La figure 7 représente à titre d'illustration de l'invention un outil de réglage qui peut être avantageusement utilisé avec le dispositif de l'invention.
Les figures 8, 9 et 10 illustrent les différentes phases de réglage de la fixation au moyen de l'outil de la figure 7.
La figure 1 représente en vue de côté, et en coupe partielle, une fixation arrière traditionnelle 1, qui est montée sur un ski 2. Ceci n'est pas limitatif, et d'une manière évidente, I'invention peut être adaptée à d'autres types de fixations que celle représentée. Ceci est à la portée de l'homme de l'art.
La fixation 1 comprend un corps 3 sur lequel sont articulés une machoire 4, et un levier 5, qui est couramment appelé levier de déchaussage.
Le corps 3 de la fixation 1 est monté coulissant, selon une direction longitudinale, qui correspond sensiblement à la direction longitudinale du ski 2, le long d'une glissière 6, solidaire du ski.
La glissière 6 est plus particulièrement visible dans la figure 2. Elle se présente sous la forme d'une plaque allongée selon une direction longitudinale, qui est repliée, sur chacun de ses bords latéraux, de façon a former deux profils en forme de "C", 7 et 8, dont les ouvertures sont orientées I'une vers l'autre.
Le corps 3 de la fixation 1 représente quant à lui, dans sa partie inférieure deux patins latéraux 9 et 10, qui sont engagés à l'intérieur de ces profils "C" 7et 8.
Naturellement, toute autre construction appropriée et connue convient, à partir du moment où elle permet une mobilité du corps 3 de la fixation selon une direction longitudinale.
Le corps de la fixation 3 peut étre immobilisé par rapport à la glissière 6, dans une position longitudinale définie, par un moyen de verrouillage, représenté sous la forme d'un verrou 13.
Toutefois, à partir de cette position longitudinale déterminée, d'une manière connue, le corps de la fixation 3 peut se déplacer longitudinalement, dans le sens d'un éloignement de l'autre fixation, contre l'énergie d'un moyen de rappel élastique, qui est représenté dans la figure 1 sous la forme d'un ressort 14. D'une manière courante, ce ressort est appelé ressort de recul.
Le verrou 13 est relié au corps et il est situé dans sa partie inférieure, à proximité immédiate de la glissière 6.
Le verrou 13, d'une manière connue, présente les moyens de verrouillage, qui collaborent avec les moyens complémentaires de la glissière. Ces figures représentent ces moyens sous la forme de dents 16, qui font saillie sous la surface inférieure 17 du verrou, et qui coopèrent avec des orifices correspondants 18, que la glissière 6 présente dans sa partie centrale.
Le verrou 13 est mobile, et il présente une position stable de verrouillage, dans laquelle les dents 16 sont engagées dans des orifices 18 correspondants. Le verrou 13 présente également une position de déverrouillage, dans laquelle les dents 16 sont dégagées des orifices 18 de la glissière, ce qui permet alors de déplacer longitudinalement le corps 3 de la fixation. Le verrou est rappelé élastiquement dans sa position de verrouillage, et avantageusement, ce rappel élastique est assuré par le ressort de recul 14.
Le verrou 13 présente vers l'arrière une extrémité 20, qui est accessible depuis l'extérieur de la fixation, et qui permet de le manoeuvrer.
Les figures représentent cette extrémité libre 20 sous la forme d'une patte qui s'étend approximativement horizontalement vers l'extérieur du corps 3.
A proximité immédiate de la patte 20, la fixation 1 présente une surface d'appui 23 qui définit avec la patte 20 une fente 22. Dans cette fente, I'extrémité antérieure d'un outil, telle que la lame plate d'un tournevis peut être engagée. La rotation de la lame provoque l'éloignement de la patte 20 de la surface d'appui de la fixation, ce qui provoque par ailleurs le déverrouillage du verrou 13 par dégagement des dents 16 hors de leur logement respectif.
La surface d'appui de la fixation 1 peut être constituée par la surface supérieure de la glissière 6, dans sa zone qui est située sous la patte 20. Toutefois, de préférence, cette surface d'appui est constituée par une languette 24, qùi est solidaire du corps, et qui est située entre la glissière et la patte 20. De cette façon, avantageusement, les deux éléments qui délimitent la fente 22, c'est-à-dire la patte 20 et la surface d'appui 23 de la languette 24 sont reliés au corps, et sont donc mobiles avec celui-ci dans son déplacement longitudinal.
Selon l'invention, la patte 20 présente au niveau de sa face 26 qui est orientée vers sa surface d'appui, un relief qui est lui-même orienté selon une direction transversale à la direction longitudinale de mobilité du corps 3 de la fixation.
Les figures 1,3 et 4 représentent un tel relief 27, qui est en saillie par rapport à la surface inférieure 26 de la patte 20. En se référant à la figure 3, le relief 27 est la branche transversale d'une sorte de bourrelet qui délimite le périmètre de la face inférieure 26 de la patte 20.
Un tel relief est par exemple obtenu avec un verrou métallique, par une opération d'emboutissage, qui réduit l'épaisseur de la patte 20 dans sa zone centrale, de façon à engendrer ce bourrelet périphérique.
De préférence, la face 28 du bourrelet 27, qui est adjacente à la face inférieure 26 de la patte 20, forme avec cette face 26 un angle vif, qui est approximativement égal à 90 degrés.
En outre, dans un mode préférentiel de réalisation, dans la position verrouillée du verrou 13, la face inférieure 26 du verrou forme avec la face supérieure de la languet 24 un angle aigü, qui est de l'ordre de 5 à 15 degrés.
Egalement, de préférence, le verrou 13 présente par ailleurs un repli 30, qui fournit une face 31, orientée vers le relief 27, et adjacente à la face inférieure 26 de la patte 20. Cette face 31 constitue une butée pour l'extrémité antérieure de l'outil de réglage.
La figure 5 présente une variante, selon laquelle l'extrémité libre 20 du verrou présente au niveau de sa surface inférieure 26 un relief en creux, qui est constitué par une rainure 33 orientée transversalement par rapport à la direction longitudinale de mobilité du corps 3. De préférence, la rainure 33 est délimitée vers l'extérieur par une face 34 approximativement verticale.
La figure 6 représente une autre variante, selon laquelle l'extrémité libre 20 du verrou 13 présente au niveau de sa surface inférieure 26 un relief en saillie, consitué par un crénau 35. Le crénau 35 est orienté transversalement par rapport à la direction longitudinale, et il presente de préférence, vers l'intérieur, une face 36 approximativement verticale.
La figure 7 illustre un outil de réglage, qui peut être associé de manière avantageuse avec le dispositif de l'invention, et plus particulièrement avec le mode d'exécution représenté dans les figures 1 à 4.
L'outil 39 représenté en figure 7 se présente approximativement comme un tournevis, et il est constitué d'une tige 41, et d'un manche 40. L'extrémité de la tige 41 forme une lame plate 42. Cette lame 42 présente latéralement sur l'un de ses côtés, et de préférence de chaque côté une encoche 43 qui est délimitée vers l'extrémité avant de la lame 42 par une face 44 orientée approximativement perpendiculairement à la direction générale de la tige 41.
En outre, de préférence, de chaque côté du plan défini par la lame 42, la tige 41 de l'outil présente une nervure 47,48, qui s'étend jusque la zone de naissance de la lame 42.
Les figures 8 à 10 illustrent le mode opératoire préférentiel de réglage longitudinal de la fixation 1 de la figure 1, au moyen de l'outil représente dans la figure 7.
Dans une première phase qui est illustrée en figure 8, I'opérateur présente l'outil 39, avec la lame 42 orientée sensiblement horizontalement.
Avantageusement, I'extrémité antérieure de l'outil 39, et plus précisément de la nervure inférieure 48, vient en appui sur la surface supérieure de la glissière, qui sert alors de guidage. La hauteur de la nervure 48 est déterminée de façon que dans cette position, I'extrémité antérieure de la lame 42 se présente à la hauteur de la fente 22 précédemment décrite.
De cette façon, la lame 42 s'engage sans aucune difficulté dans la fente 22, jusqu'à ce que l'extrémité antérieure de la lame 42 vienne en butée contre la face 31 du repli 30 du verrou.
La figure 9 illustre la position relative de la fixation 1 et de l'outil 39 à l'issue de cette phase d'engagement de la lame.
Dans la phase suivante, par une simple rotation de la lame, autour de l'axe défini par la tige, I'opérateur réalise simultanément le basculement du verrou 13 dans sa position déverrouillée, et un accouplement longitudinal entre le corps 3 de la fixation, et l'outil.
Le basculement du verrou 13 est obtenu par écartement relatif de la patte 20 et de la surface d'appui, notamment de la languette 24.
L'accouplement longitudinal est quant à lui réalisé par engagement mutuel du relief que présente l'extrémité libre du verrou, notamment le bourrelet 27, et l'une des encoches 43 que présente la lame 42 de l'outil 39.
La figure 10 illustre la fixation 1 et l'outil à l'issue de cette phase.
Il convient de souligner que pour réaliser les opérations précédemment décrites, I'opérateur n'utilise que l'une de ses mains, c'est-à-dire celle qui tient l'outil 39.
En outre, après avoir réalisé le déverrouillage du verrou 13, et l'accouplement longitudinal du corps 3 et de l'outil 39, I'opérateur peut, sans lâcher sa prise, réaliser un déplacement longitudinal du corps 3 le long de sa glissière, dans les deux sens, ce qui est schématisé par les deux flèches 50 et 51.
Le retrait de l'outil 39 est réalisé en procédant de manière inverse, dans un premier temps par une rotation de la tige 41, de façon à ramener la lame 42 dans une position approximaitvement horizontale, puis en retirant l'outil, en profitant éventuellement du guidage fourni par la surface supérieure de la glissière 6 et la nervure inférieure 48.
Naturellement, la présente description n'est donnée qu'à titre indicatif, et on pourrait adopter d'autres mises en oeuvre de l'invention sans pour autant sortir du cadre de celle-ci.
The invention relates to a ski safety binding, in particular but not exclusively to alpine skiing, which is intended to retain one end of a boot, and to release this end when it subjects the binding to excessive stresses exceeding a predetermined threshold. .
More precisely, the invention relates to improvements made to a ski binding, which relate to the adjustment of the longitudinal position of this binding on the ski.
Generally, a shoe is retained on the ski by a front binding, and a rear binding. Furthermore, at least one of these two bindings is adjustable in the longitudinal position on the ski, so that shoes of different sizes can be used. This longitudinal adjustment also makes it possible to vary the intensity of the force with which the shoe sole is pinched longitudinally between the front binding and the rear binding.
It is generally the rear attachment which is adjustable in length. To do this, it most often comprises a longitudinal slide which is integral with the ski, and a body which is slidably mounted along the slide and which is held in a given longitudinal position by locking means. From this holding position, the body of the binding can move longitudinally in the direction of a distance from the other binding, against the return energy of a spring, which is commonly called spring of recoil, or of another energy.
One of the known means for longitudinal locking of a rear attachment is an endless screw whose rotation also causes the longitudinal movement of the body of the rear attachment. Such a means thus allows the longitudinal adjustment of the binding and its maintenance in a determined longitudinal position.
This locking and adjusting means has the advantage of being very precise. However, it is ill-suited to frequent adjustments, or else to adjustments over a large amplitude.
Another known locking means consists of a vertically tilting lock, which has projecting teeth beneath its lower surface which are engaged in corresponding orifices in the slide. Such a lock is for example described in French patent 2 454 822. The tilting upwards of the lock causes the teeth to be released, which also allows the longitudinal adjustment of the body along the slide. The upward tilting is obtained for example by means of the blade of a screwdriver which is engaged between the free end of the lock and the slide. The return to the low position of the lock is done elastically, for example by taking advantage of the return energy of the recoil spring, when, moreover, the studs of the lock fall opposite the orifices of the slide.
This adjustment means has the advantage of being simple to perform, but it is not suitable for frequent adjustments, or adjustments of large amplitude. Indeed, maintaining the bolt in the high position and the longitudinal movement of the body are two separate operations which each occupy one hand of the operator. It is then understood that an operator cannot simultaneously operate a longitudinal displacement of the binding and present a shoe to adapt the longitudinal adjustment to the length of the shoe. Such an adjustment is then made in successive stages, which takes time. In addition, when moving the body of the binding, it is necessary that the movements of the two hands of the operator are coordinated, so that the tool which lifts the bolt remains properly engaged under the latter.
Such drawbacks are especially noticeable for fasteners which are used as a rental fastener. Indeed, in this case, a length adjustment must be made each time the user changes, according to the size of the new user.
To remedy this drawback, there are certain types of rear fasteners, the lock of which has two stable positions, a locked position, and an unlocked position. Such a lock simplifies the length adjustment operation, because it frees one of the operator's hands once the lock has been put in the high position. However, when the desired longitudinal position of the body of the binding has been reached, the lock must be lowered by an operation separate from the adjustment itself.
There are also certain types of fastening, the free end of the bolt of which is connected to a kind of arch which extends vertically, and the upper part of which projects at the rear part of the body of the fastening. One such construction is for example described in French patent 2,451,756. A screwdriver, the blade of which has at least one lateral notch, associated with such a lock, makes it possible to raise the lock, to move the body longitudinally, and to lower the lock only by the operation of the screwdriver, which is animated with a movement of rotation, then of longitudinal translation then finally of rotation in an opposite direction. An operator performs these various operations using only one of his hands, his other hand being available for example to present the shoe.
Another advantage is that the operator performs these operations without letting go of the screwdriver, resulting in a very reduced operating time, since there are no unnecessary movements.
The present invention aims to improve this device by making it as easy as possible to guide the blade of the screwdriver in its engagement movement under the free end of the lock.
Another object of the invention is also to simplify the construction of the body of the rear binding, in particular by preventing the bolt or one of its elements from passing vertically through the body of the binding, and thus by avoiding that it bypasses the hardness adjustment screw of the trigger spring, which until now requires a special construction of this screw and of the rear of the body.
Other objects and advantages of the invention will emerge during the description which follows, with reference to the drawings, in which:
Figure 1 is a side view, in partial section, of a rear ski binding, and illustrates an embodiment of the invention.
FIG. 2 is a sectional view AA of the device shown in FIG. 1.
FIG. 3 is a perspective view of the lock which is fitted to the fixing of FIG. 1.
FIG. 4 is a side view in section of the lock of FIG. 3.
Figure 5 is a side sectional view of an alternative embodiment of the lock.
Figure 6 is a sectional side view which illustrates another alternative embodiment.
FIG. 7 shows by way of illustration of the invention an adjustment tool which can be advantageously used with the device of the invention.
Figures 8, 9 and 10 illustrate the different phases of adjustment of the attachment using the tool of Figure 7.
Figure 1 shows a side view, and in partial section, a traditional rear binding 1, which is mounted on a ski 2. This is not limiting, and obviously the invention can be adapted to d 'other types of fasteners than the one shown. This is within the reach of ordinary skill in the art.
The binding 1 comprises a body 3 on which a jaw 4 is articulated, and a lever 5, which is commonly called a heaving lever.
The body 3 of the binding 1 is slidably mounted, in a longitudinal direction, which corresponds substantially to the longitudinal direction of the ski 2, along a slide 6, integral with the ski.
The slide 6 is more particularly visible in Figure 2. It is in the form of an elongated plate in a longitudinal direction, which is folded, on each of its lateral edges, so as to form two profiles in the shape of "C ", 7 and 8, the openings of which are oriented towards each other.
The body 3 of the binding 1 represents, in its lower part, two lateral pads 9 and 10, which are engaged inside these profiles "C" 7 and 8.
Naturally, any other suitable and known construction is suitable, from the moment when it allows mobility of the body 3 of the binding in a longitudinal direction.
The body of the fastener 3 can be immobilized with respect to the slide 6, in a defined longitudinal position, by a locking means, represented in the form of a lock 13.
However, from this determined longitudinal position, in a known manner, the body of the binding 3 can move longitudinally, in the direction of a distance from the other binding, against the energy of a return means. elastic, which is shown in Figure 1 in the form of a spring 14. In a common manner, this spring is called recoil spring.
The lock 13 is connected to the body and it is located in its lower part, in the immediate vicinity of the slide 6.
The lock 13, in a known manner, has the locking means, which collaborate with the complementary means of the slide. These figures represent these means in the form of teeth 16, which project under the lower surface 17 of the latch, and which cooperate with corresponding orifices 18, which the slide 6 has in its central part.
The lock 13 is movable, and it has a stable locking position, in which the teeth 16 are engaged in corresponding orifices 18. The latch 13 also has an unlocking position, in which the teeth 16 are released from the orifices 18 of the slide, which then allows the body 3 of the binding to be moved longitudinally. The lock is resiliently returned to its locking position, and advantageously, this elastic return is provided by the recoil spring 14.
The latch 13 has a rear end 20, which is accessible from the outside of the binding, and which allows it to be operated.
The figures represent this free end 20 in the form of a tab which extends approximately horizontally towards the outside of the body 3.
In the immediate vicinity of the lug 20, the fastening 1 has a bearing surface 23 which defines with the lug 20 a slot 22. In this slot, the front end of a tool, such as the flat blade of a screwdriver can be engaged. The rotation of the blade causes the tab 20 to move away from the support surface of the binding, which moreover causes the unlocking of the lock 13 by disengaging the teeth 16 from their respective housing.
The support surface of the attachment 1 can be constituted by the upper surface of the slide 6, in its zone which is located under the tab 20. However, preferably, this support surface is constituted by a tongue 24, which is integral with the body, and which is located between the slide and the tab 20. In this way, advantageously, the two elements which delimit the slot 22, that is to say the tab 20 and the bearing surface 23 of the tongue 24 are connected to the body, and are therefore movable with the latter in its longitudinal displacement.
According to the invention, the tab 20 has at its face 26 which is oriented towards its bearing surface, a relief which is itself oriented in a direction transverse to the longitudinal direction of mobility of the body 3 of the binding.
Figures 1,3 and 4 show such a relief 27, which projects from the lower surface 26 of the tab 20. With reference to Figure 3, the relief 27 is the transverse branch of a kind of bead which delimits the perimeter of the lower face 26 of the tab 20.
Such a relief is for example obtained with a metal lock, by a stamping operation, which reduces the thickness of the tab 20 in its central zone, so as to generate this peripheral bead.
Preferably, the face 28 of the bead 27, which is adjacent to the lower face 26 of the tab 20, forms with this face 26 a sharp angle, which is approximately equal to 90 degrees.
In addition, in a preferred embodiment, in the locked position of the lock 13, the lower face 26 of the lock forms with the upper face of the tongue 24 an acute angle, which is of the order of 5 to 15 degrees.
Also, preferably, the latch 13 also has a fold 30, which provides a face 31, oriented towards the relief 27, and adjacent to the lower face 26 of the tab 20. This face 31 constitutes a stop for the front end of the adjustment tool.
FIG. 5 presents a variant, according to which the free end 20 of the lock has at its lower surface 26 a hollow relief, which is constituted by a groove 33 oriented transversely with respect to the longitudinal direction of mobility of the body 3. Preferably, the groove 33 is delimited towards the outside by an approximately vertical face 34.
FIG. 6 represents another variant, according to which the free end 20 of the latch 13 has at its lower surface 26 a protruding relief, constituted by a notch 35. The notch 35 is oriented transversely with respect to the longitudinal direction, and it preferably presents, inwards, an approximately vertical face 36.
FIG. 7 illustrates an adjustment tool, which can be advantageously combined with the device of the invention, and more particularly with the embodiment shown in FIGS. 1 to 4.
The tool 39 shown in Figure 7 is approximately like a screwdriver, and it consists of a rod 41, and a handle 40. The end of the rod 41 forms a flat blade 42. This blade 42 has laterally on one of its sides, and preferably on each side a notch 43 which is delimited towards the front end of the blade 42 by a face 44 oriented approximately perpendicular to the general direction of the rod 41.
In addition, preferably, on each side of the plane defined by the blade 42, the rod 41 of the tool has a rib 47, 48, which extends as far as the birth zone of the blade 42.
FIGS. 8 to 10 illustrate the preferred procedure for the longitudinal adjustment of the fastener 1 in FIG. 1, by means of the tool represented in FIG. 7.
In a first phase which is illustrated in FIG. 8, the operator presents the tool 39, with the blade 42 oriented substantially horizontally.
Advantageously, the front end of the tool 39, and more precisely of the lower rib 48, comes to bear on the upper surface of the slide, which then serves as a guide. The height of the rib 48 is determined so that in this position, the front end of the blade 42 is at the height of the slot 22 previously described.
In this way, the blade 42 engages without any difficulty in the slot 22, until the anterior end of the blade 42 abuts against the face 31 of the fold 30 of the lock.
FIG. 9 illustrates the relative position of the attachment 1 and of the tool 39 at the end of this phase of engagement of the blade.
In the following phase, by a simple rotation of the blade, around the axis defined by the rod, the operator simultaneously performs the tilting of the bolt 13 in its unlocked position, and a longitudinal coupling between the body 3 of the binding, and the tool.
The tilting of the lock 13 is obtained by relative spacing of the lug 20 and the bearing surface, in particular of the tongue 24.
The longitudinal coupling is in turn produced by mutual engagement of the relief which the free end of the lock has, in particular the bead 27, and one of the notches 43 which the blade 42 of the tool 39 presents.
FIG. 10 illustrates the attachment 1 and the tool at the end of this phase.
It should be emphasized that to carry out the operations described above, the operator uses only one of his hands, that is to say the one holding the tool 39.
In addition, after having unlocked the lock 13, and the longitudinal coupling of the body 3 and the tool 39, the operator can, without letting go of its grip, make a longitudinal movement of the body 3 along its slide, in both directions, which is shown schematically by the two arrows 50 and 51.
The withdrawal of the tool 39 is carried out by proceeding in reverse, at first by a rotation of the rod 41, so as to bring the blade 42 to an approximately horizontal position, then by withdrawing the tool, possibly taking advantage of the guidance provided by the upper surface of the slide 6 and the lower rib 48.
Naturally, the present description is given for information only, and other implementations of the invention could be adopted without departing from the scope thereof.