CH674014A5 - - Google Patents
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Description
DESCRIPTION La présente in invention se rapporte à un extrait antioxydant d'une plante de la famille des labiacées et son procédé de préparation. La plante de la famille des labiacées est choisie de préférence parmi la sauge, le romarin, le thym, l'origan, la menthe poivrée, la menthe verte, le monarda et la marjolaine.
Il est connu depuis un certain nombre d'années que les membre de la familles des labiacées, la famille de la menthe, comprenant des herbes aussi connues que la sauge, le romarin, le thym, le menthe poivrée, etc., contiennent des substances qui retardent la décoloration du paprika et d'autres colorants naturels, réduisent la vitesse à laquelle la graisse de porc, et plus particulièrement la saucisse, devient rance, et 5 empêchent l'oxydation des graisses dans la volaille, dans d'autres viandes et aliments cuits, parmi d'autres matières alimentaires.
L'utilisation d'épices, d'herbes et de diverses formes de celles-ci n'est pas à cet égard nouveau dans la technique. Ma-10 veety (brevet des Etats-Unis d'Amérique n° 2 124 706) décrit ce concept en 1938. Des extraits bruts de ces herbes ou les herbes elles-mêmes ont été utilisés pour obtenir l'effet attendu. Aucune méthode pratique, simple de mesure de l'activité de l'herbe ou de l'extrait, en particulier en ce qui concerne 15 son arôme, n'a été décrite et l'application s'est avérée limitée.
Plus récemment, diverses techniques ont été développées pour donner un extrait moins aromatisant, à la fois sous la forme de liquide et de poudre. La forme pulvérulente (brevet des Etats-Unis d'Amérique n° 4 363 823 de Kimura) est ob-20 tenue par extraction d'un résidu d'herbes frais ou préalablement distillé à la vapeur au moyen, par exemple, d'un alcool et par évaporation de l'alcool pour former une substance pâteuse. Ou bien, l'extrait sans solvant peut être ajouté à de l'eau bouillante, qui dissolverà les produits solubles dans 25 l'eau extraits et laissera les produits insolubles, notamment les antioxydants, sous la forme d'un précipité qui peut être filtré, séché et pulvérisé. Si le précipité est bien lavé à l'eau, les matières hygroscopiques sont enlevées et la poudre sèche résultante, contenant certains aromates, antioxydants, ainsi 30 que des graisses et des cires, ne se durcira pas en présence d'air humide. On n'a pas le choix des solvants non polaires, parce qu'il est nécessaire de sécher le résidu d'herbes épuisé.
Viani (brevet des Etats-Unis d'Amérique n° 4 012 531) utilise l'extraction directe d'herbes séchées (romarin et sauge) 35 par une solution basique aqueuse, à un pH se situant entre environ 7 et 11,5 et de préférence 9, pour séparer les matières antioxydantes du substrat d'herbes. Viani fait remarquer (colonne 2, ligne 23) que cette limite supérieure de pH n'est pas critique, puisqu'elle empêche la séparation de substances 40 prooxydantes, fortement acides du romarin. L'extrait alcalin peut être utilisé tel quel, séché, ou extrait dans un solvant non miscible dans l'eau, tel que le chlorure de méthylène après acidification. L'extrait de Viani a une odeur de romarin très légère (exemple 1, colonne 5, ligne 57).
45 Nakatani (brevet des Etats-Unis d'Amérique n°
4 450 097) modifie ce procédé en extrayant d'abord l'herbe séchée avec un solvant organique non polaire tel que l'hexane, en séparant l'hexane, en chassant par distillation à la vapeur d'eau les huiles essentielles volatiles d'une dispersion 50 aqueuse, en refroidissant et en séparant l'extrait de romarin insoluble dans l'eau. Cet extrait désodorisé est ensuite dissous dans de l'éther, lavé à l'acide, la solution à l'éther étant ensuite extraite par du bicarbonate de sodium à un pH d'au moins 10,5. Apparemment, en utilisant du bicarbonate, la 55 fraction prooxydante, faiblement acide décrite par Vian n'est pas extraite de l'éther dans l'eau. Nakatani précise également que les feuilles de romarin peuvent être tout d'abord distillées à la vapeur d'eau pour séparer les huiles essentielles, et ensuite extraites par un solvant non polaire, l'extrait étant 60 raffiné comme ci-dessus. (On notera que l'extrait purifié de la présente invention simplifie fortement les procédés mentionnés ci-dessus, puisqu'il réduit les émulsions et la matière particulaire, et simplifie les séparations de pH).
Berner (brevet des Etats-Unis d'Amérique n° 3 732 111) 65 utilise une graisse comestible pour extraire l'herbe séchée, sépare l'huile essentielle de l'extrait dissous dans de la graisse et utilise ensuite cet extrait désodorisé dans la graisse comme antioxydant. Ce procédé présente l'inconvénient majeur de
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gaspiller une quantité importante de graisse comestible dans l'herbe épuisée, et de ne pas permettre de concentrer l'extrait,
Chang (brevet des Etats-Unis d'Amérique n° 3 950 266) extrait des feuilles de romarin séchées par un solvant organique, sépare le solvant, mélange l'extrait à une huile comestible d'un point d'ébulition élevé ou non volatile, telle que de l'huile de soja, et distille à la vapeur d'eau le mélange résultant pour enlever l'arôme du romarin, en laissant ainsi la fraction antioxydante sans arôme. Il distille également molé-culairement le fluide, avant ou après décoloration avec du charbon végétal, pour obtenir un antioxydant concentré. De plus, Chang montre que le fait de mettre en contact l'extrait avec de solvants de polarité supérieure et inférieure permet de concentrer la fraction antioxydante dans le solvant de polarité supérieure en utilisant une Chromatographie sur colonne. Le procédé de Chang présente l'inconvénient majeur par rapport au procédé de Berner de prévoir un antioxydant concentré qui peut être utilisé dans un grand nombre d'applications dans lesquelles la graisse utilisée par Berner serait préjudiciable.
Bracco (brevet des Etats-Unis d'Amérique n° 4 352 746) utilise les découvertes de Chang et Berner pour réaliser un procédé applicable à la fois aux extraits d'herbes dans la graisse et au solvant, Ce procédé est également applicable aux feuilles de romarin distillées à la vapeur d'eau et au romarin contenant l'huile essentielle. Dans l'invention de Bracco, l'extrait dans l'huile, ou l'extrait au solvant, après séparation du solvant est mis en suspension dans de l'huile, est micronisé, et ensuite carbonisé en présence d'eau par un traitement thermique. La suspension carbonisée est passée au tamis pour séparer la matière carbonisée, la fraction fluide étant ensuite distillée moléculairement pour obtenir une fraction antioxydante concentrée à la manière de Chang. Toutefois, Bracco estime que son invention lui permet d'utiliser une moins grande quantité d'huile que Chang, par rapport à l'herbe. C'est ainsi que son huile peut contenir 5 à 20 équivalents % de la matière végétale de départ, comparativement à 1-2% pour le procédé de Chang (colonne 4, ligne 65). On suppose que cette amélioration est due à l'étape de carbonisation, qui sépare les matières qui obstruent l'appareil de distillation moléculaire.
Dans un brevet plus récent, Kimura (brevet des Etats-Unis d'Amérique n° 4 380 506) décrit un procédé pour la séparation de fractions actives solubles dans l'huile et insoluble dans l'huile (exemple 3) de l'extrait d'herbes. Il utilise des mélanges d'éthanol-hexane allant de 2% à 95% d'éthanol dans l'hexane pour l'extraction de sauge, et montre que tous ces mélanges sont des solvants d'extraction très efficaces. En ajoutant l'extrait, dissous dans le mélange de solvants d'extraction, à de l'eau il peut séparer l'extrait de romarin en une portion soluble dans l'hexane et en une portion insoluble dans l'hexane. La portion soluble dans l'hexane est également soluble dans les huiles, et a une forte activité antioxydante. Le précipité formé, lorsque l'extrait dissous dans le solvant est ajouté à de l'eau, est insoluble dans les huiles, faiblement antioxydant (peut être suite aux matières solubles dans l'hexane entraînées) mais peut être utilisé comme agent de conservation antibactérien. Ce précipité n'est pas la matière insoluble dans l'acétone de la présente invention, qui ne présente pas de propriétés antibactériennes. Le procédé de Kimura partage l'inconvénient du procédé de Berner par la perte de solvant (éthanol), solvant qui est mélangé à la phase aqueuse, et présente également l'inconvénient par rapport à la présente invention d'utiliser une quantité de solvant qui est de 10 fois le poids de l'épice utilisée pour purifier l'extrait (exemples 1 et 2), quantité qui dissolverait en fait les matières «insolubles dans l'acétone» dans la phase d'hexane, lesquelles matières insolubles dans l'acétone sont éliminées par la présente invention. Kimura élimine néanmoins les impuretés insolubles dans l'acétone de sa phase d'hexane ou autre.
Les buts de la présente invention sont d'augmenter l'efficacité des antioxydants naturels présents dans les labiacées, 5 de préférence le romarin, d'accroître la production des antioxydants provenant de l'herbe, de séparer les matières indésirables et nocives de l'extrait d'herbes, d'offrir un extrait naturel totalement soluble dans l'huile, conservant tous les antioxydants naturels de l'herbe, de contrôler l'activité antioxy-io dante de l'extrait et l'arôme de l'herbe dans des rapports déterminés convenant à l'utilisation dans différents types d'aliments et dans différentes méthodes de préparation, d'offrir un extrait de labiacées qui est compatible avec une gamme étendue d'antioxydants assurant un effet de synergie, d'offrir 15 un extrait d'herbe contrôlé d'où les colorants préjudiciables ont été séparés sans perte d'activité antioxydante, de réaliser un procédé qui est adaptable à tous ces objectifs en utilisant une gamme de solvants, de la qualité alimentaire acceptables et sous différentes conditions d'extraction, de réaliser et d'of-20 frir des aromates d'herbes, conservant toutes leurs propriétés antioxydantes propres, qui sont solubles dans et compatibles avec les extraits d'épices, les huiles et les aromates normalement utilisés.
Selon l'invention, l'extrait antioxydant d'une plante de la 25 famille des labiacées, est caractérisé en ce qu'il contient moins de 7,5% en poids de substances, comprenant des substances prooxydantes indésirables, qui sont insolubles dans l'acétone lorsque l'extrait est dilué à une concentration de 15% en poids/volume dans l'acétone à une température 30 d'environ 20 °C.
L'extrait selon l'invention est préparé selon les étapes suivantes: extraire la plante avec un solvant, séparer une partie du solvant jusqu'à une concentration en poids de 5 à 50% de l'extrait dans le solvant restant, refroidir le solvant et l'ex-35 trait, séparer la matière insoluble dans l'acétone, puis le sol-■ vant.
Suivant la présente invention, on a constaté que l'extraction de romarin et d'autres herbes par des solvants acceptables usuels, tels que l'hexane, l'éthanol et l'acetone, et même 40 par des solvants chlorés, tels que le chlorure de méthylène, d'une manière qui maximise le rendement et le taux d'extraction, suivie d'une précipitation d'après-extraction des matières extraites préjudiciables d'une solution de l'extrait, dans un solvant, qui comprend de préférence l'acétone ou la 45 méthyle, éthyle, cétone, permet d'éliminer les matières prooxydantes indésirables et nocives ainsi que les autres matières insolubles qui n'ont pas d'effet antioxydant et qui ne servent habituellement qu'à produire une turbidité ou un trouble dans un milieu d'huile végétale dans lequel elles sont fiso nalement utilisées.
Les exemples suivants montreront
1. La séparation des matières indésirables ainsi que (a), l'amélioration de l'efficacité des matières désirables et (b)
leur solubilité et fluidité accrues.
55 2. L'amélioration que l'élimination des matières insolubles dans l'acétone non désirables confère à l'enlèvement de l'arôme par le procédé de Chang, notamment la distillation à la vapeur d'eau et moléculaire.
3. La séparation des produits solubles et insolubles dans 60 l'éther de pétrole et des formulations appropriées de chacun d'entre eux pour des objectifs spécifiques.
4. La mesure de l'efficacité antioxydante et de la force de l'arôme, ainsi que le contrôle de leurs rapports.
5. La préparation de systèmes antioxydants qui sont 65 compatibles avec des systèmes aqueux, par le fait qu'ils se dispersent bien dans l'eau seule.
6. L'élimination d'un grand nombre d'étapes de manipulation requises pour purifier la matière antioxydante.
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7. La récupération totale de solvants, qu'ils soient comestibles ou volatiles.
8. La séparation de la fraction antioxydante dans une phase de solvant polaire, tel que l'acétone, dans laquelle certaines matières indésirables (comprenant les matières non polaires et autres) sont solubles sous les conditions d'extraction mais non sous les conditions de purification.
9. L'utilisation de l'invention pour la préparation d'un extrait purifié d'herbes diverses.
Les exemples suivants sont donnés uniquement à titre d'illustration et ne constituent en aucun cas une limitation à l'invention.
Dans le cadre de ces exemples les termes oléorésine et extrait sont synonymes. Ce sont les matières dissoutes dans le solvant provenant de l'herbe, et on les dose quantitativement en séparant le solvant de l'extrait dissous dans celui-ci, qui est également appelé «miscella». Par exemple, lorsque du romarin est extrait intensivement dans un Soxhlet avec de l'acétone, et que l'acétone est ensuite séparé du miscella dans le ballon de distillation, la matière résiduaire est une oléorésine de romarin ou un extrait brut. Lorsque l'extrait brut a été traité par de l'acétone suivant la présente invention, la partie soluble dans l'acétone, après séparation de l'acétone, est considérée comme étant un «extrait purifié».
Exemple 1: Romarin - Extrait antioxydant raffiné incolore
On extrait 120 g de romarin portugais broyé dans un Soxhlet avec de l'acétone et on obtient une production de 19,6 g. Une partie de cette «oléorésine brute», un solide à la température ambiante, est mise de côté. Le restant, à savoir 17,4 g est chauffé et agité avec 100 ml d'acétone, et est ensuite refroidi jusqu'à la température ambiante pendant 5 heures. On filtre celui-ci et on lave le gâteau solide avec de l'acétone pour séparer toute matière soluble dans l'acétone éventuelle adhérant à celui-ci. Après séparation du solvant, la fraction antioxydante soluble dans l'acétone pèse 12,3 g ou constitue 71% de l'oléorésine brute. Les matières solides pèsent 5,0 g ou constituent 28%, la perte étant de 0,1 g ou de 0,6%.
Une partie de la fraction soluble dans l'acétone (7,61 g) est redissoute dans de l'acétone et agitée pendant 5 heures avec du charbon végétal activé (0,76 g). Après filtration et évaporation à 70 °C dans un évaporateur rotatif avec aspiration d'eau, on récupère 7,2 g, ce qui représente un rendement de 63,5% par rapport à l'oléorésine de départ. La diminution par rapport au rendement de 71,0% est due aux matières colorantes adsorbées sur le charbon végétal, ainsi qu'à la perte des fractions les plus légères d'huile de romarin sur l'é-vaporateur rotatif et à la manipulation.
Chacune de ces fractions est diluée dans de l'huile de soja à une concentration qui donnerait la quantité équivalente d'oléorésine brute. Du fait que les oléorésine ne sont pas mélangées préalablement avec un support liquide, elles sont tout d'abord agitées dans de l'huile chaude, qui est ensuite agitée dans une plus grande quantité d'huile chaude, qu'on laisse refroidir. Les observations sur le sédiment et la clarté sont les suivants: (1) les oléorésines solubles dans l'acétone sont claires et exemptes de sédiment; (2) l'oléorésine brute, la fraction insoluble dans l'acétone et (3) un produit préparé suivant Viani et mis sur le marché, ne le sont pas.
On notera que la façon préférée de préparer une formulation de romarin ou de toute autre herbe consiste à ajouter un liquide comestible, tel qu'un mono- ou diglycéride, au solvant d'extraction avant sa séparation. Ceci permet de maintenir l'extrait pâteux avant sa séparation. Ceci permet de maintenir l'extrait pâteux ou liquide lors de son refroidissement, cet extrait ne devenant pas une résine dure difficile à
redissoudre. On peut ajouter le liquide comestible à n'importe quel moment dans le processus d'extration et de raffinage.
On notera également que les étapes de décoloration et de séparation de matières solides peuvent être réalisée en même 5 temps. Dans le cadre de cet exemple, celles-ci sont réalisées à la suite l'une de l'autre, ceci permettant d'éviter l'engomma-
ge du charbon vegetai qui le rend plils diffiiilé ä filtfêf. Ufi autre point doit être mentionné: les chlorophylles se dégradent en pigments brunâtres en fonction du temps, qui ne 10 sont que modérément solubles dans l'huile. Puisque ces pigments sont séparés par le charbon végétal, la forme préférée de l'invention est un extrait décoloré, d'où les matières insolubles dans l'acétone froide ont été séparées.
On mesure le niveau d'acitivté antioxydante des extraits 15 au moyen d'un instrument appelé Rancimat (marque déposée), qui mesure le temps d'induction (prédisposition à la rancidité) d'un échantillon d'huille contenant une quantité connue d'extrait, par exemple 0,1% ou l'équivalent, sous des conditions de vieillissement accélérées. Le temps d'induction 20 est mesuré par une nette modification de la conductivité d'une solution dans laquelle on fait passer de l'air que l'on insuffle dans l'échantillon d'huile. On maintient l'huile à 120 °C, et on y fait passer 18 litres d'air par minute.
On réalise également en même temps un témoin, et on 25 soustrait le temps d'induction du témoin, par exemple 184 minutes, du temps d'induction de l'échantillon à tester, par exemple 254 minutes, ce qui permet d'obtenir un nombre représentant l'accroissement de stabilité effectué par l'échantillon, qui sera de 70 minutes. Un second échantillon à la mê-30 me concentration est ensuite comparé par le rapport de l'augmentation de son temps d'induction par rapport à celui du premier échantillon. Si, à la même concentration, le second échantillon augmente le temps d'induction de 80 minutes, on dira qu'il a une efficacité de 114% par rapport à l'é-35 chantillon de référence.
Dans ce cas, la stabilité au Rancimat de l'oléorésine brute à la concentration de 0,1 % est de 95 minutes plus élevée que celle du témoin. La fraction insoluble dans l'acétone est prooxydante, montrant un temps d'induction à une concen-40 tration de 0,033% de 21 minutes de moins que le témoin. L'oléorésine soluble dans l'acétone décolorée montre une augmentation de la stabilité de 111 minutes à une concentration de 0,0635%, ou de 117% par rapport à l'oléorésine brute. Puisque le rendement en oléorésine décolorée est de 45 63,5% de l'oléorésine brute, ce raffinage améliore les propriétés antioxydantes de l'extrait de 17%.
Ces résultats démontrent d'une manière concluante que non seulement le procédé de la présente invention permet d'obtenir un produit d'une solubilité supérieure, mais qu'il 50 permet également d'augmenter l'efficacité d'un poids donné de romarin en séparant les matières prooxydantes qui sont présentes dans la fraction insoluble.
Exemple 2: Romarin - Séparation des matières prooxydantes.
55 Du romarin est extrait industriellement au moyen d'un mélange d'hexane et d'acétone (environ 50-50) pour obtenir une oléorésine de romarin standard. Une partie du solvant contenant l'extrait (miscella) est prélevée au laboratoire. On divise ce miscella en trois portions: 1) tel quel; 2) bouilli jus-60 qu'à environ 10-20% de la teneur en solvant, reconstitué par de l'acétone jusqu'à environ 12% d'oléorésine, refrodi plusieurs heures à la température ambiante et filtré; 3) additionné d'acétone comme dans (2), additionné de charbon végétal à raison de 12% en poids/poids de l'oléorésine, agité pen-65 dant plusieurs heures et filtré. On sépare le solvant de chaque échantillon. On enregistre la production, les poids récupérés étant donnés dans le Tableau I en pourcentage du poids de l'échantillon témoin (1). Le Tableau montre que 13% du
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poids sont séparés par application du traitement (2), un pourcentage additionnel de 4,5% étant séparé par application du traitement (3). On détermine les temps d'induction au Rancimat de chaque extrait fini. A nouveau, on considère que le rendement provenant de l'extrait non raffiné (1) correspond à une activité de 100%. On notera que l'activité antioxydante augmente avec la séparation des matières prooxydantes ou parasites indésirables dans les étapes (2) et (3). En d'autres termes, une concentration de 0,083% d'échantillon (3) dans l'huile correspond à 123% de la stabilité d'une concentration de 0,1% d'échantillon (1) dans l'huile.
l'hexane chaud est un meilleur solvant pour les «matières insolubles dans l'acétone», qui paraissent devoir constituer une fraction moins polaire que les matières solubles dans l'acétone.
5 Dans l'exemple 2, on mentionne que les limites extrêmes de matières insolubles dans l'acétone rencontrées généralement dans les extraits de romarin se situent entre 13% et 33%. Cet exemple décrit un cas inhabituel, où le romarin broyé de départ, pour une raison inconnue, contient environ
10 le double de la fraction insoluble dans l'acétone trouvée habituellement. Ceci montre que la présente invention est applicable à un grand nombre de types et d'extraits de romarin.
Tableau I Echantillon
Description
1 Extrait total
2 Matières solubles dans l'acétone
3 Matières solubles dans l'acétone, décolorées
Rendement, %
100%
87%
83%
Activité de quantités
équivalentes d'extrait
100%
117%
123%
Tableau II 15 Solvant (hexane/acétone) 100/ 0 80/ 20 50/ 50 20 0/100
Matières .
insolubles, %*
68
64
36
33
_ matières insolubles dans l'acéton x jqq extrait brut total
25
On notera que la quantité de matières insolubles dans l'acétone dans cet exemple (13%) est sensiblement inférieure à celle de l'exemple 1 (33%). Ces deux nombres représentent les extrêmes des concentrations de ces matières généralement rencontrées dans l'herbe, et peuvent être liées à la fraîcheur, au cultivar spécifique, à la saison de la récolte ou à la zone géographique. Les exemples montrent que les effets désirables de la présente invention ne sont pas limités à des types spécifiques de romarin.
Les matières insolubles dans l'acétone peuvent également être séparées en utilisant un autre solvant de la qualité alimentaire, tel qu'un éther de pétrole, comme l'hexane ou l'heptane, un alcool inférieur, un ester inférieur tel que l'acétate d'éthyle, ou une autre alkyl cétone inférieure, telle que la méthyl éthyl cétone ou analogue, dans lequel ces matières insolubles sont solubles à chaud et insolubles à froid. Toutefois, l'acétone est le solvant préféré du fait de son coût, de sa facilité de manipulation et de la compatibilité avec laquelle le solvant général nécessite un appareillage d'extraction. On notera également que la présente invention n'est pas spécifique au solvant organique utilisé pour préparer l'extrait brut, n'importe quel solvant de la qualité alimentaire approprié étant acceptable.
Exemple 3: Effet de différents mélanges de solvants sur l'extrait
On soumet du romarin broyé à une extraction intensive dans un Soxhlet en utilisant de l'hexane, un mélange de 80% d'hexane et de 20% d'acétone, un mélange de 50% d'hexane et de 50% d'acétone ainsi que de l'acétone seule. Ceuxci représentent une gamme étendue de polarités de solvant possibles, et démontrent la souplesse du solvant d'extraction qui peut être utilisé dans la présente invention. Après l'extraction, le solvant est séparé et l'extrait brut est ensuite délayé dans de l'acétone chaude (8 parties), refroidi et filtré. La fraction insoluble dans l'acétone et la fraction soluble sont toutes deux séparées de leur solvant, le Tableau II donnant le pourcentage de matières insolubles dans l'acétone dans l'extrait. Les activités antioxydantes des fractions solubles dans l'acétone sont les mêmes, ce qui montre à nouveau que la polarité du solvant d'extraction n'est pas critique, même si
Exemple 4: Extraction et raffinage de sauge.
On extrait de la sauge de Dalmatie broyée dans un Soxhlet avec un mélange d'hexane et d'acétone (70/30), l'extrait étant ensuite séparé de ses solvants. On le redissout dans de l'acétone chaude, on le refroidit, on l'agite avec 14% en 30 poids/poids d'extrait de charbon végétal pendant 5 minutes, on filtre et on sépare le solvant du filtrat. On récupère 80% du poids de départ de l'oléorésine, ce qui montre qu'il y a beaucoup moins de «matières insolubles dans l'acétone»
dans cet échantillon de sauge que dans un échantillon carac-35 téristique de romarin. L'activité antioxydante de l'oléorésine raffinée, décolorée est de 110% de celle de l'échantillon de départ, sur une base pondérale équivalente. L'extrait est exempt de trouble lorsqu'il est dilué dans de l'huile végétale.
Cet exemple montre la polyvalence de l'invention, les 40 matières insolubles pouvant augmenter et diminuer avec le type d'herbe, de même qu'avec l'âge des feuilles, la saison, l'emplacement et le cultivar spécifique. Deux échantillons de sauge récoltés au début et à la fin de l'automne 1985, avaient respectivement 25% et 27% de matières insolubles dans l'a-45 cétone dans l'extrait brut.
On doit souligner à nouveau que l'expression «matières insolubles dans l'acétone» telle qu'utilisée dans le cadre du présent brevet désigne simplement une classe de substances inertes et/ou nocives (notamment les matières prooxydantes), qui peuvent être séparées des ingrédients actifs de l'extrait d'herbe par précipitation dans un solvant froid, dont l'acétone est le membre préféré de la classe. On peut également utiliser un alcool inférieur, par exemple l'alcool éthylique, la méthyl éthyl cétone, un ester inférieur, ou même un éther de 55 pétrole ou encore des mélanges de ceux-ci.
Exemple 5: Séparation d'ingrédients actifs en une fraction plus solubles dans l'huile et en une fraction plus soluble dans l'eau.
Une forme de réalisation additionnelle de la présente in-60 vention comprend la séparation des constituants actifs de l'oléorésine raffinée en une fraction plus soluble dans l'huile liquide et en une fraction plus soluble dans le propylène glycol ou analogue. L'oléorésine de romarin, dont les matières insolubles dans l'acétone ont été séparées, est mélangé 65 avec deux à cinq volumes d'hexane ou d'heptane chaud, bien agité, laissé refroidir et décanter. La phase de solvant est décantée de la phase solide, les deux phases étant séparées de leur solvant, 37% en rendement résident dans la fraction soso
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6
lide, et 63% dans la fraction de solvant. Par exemple, la fraction de matière solide incolore est aisément soluble dans le propylène glycol, elle conserve sa solubilité dans l'huile végétale et possède des propriétés antioxydantes. La seconde fraction, à savoir la fraction soluble dans le solvant est aisément soluble dans l'huile végétale et moins soluble dans le propylène glycol et possède des propriétés antioxydantes et aromatisantes ainsi que des caroténoîdes résiduels. Les fractions, recombinées, ont la même activité que l'oléorésine raffinée.
Deux fractions ont essentiellement la même activité antioxydante, ce qui les distingue des fractions obtenues par Kimura. On notera également que la présente invention n'a pas comme but la production d'une fraction antimicrobienne stabilisante, mais plutôt de deux fractions antioxydantes, l'une contenant les substances aromatisantes et l'activité antioxydante, l'autre étant soluble dans l'huile végétale et dans le propylène glycol mais ne contenant pas de substance aromatisante. Ces deux fractions peuvent être distillées à la vapeur d'eau et mélangées à des mono- et/ou diglycérides, etc., suivant d'autres exemples donnés.
On notera que pour un spécialiste de la technique il n'est pas nécessaire de séparer les «matières insolubles dans l'acétone» avant de séparer la fraction soluble dans l'huile, car le résultat désiré peut être réalisé en agitant d'abord l'extrait brut avec un solvant hydrocarburé chaud, en refroidissant et en séparant la phase de solvant des matières solides. Les matières insolubles dans l'acétone, également insolubles dans le solvant hydrocarburé froid, peuvent alors être séparées du restant de l'oléorésine par agitation de la fraction avec de l'acétone, comme dans les exemples précédents. Dans cette forme de réalisation, les étapes du procédé sont inversées. D'autres modifications seront évidentes pour un spécialiste de la technique.
La fraction la plus polaire peut être formulée dans du propylène glycol ou de la glycérine pour servir d'antioxydant dans un système aqueux, tandis qu la seconde fraction, à savoir la fraction plus soluble dans l'huile, peut être utilisé dans un système d'huile. Cette technique de fractionnement confère une grande polyvalence à l'invention.
La fraction soluble dans le propylène glycol et la fraction plus soluble dans l'huile peuvent également être diluées à une concentration constante en antioxydant, en utilisant des solvants comestibles compatibles appropriés, tout comme il est possible de standardiser l'activité de l'extrait purifié correspondant par dilution avec de l'huile ou d'autres solvants comestibles appropriés. De la même manière, le niveau d'aromate d'une formulation donnée quelconque peut être contrôlé par la quantité d'huile essentielle séparée, ou utilisé pour fortifier l'extrait purifié. La présente invention offre par conséquent au fabricant d'aliments un extrait standardisé quant à l'activité antioxydante et le niveau d'aromate, ainsi qu'un extrait exempt de trouble à la fois en tant que tel et dilué avec de l'huile végétale.
Exemple 6: Caractéristiques de solubilité des «matières insolubles dans l'acétone» dans l'acétone et dans l'huile végétale, et teneurs acceptables maximales dans l'extrait purifié.
Comme, on l'a indiqué dans l'exemple 1, les matières insolubles dans l'acétone froide peuvent constituer jusqu'à 30-40%, et parfois jusqu'à environ 2/3 d'une oléorésine d'herbe extraite avec des solvants organiques de la qualité alimentaire appropriés usuels. Une partie du précipité (2,6 g) de l'exemple 1 est chauffée au reflux avec environ 40 ml d'acétone, dans laquelle elle est pratiquement dissoute. L'acétone chaude est filtrée et évaporée pour récupérer 2,18 g de matière solide.
On agite 1,84 g de cette matière solide avec 500 ml d'acétone à 40 °C, qui reste légèrement trouble. On refroidit la solution à 19 °C, on l'agite pendant une heure et demie et on la filtre. On sépare par filtration une quantité totale de 0,38 g, le filtrat n'étant que très légèrement trouble.
On place 100 ml de cette solution dans des récipients cap-5 sulés qui sont maintenus à des températures différentes pendant 5 heures, comme indiqué ci-après. De plus, on dilue un échantillon à 1/1 avec de l'acétone, et un autre échantillon à 1/1 avec de l'hexane, et on les maintient pendant 5 heures comme indiqué. Les échantillons non dilués sont filtrés en 10 utilisant un papier Whatman N° 1 et de la terre à diatomées, la majeure partie du trouble étant éliminée. Toutefois, une très légère quantité passe à travers le papier dans chaque cas. L'acétone est ensuite évaporée, pour déterminer la solubilité des «matières insolubles» à la température spécifiée.
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Température de maintien
56 °C 20 40 °c 19 °C
6 °C —2 °C acétone 1/1 25 ß °C acétone/he-xane très léger 1/1 /8 °C
30 Tout d'abord, ces résultats sont amenés à mettre en évidence la supériorité des températures inférieures pour faciliter la séparation des matières insolubles, bien que l'avantage le plus grand soit réalisé en abaissant la température de la solution de l'extrait à 20 °C ou à une température inférieure et, 35 si on dispose de l'équipement, à une température en dessous de 10 °C.
En second lieu, on notera la supériorité de l'acétone sur l'hexane, puisque apparemment les matières insolubles sont légèrement plus solubles dans l'hexane que dans l'acétone 40 lorsqu'il est froid. Par conséquent, si l'on choisit un solvant d'extraction contenant des quantités importantes d'hexane du fait d'exigences de coût et de volumes importants, il est préférable de séparer pratiquement la totalité de celui-ci avant la précipitation et la séparation des matières insolu-45 bles.
En troisième lieu, on notera les insuffisances de la technique antérieure, telles qu'exemplifiées par l'exemple 2 de Kimura. Dans cet exemple, il extrait 50 g de romarin avec un volume total de 500 ml de solvant, formé d'un mélange de 50 50 ml d'éthanol et de 450 ml d'hexane. Après la décoloration, il sépare l'éthanol en mélangeant le miscella à de l'eau, et obtient une fraction soluble dans l'hexane et son précipité antimicrobien. Puisque, comme indiqué dans l'exemple 3, l'hexane est un bon solvant pour «les matières insolubles dans l'a-55 cétone», celles-ci seraient extraites du romarin. Dans les 450 ml de solution d'hexane après la séparation de l'éthanol avec de l'eau, au moins environ 0,3% resterait en solution, ou environ 1,25 g, ce qui constitue une partie très importante des 1,94 g de résidu soluble dans l'hexane obtenu. Suivant la 60 présente invention, les 1,94 g de résidu soluble dans l'hexane sont redissous dans de l'acétone, refroidi, filtré et les matières insolubles séparées pour récupérer la fraction antioxydante soluble dans l'acétone. C'est la fraction qui a une solubilité élevée dans l'huile et qui ne conférera pas de trouble. 65 Lorsque l'on ajoute une partie des 2,18 g de matière insoluble dans l'acétone solide préparée ci-dessus à de l'huile de soja à une concentration de 0,042%, il est nécessaire de chauffer à 140 °C pour effectuer la dissolution après une pé-
Clarté Conc., % en Température à poids/vol. laquelle le filtrat se clarifie
5,5
clair 0,36
trouble
0,29
25 °C
trouble
0,23
25 °C
laiteux
0,22
25 °C
trouble
7
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riode d'environ 30 minutes. Après un refroidissement de 2 heures et demie, il se forme un précipité, la solution devenant laiteuse pendant la nuit. On dilue une partie de cette solution à 1/1 avec de l'huile de soja, on la chauffe à 100 °C jusqu'à ce que le précipité se redissolve et on la refroidit pendant la nuit. On constate un très léger trouble, qui serait acceptable dans certaines applications commerciales de l'extrait, ce qui indique qu'une concentration d'environ 0,02 à 0,03% de matières insolubles dans l'acétone pourrait être tolérée dans une huile de cuisson claire.
Yajima (brevet des Etats-Unis d'Amérique n° 4 525 306), qui utilise un extrait ou solvant décoloré conventionnel, d'où les matières insolubles dans l'acétone ont été séparées (colonne 3) pour la stabilisation de capsules, suggère que le niveau d'utilisation préféré d'un extrait soit de 0,1% à 1 % en poids/ poids (colonne 4, lignes 11, 12). Un niveau comparable pour un extrait raffiné suivant la présente invention serait de plus de 0,5%. A ce niveau, l'extrait peut tolérer 0,03/0,5 x 100% = 6% de matière insoluble et, à un niveau d'utilisation de 0,4%, 7,5% de matière insoluble dans l'acétone. Ceci est considéré par conséquent comme étant la limite supérieure pratique d'un extrait d'herbe purifié liquide suivant la présente invention lorsque l'extrait est dilué à une concentration de 15% en poids/volume dans de l'acétone à une température d'environ 20 °C.
Lorsque la concentration en extrait brut dans l'acétone est accrue et lorsque la température de précipitation est abaissée, un plus grand nombre de matières insolubles précipitent de sorte que la quantité de matières insolubles restant dans l'extrait purifié est réduite. La limite supérieure pratique de concentration est déterminée par la viscosité et l'effet de cosolvant des autres constituants solubles dans l'acétone, actifs de l'extrait. Pour des applications pratiques, la limite supérieure de concentration de l'extrait brut dans le solvant est d'environ 50%. On fait de préférence varier la concentration d'utilisation entre environ 20% et 40% sans altérer la qualité du produit mais, avec un refroidissement et un temps de précipitation suffisants, même une concentration de 5 à 10% permettra de séparer la majeure partie des matières insolubles.
Exemple 7: Extraction industrielle de romarin, purification de l'extrait et détermination des matières insolubles dans l'extrait purifié.
On broie des feuilles de romarin et on les extrait de façon continue au moyen d'un mélange de solvants constitué de moitié d'hexane et de moitié d'acétone environ, à une température élevée.
Une partie du miscella, qui est le terme que l'on utilise pour l'extrait dans un solvant, est soumise à une distillation et la concentration en extrait est portée jusqu'à environ 50-60%. On le dilue ensuite à une concentration d'environ 15% par l'addition d'acétone, on le refroidit à une température d'environ 22 °C et on sépare par filtration les matières insolubles dans l'acétone. On ajoute des glycérides (20% en poids/poids d'extrait soluble dans l'acétone) et de l'huile de graines de coton (80% en poids/poids d'extrait soluble dans l'acétone), le solvant étant ensuit séparé. Par dilution avec de l'acétone à une concentration d'extrait de 15%, chauffage, réfrigération et filtration, on récupère 1,2% à 1,6% de matière insoluble dans l'acétone de l'extrait dans l'huile. L'extrait liquide est ensuite distillé à la vapeur d'eau (comme dans Chang) pour séparer les huiles aromatisantes essentielles. L'extrait donne une solution claire dans l'huile à une teneur de 0,5%, et ne requiert pas de chaleur pour obtenir une solution.
Une autre partie du miscella est séparée directement de son solvant, sans filtration des matières insolubles, mais avec l'addition de glycérides et d'huile de graines de coton, et est ensuite distillée à la vapeur d'eau. La séparation des huiles aromatisantes essentielles prend trois fois plus de temps, ce qui montre que la séparation des matières insolubles et la diminution de viscosité consécutive de l'extrait est un grand 5 avantage dans le traitement comparativement à, par exemple, Chang et Yajima. L'extrait produit un trouble lorsqu'on l'ajoute à de l'huile à raison de 0,5% et requiert un chauffage pour sa dissolution.
On ne doit pas perdre de vue de cet exemple qu'un extrait i° du commerce réalisé suivant le procédé de l'invention contiendra pas moins d'environ 1,6% de matières insolubles. Si le filtre n'est pas suffisamment fin, une certaine quantité peut passer au travers de celui-ci ou bien, si l'extrait brut dilué n'est pas suffisamment refroidi ou qu'on ne l'a pas laissé to-15 talement précipité, les résultats ne seront pas aussi satisfaisants. Dans le cadre de la présente invention, une limite supérieure de 7,5% de matière insoluble dans l'acétone dans l'extrait est considérée comme étant une limite supérieure pratique.
20 Exemple 8: Extraction de thym et d'autres labiacées et raffinage en présence d'un support comestible.
Du thym (150 g) récolté en octobre 1985 à Kalamazoo, Michigan, Etats-Unis d'Amérique, est extrait dans un Soxhlet avec de l'acétone. Après l'addition de 3 g de mono- et 25 deglycérides, on sépare l'acétone pour obtenir en tout 15,1 g d'oléorésine brute. Ceci représente un rendement de 8% d'oléorésine par rapport au thym, avec une odeur caractéristique. On redissout l'oléorésine et les glycérides (15,1 g) dans 50 ml d'acétone chaude, on les refroidit pendant plusieurs 30 heures et on les filtre. On lave le gâteau avec de l'acétone, on le sèche et on obtient 3,4 g de matière solides ou 28% du poids (de 12,1 g) de l'oléorésine. Le filtrat est séparé de son solvant et est totalement soluble dans l'huile à une concentration de 0,2%.
35 Cet exemple montre que des solvant comestibles usuels, tels que les glycérides peuvent être présents au cours de l'étape de raffinage, si cela s'avère avantageux pour le fabricant, et illustre la polyvalence de l'invention. C'est un autre exemple d'une herbe différente, dont la solubilité dans l'huile peut 40 être améliorée de la même manière par un traitement ultérieur de l'oléorésine brute provenant du solvant d'extraction.
De plus, l'oléorésine peut être décolorée, comme décrit précédemment, en une teinte brunâtre. Tout au long de ce raffinage, la saveur délicieuse, caractéristiqu du thym se con-45 serve, si cela s'avère désirable, ou bien elle peut être éliminée par une distillation à la vapeur d'eau préalable de l'aromate volatil, si cette saveur n'est pas souhaitable.
Les extraits d'autres labiacées se comportent de la même façon lorsqu'on les soumet au traitement précédent. Un ex-50 trait de marjolaine contient 26% de matière insoluble dans l'acétone, un extrait d'origan 37%, un extrait de menthe verte 11 %, un extrait de menthe poivrée 12,5% et un extrait de monarda 18,3%.
Exemple 9: Purification d'un extrait brut 55 Dans certains cas, on peut préparer un extrait brut, comme par exemple par le procédé de Viani ou Kimura; après quoi il est souhaitable de séparer les matières inertes et prooxydantes par le procédé de la présente invention. On peut réaliser ceci le plus aisément en chauffant au reflux l'extrait 60 brut avec de l'acétone, en laissant le mélange se refroidir, en filtrant ou en décantant la phase liquide de la phase solide, et en formulant l'extrait raffiné comme décrit. On notera que l'acétone n'est que le solvant qu'on utilise de préférence, et que d'autres solvants organiques volatils sont également ac-65 ceptables, ainsi qu'on l'a décrit précédemment.
Par exemple, on chauffe au reflux 5 g d'extrait de romarin obtenu suivant le procédé de Viani, on agite avec 50 ml d'acétone pendant 30 minutes, on refroidit et on filtre. On
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récupère 3,53 g de matière soluble dans l'acétone et 1,45 g de matière insoluble dans l'acétone. Les matières solubles dans l'acétone sont amenées sous la forme d'un mélange avec 5,4 g d'huile de soja et 3,2 g de mono- et diglycérides qui, lorsqu'on les ajoute à de l'huile de soja à un niveau qui équivaut à 0,1 % de l'extrait de départ, ne provoquent pas de trouble à 12 °C pendant la nuit.
Au contraire, l'extrait brut de départ requiert une température de 150 °C pour obtenir une dispersion totale à une teneur de 0,1%, laquelle dispersion reste trouble à une teneur en extrait de 0,05%. Après filtration de la dispersion chaude avec de la terre à diatomées, elle devient claire mais donne un précipité par abandon pendant la nuit à 12 °C.
Exemple 10: Mélanges de substances naturelles avec les extraits purifiés, assurant un effet de synergie.
Un extrait liquide, purifié réalisé suivant l'exemple 7 contient environ une partie d'extrait, 0,8 partie d'huile végétale et 0,2 partie de mono- et diglycérides. Puisque la quantité de glycérides et d'huile végétale de liquéfaction, de dilution n'est pas critique, la concentration en extrait de romarin ou d'autres labiacées du mélange liquide peut être accrue ou réduite suivant les nécessités pour une application particulière. Cette caractéristique permet également le mélange dans le liquide d'autres substances, qui peuvent avoir des effets de synergie, en particulier des systèmes de graisse et alimentaires. Par conséquent, un des buts de la présente invention est de prévoir un mélange homogène d'extraits de romarin ou de labiacées avec un agent assurant un effet de synergie.
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25
Il est connu que les métaux, tels que le fer et le cuivre, lorsqu'ils sont présents dans les graisses et aliments, accélèrent fortement l'apparition de la rancidité. On utilise fréquemment de épurateurs de métaux, tels que l'acide citrique ou l'EDTA, pour chélater et inactiver le métal. Dans les exemples donnés ci-après, on ajoute une quantité suffisante d'agent de chélation à la graisse pour réduire l'effet d'even-tuels ions métalliques à l'état de traces sur l'apparition de la rancidité
Dans la détermination de l'effet d'agents synergiques, on mélange une quantité donnée d'une substance, choisie dans la classe comprenant les composés d'acide ascorbique, les to-cophérols et les composés turmériques, avec l'oléorésine de romarin dont question ci-dessus (de l'exemple 7) et on ajoute le mélange à la graisse de manière à ce que celle-ci contienne 0,05% d'oléorésine de romarin. La quantité d'agent synergique présent est donnée en pourcentage de l'extrait de romarin présent. Par exemple, si un mélange liquide contient 18% d'extrait de romarin et 9% de tocophérols, l'agent synergique est présent à raison de 50% du romarin.
Le BHA (hydroxyanisole butylé), l'antioxydant de synthèse le plus couramment utilisé, est donné dans le Tableau à titre comparatif.
Les résultats des essais sont évalués en utilisant le Rancimat, tel que décrit précédemment, après un vieillissement accéléré.
Rapport du temps d'induction de l'échantillon au témoin dans une graisse spécifique
Témoin
Romarin
+
tocophérols* ou ascorbates** ou extrait turmérique BHA
Niveau d'utilisation
0,05
0,05
0,05
0,05 0,05
Lard Suif
1,0
6,0
>10
1,0 7,5
>10
9-10
5,0
Graisse
Poisson
Huile de de partiellement soja poulet hydrogéné
1,0
1,0
1,0
5,2
2,2
1,8
> 10
1,9
6,2 9
4,0
2,9
1,1-1,3
* 50% de tocophérols mixtes dans de l'huile végétale
** le palmitate d'ascorbyle, le stéarate d'ascorbyle ou l'acide ascorbique peut être substitué.
Le Tableau montre que l'extrait de romarin purifié est plus efficace que le BHA à des concentrations égales et que, lorsqu'il est combiné à un agent assurant un effet de synergie efficace dans une graisse spécifique, son utilité est même plus fortement accrue. Du fait que la préparation liquide de la présente invention est à une seule phase et qu'elle est compatible avec les agents assurant un effet de synergie mentionnés ci-dessus, les extraits purifiés combinés à un agent assurant un effet de synergie qui en contiennent un sont considérérs comme faisant partie de la présente invention.
Le produit de la présente invention est une forme nouvelle et améliorée d'un extrait d'herbe essentiellement dépourvu de substances formatrices de trouble et prooxydantes, qui est totalement soluble dans l'huile, et qui en outre peut être séparé en une fraction plus soluble dans l'huile et une fraction plus soluble dans l'eau. Le produit de la présente invention conserve tout le pouvoir antioxydant de l'extrait brut initial, et peut en outre être traité par des procédés connus en pratique pour séparer les huiles essentielles volatiles. Il peut être combiné à des agents assurant un effet de synergie, et dilué avec des solvants comestibles, tels que de l'huile végétale ou de la glycérine, pour former un liquide qui est facilement utilisable dans la fabrication d'aliments. Le produit peut être réalisé au départ d'une herbe qui a été préalablement distillée à la vapeur d'eau pour séparer son huile essentielle, mais si la 50 saveur totale de l'herbe est souhaitable dans l'extrait raffiné, ceci découlant également directement de l'invention, l'huile essentielle est conservée (comme dans l'exemple 8) ou réajoutée par la suite.
55 Le procédé permettant d'obtenir ce nouveau produit est plus simple et moins coûteux que les procédés décrits dans la technique antérieure, tels que les procédés de Nakatani, Viani, Bracco, Kimura et Berner, mais il peut également être utilisé pour améliorer fortement le produit de ces procédés. 60 Le procédé comprend en lui-même une étape d'extraction usuelle mais non évidente, permet l'utilisation d'une gamme étendue de solvants volatils de la qualité alimentaire, et ne requiert pas la récupération d'un système aqueux d'une substance éventuelle qui produit une émulsion gênante. Tous les 65 solvants volatils peuvent être réutilisés tels qu'ils seraient normalement réutilisés dans une opération d'extraction, n'étant pas perdus dans l'eau ou dans l'herbe utilisée comme dans le cas du brevet Berner.
C
Claims (13)
- 674 014oREVENDICATIONS1. Extrait antioxydant d'une plante de la famille des la-biacées, qui contient moins de 7,5% en poids de substances, comprenant des substances prooxydantes indésirables, qui sont insolubles dans l'acétone lorsque l'extrait est dilué à une concentration de 15% en poids/volume dans l'acétone à une température d'environ 20 °C.
- 2. Extrait selon la revendication 1, caractérisé en ce que la plante est choisie parmi la sauge, le romarin, le thym, l'origan, la menthe poivrée, la menthe verte, le monarda et la marjolaine.
- 3. Extrait selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il se présente sous forme séparée de fractions solubles dans l'é-ther de pétrole et de fractions insolubles dans l'éther de pétrole, l'éther de pétrole dans les deux cas étant de l'hexane ou de l'heptane.
- 4. Extrait selon la revendication 1 sans odeur.
- 5. Solvant comestible contenant l'extrait selon la revendication 1 ou 2, comportant un composé choisi parmi l'acide ascorbique, un tocophérol, et un composé turmérique.
- 6. Procédé de production d'un extrait antioxydant d'une plante de la famille des labiacées selon la revendication 1, qui comprend les étapes d'extraire la plante avec un solvant, de séparer une partie du solvant jusqu'à une concentration en poids de 5 à 50% de l'extrait dans le solvant restant, de refroidir le solvant et l'extrait, de séparer la matière insoluble dans l'acétone, puis le solvant.
- 7. Procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce que le solvant est l'acétone, en présence ou non d'un éther de pétrole, de préférence de l'hexane ou de l'heptane.
- 8. Procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce que le solvant est choisi parmi l'acétone, la méthyle éhtyle céto-ne, les alcools inférieurs, les esters inférieurs et les éthers de pétrole.
- 9. Procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'on sépare l'huile volatile de la plante partiellement ou totalement après la séparation de la matière insoluble dans l'acétone.
- 10. Procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'il est effectué en présence ou non d'un solvant comestible et en ce que l'extrait est mélangé avec un éther de pétrole, de préférence de l'hexane ou de l'heptane, la phase de solvant est séparée, le solvant enlevé, la fraction insoluble dans l'éther de pétrole est mélangée avec de l'acétone et la fraction soluble dans l'acétone antioxydante est séparée de la fraction insoluble dans l'acétone comprenant la matière oxydante indésirable.
- 11. Procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce que le solvant est un solvant dans lequel la matière insoluble dans l'acétone est soluble à chaud et insoluble à froid.
- 12. Procédé selon une des revendications 6 et 8 à 11, caractérisé en ce que le solvant est l'acétone.
- 13. Procédé selon une des revendications 6 à 12, caractérisé en ce que la matière insoluble dans l'acétone est séparée après l'addition de charbon de bois et en présence d'un solvant comestible.
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