CH666824A5 - Dispositif pour pratiquer alternativement le ski classique et le monoski avec une paire de skis. - Google Patents

Description

DESCRIPTION

Depuis un certain temps, le monoski est devenu très à la mode. Il offre en effet des avantages intéressants pour les bons skieurs. Ce sport a toutefois l'inconvénient d'exiger un matériel spécial, le monoski, qui une fois aux pieds pose des problèmes au skieur lorsqu'il arrive en terrain plat ou devant une montée. La présente invention vise à fournir une solution à cette difficulté et elle a pour objet un dispositif pour pratiquer alternativement le ski classique et le monoski avec une paire de skis, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens agencés pour être actionnés par le skieur ayant les skis aux pieds, pour, d'une part, accoupler les deux skis en les immobilisant mécaniquement l'un par rapport à l'autre en position rapprochée, pour former ensemble un monoski, et pour, d'autre part, désaccoupler les skis et les rendre indépendants l'un de l'autre.

Les dessins annexés représentent à titre d'exemples trois formes d'exécution du dispositif selon l'invention.

La fig. 1 représente, en perspective, une première forme d'exécution du dispositif en position monoski.

La fig. 2 est une vue analogue à la fig. 1 et montrant le dispositif en position ski classique.

La fig. 3 est une vue en coupe longitudinale d'une partie du dispositif.

La fig. 4 est une vue analogue à la fig. 3 mais montrant les organes dans une autre position.

La fig. 5 est une vue en plan d'une deuxième forme d'exécution du dispositif en position ski classique.

La fig. 6 est une vue analogue à la fig. 5 mais montrant le dispositif en position monoski.

La fig. 7 est une vue en coupe verticale d'une partie du dispositif selon les fig. 5 et 6, faite selon 7-7 de la fig. 9.

La fig. 8 est une vue latérale correspondant à la fig. 7.

La fig. 9 est une vue en coupe horizontale selon 9-9 de la fig. 7.

La fig. 10 est une vue en perspective de la troisième forme d'exécution.

La fig. 11 représente l'une des chaussures de la fig. 10.

La fig. 12 est une vue en plan à plus petite échelle correspondant à la fig. 10, les deux chaussures étant écartées l'une de l'autre (position ski classique).

La fig. 13 est une vue analogue à la fig. 12 mais montrant les chaussures serrées l'une contre l'autre en position monoski.

La fig. 14 représente le mécanisme se trouvant à l'avant des chaussures sur les fig. 10-13, vu en coupe et à plus grande échelle, en position ski classique.

La fig. 15 est une vue analogue à la fig. 14 mais montrant les éléments assemblés en position monoski.

Sur les fig. 1 à 4, on voit en 1 et 2 les deux skis d'une paire de skis normaux sur lesquels on a fixé, en avant de la fixation habituelle dont on voit une partie en 3, un dispositif formé de deux parties 4 et 5. Ces deux parties sont tout à fait semblables. La partie 4 comprend un corps 6a fixé sur le ski 1 et un corps 7a fixé sur le ski 2. Une pièce de liaison 8a est montée pivotante autour d'un axe fixe 9a de la partie 4. L'extrémité de la pièce de liaison 8a opposée à celle qui tourne autour du pivot 9a est prévue pour s'engager dans une fente 10a de la pièce 7a. On voit en 6b, 7b, 8b et 9b les parties homologues de 5, désignées sur la partie 4 par 6a, 7a, 8a, 9a et 10a. La pièce 8a peut osciller entre la position représentée sur la fig. 1, où elle coopère avec 7a, et la position représentée sur la fig. 2, où elle coopère avec 7b. De même, la pièce 8b peut osciller entre la position représentée sur la fig. 1, où elle coopère avec 7b, et celle représentée sur la fig. 2, où elle coopère avec 7a. Les fig. 3 et 4 représentent une coupe longitudinale de la pièce 7b identique à 7a, montrant la pièce 8b dans la position qu'elle occupe sur les fig. 1 et 2.

Sur la face inférieure de la pièce 7b est fixée une lame élastiqué 1 lb dont l'extrémité libre fait saillie en 12b. Cette lame 1 lb présente un bossage 13b qui, dans la position selon la fig. 3, coopère avec un logement 14b pratiqué dans la face inférieure de la pièce 8b. L'engagement du bossage 13b dans l'évidement 14b maintient la pièce oscillante 8b dans la position représentée sur la fig. 1, qui est la position pour le travail en monoski. Une disposition semblable existe dans la pièce 7a mais l'on ne voit sur le dessin que la partie 12a homologue de 12b. Au moment où l'on veut passer du monoski au ski classique, on appuie, par exemple avec le bâton de ski, sur la saillie 12b pour l'amener dans la position représentée sur la fig. 4, ce qui dégage le bossage 13b de l'évidement 14b et permet la rotation de la pièce 8b autour de son pivot 9b. On dégage aussi la pièce 8a en pressant pareillement sur la saillie 12a pour libérer la pièce oscillante 8a. Dès ce moment, les skis peuvent être légèrement écartés l'un de l'autre et l'on amène, par exemple avec le bâton de ski, dont on engage la pointe dans un trou 15a, respectivement 15b, prévu dans la pièce 8a, respectivement 8b, les pièces oscillantes 8a et 8b dans la position représentée sur la fig. 2.

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Lorsque le trou 15a arrive en face de la saillie 12b, le bossage 13b s'engage dans une fente longitudinale de la pièce 8a et immobilise la pièce 8a en position de ski classique. On procède de même pour l'autre ski et le skieur peut passer ainsi du monoski au ski classique et inversement sans avoir à déchausser ses skis. En effet, pour passer de la position ski classique selon la fig. 2 à la position monoski selon la fig. 1, il suffit d'engager la pointe du bâton successivement dans les trous 15a et 15b pour faire pression sur les extrémités 12a, 12b, des pièces lia, 11b formant verrou, pour libérer les pièces 8a, 8b et leur permettre de venir prendre la position représentée sur la fig. 1.

On remarquera qu'un évidement visible en 17a sur la fig. 4 permet la rotation de la pièce 8a (et pareillement de 8b) malgré l'existence des parties saillantes 12b et 13b.

Dans l'exemple selon les fig. 1 à 4, les moyens agencés pour être actionnés par le skieur ayant les skis aux pieds sont des moyens purement mécaniques pour accoupler les deux skis et les immobilisant l'un par rapport à l'autre, latéralement, longitudinalement et verticalement en position rapprochée (fig. 1) et pour, d'autre part, les désaccoupler.

Dans l'exemple selon les fig. 5 à 9, ces moyens sont en partie magnétiques et en partie mécaniques.

On voit sur la fig. 5 les deux skis 21, 22 d'une paire de skis, sur chacun desquels est monté un pivot 23. Sur ce pivot 23 est montée à son tour une pièce tournante 24 présentant deux logements 25, 26 dans chacun desquels est engagé un aimant permanent 27,28 fait d'un alliage tel que celui qu'on trouve dans le commerce sous la marque TICONAL, formé de titane, nickel et aluminium, permettant sous un très faible volume d'exercer une force d'attraction considérable. Les pièces tournantes 24 des deux skis sont identiques. Chacune d'elles présente sur la face où apparaissent les extrémités des aimants 27,28, un piton 29 destiné à coopérer, comme on le verra, avec une cavité correspondante 30.

Les moyens suivants sont prévus pour immobiliser chacune des pièces 24 soit dans la position représentée sur la fig. 5, soit dans la position selon la fig. 6 où ces pièces sont tournées de 90° par rapport à la fig. 4. Chaque pièce 24 présente un trou 31 dans lequel peut glisser une cheville 32 dont le corps est cylindrique et se termine, à sa partie gauche sur la fig. 7, par un cône. Cette cheville 32 est sollicitée par un ressort de compression 33 à occuper la position visible sur la fig. 7. Un bouchon fileté 34 vissé dans le trou 31 sert d'appui à ce ressort. Une tige filetée 35 traverse la pièce 24 et la cheville 32. Elle traverse en outre deux plots symétriques 37 pouvant glisser le long de la pièce 24. L'extrémité de la tige filetée 35 se trouve au fond de deux cavités symétriques 36 pratiquées dans le plot 37. En saisissant les plots 37 par les cavités 36, on peut les tirer vers la droite sur la fig. 9 pour dégager la partie conique de la cheville 32 du trou dans lequel elle est engagée dans le pivot 23, comme on le voit sur les fig. 7 et 9. Le pivot 23 présente deux trous coniques perpendiculaires, comme on le voit sur la fig. 9. Au moment où l'on a déplacé vers la droite les plots 37 et la cheville 32 de façon à dégager celle-ci du pivot 23, on peut tourner la pièce 24 jusqu'au moment où, ayant lâché la traction sur 37, le trou conique perpendiculaire du pivot 23 arrive en face de 32 et où l'extrémité conique se dégage de ce trou conique pour immobiliser la pièce 24 dans sa nouvelle position.

La fig. 5 représente les pièces 24 dans l'une des positions et la fig. 6 dans la position perpendiculaire. Lorsque les deux pièces 24 sont ainsi dans la position selon la fig. 6 où les aimants se font face, il suffit de rapprocher les skis pour que, sous l'effet de l'attraction mutuelle des aimants, les pitons 29 s'engagent dans les trous respectifs 30. La fonction des aimants est de maintenir les skis en position serrée de monoski, et la fonction des pitons 29 coopérant avec les trous 30 est de s'opposer à tout déplacement longitudinal ou vertical relatif de l'un des skis par rapport à l'autre. Ainsi, la position monoski est assurée. Si l'on veut passer à la position ski classique, il faut forcer les skis à s'écarter légèrement de manière à dégager les pitons 29 des trous 30 et, ensuite, on fait tourner les pièces 24 pour les amener à nouveau dans la position selon la fig. 5. On voit sur la fig. 8 la coulisse 38 de la pièce 24 dans laquelle la tige filetée 35 peut se déplacer lorsqu'on veut changer la position angulaire de la pièce 24.

Dans la forme d'exécution selon les fig. 10 à 15, les moyens agencés pour être actionnés par le skieur pour accoupler les deux skis et pour les désaccoupler ne sont plus fixés sur les skis eux-mêmes, mais sur les chaussures de ski. On voit sur les fig. 10 à 12 une paire de chaussures munie de ces moyens.

La fig. 12 représente les chaussures en position écartée correspondant à la pratique du ski classique, et la fig. 13 les chaussures maintenues en contact ferme l'une avec l'autre pour permettre le monoski lorsque les deux chaussures sont fixées de façon habituelle à une paire de skis.

A l'avant des chaussures 41,42, il est prévu un dispositif d'accrochage à genouillère de type classique, visible en 43,44. Ce dispositif est représenté à plus grande échelle et en détail sur les fig. 14 et 15. L'avant des chaussures est solidaire d'une pièce massive 45 sur laquelle est fixé un petit boîtier 46 dans lequel peut glisser une plaquette 47 présentant un crochet 48 faisant saillie vers le haut. Cette plaquette 47 présente aussi une butée 49 engagée dans une fente 50 de la face supérieure du boîtier 46. Un ressort de traction 51 sollicite la plaquette 47 vers la gauche sur la fig. 14, dans la position où elle bute contre l'extrémité de gauche de la fente 50. Les organes que l'on voit dans la partie gauche de la fig. 14 se trouvent sur la chaussure 41. Sur la chaussure 42, il est fixé à son avant une pièce massive 52 analogue à 45 et sur laquelle est fixée une plaque 53 présentant une cavité 54 dont on indiquera plus loin la fonction. Sur cette plaque 53 est monté un bras 55 tournant en 56 et sur lequel pivote en 57 un crochet 58. L'ensemble 55, 56, 57, 58 forme un système à genouillère, comme on va le voir. Un ressort de traction 59, dont une extrémité est fixée au crochet 58 et l'autre à une partie 60 fixe par rapport à 53, sollicite le crochet 58 à rester dans l'une ou l'autre des positions extrêmes (fig. 14 et 15) lorsqu'on l'y a amené.

Dans la position ski classique, les chaussures sont distantes l'une de l'autre (fig. 12), la plaquette 47 est rétractée dans le boîtier 46 et le crochet 58 est rabattu en position inactive. Pour passer dans la position monoski représentée sur la fig. 15, il suffit de rapprocher les skis, d'agir sur le bras 55 en le faisant osciller en sens inverse des aiguilles d'une montre sur la fig. 14 pour venir engager le crochet 58 sur le crochet 48, puis de rabattre le levier 55 dans la position représentée sur la fig. 15. Au cours de cette manœuvre, l'extrémité de droite de la plaquette 47 est venue s'engager dans la cavité 54 comme on le voit sur la fig. 15, et le ressort 59 maintient fermement les deux parties 45 et 52 appliquées l'une contre l'autre. A l'arrière des chaussures, il est prévu des moyens tout à fait semblables à ceux représentés sur les fig. 14 et 15, soit un bloc 45a sur l'une des chaussures et un bloc 52a sur l'autre, sur lesquels sont montés les mécanismes que l'on voit sur ces fig. 14 et 15 et qu'il est inutile de décrire en détail. On a simplement indiqué en 48a le crochet homologue de 48 et en 58a le crochet homologue de 58.

Enfin, pour assurer un bon contact entre les chaussures 41 et 42 en position monoski, il est prévu sur chacune d'elles une pièce 61 en matière plastique par exemple, que l'on voit bien sur la fig. 11, venue d'une pièce avec 52, pour ce qui est de la chaussure 41. L'autre chaussure, 42, présente sur sa face interne une pièce symétrique 61a. Les faces en regard des pièces 61 et 61a sont parfaitement planes pour assurer le parfait parallélisme des chaussures et, par conséquent, des skis sur lesquels elles sont fixées, lorsqu'on est en position monoski. La coopération de l'extrémité de droite de 47 avec la cavité 54 a pour fonction d'immobiliser les chaussures et, par conséquent, les skis l'un par rapport à l'autre longitudinalement et verticalement en position monoski.

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4 feuilles dessins

Claims (8)

666 824 REVENDICATIONS

1. Dispositif pour pratiquer alternativement le ski classique et le monoski avec une paire de skis, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (6a, 7a, 8a; 6b, 7b, 8b) agencés pour être actionnés par le skieur ayant les skis aux pieds, pour, d'une part, accoupler les deux skis (1, 2) en les immobilisant mécaniquement l'un par rapport à l'autre en position rapprochée (fig. 1), pour former ensemble un monoski, et pour, d'autre part, désaccoupler les skis et les rendre indépendants l'un de l'autre (fig. 2).

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens pour accoupler et désaccoupler les skis sont agencés sur les skis.

3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens pour accoupler et désaccoupler les skis sont agencés sur les chaussures de ski (45-49; 52-59).

4. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comporte, sur chaque ski, une pièce de liaison (8a, 8b) montée à pivot (9a, 9b) à l'une de ses extrémités sur une partie (6a, 6b) solidaire du ski et un organe de fixation (7a, 7b) pour coopérer, en position monoski, avec l'extrémité libre de la pièce de liaison (8b, 8a) de l'autre ski et, en position ski classique, avec l'extrémité libre de la pièce de liaison du même ski.

5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que chaque organe de fixation (7a, 7b) comprend un verrou (12,13) pour immobiliser l'extrémité libre de l'organe de liaison coopérant avec lui.

6. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que les deux pièces de liaison (8a, 8b) sont montées pivotantes en avant de la fixation (3) des chaussures, les pivots étant à des distances différentes de la fixation des chaussures respectives, pour qu'en position monoski les deux pièces de liaison (8a, 8b) soient distantes l'une de l'autre selon la direction longitudinale des skis.

7. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que les moyens pour accoupler et désaccoupler les skis comprennent des aimants (27, 28) montés pivotants sur les skis, entre une position de travail monoski, où ceux d'un ski sont en contact avec ceux de l'autre ski et retiennent ainsi les skis ensemble, et une position de repos, où les aimants sont éloignés et sans action l'un sur l'autre, des moyens mécaniques (29, 30) étant prévus pour empêcher un déplacement longitudinal et vertical relatif des skis en position monoski, assurant ainsi le maintien des aimants en position de travail.

8. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que des moyens mécaniques (43, 44) sont prévus à l'avant et à l'arrière des chaussures (41, 42) de ski, pour, en position de travail, serrer les chaussures l'une contre l'autre, les chaussures présentant sur leur face interne une pièce (61, 61a) assurant le contact des chaussures selon un plan parallèle aux skis, et un verrou (47, 54) commandé par lesdits moyens mécaniques (46-49; 53-59) étant prévu pour immobiliser les skis verticalement et longitudinalement l'un par rapport à l'autre lorsque ces moyens sont en position de travail.