CH642889A5 - Alesoir. - Google Patents

Description

La présente invention entend proposer une solution pour rendre le diamètre de ce type d'alésoir réglable de manière précise tout en conservant le système de fixation de la plaquette par vis traversante qui est extrêmement simple et facile à mettre en œuvre.

A cet effet, elle a donc pour objet un alésoir constitué par un corps de révolution comportant une pluralité de décrochements latéraux extérieurs formant logements pour des plaquettes de coupe saillantes rapportées, chacun des logements comprenant une face contenue dans un plan radial du corps pour supporter la plaquette, une première butée arrière pour retenir la plaquette dans le sens axial et dans une orientation angulaire déterminée par rapport à l'axe du corps, et une seconde butée intérieure perpendiculaire à la première pour retenir la plaquette dans le sens radial, la fixation de la plaquette étant réalisée par une vis traversante perpendiculaire à la face de support de la plaquette, cet alésoir étant caractérisé en ce que la seconde butée est radialement réglable en position et est constituée par une génératrice d'un organe conique situé à l'intérieur du corps, coaxialement à celui-ci, et dont la position est réglable par rapport au corps le long de leur axe commun.

Dans un mode préféré de réalisation, ledit organe conique est prolongé d'une partie cylindrique filetée coopérant avec un taraudage interne du corps à la manière d'une vis et d'un écrou formant moyens de réglage de la position relative de l'organe conique et du corps.

En outre, ledit organe conique peut être prolongé d'au moins une portée cylindrique pour son guidage dans un alésage correspondant du corps.

Il est avantageux que cet alésoir comporte des moyens de blocage et de centrage relatifs du corps et de l'organe conique constitués par au moins trois pions radiaux filetés vissés dans le corps et susceptibles de prendre appui sur la portée cylindrique, et par des vis sécantes de blocage de ces pions portées par le corps et accessibles à partir de la surface de support de la plaquette de coupe.

Enfin, l'organe conique peut comporter des moyens pour sa manœuvre en rotation (vissage-dévissage) dans le corps de l'outil.

L'invention sera mieux comprise au cours de la description donnée ci-après à titre d'exemple qui fait référence aux dessins annexés, dans lesquels:

— la fig. 1 illustre, par un schéma demi-coupe demi-vue extérieure, un mode de réalisation de l'outil selon l'invention;

— la fig. 2 est une vue schématique en bout de la fig. 1 ;

— la fig." 3 est un schéma explicitant le principe de réglage utilisé dans l'invention;

— la fig. 4 est un schéma partiel de la fig. 2, illustrant une variante de réalisation de cette dernière.

En se reportant tout d'abord aux deux premières figures, on voit un alésoir ou fraise à aléser comportant un corps 1 de révolution pourvu, à l'une de ses extrémités, de moyens 2 connus pour sa fixation à un organe d'entraînement en rotation (qui pourraient être une queue conique du genre cône «Morse») et, à son autre extrémité, de dégagements ou décrochements 3 périphériques et régulièrement répartis formant des logements pour des plaquettes de coupe 4 rapportées sur le corps 1. Ces logements 3 définissent en fait une surface de support 5 radiale sur laquelle est assise la plaquette 4 au moyen d'une vis 4a. Cette surface est légèrement en contrebas du reste de l'entaille formant ledit logement et définit ainsi une butée arrière 6 dite point fixe pour la plaquette. Cette butée est inclinée par rapport à l'axe de rotation du corps 1 d'une valeur angulaire déterminée qui détermine l'inclinaison de la plaquette 4 par rapport audit axe, notamment de son arête d'attaque 4b.

Le corps 1 de l'alésoir est pourvu d'un alésage 7 central qui vient en intersection avec lesdits logements 3 au moins en regard de la plaquette 4. Ainsi, le bord intérieur 4c de la plaquette de coupe fait légèrement saillie à l'intérieur de l'alésage 7. Si la plaquette est rectangulaire, l'angle d'inclinaison de l'arête 4c par rapport à l'axe de révolution de l'outil est le complémentaire de l'angle de la butée 6 par rapport à ce même axe.

L'alésage 7 est destiné à recevoir un organe central 8 coaxial au corps 1 dénommé «carotte», dont la partie extrême 8a destinée à être placée en regard des plaquettes 4 est conique, la pointe tournée

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vers l'intérieur du corps d'outil est d'angle au sommet égal au double de l'angle que forme l'arête 4c avec l'axe.

Cette carotte porte, en prolongement de la partie conique 8a,

deux portées cylindriques 8b et 8c qui coopèrent avec des portées correspondantes 7a et 7b ménagées dans l'alésage 7. Entre ces deux 5 portées, la carotte 8 est filetée en 8d, tandis que l'alésage 7 est taraudé en 7c. La partie avant 7d de l'alésage 7, celle de plus grand diamètre en intersection avec lesdits logements 3, est également conique.

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Ainsi, lorsqu'on visse (ou dévisse) la carotte 8 dans le corps 1, la partie 8a est plus ou moins enfoncée dans la partie 7d de l'alésage et, de ce fait, la portion de surface conique de cette partie 8a est plus ou moins rapprochée des logements 3 ou, en d'autres termes, plus ou moins éloignée de l'axe de révolution. Cette surface extérieure, ou plus exactement certaines de ses génératrices situées en regard des plaquettes 4 constituent des butées radiales à ces plaquettes, butées qui sont radialement réglables en vertu du degré d'enfoncement de la carotte dans le corps 1.

On notera à cet effet que le mouvement de la plaquette est permis 20 par un jeu suffisant existant entre le corps de la vis 4a et le trou que la plaquette 4 comporte. Par ailleurs, on aura prévu par construction un désalignement minimum des axes de ce trou et du taraudage dans le corps d'outil recevant la vis de manière qu'en position de réglage au plus faible diamètre de la fraise, l'effet d'appui multiple 25 soit conservé au moment du serrage de la vis 4a. On voit bien qu'ainsi, le réglage fin du diamètre provoque une augmentation de ce désalignement dans des limites tout de même acceptables pour qu'un bon serrage soit encore possible, la tête de vis pouvant par élasticité légèrement s'incliner sur l'axe de son corps. 30

La fig. 3 illustre schématiquement que plus le cône 8a est enfoncé dans l'outil (flèche A) et plus les plaquettes 4 sont écartées de l'axe de révolution de l'outil (flèche B). La plage de réglage est cependant limitée par la faible pente du cône, d'une part, et le mode de fixation des plaquettes, d'autre part, qui n'admet qu'un écart relativement faible entre les positions extrêmes que peut prendre la plaquette le long de la butée 6. La marge de réglage peut cependant atteindre un demi-millimètre sur un diamètre d'alésage d'environ 100 mm.

Pour manœuvrer en rotation (vissage ou dévissage) la carotte 8, on aura prévu sur sa face extérieure 8e des trous 9 pour la mise en place d'une clé à ergots non représentée. Bien évidemment, tout autre moyen d'entraînement est un équivalent de celui représenté.

La position de la carotte 8 étant déterminée, les plaquettes 4 étant alors fixées dans leur position définitive en fonction du diamètre désiré, on peut bloquer la carotte au moyen de pions filetés 10 (trois au minimum pour des questions d'équilibrage) qui se vissent radialement dans le corps 1 jusqu'à atteindre et s'appuyer sur la portée 8b de la carotte. Ces pions 10, une fois serrés (ils peuvent également servir comme organes de réglage du centrage de la carotte 8 par rapport au corps 1), sont immobilisés au moyen d'une vis sécante 11 accessible au niveau de chaque logement 3 (voir fig. 4).

Le nombre de plaquettes pouvant être montées sur un corps dépendra de l'utilisation de l'alésoir. Ainsi, on placera six plaquettes pour un alésoir d'ébauche et l'on pourra peut-être se dispenser de pions de centrage-serrage, la carotte étant maintenue par le serrage des plaquettes sur le corps, alors que l'on ne mettra en œuvre que trois plaquettes dans un alésoir de finition, les pions aidant à la fixation de la carotte et formant moyen supplémentaire (s'ajoutant aux portées de guidage 7a, 7b, 8b, 8c) de centrage de la carotte donc des plaquettes par rapport à l'axe de révolution de l'outil.

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2 feuilles dessins

Claims (5)

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1. Alésoir constitué par un corps de révolution comportant une pluralité de décrochements latéraux extérieurs formant logements pour des plaquettes de coupe saillantes rapportées, chacun des logements comprenant une face contenue dans un plan radial du corps pour supporter la plaquette, une première butée arrière pour retenir la plaquette dans le sens axial dans une orientation angulaire déterminée par rapport à l'axe du corps et une seconde butée intérieure perpendiculaire à la première pour retenir la plaquette dans le sens radial, la fixation de la plaquette étant réalisée par une vis traversante perpendiculaire à la face de support de la plaquette, caractérisé en ce que la seconde butée est radialement réglable en position et est constituée par une génératrice d'un organe conique situé à l'intérieur du corps coaxialement à celui-ci et dont la position est réglable par rapport au corps le long de leur axe commun.

2. Alésoir selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'organe conique est prolongé d'une partie cylindrique filetée coopérant avec un taraudage interne du corps à la manière d'une vis et d'un écrou formant moyens de réglage de la position relative de l'organe conique et du corps.

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REVENDICATIONS

3. Alésoir selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'organe conique est prolongé d'au moins une portée cylindrique pour son guidage dans un alésage correspondant du corps.

4. Alésoir selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de blocage et de centrage relatifs du corps et de l'organe conique constitués par au moins trois pions radiaux filetés vissés dans le corps et susceptibles de prendre appui sur la portée cylindrique, et par des vis sécantes de blocage de ces pions portées par le corps et accessibles à partir de la surface de support de la plaquette de coupe.

5. Alésoir selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que l'organe conique comporte des moyens pour sa manœuvre en rotation dans le corps.

Un alésoir connu comporte un corps de révolution pourvu, à l'une de ses extrémités, d'une queue d'entraînement et, à l'autre extrémité, de plaquettes de coupe rapportées sur ce corps dans des logements appropriés. Ces logements sont constitués par des décrochements réalisés et répartis régulièrement à la périphérie du corps pour définir une surface contenue sensiblement dans un plan radial du corps sur laquelle la plaquette est assise par serrage au moyen d'une vis qui la traverse. Au-dessus de cette surface, les décrochements forment des butées, l'une dite «point fixe arrière», c'est-à-dire située du côté de la queue d'entraînement de l'outil qui possède une inclinaison déterminée par rapport à l'axe de rotation de l'outil et l'autre «intérieure», donc située du côté de l'axe de rotation, perpendiculaire à la première si la plaquette est carrée. Lors de la fixation de la plaquette au moyen de la vis, on assure non seulement son assise sur la face de support, mais également son appui sur les deux butées. En effet, par construction, il existe un léger désalignement entre l'axe du taraudage recevant la vis et l'axe du trou de la plaquette qui conduit au moment du serrage à produire cet appui multiple. Ainsi, la plaquette est parfaitement mise en position sur ledit corps, donc bien immobilisée et orientée. Le diamètre de l'outil est alors défini par le diamètre du cercle passant par l'angle le plus extérieur de chacune des plaquettes qui fait saillie hors du corps de l'alésoir.

Il conviendrait cependant, pour effectuer des usinages précis, de pouvoir régler, dans une certaine marge, la valeur de ce diamètre. On connaît des outils permettant ce réglage. Aucun d'eux cependant n'est révélé avec un dispositif de fixation de la plaquette par vis traversante. La plaquette est soit pincée entre ses deux faces supérieure et inférieure, soit immobilisée par une vis latérale formant coin.