CH638356A5 - Procede et dispositif de correction d'erreur dans un signal numerique. - Google Patents

Procede et dispositif de correction d'erreur dans un signal numerique. Download PDF

Info

Publication number
CH638356A5
CH638356A5 CH795780A CH795780A CH638356A5 CH 638356 A5 CH638356 A5 CH 638356A5 CH 795780 A CH795780 A CH 795780A CH 795780 A CH795780 A CH 795780A CH 638356 A5 CH638356 A5 CH 638356A5
Authority
CH
Switzerland
Prior art keywords
error
data
memory
data block
block
Prior art date
Application number
CH795780A
Other languages
English (en)
Inventor
Kaichi Yamamoto
Kazuo Yoshimoto
Original Assignee
Sony Corp
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Application filed by Sony Corp filed Critical Sony Corp
Publication of CH638356A5 publication Critical patent/CH638356A5/fr

Links

Classifications

    • GPHYSICS
    • G06COMPUTING; CALCULATING OR COUNTING
    • G06FELECTRIC DIGITAL DATA PROCESSING
    • G06F11/00Error detection; Error correction; Monitoring
    • G06F11/07Responding to the occurrence of a fault, e.g. fault tolerance
    • G06F11/08Error detection or correction by redundancy in data representation, e.g. by using checking codes
    • G06F11/10Adding special bits or symbols to the coded information, e.g. parity check, casting out 9's or 11's
    • GPHYSICS
    • G11INFORMATION STORAGE
    • G11BINFORMATION STORAGE BASED ON RELATIVE MOVEMENT BETWEEN RECORD CARRIER AND TRANSDUCER
    • G11B20/00Signal processing not specific to the method of recording or reproducing; Circuits therefor
    • G11B20/10Digital recording or reproducing
    • G11B20/18Error detection or correction; Testing, e.g. of drop-outs
    • G11B20/1806Pulse code modulation systems for audio signals
    • G11B20/1809Pulse code modulation systems for audio signals by interleaving
    • HELECTRICITY
    • H04ELECTRIC COMMUNICATION TECHNIQUE
    • H04NPICTORIAL COMMUNICATION, e.g. TELEVISION
    • H04N5/00Details of television systems
    • H04N5/76Television signal recording
    • H04N5/91Television signal processing therefor
    • H04N5/92Transformation of the television signal for recording, e.g. modulation, frequency changing; Inverse transformation for playback
    • H04N5/926Transformation of the television signal for recording, e.g. modulation, frequency changing; Inverse transformation for playback by pulse code modulation
    • HELECTRICITY
    • H04ELECTRIC COMMUNICATION TECHNIQUE
    • H04NPICTORIAL COMMUNICATION, e.g. TELEVISION
    • H04N9/00Details of colour television systems
    • H04N9/79Processing of colour television signals in connection with recording
    • H04N9/87Regeneration of colour television signals
    • H04N9/88Signal drop-out compensation
    • H04N9/888Signal drop-out compensation for signals recorded by pulse code modulation

Landscapes

  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Multimedia (AREA)
  • Signal Processing (AREA)
  • Theoretical Computer Science (AREA)
  • Quality & Reliability (AREA)
  • Physics & Mathematics (AREA)
  • General Engineering & Computer Science (AREA)
  • General Physics & Mathematics (AREA)
  • Television Signal Processing For Recording (AREA)
  • Detection And Prevention Of Errors In Transmission (AREA)

Description

L'invention se propose de remédier à ces inconvénients. Le procédé selon l'invention est défini dans la revendication 1. Le La présente invention concerne de façon générale un sys- dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé comporte les téme de correction et de masquage d'erreur et elle porte plus caractéristiques énumérées dans la revendication 10. particulièrement sur un système de correction et de masquage 20 Dans le cas dans lequel le signal numérique à traiter est d'erreur qui est appliqué à un dispositif de traitement de signal converti à partir d'un signal vidéo analogique, il est souhaitable numérique, comme par exemple un magnétoscope numérique. d'utiliser une mémoire de trame pour la première mémoire, et Lorsqu'on enregistre et on reproduit un signal vidéo numé- on écrit chaque bloc de données exempt d'erreur à une adresse rique à l'aide d'un magnétoscope du type à têtes tournantes, des de la première mémoire qui correspond à celle à laquelle était erreurs aléatoires peuvent apparaître sous l'effet du bruit des 25 écrit précédemment un bloc de données d'une ligne de la trame têtes, du bruit de la bande ou du bruit des amplificateurs, ou une immédiatement précédente qui, dans la représentation visuelle erreur en paquet peut être produite par une perte de signal. Un d'une image complète, se trouve immédiatement au-dessus de la avantage reconnu du traitement numérique des signaux consiste ligne du bloc de données exempt d'erreur qui est écrit. Lors-en ce qu'on peut corriger mathématiquement les données erro- qu'on juge qu'une erreur contenue dans un bloc de données est nées par l'inclusion de bits redondants dans les données enregis- 30 trop étendue pour être corrigée par le signal de correction d'er-trées ou transmises. Par exemple, une technique bien connue reur respectif, on bloque l'écriture dans la seconde mémoire de pour corriger des données numériques consiste à diviser ces ce bloc de données contenant une erreur et on masque l'erreur données en blocs et à enregistrer ou à transmettre chaque bloc au moyen du bloc de données exempt d'erreur qui a été écrit en compagnie d'une parité obtenue par addition modulo 2 pour précédemment à l'adresse correspondante de la première mé-chaque bloc, de façon qu'au moment de la reproduction ou de la 35 moire, pour la trame immédiatement précédente.
réception on puisse corriger une erreur dans l'un quelconque de Des modes de réalisation du procédé et du dispositif selon ces blocs, en se basant sur la parité respective. Cependant, le fait l'invention seront décrits ci-après en se référant aux dessins sur d'ajouter aux données d'information enregistrées les bits redon- lesquels:
dants qui représentent la parité, dans le but de protéger les Les figures 1A et 1B et les figures 2A et 2B sont des dia-
données d'information contre les erreurs, augmente nécessaire- 40 grammes qui montrent les positions d'échantillonnage caracté-ment la cadence de bit d'enregistrement qui est limitée par la ristiques d'un signal vidéo numérique et la phase d'une sous-nécessité de réduire au minimum la consommation de bande. porteuse de couleur;
Ainsi, même si la configuration de code du signal vidéo numérique est conçue de façon à permettre une correction d'erreur, les figures 3A-3I sont des schémas auxquels on se référera l'étendue de l'erreur peut quelquefois dépasser la capacité de 45 pour expliquer la commande d'adresse pour une mémoire de correction d'erreur qui est limitée par la redondance acceptable. trame ;
Il a en outre été proposé de masquer une erreur dans un les figures 4 et 5 sont des schémas synoptiques qui montrent signal vidéo enregistré ou émis, de façon que cette erreur ne se respectivement les parties d'enregistrement et de reproduction remarque pas sur l'image représentée. d'un magnétoscope numérique;
Un procédé de masquage d'erreur qui a déjà été proposé 50 la figure 6 est une représentation schématique d'un ensem-consiste à remplacer les données erronées par des données de la ble à têtes tournantes qui fait partie du magnétoscope numéri-ligne immédiatement précédente de la même trame, et ce pro- que des figures 4 et 5 ;
cédé se base sur la forte corrélation que présente une image de la figure 7 est une représentation schématique des têtes télévision dans la direction verticale. Un autre procédé classique tournantes qui font partie de l'ensemble de la figure 6; de masquage d'erreur consiste à remplacer les données erronées 55 la figure 8 est une représentation schématique en plan d'une par une valeur moyenne des données provenant des lignes qui partie de bande magnétique montrant les pistes dans lesquelles précèdent et qui suivent immédiatement la ligne qui contient les signaux sont enregistrés ;
l'erreur. les figures 9,10 et 11 sont des diagrammes auxquels on se
Chacun des procédés de masquage d'erreur ci-dessus éla- référera pour expliquer la numérisation et la configuration de bore le signal de remplacement pour les données erronées à 60 code d'un signal vidéo destiné à être utilisé dans le magnéto-partir des données de la même trame. On notera incidemment scope numérique;
que, du fait que l'image de télévision est formée par un balayage les figures 12A-12D sont des diagrammes séquentiels aux-entrelacé, les lignes adjacentes dans la même trame sont sépa- quels on se référera pour expliquer le fonctionnement d'un Corées par une distance qui est égale au double de la distance entre deur à protection contre les erreurs qui appartient à la partie lignes adjacentes dans la représentation visuelle de l'image com- « d'enregistrement de la figure 4;
plète qui est formée par deux trames entrelacées. Ainsi, les la figure 13 est un schéma synoptique d'un décodeur à cor-
données contenues dans des lignes respectives immédiatement rection d'erreur qui appartient à la partie de reproduction de la adjacentes de cette représentation visuelle de l'image complète, figure 5 ;
638 356
4
les figures 14A-14I sont des diagrammes séquentiels auxquels on se référera pour expliquer le fonctionnement du décodeur à correction d'erreur de la figuie 13 ;
la figure 15 est un schéma synoptique d'un circuit de jugement horizontal qui fait partie du décodeur à correction d'erreur de la figure 13;
les figures 16A-16N sont des diagrammes séquentiels auxquels on se référera pour expliquer le fonctionnement du circuit de jugement horizontal de la figure 15;
la figure 17 est un schéma synoptique d'un contrôleur de parité horizontal qui fait partie du décodeur à correction d'erreur de la figure 13 ;
les figures 18A-18H sont des diagrammes séquentiels auxquels on se référera pour expliquer le fonctionnement du contrôleur de parité horizontal de la figure 17 ;
la figure 19 est un schéma synoptique qui montre, à titre d'exemple, une mémoire tampon et un circuit de correction d'erreur horizontal qui font partie du décodeur à correction d'erreur de la figure 13 ;
la figure 20 est un schéma synoptique qui représente un circuit de jugement vertical qui fait partie du décodeur à correction d'erreur de la figure 13 ;
les figures 21A-21K et les figures 22A—220 sont des diagrammes séquentiels auxquels on se référera pour expliquer le fonctionnement du circuit de jugement vertical de la figure 20;
la figure 23 est un schéma synoptique qui montre, à titre d'exemple, une sous-mémoire et la configuration de circuit associée qui peuvent faire partie du décodeur à correction d'erreur de la figure 13;
la figure 24 est un schéma synoptique qui représente un exemple d'un circuit d'empêchement de dépassement de capacité qui fait partie du circuit de la figure 23 ;
la figure 25 est un schéma synoptique qui montre un exemple d'un circuit de correction d'erreur qui fait partie du décodeur à correction d'erreur de la figure 13; et la figure 26 est un schéma synoptique simplifié qui montre une version modifiée d'un décodeur à correction d'erreur dans lequel il existe des mémoires individuelles pour les composantes de luminance et de chrominance d'un signal vidéo en couleur NTSC reproduit.
Pour permettre de mieux comprendre l'invention, on va tout d'abord décrire les conditions relatives à l'enregistrement numérique d'un signal vidéo en couleur NTSC.
Le signal vidéo en couleur correspondant au système NTSC est de préférence numérisé dans les conditions suivantes:
1. Du fait que l'image comprend 525 lignes, les nombres de lignes choisis pour une première (troisième) et une seconde (quatrième) trames sont respectivement de 262 et 263. Dans la première trame, une impulsion de synchronisation verticale et une impulsion de synchronisation horizontale sont mutuellement en phase, et on considère que la trame dans laquelle ces impulsions ne sont pas en phase est la seconde trame.
2. Le nombre d'éléments d'image échantillonnés dans chaque intervalle horizontal (H) varie en fonction de la fréquence d'échantillonnage (fs) qui est employée. Du fait que la fréquence de la sous-porteuse de couleur (fsc) est 455/2 fois la fréquence horizontale (fh), les nombres d'éléments d'image échantillonnés dans une période horizontale sont ceux qui sont indiqués dans le tableau 1, en annexe, dans le cas où on a fs = 3 fsc et dans le cas où on a fs = 4 fsc.
L'image impaire commence par la ligne dans laquelle l'impulsion de synchronisation horizontale et la sous-porteuse de couleur sont mutuellement déphasées, tandis que l'image paire commence par la ligne dans laquelle elles sont mutuellement en phase. Comme le montre le tableau 1, dans le cas où fs = 3 fsc, les nombres d'éléments d'image échantillonnés dans des lignes adjacentes qui sont dans la même trame mais sont mutuellement séparées dans le temps d'un intervalle horizontal (1H) sont différents, mais si les données de la ligne de la trame précédente qui se trouve une ligne au-dessous sont utilisées pour une ligne de remplacement, les nombres d'éléments d'image échantillonnés dans la ligne erronée et dans la ligne de remplacement 5 deviennent mutuellement égaux. De plus, comme il ressortira clairement de la description qui suit, les sous-porteuses de couleur des éléments d'image échantillonnés respectifs dans ces deux lignes ont également la même phase.
Les figures 1A et 1B et les figures 2A et 2B montrent des io nombres de lignes et d'éléments d'image échantillonnés qui sont notablement inférieurs aux nombres réels correspondants donnés dans le tableau 1, dans le but de simplifier et de faire ressortir plus clairement la relation entre les nombres d'éléments d'image échantillonnés et la phase de la sous-porteuse de 15 couleur. Les figures 1A et 1B représentent le cas dans lequel on a fs = 3 fsc et les figures 2A et 2B représentent le cas dans lequel on a fs = 4 fsc.
Les variations de phase (différence de phase de Jt) de la 20 sous-porteuse de couleur aux points d'échantillonnage des lignes respectives sont indiquées par les cercles noirs et blancs des figures 1A et 1B et des figures 2A et 2B, sur lesquelles les lignes de la première trame sont indiquées en trait continu tandis que les lignes de la seconde trame sont indiquées en poin-25 tillés.
Dans le cas où on a fs = 3 fsc, une image impaire, par exemple la première image, se présente sous la forme que montre la figure 1 A. Dans la première trame de la première image, huit lignes 1(1-0), 1(1-1),... 1(1—7) sont formées séquentielle-30 ment et dans la seconde trame de la première image, neuf lignes 1(1-8), 1(1-9),... 1(1-16) sont formées séquentiellement. En d'autres termes, on représente une image formée en tout par 17 lignes, dans le seul but de simplifier la représentation. Dans la première ligne 1(1—0), le nombre d'éléments d'image échantil-35 lonnés est par exemple de 5 ; dans la ligne suivante, 1(1-1) de la première trame, quatre éléments d'image échantillonnés se trouvent dans des positions décalées de la moitié de la période d'échantillonnage par rapport à la ligne 1(1—0); et dans la ligne suivante 1(1—2), le nombre d'éléments d'image échantillonnés 40 est de cinq, comme dans le cas de la ligne 1(1-0). Dans les lignes suivantes, les nombres d'éléments d'image échantillonnés subissent des changements qui correspondent à ceux décrits ci-dessus.
Dans la trame impaire qui suit la seconde trame de la pre-45 mière image, par exemple dans la première trame de la seconde image, huit lignes 1(2-0), 1(2-1),... 1(2-7) sont formées l'une après l'autre (figure 1B) et dans la seconde trame de cette image, neuf lignes 1(2-8), 1(2-9),... 1(2-16) sont formées successivement, si bien qu'il existe à nouveau 17 lignes dans une 50 image. Du fait que le nombre de lignes est impair, le nombre d'éléments d'image échantillonnés et la phase de la sous-porteuse de couleur sont opposés à ceux de la première image. Une ligne particulière et la ligne qui se trouve une ligne au-dessous dans la trame précédente ont le même nombre d'éléments d'i-55 mage échantillonnés et la même phase de la sous-porteuse de couleur. Par exemple, si la ligne 1(1-10) dans la seconde trame de la première image contient une erreur, la ligne 1(1—2) qui se trouve une ligne au-dessous de la ligne 1(1-10) dans la trame précédente est une image de remplacement acceptable. Les 60 lignes 1(1-2) et 1(1—10) ont toutes deux cinq éléments d'image échantillonnés et n'ont aucune différence de phase entre leurs sous-porteuses de couleur. Le tableau 2, en annexe, montre les lignes de remplacement qui correspondent respectivement aux lignes 1(1-0) à 1(2-16) dans le cas où n'importe lesquelles de ces 65 lignes sont erronées. Pour abréger, dans le tableau 2, les lignes d'une trame précédant la première trame de la première imagé sont également indiquées par les numéros de ligne dans la seconde image et le préfixe «1» est supprimé.
5
638 356
Dans le cas où on a fs = 4 fsc, la correspondance entre une ligne erronée et la ligne de remplacement respective est telle que, par exemple, si la ligne 1(1—10) est une ligne erronée, la ligne 1(1-2) devient la ligne de remplacement, comme il ressort de façon évidente de la figure 2A (qui montre la première image) et de la figure 2B (qui montre la seconde image). Dans le cas où on a fs = 4 fsc, les nombres d'éléments d'image échantillonnés dans toutes les lignes sont égaux, par exemple à cinq, comme il est représenté. Si les lignes allant de 1(1-0) à 1(2-16) sont des lignes contenant des erreurs, les lignes de remplacement respectives sont exactement celles qu'indique le tableau 2, et la phase de la sous-porteuse de couleur est la même pour chaque ligne erronée et pour la ligne de remplacement respective.
Comme le montre ce qui précède, on peut masquer une partie erronée d'un signal vidéo en couleur numérisé en le remplaçant par une information ayant un nombre d'éléments d'image échantillonnés et une relation de phase similaires à l'original. De plus, on peut effectuer ce masquage dans le cas où la fréquence d'échantillonnage (fs) est fs = 3 fsc aussi bien que dans le cas où elle est fs = 4 fsc.
On peut mettre en œuvre le procédé de remplacement décrit ci-dessus pour masquer une erreur avec une mémoire vive ayant une capacité supérieure à une trame. Ainsi, si on suppose que les nombres de lignes dans chaque trame sont ceux indiqués sur les figures 1 A, 1B et 2A, 2B, la mémoire vive peut avoir des adresses de lignes 1 à 9 comme le montrent les nombres portés du côté gauche de la figure 3A. Sur les figures 3B à 31, les adresses de lignes 1 à 9 de la mémoire vive sont supprimées pour simplifier.
Dans la première trame de la première image, les données de la trame sont écrites séquentiellement aux adresses 1 à 8 de la mémoire vive. La figure 3A indique, par les notations [1-0] -[1-7], que les données des lignes (0) à (7) de la première trame ont été écrites respectivement aux adresses (1) - (8). Ensuite, les données de la ligne [1-8], c'est-à-dire la première ligne de la seconde trame, sont écrites à l'adresse (1) à laquelle les données de la ligne [1-0] de la première trame de la même image ont été enregistrées, comme le montre la figure 3B. Ce qui précède constitue une première condition à satisfaire pour écrire les données dans la mémoire vive. Avant cette écriture de la ligne [1-8] à l'adresse (1), on lit les données de la ligne [1-0] à cette adresse, c'est-à-dire que la première moitié d'un cycle de mémoire de la mémoire vive est utilisée en tant que cycle de lecture et que la dernière moitié est utilisée en tant que cycle d'écriture. Les données des lignes respectives de la seconde trame sont écrites séquentiellement dans la mémoire vive et les données de la dernière ligne [1-16] de la première image sont écrites à l'adresse (9), comme le montre la figure 3C. En principe, la lecture de ces données s'effectue à l'adresse à laquelle les nouvelles données doivent être écrites, comme on l'a indiqué ci-dessus. Cependant, dans le cas de l'écriture des données de la dernière ligne de l'image, par exemple la ligne [1—16], les données lues sont celles qui sont enregistrées à l'adresse qui suit celle à laquelle les données doivent être écrites.
Comme le montre la figure 3D, sur laquelle l'écriture des données de la première image a été terminée, les données de la ligne [2-0] de la première trame de la seconde image ou image suivante sont écrites à l'adresse qui suit l'adresse à laquelle les données de la ligne [1-8] de la seconde trame de la première image ont été enregistrées. Ceci constitue une seconde condition qui doit être satisfaite pour écrire dans la mémoire vive. En suivant les conditions ci-dessus concernant l'écriture et la lecture dans la mémoire vive, les opérations se déroulent comme le montrent les figures 3E et 3F, et l'écriture des données de toutes les lignes de la seconde image est achevée, les données enregistrées dans la mémoire vive étant alors celles qui sont représentées sur la figure 3G.
Les données de la première ligne [3-0] de la troisième image sont écrites en suivant la seconde condition indiquée ci-dessus, comme il est représenté sur la figure 3 G, et en outre, les données de la ligne [3-8], c'est-à-dire la première ligne de la se-s conde trame de la troisième image, sont écrites en suivant la première condition considérée précédemment, de la manière qui est représentée sur la figure 3H. Ainsi, l'écriture des données de toutes les lignes de la troisième image est achevée, comme le montre la figure 31. Comme il ressort d'une compaio raison des figures 3 A, 3D et 3G, ou des figures 3B, 3E et 3H, l'adresse à laquelle les données de la ligne de tête de chaque trame sont écrites est décalée d'une adresse chaque fois que l'image change. En d'autres termes, la mémoire vive fonctionne en mémoire circulante. La capacité de la mémoire vive peut 15 n'être supérieure à une trame que de la quantité nécessaire pour qu'elle accomplisse cette opération.
De façon générale, les données provenant d'un magnétoscope, comme par exemple ses données de sortie reproduites, sont appliquées à la mémoire vive par l'intermédiaire d'un cir-20 cuit de correction d'erreur. Lorsque les données reproduites sont erronées, et que l'erreur ne peut pas être corrigée par un circuit de correction d'erreur, ce dernier produit un signal d'indicateur qui indique ce fait. Sous l'effet du signal d'indicateur, l'écriture des données erronées correspondantes dans la mé-25 moire vive est bloquée. La mémoire vive étant mise en action de la manière décrite ci-dessus, la ligne de la trame précédente qui se trouve 1H au-dessous de la ligne erronée peut être lue à titre de données de remplacement afin de masquer l'erreur, en bloquant simplement l'opération d'écriture.
30 Par exemple, dans le cas où les données de la ligne [2-1]
sont erronées et incorrigibles, si bien qu'un signal d'erreur est apparu sur la ligne [2—1], l'écriture dans la mémoire vive des données de la ligne [2-1] est bloquée pendant le cycle de mémoire suivant qui est représenté sur la figure 3D. De ce fait, les 35 données enregistrées à cette adresse sont les données de la ligne [1-10] qui ont été écrites précédemment. Comme le montre la figure 3E, dans le cycle de mémoire suivant, au cours duquel les données de la ligne [2-1] devraient être lues, les données de la ligne [1-10] sont lues à la place des données de la ligne [2—1]. 40 En d'autres termes, la ligne 1(1-10) de la trame précédente qui se trouve une ligne au-dessous de la ligne erronée et incorrigible 1(2-1) devient une ligne de remplacement destinée à masquer l'erreur dans la ligne [2-1].
Lorsque les trames ont des nombres de lignes égaux, il suffit 45 simplement de décaler d'une ligne l'adresse d'écriture de la ligne de tête de chaque nouvelle image.
On va maintenant décrire l'invention en considérant son application à un magnétoscope numérique qui est constitué par une partie d'enregistrement (figure 4) et une partie de repro-50 duction (figure 5). Dans le magnétoscope numérique, un signal vidéo numérique est enregistré par un ensemble à têtes tournantes (figure 6) dans des pistes parallèles qui s'étendent de façon oblique sur une bande magnétique T (figure 8). Du fait que la cadence de bit de transmission du signal vidéo numérique 55 est élevée, deux têtes tournantes HA et HB (figure 7) sont placées très près l'une de l'autre, et les signaux vidéo numériques d'une trame sont répartis en deux voies vers ces têtes et ils sont enregistrés sur la bande magnétique en deux pistes parallèles TA et Tb. Un signal de son est également converti en un signal MIC 60 (modulation par impulsions et codage) et il est enregistré par une tête tournante Hc dans une troisième piste Te qui s'étend parallèlement aux pistes vidéo TA et TB (figure 8).
En considérant maintenant en détail la figure 4, on voit qu'un signal vidéo en couleur NTSC à enregistrer est appliqué 65 par une borne d'entrée 1 à un circuit de traitement d'entrée 2. Le circuit de traitement d'entrée 2 comprend un circuit de fixation de niveau et un séparateur de signaux de synchronisation et de salve et il applique la partie d'information vidéo ou partie
638 356
6
effective du signal vidéo en couleur à un circuit convertisseur analogique-numérique 3. Un signal de synchronisation et un signal de salve séparés du signal vidéo en couleur par le circuit de traitement 2 sont appliqués à un générateur d'horloge maître 4 qui a de préférence une structure du type boucle à verrouillage de phase. Le générateur d'horloge maître 4 produit des impulsions d'horloge à la fréquence d'échantillonnage, par exemple 3 fsc. Les impulsions d'horloge provenant du générateur 4 et le signal de synchronisation sont appliqués à un générateur de signaux de commande 5 qui produit diverses sortes d'impulsions de rythme, de signaux d'identification (ID) pour identifier les lignes, les trames, les images et les pistes et un signal de commande, comme par exemple un train d'impulsions d'échantillonnage.
Le circuit convertisseur analogique-numérique 3 comprend de façon générale un circuit échantillonneur-bloqueur et un convertisseur analogique-numérique qui convertit chaque signal de sortie échantillonné en un code à huit bits qui est appliqué, sous forme parallèle, à une interface 6. La durée ou l'intervalle d'une ligne (1H) du signal vidéo en couleur NTSC est de 63,5 us et l'intervalle d'effacement compris à l'intérieur est de 11,1 us. La partie ou région vidéo effective représente donc 52,4 us. Lorsque la fréquence d'échantillonnage est 3 fsc =
3x455 je nomt,re d'échantillons dans un intervalle hori-
2
zontal est de 682,5. En outre, le nombre d'échantillons dans la partie ou région vidéo effective est : 52,4 us/Ts = 526,7 échantillons, en désignant par Ts la période d'échantillonnage qui est égale à 0,0931217 |xs. En considérant la division en deux voies de l'information vidéo à enregistrer, le nombre d'échantillons vidéo effectifs est choisi égal à 576 par ligne ou intervalle horizontal, avec 288 échantillons affectés à chaque voie. Comme le montre la figure 9, deux intervalles horizontaux (1365 échantil- • Ions) sont considérés comme faisant un tout, et le nombre total d'échantillons dans la ligne dans laquelle une impulsion de synchronisation horizontale HD et la sous-porteuse de couleur sont mutuellement en phase est choisi égal à 682, tandis que le nombre total d'échantillons dans la ligne dans laquelle ils sont déphasés est choisi égal à 683.
Le nombre de lignes qui forment une trame est de 262,5 H, et dans ce nombre un intervalle de synchronisation verticale et un intervalle d'impulsions d'égalisation compte pour 10,5 H. Du fait que des signaux de test VIT et VIR sont insérés dans l'intervalle d'effacement vertical, on les considère également comme des signaux vidéo effectifs. Enfin, le nombre de lignes vidéo effectives dans un intervalle de trame est choisi égal à 252.
La région vidéo effective numérisée du signal vidéo en couleur est divisée en deux voies par l'interface 6. Sur les 576 échantillons de chaque ligne, les données correspondant aux échantillons de numéros impairs sont affectées à l'une des voies et les données correspondant aux échantillons de numéros pairs sont affectées à l'autre voie. Les données des deux voies sont traitées de la même manière. Un signal vidéo numérique externe Din, provenant par exemple d'un dispositif de montage, peut également être appliqué à l'interface 6 pour être divisé de façon appropriée en deux voies. Les données de l'une des voies apparaissent sous forme d'un signal d'enregistrement pour la tête Ha, sur une borne de sortie IIA, après avoir été appliquées successivement à un circuit de compression de base de temps 7 A, à un codeur à protection contre les erreurs 8 A, à un circuit de traitement d'enregistrement 9A et à un amplificateur d'enregistrement 10A. Les données de l'autre voie sont également traitées par la même configuration, c'est-à-dire par un circuit de compression de base de temps 7B, un codeur à protection contre les erreurs 8B, un circuit de traitement d'enregistrement 9B et un amplificateur d'enregistrement 10B, pour donner un signal d'enregistrement pour la tête HB, sur une borne de sortie IIB.
Les bornes de sortie 11A et 11B sont connectées au moyen d'un transformateur tournant (non représenté) aux têtes tournantes Ha et Hb qui sont placées très près l'une de l'autre.
On va maintenant décrire en se référant à la figure 10 la 5 configuration de code de chacun des signaux d'enregistrement qui sont respectivement appliqués sur les bornes de sortie IIA et IIB. Comme le montre cette figure, un sous-bloc du signal numérique codé est composé de 105 échantillons (840 bits) dans lesquels un signal de synchronisation de bloc (SYNC) de trois io échantillons (24 bits), un signal d'identification (ID) et d'adresse (AD) de deux échantillons (16 bits), des données d'information de 96 échantillons (468 bits) et un code CRC (Contrôle par Redondance Cyclique) de quatre échantillons (32 bits) sont placés à la suite les uns des autres. Les données d'une ligne ou i5 intervalle horizontal du signal vidéo en couleur comprennent 288 échantillons par voie, comme on l'a indiqué précédemment, et ces échantillons sont divisés en trois, c'est-à-dire qu'il y a trois sous-blocs pour chaque ligne, avec 96 échantillons pour chaque sous-bloc. On utilise le signal de synchronisation de bloc pour 20 identifier le début d'un sous-bloc, après quoi on peut extraire les signaux d'identification et d'adresse, les données d'information et/ou le code CRC. Les signaux d'identification ID indiquent la voie (piste), l'image, la trame et la ligne à laquelle les données d'information du sous-bloc appartiennent et le signal d'adresse 25 AD représente l'adresse du sous-bloc respectif. On utilise le code CRC pour la détection d'une erreur dans les données d'information du sous-bloc respectif.
La figure 11 montre la configuration de code pour une trame dans une voie. Sur la figure 11, chaque caractère de réfé-30 rence SB; (i = 1 à 858) indique un sous-bloc, et trois sous-blocs forment un bloc ou une ligne. Du fait que la région vidéo effective d'une trame est formée par 252 lignes, comme on l'a mentionné précédemment, une trame contient les données de 252 blocs (752 sous-blocs). Les données d'information vidéo d'une 35 trame particulière sont arrangées séquentiellement sous la forme d'une matrice 21 X 12. Des données de parité sont également établies en association avec les directions horizontale et verticale respectives des données d'information vidéo qui se trouvent dans la matrice. Plus précisément, on voit sur la figure 40 11 que les données de parité pour la direction horizontale se trouvent dans la treizième colonne de blocs, tandis que les données de parité pour la direction verticale se trouvent dans la 22ème ligne en bas. La 22ème ligne de la 13ème colonne de blocs contient les données de parité horizontale pour les don-45 nées de parité verticale. Les données de parité pour la direction horizontale sont formées de trois manières par 12 sous-blocs qui sont respectivement prélevés parmi les 12 blocs qui forment une ligne de la matrice. Dans la première ligne, par exemple, les données de parité SB37 sont formées par l'addition modulo 2:
50
[SB]] © [SB4] © [SB7] © © [SB34] = [SB37]
Dans ce qui précède, [SBJ désigne simplement les données contenues dans le sous-bloc respectif SB;. Dans ce cas, chaque 55 échantillon appartenant à un sous-bloc respectif parmi les 12 sous-blocs fait l'objet d'un calcul sous une forme en parallèle à 8 bits. De façon similaire, les additions modulo 2:
[SB2] © [SBs] © [SBJ © © [SB35] = [SB38]
60 [SB3] © [SB6] © [SB9] © © [SB36] = [SB39]
permettent de former les données de parité [SB38] et [SB39]. On forme de manière similaire les données de parité pour chacune des lignes allant de la seconde à la 22ème, dans la direction es horizontale. On obtient une amélioration de la capacité de correction d'erreur par le fait que les données de parité ne sont pas formées simplement par les données des 36 sous-blocs qui figurent dans une ligne de la matrice, mais sont formées par les
7
638 356
données de 12 sous-blocs qui se trouvent à des intervalles de deux sous-blocs dans la ligne considérée de la matrice.
Les données de parité pour la direction verticale sont formées par les données de 21 sous-blocs dans chacune des colonnes de blocs allant de la première à la douzième. Dans la première colonne, on forme les données de parité [SB82o] par l'addition modulo 2:
[SB,] © [SB4ü] © [SB79] © [SB781] = [SB820],
Dans ce cas, on calcule chacun des échantillons appartenant à chacun des 21 sous-blocs sous une forme en parallèle à 8 bits.
Ces données de parité comprennent donc 96 échantillons, de même que les données vidéo de chaque sous-bloc. Dans le cas où on transmet le signal numérique d'une trame de la configuration matricielle ci-dessus (22 X 13) sous la forme d'une série de lignes de matrice correspondant successivement à la première, la seconde, la troisième ... la vingt-deuxième, du fait que 13 blocs correspondent à la longueur de 12 H, une durée de 12 X 22 = 264 H est nécessaire pour transmettre le signal numérique d'une trame.
Incidemment, si le magnétoscope est du type à format C et emploie donc une tête auxiliaire pour enregistrer et reproduire une partie de l'intervalle d'effacement vertical dans une trame, on peut enregistrer avec une tête vidéo une durée seulement égale à 250 H. Conformément à l'invention, une durée de 246 H, laissant une marge de plusieurs H, doit être enregistrée dans chaque piste, c'est-à-dire que l'intervalle de 264 H des données à transmettre fait l'objet d'une compression de base de temps (avec un rapport de compression Rt de 41/44), pour donner un intervalle d'une durée de 246 H. En outre, un signal de préambule et un signal de terminaison, ayant chacun la fréquence de bit de transmission, sont insérés au début et à la fin du signal d'enregistrement d'une trame correspondant à l'intervalle de 264 H.
Le circuit de compression de base de temps 7 de la figure 4 comprime les données vidéo avec le rapport de compression 41/44 mentionné ci-dessus et il définit un intervalle d'effacement des données dans lequel le signal de synchronisation de bloc, les signaux d'adresse et d'identification et le code CRC sont insérés pour chaque sous-bloc de données vidéo comprenant 96 échantillons et, simultanément, il établit des intervalles d'effacement de données dans lesquels sont insérés les blocs des données de parité. Les données de parité pour les directions horizontale et verticale et le code CRC de chaque sous-bloc sont engendrées par le codeur à protection contre les erreurs, 8. Le signal de synchronisation de bloc et les signaux d'adresse et d'identification sont ajoutés aux données vidéo dans le circuit de traitement d'enregistrement 9. Le signal d'adresse AD représente le numéro mentionné précédemment (i) du sous-bloc. En outre, dans le circuit de traitement d'enregistrement 9 il existe un codeur du type à codage par bloc qui convertit le nombre de bits d'un échantillon de 8 à 10, et un convertisseur parallèle-série qui convertit sous forme série le code à 10 bits en parallèle. Comme décrit en détail dans la demande de brevet des E.U.A. N° 171 489, déposée le 23 juillet 1980, le codage par bloc est tel que 28 codes dont les niveaux continus sont proches de zéro sont sélectionnés parmi 210 codes à 10 bits en faisant en sorte qu'ils présentent une correspondance biunivoque avec les codes à 8 bits d'origine. Grâce à ceci, le niveau continu du signal d'enregistrement prend une valeur aussi proche de zéro que possible, c'est-à-dire que des «0» et «1» alternent autant que possible. On emploie ce codage par bloc pour éviter une dégradation du signal transmis, du côté de la reproduction, grâce à une transmission pratiquement exempte de composante continue. Il est également possible d'obtenir les mêmes résultats en employant un système brouilleur qui utilise la séquence dite en M qui est pratiquement aléatoire, à la place du codage par bloc. Dans le cas où chaque échantillon comprend 8 bits, la cadence de bit de transmission par voie est la suivante:
1 44
(3 fsc) X 8 X y X — = 46,097 Mb/s.
Après conversion du code à 8 bits ci-dessus pour donner le code à 10 bits, la cadence de bit d'enregistrement est la suivante:
10
46,097 X
10
' 57,62 Mb/s.
Dans l'opération de reproduction du magnétoscope numérique, les deux voies de signaux reproduits sont obtenues à partir des têtes HA et HB qui explorent respectivement les pistes cor-i5 respondantes TA et TB, et elles sont appliquées aux bornes d'entrée de signaux reproduits 12A et 12B, représentées sur la figure 5. A partir des bornes 12A et 12B, les signaux reproduits sont appliqués par des amplificateurs de reproduction 13A et 13B à des circuits de mise en forme respectifs 14A et 14B. 20 Chaque circuit de mise en forme 14A et 14B comprend un égaliseur de reproduction destiné à augmenter la composante de haute fréquence du signal reproduit et il met en forme le signal reproduit pour donner un signal net sous forme d'impulsions. En outre, chaque circuit de mise en forme 14A ou 14B extrait 25 une horloge de bit de reproduction synchronisée sur le signal de préambule et il applique l'horloge de bit de reproduction à un circuit de traitement de reproduction respectif 15 A ou 15B, en compagnie des données. Dans chaque circuit de traitement de reproduction 15A et 15B, les données sous forme série sont 30 converties sous forme parallèle, le signal de synchronisation de bloc est extrait, les données sont séparées du signal de synchronisation de bloc et des codes ou signaux ID, AD et CRC et, en outre, le décodage par bloc, ou conversion de 10 bits à 8 bits est accompli. Les données résultantes sont appliquées à un correc-35 teur de base de temps respectif 16A ou 16B dans lequel toute erreur de base de temps affectant les données est supprimée. Chaque correcteur de base de temps 16A et 16B comporte par exemple quatre mémoires dans lesquelles les données reproduites sont écrites séquentiellement par des impulsions d'hor-4o loge synchronisées avec les données reproduites, puis les données sont lues séquentiellement dans les mémoires, à l'aide d'impulsions d'horloge de référence. Lorsque l'opération de lecture risque de prendre de l'avance sur l'opération d'écriture, on lit à nouveau la mémoire dans laquelle les données viennent 45 d'être lues.
Les données de chaque voie sont appliquées par le correcteur respectif parmi les correcteurs de base de temps 16A et 16B à l'un ou l'autre des décodeurs à correction d'erreur 18A et 18B, par l'intermédiaire d'un répartiteur commun 17. Dans une so opération de reproduction ordinaire dans laquelle les têtes tournantes explorent fidèlement les pistes d'enregistrement de la bande magnétique, ou dans une opération de reproduction au ralenti ou à image fixe dans laquelle les têtes tournantes sont commandées en position de façon à suivre fidèlement les pistes 55 d'enregistrement respectives, les signaux ne sont reproduits qu'à partir des pistes TA et TB qui correspondent aux deux têtes tournantes HA et HB et ils sont appliquées respectivement aux bornes d'entrée 12A et 12B. Cependant, pendant la reproduction à grande vitesse, dans laquelle la vitesse de défilement de la 60 bande magnétique atteint plusieurs dizaines de fois sa vitesse ordinaire, chacune des têtes tournantes explore plusieurs pistes d'enregistrement. De ce fait, les signaux qui sont reproduits à partir des pistes TA et TB sont mélangés ensemble dans les signaux qui sont appliqués sur les bornes d'entrée 12A et 12B. 65 Dans un tel cas, le répartiteur 17 identifie les voies correctes des signaux reproduits, en utilisant les signaux d'identification de piste, et il applique les signaux reproduits au décodeur à correction d'erreur 18A ou 18B pour la voie respective.
638 356
8
Chaque décodeur à correction d'erreur 18 A ou 18B comprend des circuits de détection et de correction d'erreur qui utilisent le code CRC, les parités horizontale et verticale, une mémoire de trame, etc.. comme on le décrira ultérieurement en détail. Cependant, pendant la reproduction à grande vitesse, aucune détection ni correction d'erreur n'est effectuée et la mémoire de trame est utilisée à la place pour convertir sous une forme continue les données reproduites de chaque voie qui sont reçues par intermittence. Les données qui proviennent de chaque décodeur à correction d'erreur 18A ou 18B sont appliquées à un circuit extenseur de base de temps respectif 19A ou 19B, qui ramène les données à la cadence de transmission d'origine puis les applique à une interface commune 20. L'interface 20 a pour fonction de ramener les données reproduites des deux voies en une seule voie qui comprend un circuit convertisseur numérique-analogique 21 destiné à convertir les données sous forme analogique. Il peut également y avoir au niveau de l'interface 20 une sortie vidéo numérique Dou. Du fait qu'il existe une entrée vidéo numérique et une sortie vidéo numérique dans les parties d'enregistrement et de reproduction des figures 4 et 5, on peut accomplir les opérations de montage et de doublage avec des signaux numériques, c'est-à-dire sans conversion ana-logique-numérique et/ou numérique-analogique.
Le signal de sortie du circuit convertisseur numérique-analogique 21 est appliqué à un circuit de traitement de sortie 22, qui applique lui-même sur une borne de sortie 23 un signal vidéo en couleur reproduit. Un signal de référence externe est appliqué par une borne 24 à un générateur d'horloge maître 25 à partir duquel des impulsions d'horloge et un signal de synchronisation de référence sont appliqués à un générateur de signaux de commande 26. Le générateur de signaux de commande 26 fournit des signaux de commande synchronisés sur le signal de référence externe, comme diverses impulsions de rythme, des signaux d'identification de ligne, d'image et de trame et des impulsions d'horloge d'échantillonnage. Dans la partie de reproduction, le traitement des signaux qui sont appliqués aux entrées des correcteurs de base de temps 16A et 16B à partir des bornes d'entrée 12 A et 12B est synchronisé par l'impulsion d'horloge qui est extraite des données reproduites, tandis que le traitement des signaux qui sont appliqués à la borne de sortie 23 à partir des sorties des correcteurs de base de temps 16A et 16B est synchronisé par l'impulsion d'horloge qui provient du générateur d'horloge maître 25.
Avant de décrire de façon plus détaillée les décodeurs à correction d'erreur 18A et 18B, on va décrire en relation avec les figures 12A-12D l'opération de codage qu'accomplissent les codeurs à protection contre les erreurs 8A et 8B. On voit sur la figure 12A une impulsion de rythme WDST qui indique le début d'une section de données dans une trame et on voit sur la figure 12B une série de données à 8 bits en parallèle DWi qui provient du circuit de compression de base de temps 7A ou 7B. Les données effectives d'une trame sont contenues dans un total de 756 (= 12 X 21X 3) sous-blocs, et on voit que la série de données DWi comporte un créneau dans lequel on peut insérer le code CRC qui suit chaque sous-bloc et un créneau dans lequel on peut insérer les données de parité horizontale, tous les 36 sous-blocs. La durée que couvre une ligne horizontale de la matrice de 39 blocs, comprenant 36 sous-blocs et les créneaux destinés à l'insertion des données de parité horizontale corres-
41
pondantes, est de 12RtH ou (12 X X H). La figure 12C
montre les impulsions de rythme HPT,VPT et CRCT qui prennent des niveaux hauts « 1 » dans les créneaux dans lesquels doivent être respectivement insérés la parité horizontale, la parité verticale et le code CRC.
La série de données DWi est appliquée à un circuit générateur de parité verticale classique (non représenté) et 36 données de parité verticale [SB820] à [SB855] engendrées par ce circuit sont ajoutées, au moment de l'impulsion de rythme VPT, à la série de données DWi retardée. La série de données DWi comprenant les données de parité verticale est ensuite appliquée à un circuit générateur de parité horizontale classique (non repré-5 senté), dans lequel trois données de parité horizontale pour la série de données d'une ligne horizontale de la matrice sont engendrées et ajoutées, au moment de l'impulsion de rythme HPT, à la série de données DWi. Le code CRC est ensuite ajouté à la série de données DWi au moment qui est défini par l'impulsion iode rythme CRCT pour former une série de données DWo, comme le montre la figure 12D. Comme on l'a indiqué précédemment, au début de chaque sous-bloc de la série de données DWi provenant du circuit de compression de base de temps ou de la série de données DWo provenant du codeur à protection îs contre les erreurs 8, il existe un créneau dans lequel sont ajoutés le signal de synchronisation de bloc et les signaux d'adresse et d'identification. De cette manière, un intervalle de données de 246H est défini dans chaque intervalle de trame de 262H (ou 263H) et après un intervalle d'Sbsence de données de 16H, les 20 données de la trame suivante commencent. Lorsque la série de données DWo et les signaux de synchronisation de bloc, d'identification et d'adresse qui l'accompagnent sont enregistrés puis reproduits, la configuration de la série de données résultantes DRi (figure 14B) qui est reproduite à partir de la bande magné-25 tique et est appliquée au décodeur à correction d'erreur 18 A ou 18B est identique à celle de la série de données DWo qui est représentée sur la figure 12D.
En considérant maintenant la figure 13, on voit que chaque décodeur à correction d'erreur 18A et 18B comprend de façon 30 générale une partie horizontale 27 qui effectue une détection et une correction d'erreur au moyen du code CRC et des données de parité horizontale, et une partie verticale 28 qui effectue une détection et une correction d'erreur au moyen du code CRC et des données de parité verticale.
35 La série de données à 8 bits en parallèle DRi (figure 14B) qui est reproduite à partir de la bande magnétique par la tête HA ou HB et qui est transmise par le circuit de mise en forme de signal 14A ou 14B, le circuit de traitement de reproduction 15 A ou 15B et le correcteur de base de temps 16A ou 16B, est 40 appliquée tout d'abord à la partie horizontale 27. Une impulsion de rythme RDST (figure 14A) définit le premier instant caractéristique des données d'une trame.
La série de données DRi (figure 14B) comprend dans une trame l'intervalle allant d'un premier intervalle de ligne hori-45 zontale TH0 de la matrice (figure 11) à un vingt-deuxième intervalle de ligne horizontale TH21. On voit que la partie horizontale 27 comporte un contrôleur de code CRC, 29, qui accomplit une détection d'erreur pour chaque sous-bloc et donne un signal d'erreur ERR qui n'est commuté au niveau haut «1» que lors-50 qu'une erreur est détectée dans la série de données, et qui est dans le cas contraire au niveau «0». Tous les bits de chaque sous-bloc sont contrôlés pour y détecter une erreur et lorsqu'un bit est erroné, même s'il est unique, le signal ERR est maintenu à « 1 » pendant l'intervalle du sous-bloc qui suit celui qui contient 55 l'erreur (figure 14C). Le signal d'erreur ERR est appliqué à un circuit de jugement horizontal 30. Le circuit de jugement horizontal 30 retarde le signal d'erreur ERR pendant un intervalle qui correspond à 38 blocs, pour former un indicateur d'erreur ERFLG (figure 14D) et, comme on le décrira ultérieurement, il 60 produit pour chaque sous-bloc un signal de jugement CRCTH (figure 14E) qui indique si l'erreur est corrigible ou non. Ce signal CRCTH est à «1» lorsque l'erreur est corrigible et à «0» lorsque l'erreur n'est pas corrigible.
La série de données DRi est en outre appliquée à un contrô-65 leur de parité horizontale 31 qui engendre à partir d'elle une séquence de syndrome horizontal SDH (figure 14F). Le syndrome horizontal est calculé dans un intervalle d'une ligne horizontale de la matrice (12RtH) et il est conservé de façon à
9
638 356
pouvoir être utilisé pour une correction d'erreur dans l'intervalle de la ligne horizontale suivante de la matrice. Pour effectuer ceci, le contrôleur de parité horizontale 31 comprend deux parties qui accomplissent alternativement le calcul du syndrome horizontal et le maintien du syndrome horizontal calculé. Sur la figure 14F, les syndromes horizontaux pour les données de l'intervalle de lignes horizontales TH0-TH21 sont respectivement indiqués par SDH0-SDH2i. Chaque syndrome horizontal SDHi présente à nouveau le même contenu tous les trois sous-blocs.
La série de données DRi est également appliquée à une mémoire tampon 32 dans laquelle elle est retardée d'un intervalle de ligne horizontale de la matrice, puis est appliquée à un circuit de correction d'erreur 33. Le circuit de correction d'erreur 33 utilise le syndrome horizontal SDHi pour corriger chaque sous-bloc pour lequel la présence d'une erreur est indiquée (par l'état «1» du signal ERFLG respectif), à condition que cette erreur soit en outre corrigible (ce qui est indiqué par l'état « 1 » du signal CRCTH respectif). L'indicateur d'erreur ERFLG pour le sous-bloc ainsi corrigé est mis à «0», ce qui donne un signal de bloc d'erreur ERBLK qui est représenté sur la figure 14G. Les données des sous-blocs pour lesquels le signal de bloc d'erreur ERBLK est à «1», par exemple [SB2], [SB75], [SB7g0], [SB819] et [SB858], sont ainsi signalées de façon à indiquer qu'elles contiennent des erreurs qui n'ont pas été corrigées par la parité verticale.
La séquence de données provenant du circuit de correction d'erreur 33 de la partie horizontale 27 est appliquée à une mémoire de trame 34, une sous-mémoire 35 et un contrôleur de parité verticale 3,6 qui appartiennent à la partie verticale 28. En outre, le signal de bloc d'erreur ERBLK qui provient de la partie horizontale 27 est appliqué à un circuit de jugement vertical 37, un circuit de commande de mémoire de trame 38 et un circuit de commande de sous-mémoire 39. Du fait que dans ce . cas 66 sous-blocs qui sont constitués par les données de parité horizontale ne sont pas utilisés après la correction d'erreur dans la direction horizontale ou direction des lignes de la matrice, ces sous-blocs ne sont pas enregistrés dans la mémoire de trame 34. Les 36 sous-blocs qui sont constitués par les données de parité verticale ne sont pas non plus enregistrés dans la mémoire 34. De ce fait, il suffit que la mémoire de trame 34 ait une capacité suffisante pour 756 sous-blocs et les données MIC sont écrites dans la mémoire de trame 34 les unes après les autres, conformément aux signaux d'adresse des sous-blocs respectifs.
Lorsque les données MIC sont écrites dans la mémoire de trame 34, le sous-bloc de tête de chaque image est décalé de trois adresses de sous-bloc, ce qui correspond à une ligne, et, comme il a été indiqué précédemment, chaque sous-bloc est écrit à la même adresse que le sous-bloc de la trame précédente situé une ligne au-dessous de la précédente dans la représentation visuelle de l'image complète. Le circuit de commande de mémoire 38 bloque l'écriture dans la mémoire de trame 34 de chaque sous-bloc qui n'a pas été corrigé dans la partie horizontale 27, c'est-à-dire chaque sous-bloc pour lequel le signal de bloc d'erreur ERBLK est à « 1 ». Si chaque sous-bloc dont l'écriture dans la mémoire de trame 34 est ainsi bloquée est écrit dans la sous-mémoire 35 sous l'effet de l'état «1» du signal ERBLK respectif qui est contrôlé par le circuit de commande sous-mémoire 39, il est possible que, dans le cas où de nombreuses erreurs apparaissent, la sous-mémoire 35 se trouve en dépassement de capacité ou, si la sous-mémoire 35 est conçue de façon à ne pas présenter de dépassement de capacité, sa capacité doit être très élevée.
De ce fait, le circuit de jugement vertical 37 produit un signal de détection CRCTBL et il l'applique au circuit de commande de sous-mémoire 39. Le circuit de jugement vertical 37 produit également, pour chaque sous-bloc, un signal de jugement CRCTV (figure 141) qui est à « 1 » lorsque l'erreur est corrigible et à «0» lorsque l'erreur n'est pas corrigible par la parité verticale, comme on le décrira ultérieurement. Dans le mode de réalisation considéré, le circuit de jugement vertical 37 est conçu de façon que pendant que les données d'une trame de rang i sont appliquées à la partie verticale 38 à partir de la partie 5 horizontale 27, il apparaisse le signal de jugement CRCTV;.! pour la trame de rang (i-1) qui précède la trame de rang i. Simultanément, on détecte si le sous-bloc de la trame de rang i dont le signal de bloc d'erreur ERBLK est à « 1 » peut être corrigé ou non par la parité verticale. En d'autres termes, lors-îo que deux ou davantage des vingt-deux sous-blocs des 36 colonnes de la figure 8 sont des sous-blocs pour lesquels les signaux de bloc d'erreur ERBLK sont à «1», aucune correction d'erreur n'est possible, et le signal de détection CRCTBL est donc changé pour passer de « 1 » à «0». De ce fait, seuls les sous-15 blocs erronés dont les signaux ERBLK et CRCTBL sont tous deux à «1» sont enregistrés dans la sous-mémoire 35. Simultanément, l'adresse de chacun des sous-blocs écrits dans la sous-mémoire 35 est enregistrée sous forme d'un indicateur d'erreur vertical SFLG, comme on le décrira ultérieurement. Pour faire 20 en sorte que pendant l'écriture de la trame de rang i, le sous-bloc et l'indicateur d'erreur SFLG enregistré de la manière décrite ci-dessus puissent être lus pour corriger l'erreur dans la trame de rang (i-1) au moyen du circuit de correction d'erreur 40, chacun des éléments constitués par la sous-mémoire 35 et le 25 circuit de commande de sous-mémoire 39 comporte deux parties destinées respectivement à écrire et à lire pendant un certain intervalle de trame.
Du fait qu'un sous-bloc dans chaque voie comprend 96 échantillons sous une configuration parallèle à 8 bits, comme il a 30 été indiqué précédemment, le nombre total de bits des données MIC d'une trame est de 580 608 (= 8 X 96 X 756). En utilisant comme paramètre le taux d'erreur (probabilité d'erreur de bit) du système enregistrement/reproduction du magnétoscope numérique, et en supposant que les erreurs ne se concentrent pas 35 sur le même bloc mais s'éparpillent en donnant un bit erroné dans chaque sous-bloc, le nombre de sous-blocs erronés par voie dans une trame est le suivant:
Taux d'erreur
40
10"2 10"3 10"4 10~5
45 IO"6
Nombre de sous-blocs erronés
5806,1 580,6 58,1 5,8 0,6
Si on suppose que le taux d'erreur du système d'enregistrement/reproduction réel est d'environ 10~5, une capacité correspondant à six sous-blocs pour la sous-mémoire 35 sera suffiso sante dans presque tous les cas. Du fait que l'écriture dans la sous-mémoire 35 est commandée en fonction du signal de détection CRCTBL, comme on l'a indiqué précédemment, lorsque deux sous-blocs, ou davantage, sont erronés dans une colonne verticale quelconque, seul le premier sous-bloc erroné est écrit ss dans la sous-mémoire 35, si bien qu'on peut éviter dans presque tous les cas un dépassement de capacité de la sous-mémoire 35. Les données de la trame précédente sont lues dans la mémoire de trame 34 ou la sous-mémoire 35 et sont appliquées au circuit de correction d'erreur 40. Pour chaque sous-bloc pour lequel 60 l'indicateur d'erreur vertical SFLG est enregistré, les données provenant de la sous-mémoire 35 ont priorité sur les données provenant de la mémoire de trame 34, pour être appliquées au circuit de correction 40. Pour tous les autres sous-blocs, les données provenant de la mémoire de trame 34 sont appliquées 65 au circuit 40. Les erreurs corrigibles qui demeurent dans les données appliquées à la partie verticale 28 sont corrigées par les données provenant de la sous-mémoire 35 et par la séquence de syndrome vertical SDV (figure 14H).
638 356
10
On va maintenant décrire de façon plus détaillée chaque -partie du décodeur à correction d'erreur 18A ou 18B décrit brièvement ci-dessus, en commençant par considérer la figure 15 qui concerne le circuit de jugement horizontal 30 qui reçoit le signal d'erreur ERR provenant du contrôleur de code CRC, 29, pour produire l'indicateur d'erreur ERFLG et le signal de jugement CRCTH.
La figure 15 montre plus particulièrement la structure de l'une des deux parties du circuit 30 qui fonctionnent alternativement au cours de chaque intervalle de ligne horizontale de la matrice. Comme il est représenté, le signal d'erreur ERR est retardé par un registre à décalage 41 d'une durée qui correspond à 38 blocs, de façon à produire l'indicateur d'erreur ERFLG.
La décision concernant la possibilité ou l'impossibilité d'effectuer la correction d'erreur par la parité horizontale est prise de la manière suivante: du fait qu'une ligne horizontale de la matrice forme trois codes de bloc de correction d'erreur, chacun d'eux comprenant 12 sous-blocs de données, tous les trois blocs, et un sous-bloc de parité horizontale, une ligne horizontale de la matrice est traitée comme trois lignes de matrice équivalentes indépendantes pour détecter combien de sous-blocs sont erronés dans chacune des trois lignes de la matrice. Lorsque deux sous-blocs, ou davantage, sont erronés, on juge que la correction d'erreur est impossible. Une bascule de type D, 42, un compteur 43 et un décodeur 44 élaborent à partir des impulsions de rythme HBLKS (figure 16B) de l'intervalle de sous-bloc synchronisées avec la série de données DRi, des impulsions d'aiguillage y2, Y1 et y0 (figure 16) qui correspondent aux sous-blocs respectifs dans un bloc. Plus précisément, une impulsion de rythme RDST (figure 16A) indique le début de l'intervalle de données de la série de données DRi de chaque trame et, dans la durée pendant laquelle l'impulsion de rythme RDST est à «1», la bascule de type D, 42, est restaurée et les impulsions de rythme HBLKS (figure 16B) synchronisées par la bascule de type D, 42, avec la série de données RDi sont appliquées au compteur 43 sous la forme d'impulsions de chargement. Le compteur 43 compte ensuite les impulsions de rythme HBLKS et le signal de sortie du compteur 43 est décodé par le décodeur 44 pour produire les impulsions d'aiguillage à trois phases y2, yj et y0, représentées sur la figure 16C. L'impulsion d'aiguillage y2 passe à «0» pendant un intervalle qui correspond au_ premier sous-bloc de chaque bloc; l'impulsion d'aiguillage Yj passe à «0» pendant un intervalle qui correspond au sous-bloc suivant; et l'impulsion d'aiguillage y0 passe à «0» pendant un intervalle qui correspond au troisième sous-bloc de chaque bloc.
La série de données DRi qui est représentée sur la figure 16D indique les parties de début des premier, second et troisième intervalles de ligne horizontale de la matrice, THn, THt et TH2 d'une certaine trame. On obtient une impulsion HPCEN en inversant une impulsion de rythme HPCEN représentée sur la figure 16F, qui passe à «0» à la fin d'une ligne horizontale de la matrice pour ces données, et on obtient une impulsion de rythme HPLKG (figure 16E) en retardant l'impulsion de rythme HBLKS au moyen d'un registre à décalage 45 (en utilisant une impulsion d'horloge d'échantillon RCK en tant qu'impulsion de décalage) et en inversant le signal de sortie au moyen d'un inverseur 46. Les impulsions HPCEN et HBLKG sont appliquées à une porte ET 47 et le signal de sortie de la porte ET 47 est inversé par un inverseur 48. Des bascules de type D, 49a, 49b, 50a, 50b, 51a et 51b sont restaurées pendant chaque intervalle de ligne horizontale de la matrice par le signal de sortie inversé de la porte 47. Des bascules 52,53 et 54 sont branchées aux sorties des paires de bascules 49a et 49b, 50a et 50b, et 51a et 5 lb, et le signal de sortie de la porte ET 47 est utilisé comme impulsion d'horloge pour les bascules 52,53 et 54. A la fin de chaque intervalle de ligne horizontale de la matrice, les signaux de sortie des bascules 49b, 50b et 51b sont transférés vers les bascules 52,53 et 54 et, immédiatement après, les bascules 49a, 49b, 50a, 50b, 51a et 51b sont restaurées.
La figure 16G montre un signal ERR qui est obtenu en inversant le signal d'erreur ERR qui provient du contrôleur de 5 code CRC 29 au moyen d'un inverseur 55. Le signal d'erreur ERR est appliqué à des portes NON-OU 56,57 et 58, avec une sélection accomplie par les impulsions d'aiguillage y2, yx et y0. Les impulsions de sortie EC1 (figure 16H) qui proviennent de la porte NON-OU 56 sont utilisées comme impulsions d'horloge io pour les bascules 49a et 49b. Les impulsions de sortie EC2 qui proviennent de la porte NON-OU 57 sont utilisées comme impulsions d'horloge pour les bascules 50a et 50b; et les impulsions de sortie EC3 qui proviennent de la porte NON-OU 58 sont utilisées comme impulsions d'horloge pour les bascules 51a 15 et 51b. Un niveau «1» (+Vcc) est toujours appliqué à l'entrée de chacune des bascules 49a, 50a et 51A. Comme le montre la figure 16G, dans le cas des sous-blocs [SBj], [SB4], [SB41], [SB42] et [SB78] qui contiennent des erreurs, le signal d'erreur ERR est séparé par les impulsions d'aiguillage y2, y:et y0en 2o impulsions d'erreur EC1, EC2 et EC3 (figure 16H), dans les trois lignes horizontales équivalentes de la matrice. Dans l'intervalle de la ligne horizontale de la matrice TH0, deux impulsions d'erreur EC1 sont obtenues uniquement à partir de la porte NON-OU 56, de façon qu'à la fin de l'intervalle TH0, le signal 25 de sortie de la bascule 49b passe à «1» tandis que les signaux de sortie des autres bascules 50b et 51b sont à «0», et ces signaux de sortie sont enregistrés dans les bascules 52,53 et 54 de l'étage suivant. Ainsi, les signaux qui sont respectivement conservés dans les bascules 52, 53 et 54 sont indiqués sur la figure 30 161 par CRCTH1, CRCTH2 et CRCTH3. Dans l'intervalle horizontal suivant TH1: seul le signal CRCTH 1 passe à «1». Les signaux de sortie des bascules 52,53 et 54 sont respectivement appliqués à des portes NON-OU 59, 60 et 61, en compagnie des impulsions d'aiguillage y2, yj et y0 (figure 16C), et les signaux 35 de sortie des portes NON-OU 59,60 et 61 sont appliqués à une porte OU 62 pour obtenir à partir de celle-ci un signal de jugement CRCTH (figure 16J). En procédant de la manière ci-dessus, le signal de jugement CRCTH passe à «1» ou «0» selon que le sous-bloc erroné est respectivement corrigible ou non par la 40 parité horizontale.
En considérant maintenant la figure 17, on voit que le contrôleur de parité horizontale 31 qui est représenté sur cette figure comporte deux parties qui alternent, à chaque intervalle de ligne horizontale de la matrice, pour effectuer respective-45 ment une opération de calcul de syndrome horizontal et une opération de maintien de syndrome horizontal. Les deux parties du contrôleur 31 comprennent respectivement des additionneurs 64A et 64B qui peuvent être formés par des portes OU-EXCLUSIF, et chacun d'eux additionne la série DRi, sous so forme parallèle à 8 bits, et une série de données renvoyée DRi' se présentant sous une forme parallèle à 8 bits, conformément à l'algorithme d'addition modulo 2. Les mémoires vives 65A et 65B, à entrées à 8 bits en parallèle, reçoivent respectivement comme données d'entrée les données de sortie des addition-55 neurs 64A et 64B, tandis que les circuits de bascule 66A et 66B reçoivent respectivement les données de sortie des mémoires vives 65A et 65B. Les contenus des circuits de bascules 66A et 66B sont alternativement sélectionnés ou lus par un multiplexeur 67, à chaque intervalle de ligne horizontale de la ma-60 trice, pour former la séquence de syndrome horizontal SDH.
Chaque mémoire vive 65 A et 65B a une capacité qui lui permet d'enregistrer les données (288 échantillons) de trois sous-blocs et leurs adresses changent séquentiellement de 0 à 287 sous l'effet d'impulsions d'horloge RCK (figure 18A) cor-65 respondant à la période d'échantillonnage. Les mémoires vives 65 A et 65B sont remises à zéro par une impulsion de remise à zéro PSACL (figure 18B) qui passe à «0» tous les trois sous-blocs de la série de données DRi. Comme on l'a indiqué précé
11
638 356
demment, un sous-bloc de la série de données DRi comprend les données de 96 échantillons, les signaux de synchronisation de bloc, les signaux d'adresse et les signaux d'identification de cinq échantillons précédant les données et les codes CRC des quatre échantillons suivant les données. Dans l'intervalle d'effacement des données entre les sous-blocs, les impulsions d'horloge d'échantillon RCK cessent d'être appliquées au compteur d'adresse pour éviter d'incrémenter l'adresse et les contenus des mémoires vives 65A et 65B sont lus de façon répétée. La figure 18C montre les variations des adresses ADR des mémoires vives 65A et 65B. Dans le premier intervalle de ligne horizontale de la matrice TH0 d'une certaine trame, le signal de commande de lecture WE (figure 18D) qui est appliqué à la mémoire vive 65 A fait fonctionner cette dernière dans le mode représenté sur la figure 18E sur laquelle les parties hachurées W représentent les cycles d'écriture et les parties R représentent les cycles de lecture. Dans l'intervalle de ligne horizontale de la matrice TH0, le signal de commande WE (figure 18F) qui est appliqué à la mémoire vive 65B est à l'état «1», si bien qu'aucune donnée n'est écrite dans la mémoire vive 65B. Pendant cet intervalle TH0, le multiplexeur 67 sélectionne le signal de sortie du circuit de bascule 66B, mais du fait qu'il s'agit du premier intervalle de ligne horizontale de la matrice, aucun syndrome effectif n'est disponible en sortie du circuit de bascules 66B. De plus, les impulsions d'horloge d'échantillon RCK sont appliquées sous la forme d'impulsions de chargement aux circuits de bascules 66A et 66B et les données qui sont lues dans les mémoires vives 65A et 65B sont chargées séquentiellement dans les circuits de bascules 66A et 66B sous l'effet des impulsions de chargement RCK. Cependant, les circuits de bascules 66A et 66B reçoivent respectivement des impulsions de rythme HPCENA et HPCENB (figures 16M et 16N) qui font fonction d'impulsions de remise à zéro pour ces circuits. Ces impulsions de rythme HPCENA et HPCENB passent à «0» en alternance mutuelle dans l'intervalle des trois premiers sous-blocs d'intervalles successifs de ligne horizontale de la matrice TH; de la trame. Lorsque l'une ou l'autre des impulsions de rythme HPCENA et HPCENB est à «0», le circuit de bascules respectif 66A ou 66B est maintenu dans son état de remise à zéro et le signal de sortie à 8 bits DRi' de ce circuit est à «0» pour tous les bits. De ce fait, les trois premiers sous-blocs de chaque intervalle d'une ligne horizontale de la matrice sont écrits dans les mémoires 65A et 65B sans aucun changement, bien qu'ils soient transmis par les additionneurs 64A et 64B.
Dans le mode de réalisation qui est décrit ici, les données de 288 échantillons contenus dans les trois premiers sous-blocs SB[, SB2 et SB3 dans l'intervalle de ligne horizontale de la matrice TH0 sont écrits, sans changement, aux adresses 0 à 287 de la mémoire vive 65A. Dans l'intervalle d'effacement des données qui se trouve entre les sous-blocs SB3 et SB4, l'adresse 0 demeure inchangée et aucune opération d'écriture n'a donc lieu. De plus, dans l'intervalle dans lequel les trois sous-blocs suivants SB4, SB5 et SB6 de la série de données DRi sont fournis séquentiellement, l'adresse de la mémoire vive 65A change de façon similaire de 0 à 287, dans un ordre séquentiel. Comme il ressort de façon évidente du mode qui est représenté sur la figure 18E, le cycle de lecture pour chaque adresse précède le cycle d'écriture et les données à 8 bits en parallèle d'un échantillon lues avant l'opération d'écriture sont chargées dans le circuit de bascules 66A et sont renvoyées à l'additionneur 64A sous la forme de données d'entrée DRi'. Par exemple, on a enregistré aux adresses 0 à 95 de la mémoire vive 65A les données de 96 échantillons du sous-bloc SBb et dans l'intervalle dans lequel les données d'un échantillon sont lues à partir de chacune des adresses 0 à 95, un échantillon respectif du sous-bloc SB4 est fourni pour la série de données d'entrée DRi. En d'autres termes, dans l'additionneur 64A, les échantillons correspondants des sous-blocs SBX et SB4 sont additionnés ensemble sous une forme à 8 bits en parallèle et les résultats de ces additions sont réécrits aux adresses 0 à 95 de la mémoire vive 65A.
Lorsque les sous-blocs SBX à SB39 qui forment une ligne horizontale de la matrice ont été complètement fournis en répé-5 tant l'opération ci-dessus, la mémoire vive 65 A enregistre un syndrome SDH0 concernant la première ligne horizontale de la matrice. Plus précisément, les résultats des additions des échantillons correspondants des sous-blocs SB1; SB4, SB7,... SB34 et SB37 sont enregistrés aux adresses 0 à 95 de la mémoire vive io65A; les résultats des additions des échantillons correspondants des sous-blocs SB2, SB5, SB8,... SB35 et SB38 sont enregistrés aux adresses 96 à 191 de la mémoire vive 65A; et les résultats des additions des échantillons correspondants des sous-blocs SB3, SB6, SBg,... SB36 et SB39 sont enregistrés aux adresses 192 15 à 287 de la mémoire vive 65. Si les échantillons du syndrome SDH0 sont tous à «0», ceci indique que les données dans la première ligne horizontale de la matrice ne sont pas erronées; inversement, il suffit qu'un seul des 8 bits formant le syndrome soit à «1» pour indiquer que les données contiennent une er-20 reur. Lorsqu'un seul des treize des sous-blocs constituant chacun des trois codes de bloc de correction d'erreur est erroné, on peut corriger l'erreur par l'addition modulo 2 du sous-bloc erroné et de la partie du syndrome SDH0 qui correspond au sous-bloc erroné.
25 Dans l'intervalle de ligne horizontale de la matrice suivant TH1; du fait que le signal de commande d'écriture WE (figure 18D) pour la mémoire vive 65 A est à «1», seule l'opération de lecture de la mémoire vive 65 A est effectuée de façon répétée, comme le montre la figure 18E. Simultanément, le multiplexeur 30 67 sélectionne le signal de sortie du circuit de bascules 66A, du fait de l'état «0» du signal de sélection SHSL (figure 16L) pour le multiplexeur 67. Le syndrome SDH0 qui est ainsi lu dans la mémoire vive 65 A est rendu synchrone par l'horloge d'échantillon RCK qui est appliquée au circuit de bascules 66A, et il est 35 obtenu en sortie au moyen du multiplexeur 67, comme le montre la figure 18H. On fait à nouveau varier l'adresse ADR de 0 à 286, comme le montre la figure 18C, et on la synchronise avec la série de données DRi retardée d'un intervalle de ligne horizontale de la matrice par la mémoire tampon 32.
40 Dans l'intervalle de ligne horizontale de la matrice THX, le signal de commande d'écriture WE (figure 18F) qui est appliqué à la mémoire vive 65B provoque une alternance répétée des cycles de lecture et d'écriture de la mémoire vive 65B. De ce fait, on calcule le syndrome SDHj pour la seconde ligne hori-45 zontale de la matrice qui est formée par les sous-blocs SB40 à SB78. Lorsque le signal de sélection SHSL est à «1» dans l'intervalle de ligne horizontale de la matrice suivant TH2 (figure 16L), le syndrome SDHj est lu dans la mémoire vive 65B par l'intermédiaire du circuit de bascules 66B et du multiplexeur 67. so En répétant ces opérations, on obtient tous les syndromes respectifs SDH0 à SDH21 pour 22 lignes horizontales de la matrice appartenant à une trame.
La mémoire tampon 32 a pour but de conserver la série de données d'entrée DRi dans son état d'attente pendant que le 55 contrôleur de code CRC 29 détecte un bloc erroné et pendant que le contrôleur de parité horizontale 31 forme la séquence de syndrome horizontal SDH, de la manière décrite ci-dessus.
Du fait que le temps de cycle des mémoires vives du contrôleur 31 est plus long que le temps de transmission de la série de 60 données d'entrée DRi, on effectue un traitement en parallèle portant sur 4 échantillons (32 bits). Les données (96 échantillons) dans chaque sous-bloc et les signaux d'adresse et d'identification (deux échantillons) qui précèdent les données sont retardés par la mémoire tampon 32. Du fait que le nombre total 65 d'échantillons est dans ce cas de 98, ce qui n'est pas un multiple de quatre échantillons, on les traite comme 100 échantillons comprenant deux échantillons fictifs dans la partie du code CRC. Plus précisément, comme le montre la figure 19, les deux
638 356
12
premiers échantillons de la série de données d'entrée DRi sont chargés dans un circuit de bascules 68A, du côté d'entrée de la mémoire tampon 32. Les deux échantillons suivants sont ensuite chargés dans un autre circuit de bascules 68B, grâce à quoi la série de données d'entrée DRi est convertie sous une forme à 4 échantillons en parallèle. Les deux échantillons qui sont chargés dans le circuit de bascules 68A sont écrits dans une mémoire vive 69A et les deux échantillons qui sont chargés dans le circuit de bascules 68B sont écrits dans une mémoire vive 69B. Si on suppose qu'un sous-bloc contient 100 échantillons, une ligne horizontale de la matrice contient 3900 échantillons. On choisit la capacité totale des mémoires vives 69A et 69B de façon que ces mémoires vives puissent enregistrer les données d'au moins une ligne horizontale de la matrice. Chaque mémoire vive 69A et 69B reçoit les données sous une forme à 2 échantillons en parallèle et on fait varier séquentiellement l'adresse de chacune de ces mémoires vives de 0 à 974, à chaque intervalle de 4 échantillons. Lorsque les premier et second échantillons d'un certain sous-bloc sont chargés dans le circuit de bascules 68A, deux échantillons de la ligne horizontale précédente de la matrice sont lus à l'adresse 0 de la mémoire vive 69A et ils sont chargés dans un circuit de bascules 70A, du côté de la sortie, et lorsque les troisième et quatrième échantillons sont chargés dans le circuit de bascules 68B, les premier et second échantillons sont écrits à l'adresse 0 de la mémoire vive 69A. L'autre mémoire vive 69B est conçue de façon à accomplir une opération de lecture pendant le cycle d'écriture de la mémoire vive 69A et une opération d'écriture de la mémoire vive 69B a lieu pendant le cycle de lecture de la mémoire vive 69A. En d'autres termes, la mémoire vive 69B effectue les mêmes opérations que la mémoire vive 69A, mais avec un retard de deux échantillons de la série de données d'entrée DRi.
Les quatre échantillons qui sont lus alternativement dans les mémoires vives 69A et 69B et sont chargés dans les circuits de bascules correspondants 70A et 70B, sont prélevés un par un dans l'ordre séquentiel et ils sont appliqués sur une entrée d'un additionneur modulo 2,71, qui constitue le circuit de correction d'erreur 33. L'autre entrée de l'additionneur 71 reçoit la séquence horizontale SDH qu'engendre le contrôleur de parité horizontale 31. Dans le mode de réalisation qui est représenté, la séquence de syndrome SDH est appliquée à l'additionneur 71 au moyen d'un circuit de retard 72, se présentant par exemple sous la forme d'un registre à décalage, et d'un circuit de porte 73, pour assurer la synchronisation de phase entre la séquence de syndrome et la série de données. Le circuit de retard 72 reçoit également une impulsion de rythme HDLKE en tant qu'impulsion de restauration. L'impulsion de rythme HBLKE est similaire à l'impulsion de rythme HBLKS (figure 16B) et elle bloque les données non effectives du syndrome qui apparaissent dans l'intervalle d'effacement des données entre les sous-blocs. En d'autres termes, pendant la période d'effacement des données, le syndrome est converti de façon que tous ses bits puissent devenir des «0», ce qui évite toute modification des signaux d'identification et d'adresse qui figurent dans la série de données provenant de la mémoire tampon, lorsque cette séquence est appliquée à l'additionneur 71.
Le circuit de porte 73 a pour fonction de ne fournir que le syndrome correspondant à un sous-bloc qui contient une erreur corrigible. Le circuit de porte 73 est commandé sur la base du signal de jugement CRCTH qui est formé par le circuit de jugement horizontal 30, et de l'indicateur d'erreur ERFLG. Les quatre combinaisons des valeurs «1» et «0» des signaux CRCTH et ERFLG ont les significations suivantes:
(1) CRCTH = '<0», ERFLG = «0»: le sous-bloc est contenu dans une ligne horizontale de la matrice qui n'est pas corrigible, mais le sous-bloc lui-même ne contient pas d'erreur. Le circuit de porte 73 est donc fermé.
(2) CRCTH = «0», ERFLG = «1»: le sous-bloc est contenu dans une ligne horizontale de la matrice qui ne peut pas être corrigé et il est erroné lui-même. Le circuit de porte 73 est donc fermé.
5 (3) CRCTH = « 1 », ERFLG = «0» : le sous-bloc est contenu dans une ligne horizontale de la matrice qui peut être corrigée, mais il n'est pas erroné. Le circuit de porte 73 est donc fermé.
(4) CRCTH = «1», ERFLG = «1»: le sous-bloc est conte-io nu dans une ligne horizontale de la matrice qui peut être corrigée, et il contient une erreur. Ce n'est que dans ce cas que le circuit de porte 73 est ouvert et que l'erreur est corrigée par l'additionneur modulo 2,71.
Le signal de sortie du circuit de porte 73 est à «0» pour tous 15 les bits lorsque ce circuit est fermé, et tant que le circuit de porte 73 est dans son état fermé, les données qui sont appliquées à l'additionneur 71 ne changent pas.
Pour parvenir à ce qui est indiqué ci-dessus le signal de jugement CRCTH et l'indicateur d'erreur ERFLG sont applico qués à une porte ET 74, et lorsque le signal de sortie de cette dernière passe à «1», le circuit de porte 73 est ouvert. En outre, un signal de jugement CRCTH qui est obtenu en inversant le signal CRCTH au moyen d'un inverseur 75, et l'indicateur d'erreur ERFLG sont appliqués à une porte ET 76 afin d'obtenir en 25 sortie de cette porte le signal de bloc d'erreur ERBLK qui passe à «1» pour un sous-bloc qui est erroné mais incorrigible par la parité horizontale.
On comprend facilement que les composants de la partie horizontale 27 décrite ci-dessus en relation avec les figures 15 à 30 19 accomplissent les opérations de correction d'erreur décrites précédemment en relation avec les figures 14A—14G.
On va maintenant décrire de façon plus détaillée des modes de réalisation, considérés à titre d'exemples, de divers éléments de la partie verticale 28 du décodeur à correction d'erreur 18 A 35 ou 18B qui correspond à l'invention. Le contrôleur de parité verticale 36 peut être réalisé d'une manière similaire à celle du contrôleur de parité horizontale 31. Un syndrome vertical SD Vi de 96 X 36=3456 échantillons est formé par addition modulo 2, sous une forme en parallèle à 8 bits, des échantillons correspon-40 dants de 22 sous-blocs qui font partie de chacune des colonnes allant de la première à la trente-sixième dans la configuration de code de la figure 11. Pour effectuer ceci, à un instant auquel un sous-bloc faisant partie d'une certaine colonne est appliqué au contrôleur de parité verticale 36, les données du sous-bloc d'en-45 trée et les données du sous-bloc qui est lu dans la même colonne, mais dans l'intervalle de ligne horizontale de la matrice immédiatement précédent, sont calculées par des additions modulo 2, et les résultats de ce calcul sont écrits à la même adresse. Par exemple, au même moment où le sous-bloc SB79 est appli-50 qué au contrôleur de parité verticale 36, on calcule [SBj] © [SB40] pour les données de lecture associées aux données d'entrée, et on écrit à la même adresse le résultat du calcul [SB^ © [SB40] © [SB79]. Ces opérations de lecture et d'écriture pour la même adresse sont accomplies pour chaque adresse d'une ligne 55 horizontale de la matrice (36 sous-blocs), en procédant de façon séquentielle, et on répète ceci pour chacune des 22 lignes horizontales de la matrice. Ensuite, on forme et on enregistre dans une mémoire vive (non représentée) du contrôleur de parité vertical 36 des syndromes verticaux qui correspondent respecti-60 vement aux colonnes allant de la première à la trente-sixième. Comme dans le cas du contrôleur de parité horizontale 31, un syndrome vertical formé dans un certain intervalle de trame est maintenu pendant l'intervalle de trame suivant. En outre, de façon similaire au contrôleur de parité horizontale 31, le contrô-65 leur de parité vertical 36 comporte deux parties qui accomplissent respectivement et alternativement l'opération de formation du syndrome vertical et l'opération de maintien du syndrome vertical. Ainsi, les syndromes verticaux qui sont alternativement
13
638 356
maintenus forment une séquence de syndromes SDV qui est représentée sur la figure 14H.
Comme le montre la figure 14H, la séquence de syndromes verticaux SDV provenant du contrôleur de parité verticale 36 est synchronisée avec la série de données d'entrée DRi (figure 14B) qui est appliquée à la partie horizontale 27, mais elle est retardée d'un intervalle de trame par rapport à la série de données d'entrée DRi. La série de données que la partie horizontale 27 applique à la partie verticale 28 a été retardée d'un intervalle de ligne horizontale de la matrice par rapport à la série de données d'entrée DRi et elle est encore retardée par la mémoire de trame 34 (ou la sous-mémoire 35) dans la partie verticale. Naturellement, pour le bon fonctionnement du circuit de correction d'erreur 40, la série de données et la séquence de syndromes SDV doivent être appliquées à celui-ci en synchronisme mutuel.
La figure 20 représente une configuration appropriée pour le circuit de jugement vertical 37 qui, pour les données qui sont appliquées à la partie verticale 28, compte le nombre de sous-blocs erronés dans chaque direction de colonne et produit un signal de détection CRCTBL qui est à «0» pour indiquer que l'erreur ne peut pas être corrigée, dans le cas où deux sous-blocs erronés, ou davantage, figurent dans une colonne, ou qui est à « 1 » pour indiquer la possibilité de correction de l'erreur. Le circuit de jugement vertical 37 produit en outre, en tant que résultat final de cette détection, un signal de jugement CRCTV, apparaissant pendant l'intervalle de trame suivant. Pour accomplir la fonction ci-dessus, on peut détecter le nombre de signaux de bloc d'erreur ERBLK pour chaque colonne au moyen de trente-six compteurs, chacun d'eux recevant les signaux de bloc d'erreur ERBLK pour l'une respective des colonnes allant de la première à la trente-sixième. Cependant, il n'est pas économique d'utiliser un nombre de compteurs aussi élevé que trente-six. De ce fait, dans le mode de réalisation de la figure 20, on accomplit la fonction décrite ci-dessus à l'aide de trois registres à décalage 77,78 et 79.
Pour permettre de comprendre facilement la description qui suit du circuit de jugement vertical 37, on va tout d'abord décrire en se référant aux figures 21A-21K divers signaux de rythme et signaux de commande qui interviennent dans le traitement effectué dans la partie verticale 28.
Plus précisément, une impulsion de rythme RDST (figure 21 A) ayant une période d'une trame est synchronisée avec le début des données de chaque trame dans les séries de données DRi et DRo. Cette impulsion RDST définit une certaine trame TVi, la trame suivante TVÌ+1, et ainsi de suite. Une impulsion de commutation de trame SVSL (figure 21B) est commutée entre «0» et « 1 » à chaque trame, en synchronisme avec l'impulsion de rythme RDST. Une impulsion de rythme VPCEN (figure 21C) a une période égale à un intervalle de ligne horizontale de la matrice, TH, et elle passe à «0» pendant une durée qui correspond aux données de parité horizontale. Une impulsion de rythme VBREN (figure 21D) indique un intervalle de lecture des données à partir de la mémoire de trame 34 et un intervalle d'exécution de la correction d'un bloc erroné corrigible, au moyen du syndrome vertical SDV. Une impulsion VBENT (figure 21E) indique l'intervalle dans lequel la série de données est transférée de la partie horizontale 27 à la partie verticale 28. Une impulsion de rythme VBWEN (figure 21F) correspond à l'impulsion VBENT, mais elle est étendue pour englober les données de parité verticale. La série de données DAT.SEQ (figure 21 G) qui provient de la partie horizontale 27 comprend les données de parité horizontale, représentées par une région hachurée, pour les données de chaque ligne horizontale de la matrice correspondant aux intervalles TH! à TH22, et les données de parité verticale dans la vingt-deuxième ligne horizontale de la matrice. Chaque sous-bloc des données qui sont reproduites à partir de la bande magnétique comprend 105 échantillons, comme on l'a indiqué précédemment, mais l'intervalle de données de chaque trame est réduit de 246H à environ 243H, du fait que la mémoire tampon 32 traite chaque sous-bloc comme 100 échantillons (dont deux sont fictifs), comme on l'a 5 indiqué précédemment.
Seuls 96 échantillons de données sont écrits à l'adresse de la mémoire de trame 34 qui correspond à un signal d'adresse à 10 bits qui est inclu au début d'un sous-bloc. Cependant, dans la partie verticale 28, les données de parité horizontale et verticale io ne sont pas corrigées, si bien que ces données de parité ne sont pas écrites dans la mémoire de trame 34 ou dans la sous-mé-moire 35.
Du fait que le contrôleur de parité verticale 36 comporte deux parties similaires aux deux parties du contrôleur de parité 15 horizontale 31, décrit précédemment en relation avec la figure 17, une impulsion de restauration de bascules PBCLA (figure 21H) est produite pour restaurer l'un des circuits de bascules du contrôleur 36 correspondant aux circuits de bascules 66A et 66B du contrôleur 31. Une impulsion de restauration de bas-20cules PBCLB (figure 211), obtenue en décalant d'un intervalle de trame l'impulsion PBCLA, est produite pour restaurer l'autre circuit de bascules du contrôleur de parité verticale.
Dans le contrôleur de parité verticale 36, un circuit de bascules produit un syndrome pendant que l'impulsion PBCLA est 25 à un niveau haut «H» dans l'intervalle de trame TVi et maintient le syndrome SD Vi pour effectuer un calcul de correction pendant l'intervalle de trame suivant TVi +1 ; et l'autre circuit de bascule maintient un syndrome SDVÌ+1 formé précédemment, pendant l'intervalle de trame TVi et il calcule à nouveau 30 un syndrome pendant que l'impulsion PBCLB prend un niveau haut «H» pendant l'intervalle de trame suivant TVi+1. Ainsi, la séquence de syndromes verticaux SDV qu'on emploie pour le calcul de correction est celle qui est représentée sur la figure 21J. De plus, la série de données DRo (figure 21K) qui est 35 obtenue à partir du circuit de correction 40 de la partie verticale, après correction, est synchronisée avec l'impulsion de rythme RDST (figure 21 A) et elle comporte 96 échantillons dans chaque sous-bloc, pour chacun desquels il existe un intervalle d'effacement de données qui correspond aux autres signaux de syn-40 chronisation et aux signaux d'adresse d'identification, et un intervalle d'effacement des données qui correspond aux données de parité. Cette série de données RDo est appliquée au circuit extenseur de base de temps correspondant 19A ou 19B (figure 5) puis est ensuite transmise par l'interface 20 au circuit conver-45 tisseur numérique-analogique 21, grâce auquel la série de données DRo est ramenée à la configuration d'origine de signal analogique dans laquelle les signaux vidéo sont présents pendant l'intervalle autre que les intervalles d'effacement horizontal et vertical. Ensuite, des signaux de synchronisation et des 50 impulsions d'égalisation appropriés sont ajoutés à la série de données DRo dans le circuit de traitement de sortie 22, de façon à obtenir sur la borne de sortie 23 un signal vidéo analogique reproduit.
On va maintenant décrire en se référant à la figure 20 un 55 mode de réalisation particulier du circuit de jugement vertical 37. Lorsqu'il existe un sous-bloc erroné dans une colonne verticale dans une trame, même si ce sous-bloc est unique, le registre à décalage 77 fait apparaître un «1» sur celle de ses bornes de sortie Qi à Q36 qui correspond à la colonne contenant le sous-60 bloc erroné. Du fait que les données de parité horizontale ne figurent pas dans les données à corriger, comme on l'a indiqué précédemment, il suffit que le jugement porte sur 36 colonnes verticales. On utilise alternativement des registres à décalage 78 et 79 à chaque trame, c'est-à-dire que pendant que le registre à 65 décalage 78 compte le nombre de blocs erronés dans chacune des colonnes verticales d'une trame, le registre à décalage 79 fournit les résultats du compte précédent sous la forme d'une indication du caractère corrigible de l'erreur.
638 356
14
Le signal de bloc d'erreur ERBLK (figure 22D) est appliqué au registre à décalage 37 par l'intermédiaire d'une porte OU 80 qui reçoit également un signal qui est renvoyé à partir de la trente-sixième borne de sortie Q36 du registre à décalage 77. Le registre à décalage 77 reçoit sur sa borne de remise à zéro l'impulsion de rythme VBWEN (figure 22E) et, pendant l'intervalle au cours duquel cette impulsion de rythme est à «0», le registre à décalage 77 est remis à zéro. Des portes ET 81 et 82 produisent une impulsion de décalage CK1 (figure 211), lorsque chacune des impulsions VBWEN, VPCEN et FBLKS est à «1», et cette impulsion de décalage CK1 est à son tour appliquée au registre à décalage 77. Les figures 22A-220 illustrent les trois premiers intervalles de ligne horizontale de la matrice, TH0, THj et TH2, de la trame dans laquelle l'impulsion de commutation de trame SVSL (figure 22A) est à «0». Comme on l'a indiqué, l'impulsion de décalage CK1 (figure 221) est obtenue à partir des impulsions de rythme VBWEN (figure 22E), VPCEN (figure 22C) et FBLKS (figure 22F). Le signal de bloc d'erreur ERBLK (figure 22D), démarrant avec l'intervalle de ligne horizontale de la matrice THj, est appliqué par la porte OU 80 au registre à décalage 77. Du fait que le signal de bloc d'erreur ERBLK est à «1» pour le sous-bloc qui n'a pas été corrigé par la parité horizontale et est à «0» pour un sous-bloc correct, comme il a été indiqué précédemment, si le signal de bloc d'erreur ERBLK est à «1», par exemple pour le sous-bloc SB2 de la première ligne horizontale de la matrice, le registre à décalage 77 ne présente un «1» que sur sa borne de sortie Q35. Le signal de bloc d'erreur ERBLK est également engendré pour chaque sous-bloc des données de parité horizontale, mais du fait que la génération de l'impulsion de décalage CK1 est bloquée pendant l'intervalle des données de parité horizontale, le signal de bloc d'erreur n'est pas alors appliqué au registre à décalage 77. L'opération précédente est accomplie de façon répétée et, dans le cas où on détecte, dans les vingt-deux lignes horizontales de la matrice contenant les vingt-deuxièmes données de parité verticale, qu'un ou plusieurs sous-blocs erronés existent dans l'une quelconque des colonnes allant de la première à la trente-sixième, le registre à décalage 77 fournit un «1» sur chacune de ses bornes de sortie correspondant à la colonne de ces sous-blocs. Les nombres qui sont joints au signal de bloc d'erreur ERBLK sur la figure 22D et aux données provenant de la partie horizontale, sur la figure 22L, indiquent les numéros des sous-blocs, tandis que tous les nombres associés aux autres signaux des figures 22A-220 désignent des intervalles de temps.
Le signal de sortie qui apparaît sur la borne de sortie Q37 du registre à décalage 77 et le signal de bloc d'erreur ERBLK sont appliqués à une porte ET 87 (figure 20). Le signal de sortie qui provient de la borne de sortie Q37 est prélevé avec un retard d'un bit afin que ce signal de sortie puisse être synchronisé avec le signal de bloc d'erreur ERBLK. Dans le cas où le signal de bloc d'erreur ERBLK est à « 1 » pour le sous-bloc SB2, comme il a été indiqué précédemment, le signal de bloc d'erreur ERBLK pour le sous-bloc SB4i est appliqué à la porte ET 87 à l'instant auquel le registre à décalage 77 présente un «1» sur sa borne de sortie Q37, si bien que le signal de bloc d'erreur ERBLK étant également à «1», la sortie de la porte ET 87 passe à «1». En d'autres termes, le fait d'appliquer à la porte ET 87 le signal de bloc d'erreur pour chaque colonne, tel qu'il est détecté et maintenu par le registre à décalage 77, et le signal de bloc d'erreur ERBLK pour le sous-bloc qui arrive un intervalle de ligne horizontale plus tard, ces signaux étant en synchronisme mutuel en ce qui concerne la colonne, constitue simplement un moyen de détecter si chaque colonne contient ou non deux sous-blocs, ou davantage, pour lesquels les signaux de bloc d'erreur ERBLK sont à «1». Lorsqu'une colonne quelconque contient deux sous-blocs erronés, ou davantage, et fait apparaître un «1» en sortie de la porte ET 87, les erreurs dans les sous-blocs respectifs ne peuvent pas être corrigées par les données de parité verticale.
Le signal de sortie de la porte ET 87 est appliqué aux portes ET 88A et 88B (figure 20) dont les signaux de sortie sont respectivement appliqués par des portes OU 89A et 89B aux registres à décalage 78 et 79. Les signaux de sortie qu'on obtient sur s les bornes de sortie Q36 des registres à décalage 78 et 79 sont respectivement renvoyés sur les entrées de ces registres par les portes OU 89A et 89B. Si les résultats de la détection, c'est-à-dire les signaux de sortie des portes ET 88A et 88B passent à « 1 », même une seule fois, les résultats de la détection en ce qui io concerne la colonne sont maintenus par le circuit de réaction décrit. Les registres à décalage 78 et 79 reçoivent une impulsion de remise à zéro par des portes NON-ET 90A et 90B. L'impulsion de remise à zéro est produite au début de chaque intervalle de trame par une bascule de type RS, 92, à partir des impulsions 15 de rythme RDST et VBREN. L'impulsion de commutation de trame SVSL (figure 22A) est inversée par un inverseur 91 et elle est appliquée à la porte ET 88A et à la porte NON-ET 90A. De ce fait, dans la période de trame dans laquelle l'impulsion de commutation SVSL est à «0», le signal de sortie de la porte ET 20 87 est appliqué par la porte ET 88A et la porte OU 89A au registre à décalage 78, et ce dernier est remis à zéro par l'impulsion de remise à zéro qui lui est appliquée par la porte NON-ET 90A, au début de chaque intervalle de trame. Dans l'intervalle de trame dans lequel l'impulsion de commutation de trame 25 SVSL est à «0», l'autre registre à décalage 79 fait simplement circuler son contenu par l'intermédiaire de la boucle de réaction qui relie sa borne de sortie Q36 à la porte OU 89B. Ainsi, dans l'intervalle de trame dans lequel l'impulsion de commutation SVSL est à «0», le registre à décalage 78 fournit à partir du 30 signal de bloc d'erreur ERBLK de la trame présente un signal de détection CRCTBL qui indique si chaque sous-bloc de cette trame est corrigible ou non. Pendant le même intervalle, l'autre registre à décalage 79 maintient un signal de jugement CRCTV pour indiquer finalement si chaque colonne est corrigible ou 35 non, en se basant sur le signal de bloc d'erreur dans la trame précédente. Dans l'intervalle de trame dans lequel l'impulsion de commutation de trame SVSL est à «1», les opérations ci-dessus sont échangées, c'est-à-dire que le registre à décalage 79 engendre le signal de détection CRCTBL et le registre à déca-40 läge 78 engendre le signal de jugement CRCTV.
Le signal de détection CRCTBL est obtenu à partir de la borne de sortie Qx du registre à décalage 78 ou 79 et le signal de jugement CRCTV est obtenu à partir de la borne de sortie Q36 du registre à décalage 78 ou 79. Un multiplexeur 93 détermine à 45 partir duquel des registres à décalage 78 et 79 est prélevé le signal de détection CRCTBL ou le signal de jugement CRCTV. Le multiplexeur 93 est commuté par l'impulsion de commutation de trame SVSL. Dans le cas où l'impulsion de commutation de trame SVSL est à «0», le signal qui est appliqué du côté A du 50 multiplexeur 93 apparaît sur sa sortie, et dans le cas où l'impulsion de commutation de trame SVSL est à «1», le signal d'entrée qui est appliqué du côté B apparaît sur la sortie. Ces signaux de sortie du multiplexeur 93 sont inversés par des inverseurs 95 et 96 pour donner le signal de détection CRCTBL et le signal de 55 jugement CRCTV. Si le signal de détection CRCTBL et le signal de jugement CRCTV sont à « 1 », ceci signifie que le bloc est corrigible, tandis que si l'un des signaux CRCTBL ou CRCTV est à «0», ceci signifie que le bloc est incorrigible. Le signal de détection CRCTBL peut quelquefois être inversé de 60 «i» à «0» pendant une trame, c'est-à-dire que le signal est à «1» lorsqu'un seul sous-bloc est erroné, mais il passe à «0» dès que deux sous-blocs erronés, ou davantage, sont comptés.
Les registres à décalage 77 et 78 accomplissent alternativement les opérations ci-dessus à chaque trame, et les impulsions 65 de décalage appliquées aux registres à décalage sont également commutées à chaque trame par un multiplexeur 94. Plus précisément, une impulsion de décalage CK2 (figure 22J) est élaborée par les portes ET 81 et 83 à partir des impulsions de rythme
15
638 356
VBWEN, VPCEN et VBLKS. L'impulsion de rythme VBLKS (figure 22G) a une période égale à la durée d'un sous-bloc et elle est légèrement retardée par rapport à l'impulsion de rythme FBLKS (figure 22F), si bien que l'impulsion de décalage CK2 présente une phase un peu retardée par rapport à celle de l'impulsion de décalage CK1. Une impulsion de décalage CK3 (figure 22K) est basée sur les impulsions de rythme VBREN, VPCEN et VBLKS et elle est produite par un inverseur 84 recevant l'impulsion VBLKS et les portes ET 85 et 86. Du fait que l'impulsion de rythme VBREN passe à « 1 » à partir du début de la trame (figure 22B), et du fait que l'impulsion de rythme VBLKS se présente de la manière qui est indiquée sur la figure 22H, l'impulsion de décalage CK3 a la configuration qui est représentée sur la figure 22K. L'impulsion de décalage CK2 (figure 22J) est appliquée au registre à décalage 78 ou 79 qui produit le signal de détection CRCTBL, et l'impulsion de décalage CK3 (figure 22K) est appliquée à l'autre registre à décalage, 79 ou 78, qui produit le signal de jugement CRCTV. Par exemple, dans la trame dans laquelle l'impulsion de commutation de trame SVSL est à «0», le multiplexeur 94 est commandé de façon que l'impulsion de décalage CK2 soit appliquée au registre à décalage 78 et que l'impulsion de décalage CK3 soit appliquée au registre à décalage 79.
Dans la trame dans laquelle l'impulsion de commutation de trame SVSL est à «0», l'impulsion de décalage CK1 n'est pas appliquée au registre à décalage 77 pendant le premier intervalle de ligne horizontale de la matrice TH0, mais elle est appliquée à partir de l'intervalle de ligne horizontale suivant, TH^ De façon similaire, l'impulsion de décalage CK2 est appliquée au registre à décalage 78 à partir de l'intervalle de ligne horizontale de la matrice THX. Dans l'intervalle de ligne horizontale THb le registre à décalage 77 fait apparaître successivement des signaux de sortie sur la borne de sortie Q37, comme le montre la figure 22M, mais du fait que ce registre à décalage 77 était initialement dans son état de remise à zéro, tous ces signaux de sortie pendant l'intervalle de ligne horizontale de la matrice THj sont tous des «0». De ce fait, le signal de sortie qui est appliqué au registre à décalage 78 par l'intermédiaire des portes ET 87 et 88A et de la porte OU 89A est également un «0» et, dans ces conditions, les signaux de détection CRCTBL qui apparaissent sur les bornes de sortie du registre à décalage 78 dans l'intervalle de ligne horizontale THj sont tous des «0», comme le montre la figure 22N. D'autre part, dans une trame dans laquelle l'impulsion de commutation de trame SVSL est à «0», du fait que le registre à décalage 79 est commandé par l'impulsion de décalage CK3 de façon à fonctionner en circulation, le signal de jugement CRCTV de la trame précédente, qui indique la possibilité de correction (ou l'impossibilité de correction) de chacune des colonnes allant de la première à la trente-sixième, apparaît de façon répétée sur la borne de sortie Q36 du registre à décalage 79, comme le montre la figure 220.
Dans l'intervalle de ligne horizontale suivant TH2, le signal de bloc d'erreur ERBLK concernant chacun des sous-blocs allant du premier au trente-sixième apparaît sur la borne de sortie Q37 du registre à décalage 77 et il est appliqué à la porte ET 87, en compagnie du signal de bloc d'erreur d'entrée ERBLK. Ainsi, à la fin de l'intervalle de ligne horizontale TH2, le contenu du registre à décalage 78 n'est «1» qu'à la position dans laquelle deux sous-blocs erronés existent dans la même colonne, dans deux lignes horizontales respectives de la matrice. Une telle opération se répète pour vingtdeux intervalles de ligne horizontale de la matrice d'une trame, et le contenu du registre à décalage 78 correspond finalement à des «1» à chaque position qui correspond à une colonne non corrigible. Dans la trame suivante, dans laquelle l'impulsion de commutation de trame SVSL est à «1 », le contenu du registre à décalage 78 est prélevé en tant que signal de jugement CRCTV, par l'impulsion de décalage CK3, et l'impulsion de décalage CK2 actionne le registre à décalage 79 pour qu'il produise le signal de détection CRCTBL.
On voit que, dans le circuit de jugement vertical décrit ci-dessus en relation avec la figure 20, on peut produire le signal de 5 détection CRCTBL et le signal de jugement CRCTV en utilisant simplement les registres à décalage 77, 78 et 79, et qu'il n'est pas nécessaire d'utiliser un grand nombre de compteurs correspondant respectivement aux trente-six colonnes. Le circuit de jugement vertical peut donc avoir une structure relative-io ment simple.
Comme le montre la figure 13, le signal de détection CRCTBL qui provient du circuit de jugement vertical 37 est appliqué au circuit de commande de mémoire 39 pour commander l'écriture des données dans la sous-mémoire 35. La figure 15 23 montre, à titre d'exemple, une configuration détaillée qui peut constituer la sous-mémoire 35 et le circuit de commande39.
Deux sous-mémoires 97A et 97B et deux mémoires d'indicateur 99A et 99B sont utilisées pour effectuer les opérations d'écriture et de lecture, en alternant à chaque trame, et des 20 circuits de commande de mémoire 98A, 98B et 100 sont respectivement associés à la mémoire 97A, à la mémoire 97B et aux mémoires 99A et 99B. Les données (DAT.SEQ) qui proviennent de la partie horizontale 27 sont appliquées en tant que données d'entrée aux sous-mémoires 97A et 97B, et les don-25 nées de sortie DTS de ces mémoires sont appliquées au circuit de correction d'erreur 40. Les mémoires d'indicateur 99A et 99B enregistrent des indicateurs d'erreur verticaux à 1 bit, désignés respectivement par SFLA et SFLB, qui concernent tous les sous-blocs (858) qui figurent dans une trame. Chaque sous-30 mémoire 97A et 97B a une capacité suffisamment grande pour enregistrer les données d'un nombre prédéterminé de sous-blocs, par exemple six sous-blocs, comme on l'a indiqué précédemment. Dans l'intervalle de trame dans lequel l'impulsion de commutation de trame SVSL est à «0», la sous-mémoire 97A et 35 la mémoire d'indicateur 99A effectuent des opérations d'écriture tandis que la sous-mémoire 97B et la mémoire d'indicateur 99B effectuent des opérations de lecture, et dans l'intervalle de trame suivant dans lequel l'impulsion de commutation de trame SVSL est à «1», les opérations sont permutées, c'est-à-dire que 40 les mémoires 97B et 99B effectuent des opérations d'écriture tandis que les mémoires 97A et 99A effectuent des opérations de lecture.
Des codes d'adresse provenant d'un registre d'adresse d'écriture 101W et d'un compteur d'adresse de lecture 101R sont 45 sélectivement appliqués aux mémoires d'indicateur 99A et 99B. L'impulsion de rythme FBLKS (figure 22F) et l'impulsion d'horloge RCK (figure 18A) sont appliquées à un générateur d'impulsions de chargement 102 et un siganl d'adresse à 10 bits appartenant aux données DAT.SEQ provenant de la partie ho-50 rizontale 27 est chargé dans le registre d'adresse d'écriture 101W par une impulsion de chargement qui provient du générateur 102. En outre, les impulsions de rythme FBLKS et RDST (figure 21 A) sont appliquées à un générateur d'impulsions de remise à zéro 103 qui, à partir de ces impulsions, produit une 55 impulsion de remise à zéro au début d'une trame, cette impulsion étant appliquée au compteur d'adresse de lecture 101R pour remettre à zéro ce dernier. Le compteur d'adresse 101R compte ensuite les impulsions de rythme FBLKS, ce qui a pour effet d'incrémenter le compteur d'adresse unité par unité pour 60 chaque sous-bloc. Le signal d'adresse d'écriture et le signal d'adresse de lecture, ayant chacun une configuration à 10 bits en parallèle, sont appliqués à des multiplexeurs 104 et 104B. Dans l'intervalle de trame dans lequel l'impulsion de commutation de trame SVSL est à «1», le signal d'adresse de lecture est sélec-65 tionné par le multiplexeur 104A et il est appliqué à la mémoire d'indicateur 99A et, simultanément, le signal d'adresse d'écriture est sélectionné par le multiplexeur 104B et il est appliqué à la mémoire d'indicateur 99B.
638 356
16
Les signaux de rythme VPCEN (figure 21C) et VBENT (figure 21E) sont appliqués à une porte ET 105 dont la sortie est connectée au circuit de commande de mémoire d'indicateur 100. Le circuit de commande de mémoire 100 est conçu de façon à ne produire des impulsions d'écriture pour les mémoires d'indicateur 99A et 99B que pendant les intervalles dans lesquels le signal de sortie de la porte ET 105 est à «1». Ainsi, aucune impulsion d'écriture n'est produite pour les sous-blocs qui concernent les données de parité horizontale et verticale, et les indicateurs d'erreur verticaux concernant ces données de parité sont toujours à «0». Ce qui précède s'applique également à l'écriture des données dans les sous-mémoires 97A et 97B. Plus précisément, les signaux de rythme VBCEN et VBENT sont appliqués aux circuits de commande de mémoire 98A et 98B de façon à empêcher l'écriture des données de parité dans les sous-mémoires 97A et 97B.
Le signal de bloc d'erreur ERBLK et le signal de détection CRCTBL provenant du circuit de jugement vertical 37 sont appliqués à une porte ET 106. Lorsque ces deux signaux ERBLK et CRCTBL sont à « 1 », ce qui fait apparaître un signal «1» en sortie de la porte ET 106, ceci signifie que le sous-bloc est corrigible et erroné. Même dans le cas où le signal de détection CRCTBL est initialement à «1», un sous-bloc erroné peut apparaître ultérieurement dans la même colonne. Dans ce cas, le signal CRCTBL passera à «0» pour indiquer que le sous-bloc n'est pas corrigible. Pour éviter ceci, le signal de sortie de la porte ET 106 est appliqué à un circuit d'interdiction de dépassement de capacité, 107, destiné à empêcher un dépassement de capacité des sous-mémoires 97A et 97B. Le signal de sortie du circuit d'interdiction de dépassement de capacité 107 est appliqué sous forme de données d'entrée à chacune des mémoires d'indicateur 99A et 99B et il est appliqué simultanément aux circuits de commande de sous-mémoire 98A et 98B, pour commander l'écriture des données dans les sous-mémoires 97 A et 97B ainsi que les adresses d'écriture de ces données. Plus précisément, les données (à l'exclusion des données de parité, comme décrit précédemment) du sous-bloc pour lesquelles le signal de sortie de la porte ET 106 passe à «1» sont écrites dans les sous-mémoires 97A et 97B, et pendant cet intervalle l'impulsion d'horloge RCK fait progresser l'adresse d'écriture sur 96 échantillons. Lorsque le signal de sortie de la porte ET 106 repasse à «1 », la même opération est accomplie et l'adresse d'écriture progresse à nouveau sur 96 échantillons.
Ainsi, dans une trame qui est définie par l'impulsion de commutation de trame SVSL, un maximum de six sous-blocs erronés et corrigibles sont enregistrés dans la sous-mémoire 97A ou 97B, et un « 1 » est écrit à chacune des adresses de la mémoire d'indicateur 99 A ou 99B qui correspondent aux sous-blocs enregistrés. Dans une autre trame définie par l'impulsion de commutation de trame SVSL, le signal d'adresse de lecture qui est fourni par le compteur d'adresse de lecture 101R et qui progresse à chaque sous-bloc est appliqué à la mémoire d'indicateur 99A ou 99B et le signal de sortie de lecture de cette mémoire est l'indicateur d'erreur vertical SFLA ou SFLB qui est sélectionné par le multiplexeur 108 et qui est combiné pour donner un indicateur d'erreur vertical SFLG. L'indicateur d'erreur vertical SFLA ou SFLB qui est lu dans la mémoire d'indicateur 99A ou 99B est également appliqué au circuit de commande de mémoire 98A ou 98B pour faire en sorte que l'adresse de lecture pour la sous-mémoire 97A ou 97B soit incré-mentée d'une unité dans chaque intervalle de sous-bloc dans lequel l'indicateur d'erreur vertical SFLA ou SFLB est à «1». De cette manière, les données d'un sous-bloc erroné corrigible sont lues dans la sous-mémoire 97 A ou 97B dans un intervalle de temps prédéterminé dans lequel l'indicateur d'erreur vertical SFLG est à «1».
En considérant maintenant la figure 24, on voit que le circuit d'interdiction de dépassement de capacité 107 peut comprendre un compteur 109 dans lequel le signal d'entrée de prépositionnement d'une valeur prédéterminée est chargé à partir d'un générateur de signal d'entrée de prépositionnement 110, en appliquant sur une borne de chargement du compteur 109 l'impul-s sion de rythme RDST qui indique le début de la trame. Dans l'exemple décrit ci-dessus, c'est-à-dire dans lequel un maximum de 6 sous-blocs erronés corrigibles peuvent être enregistrés dans la sous-mémoire 97A ou 97B, on applique une valeur numérique égale à 6 en tant que signal d'entrée de prépositionnement io pour le compteur 109. Le signal de sortie de la porte ET 106 est appliqué sur une entrée d'une porte ET 111 dont le signal de sortie est appliqué sur une entrée de soustraction du compteur 109. Un signal de sortie de report du compteur 109 est appliqué sur l'autre entrée de la porte ET 111. Le signal de sortie de 15 report est fixé à «1» par le chargement du signal d'entrée de prépositionnement dans le compteur 109, et il passe à «0» lorsque le signal de sortie de la porte ET 106 dépasse le nombre qui a été prépositionné. Ainsi, après ceci, le signal de sortie de la porte ET 111 et donc le signal de sortie du circuit 107 passent à 20 «0» pour empêcher un dépassement de capacité de la sous-mémoire 97A ou 97B.
En considérant maintenant la figure 25, on voit que le circuit de correction d'erreur 40 de la partie verticale 28 reçoit la séquence de syndrome vertical SDV (figure 21J) à partir du con-25 trôleur de parité vertical 36, la série de données DTF qui est lue dans la mémoire de trame 34 et la série de données DTS qui est lue dans la sous-mémoire 35 (d'est-à-dire dans les sous-mémoires 97A et 97B de la figure 23). Dans le circuit 40, le signal de jugement CRCTV, après avoir été retardé par un registre à 3° décalage 113, et l'indicateur d'erreur vertical SFLG sont appliqués à une porte ET 112 qui fournit en sortie un signal de sélection SLCT. Le syndrome vertical SDV est également apli-qué à un registre à décalage de retard 114 pour assurer la synchronisation de phase. Le signal de sélection SLCT ouvre et 35 ferme un circuit de porte 115 qui reçoit le syndrome vertical SDV, et le signal de sélection SLCT commande également un multiplexeur 116 de façon à sélectionner la série de données DTF ou DTS. Les signaux de sortie du circuit de porte 115 et du multiplexeur 116 sont appliqués à un additionneur modulo 2, 40117, pour corriger les erreurs éventuelles, et cet additionneur fournit la série de données de sortie DRo.
Dans le cas où le signal de sélection SLCT est à «0», le circuit de porte 115 est fermé et son signal de sortie passe à «0». Simultanément, le multiplexeur 116 sélectionne la série de don-45 nées DTF pour l'appliquer à l'additionneur 117. Dans le cas où le signal de sélection SLCT est à «1», le circuit de porte 115 est ouvert de façon à appliquer le syndrome vertical SDV à l'additionneur 117, et le multiplexeur 116 sélectionne la série de données DTS et l'applique également à l'additionneur 117. 50 On décrira ci-après quatre combinaisons de «1» et «0» du signal de jugement CRCTV et de l'indicateur d'erreur vertical SFLG:
(1) CRCTV = «0», SFLG = «0» (SLCT = «0»)
Du fait que le sous-bloc est incorrigible mais n'est plus, tout 55 au moins, erroné, c'est la série de données DTF qui est sélectionnée et est prélevée en tant que série de données de sortie DRo. Ce cas comprend le cas dans lequel le sous-bloc est correct à l'origine.
(2) CRCTV = «1», SFLG = «0» (SLCT = «0»)
60 Du fait que le sous-bloc est corrigible mais non erroné, la série de données DTF est à nouveau sélectionnée.
(3) CRCTV = «0», SFLG = «1» (SLCT = «0»)
Le sous-bloc est incorrigible et erroné. De ce fait, la série de données DTF provenant de la mémoire de trame 34 est prélevée 6S en tant que série de données de sortie DRo. L'écriture du sous-bloc erroné dans la mémoire de trame 34 est interdite et le sous-bloc apparaissant dans la série de données DTF est formé par les données comprises dans la ligne de la trame précédente qui se
17
638 356
trouve une ligne au-dessous de celle qui contient les données erronées. Il y a ainsi une opération de masquage d'erreur.
(4) CRCTV = «1», SFLG = «1» (SLCT = «1»)
Le sous-bloc est corrigible et erroné. Ce n'est que pour les conditions ci-dessus que le signal de sélection SLCT passe à «1» et, de ce fait, c'est la série de données DTS provenant de la sous-mémoire 35 qui est sélectionnée par le multiplexeur 116. Simultanément, le circuit de porte 115 est ouvert et le sous-bloc dans la série de données DTS et le syndrome vertical qui lui correspond sont soumis à une addition modulo 2 dans l'additionneur 117, ce qui corrige l'erreur.
La description qui précède d'un mode de réalisation de l'invention permet de voir qu'on utilise une mémoire de trame et une sous-mémoire, et les données correctes sont enregistrées dans la mémoire de trame tandis que les données pour la correction d'erreur sont enregistrées dans la sous-mémoire, grâce à quoi on peut aisément effectuer une correction d'erreur et/ou un masquage d'erreur. En outre, du fait qu'on interdit l'écriture des données erronées dans la mémoire de trame et qu'on les remplace par les données de la trame précédente qui se trouvent une ligne au-dessous dans la représentation visuelle d'une image complète, on peut effectuer le remplacement avec des données présentant, par rapport aux données erronées, une corrélation relativement plus élevée que celle des données d'une ligne adj-cente de la même trame. En outre, aucun circuit de calcul n'est nécessaire pour le remplacement, contrairement aux configurations existantes dans lesquelles les données de remplacement sont obtenues au moyen d'un calcul. Seules les données d'un sous-bloc corrigible et erroné sont écrites dans la sous-mémoire, ce qui fait que la capacité de cette dernière peut être relativement faible. Lorsqu'on écrit des données dans la sous-mémoire 35, l'adresse de ces données est enregistrée par un indicateur d'erreur, si bien que la lecture des données dans la sous-mémoire et la correction d'erreur de ces données peuvent être effectuées aisément. De plus, conformément à l'invention, le jugement concernant la possibilité ou l'impossibilité de correction d'une erreur dans la direction des colonnes peut être effectué par une configuration simple qui, le montre la figure 20, n'emploie que trois registres à décalage.
Dans le mode de réalisation de l'invention qu'on vient de décrire, les données de chaque trame sont enregistrées dans deux pistes parallèles TA et TB, mais il est évident que les données pour chaque trame peuvent également être enregistrées dans une piste ou dans trois pistes parallèles, ou davantage. En outre, le code correcteur d'erreur N-est pas nécessairement limité au code de parité qui a été décrit spécialement, et on peut utiliser de façon similaire d'autres codes correcteurs d'erreur.
Dans le mode de réalisation de l'invention décrit ci-dessus, on a supposé que les composantes de luminance et de chrominance du signal vidéo en couleur numérique sont séparées l'une de l'autre d'une manière appropriée à un certain point après 5 avoir été lues dans la mémoire de trame 34 du décodeur à correction d'erreur 18A ou 18B. En d'autres termes, les données qui sont enregistrées dans la mémoire de trame 34 et dans la sous-mémoire représentent un signal vidéo en couleur composite qui comporte à la fois une composante de luminance et io une composante de chrominance. Cependant, si on le désire, on peut appliquer l'invention de façon similaire à une configuration dans laquelle le signal vidéo en couleur numérique reproduit de chaque voie est séparé de façon appropriée en composantes de luminance et de chrominance, soit au niveau du décodeur à 15 correction d'erreur respectif, soit avant ce dernier, auquel cas la mémoire de trame du décodeur à correction d'erreur est divisée en une mémoire de signal de luminance et une mémoire de signal de chrominance dans lesquelles les composantes respectives de luminance et de chrominance séparées de chaque trame 20 exemptes d'erreur sont enregistrées temporairement. Par exemple, comme le montre schématiquement la figure 26, une mémoire de trame 34' de chacun des décodeurs à correction d'erreur 18A et 18B peut comporter un séparateur 118 qui sépare de façon appropriée les composantes de luminance et de chro-25 minance à partir de la sortie du circuit de correction 33 de la figure 13, et qui applique respectivement ces composantes de luminance et de chrominance à une mémoire de signal de luminance 34'a et à une mémoire de signal de chrominance 34'b. Les mémoires 34'a et 34'b peuvent être commandées par le 30 circuit de commande de mémoire de trame 38, de façon que les composantes de luminance et de chrominance qui sont enregistrées ou écrites respectivement dans les mémoires 34'a et 34'b soient seulement celles des signaux exempts d'erreur qui sont reçus à partir du circuit de correction horizontale 33. Les com-35 posantes de luminance et de chrominance qui sont lues dans les mémoires 34'a et 34'b sont appliquées à un additionneur ou un circuit de combinaison 119 de façon à reconstituer le signal vidéo en couleur composite numérique qui doit être appliqué au circuit de correction vertical 40 de la figure 13. Mis à part ce qui 40 précède, le décodeur à correction d'erreur qui comprend la mémoire de trame 34' de la figure 26 peut être similaire au décodeur à correction d'erreur 18A ou 18B de la figure 13, ou bien la sous-mémoire 35 de ce dernier peut également être divisée en sous-mémoires (non représentées) respectivement destinées à 45 enregistrer temporairement les composantes de luminance et de chrominance des signaux contenant des erreurs qui proviennent du circuit 33 et qui peuvent être corrigés dans le circuit 40.
Annexe
Tableau 1 fs
Ligne paire
Ligne impaire
3fsc
Image impaire Image paire
682
683
683 682
4fsc
Image impaire Image paire
910 910
910 910
638 356
18
Tableau 2
L.E. = Ligne erronée; L.R. = Ligne de remplacement
L.E. 1-0 1-1 1-2 1-3 1-4 1-5 1-6 1-7 1-8 1-9 1-10 1-11
L.R. 2-9 2-10 2-11 2-12 2-13 2-14 2-15 2-16 1-0 1-1 1-2 1-3
L.E. 1-12 1-13 1-14
L.R. 1-4 1-5 1-6
L.E. 2-6 2-7 2-8
L.R. 1-15 1-16 2-0
1-15 1-16 2-0 2-1
1-7 1-8 1-9 1-10
2-9 2-10 2-11 2-12 2-1 2-2 2-3 2-4
2-2 2-3 2-4 2-5
1-11 1-12 1-13 1-14
2-13 2-14 2-14 2-15 2-5 2-6 2-7 2-8
C
14 feuilles dessins

Claims (15)

638 356
1. Procédé de traitement d'un signal numérique destiné à corriger des erreurs qui y apparaissent au cours de l'émission et de la réception, ou de l'enregistrement et de la reproduction, du signal numérique, caractérisé en ce que, avant l'émission ou l'enregistrement du signal numérique, on forme un bloc de données avec chaque nombre prédéterminé de bits du signal numérique, on ajoute un code détecteur d'erreur à chaque bloc de données pour former un bloc de signal, on arrange plusieurs blocs de signal en une matrice ayant des lignes et des colonnes, et on ajoute des codes correcteurs d'erreur pour chaque ligne et chaque colonne de la matrice; et en ce que, après la réception ou la reproduction du signal numérique, on détecte chaque code détecteur d'erreur pour obtenir une indication du fait que le bloc de données respectif contient une erreur, et on corrige l'erreur dans le bloc de données contenant une erreur au moyen des codes correcteurs d'erreur qui correspondent à la ligne et à la colonne de la matrice dans lesquelles se trouve le bloc de données contenant une erreur.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'on corrige l'erreur dans le bloc de données contenant une erreur au moyen d'une première correction qui emploie l'un des codes correcteurs d'erreur de la ligne et de la colonne dans lesquelles se trouve le bloc de données contenant une erreur, et d'une seconde correction qui emploie l'autre code correcteur d'erreur de la ligne et de la colonne dans lesquelles se trouve le bloc de données contenant une erreur.
2
REVENDICATIONS
3
638 356
immédiatement précédente se trouve, dans la représentation vi- et qui apparaissent dans des trames contiguës du signal vidéo,
suelle, immédiatement au-dessous de la ligne du bloc de don- ont entre elles une corrélation encore plus grande.
nées exempt d'erreur qui est écrit dans la première mémoire II a donc été proposé d'effectuer un masquage d'erreur en
(34), et la phase de sa sous-porteuse de couleur est synchronisée remplaçant les données erronées d'une ligne d'une trame par les avec celle de la sous-porteuse de couleur de la ligne du bloc de 5 données correspondantes de la ligne de la trame immédiatement données exempt d'erreur qui est écrit. précédente qui, dans la représentation visuelle de l'image com-
17. Dispositif selon l'une des revendications 12 à 16, carac- plète, est immédiatement adjacente à la ligne contenant l'erreur,
térisé en ce qu'il comporte en outre un circuit (37) qui juge si afin que les données qui sont utilisées pour le masquage d'une une erreur contenue dans un bloc de données est corrigible par erreur offrent une plus grande ressemblance avec les données le code correcteur d'erreur respectif; et en ce que le circuit de 10 d'origine ou correctes qu'elles remplacent.
commande (39) pour la seconde mémoire (35) interdit l'écriture Si on compte exclusivement sur la technique de masquage dans la seconde mémoire de tout bloc de données contenant une d'erreur, la dégradation de l'image devient un problème, en erreur qui n'est pas corrigible par le code correcteur d'erreur particulier après plusieurs niveaux de montage, à moins que la respectif. cadence d'apparition des erreurs soit très faible.
3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'on effectue la seconde correction après la première correction, lorsque la première ne permet pas de corriger complètement le bloc de données contenant une erreur.
4. Procédé selon l'une quelconque des revendications 2 ou 3, dans lequel le signal numérique a été converti à partir d'un signal vidéo analogique composé d'images successives, chacune d'elles comportant plusieurs trames constituées par des lignes respectives successives qui sont entrelacées dans une représentation visuelle (figures 1A, 1B et 2A, 2B) de l'image complète; caractérisé en ce que chaque bloc de données qui est exempt d'erreur, au moins après la première correction, est écrit à une adresse d'une première mémoire (34) qui correspond à celle à laquelle était écrit précédemment un bloc de données d'une ligne de la trame immédiatement précédente qui, dans la représentation visuelle de l'image complète, est immédiatement adjacente à la ligne du bloc de données exempt d'erreur qui est écrite; un bloc de données qui, après la première correction, contient une erreur corrigible par la seconde correction, est écrit dans une seconde mémoire (35); et on lit sélectivement un bloc de données dans les première et seconde mémoires (34,35) en effectuant la seconde correction sur un bloc de données qui est lu dans la seconde mémoire.
5° gique composé d'images successives comportant plusieurs trames constituées par des lignes respectives successives qui sont entrelacées dans une représentation visuelle de l'image complète; caractérisé en ce que le circuit de commande (38) pour la première mémoire (34) provoque l'écriture de chaque bloc de 55 données exempt d'erreur à une adresse de la première mémoire (34) qui correspond à celle à laquelle était écrit précédemment un bloc de données d'une ligne de la trame immédiatement précédente qui, dans la représentation visuelle de l'image complète, est immédiatement adjacente à la ligne du bloc de don-60 nées exempt d'erreur qui est écrite.
15. Dispositif selon la revendication 14, caractérisé en ce que la première mémoire (34) a une capacité pratiquement équivalente à une trame du signal vidéo.
16. Dispositif selon la revendication 14 ou 15, dans lequel le 65 signal vidéo analogique est un signal vidéo en couleur qui comporte une composante de chrominance avec une sous-porteuse de couleur dont la phase change pour des lignes sélectionnées de chaque trame, caractérisé en ce que ladite ligne de la trame
5 ment un bloc de données à partir des première et seconde mémoires (34,35); et en ce qu'on effectue la correction d'une erreur d'un bloc de données lu dans la seconde mémoire au moyen du code correcteur d'erreur respectif.
5. Procédé selon la revendication 4, dans lequel le signal vidéo analogique est un signal vidéo en couleur qui comporte une composante de chrominance avec une sous-porteuse de couleur dont la phase change à des lignes sélectionnées de chaque trame, caractérisé en ce que ladite ligne de la trame immédiatement précédente se trouve, dans la représentation visuelle, immédiatement au-dessous de la ligne du bloc de données exempt d'erreur qui est écrit et la phase de sa sous-porteuse de couleur est synchronisée avec celle de la sous-porteuse de couleur de la ligne du bloc de données exempt d'erreur qui est écrit.
6. Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'on interdit l'écriture dans la première mémoire (34) de tout bloc de données qui contient une erreur après la première correction; on interdit l'écriture dans la seconde mémoire (35) de tout bloc de données qui contient une erreur incorrigible par la seconde correction; et on commande la lecture dans la première mémoire (34), dans le cas de l'interdiction de l'écriture dans la seconde mémoire (35).
7. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'on écrit dans une première mémoire (34) chaque bloc de données qui est exempt d'erreur, on écrit dans une seconde mémoire (35) un bloc de données contenant une erreur et on lit sélective-
8. Procédé selon l'une quelconque des revendications 4 ou io7, caractérisé en ce que la première mémoire (34) a une capacité
pratiquement équivalente à une trame du signal vidéo.
9. Procédé selon l'une quelconque des revendications 7 ou 8, caractérisé en ce qu'on juge si une erreur contenue dans un bloc de données est corrigible par le code correcteur d'erreur i5 respectif, et on interdit l'écriture dans la seconde mémoire (35) de tout bloc de données contenant une erreur qui n'est pas corrigible par le code correcteur d'erreur respectif.
10. Dispositif pour la mise en œuvre du procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte des correcteurs
20 d'erreur (33,40) qui corrigent l'erreur dans le bloc de données contenant une erreur, un premier correcteur (33) employant l'un des codes correcteurs d'erreur de la ligne et de la colonne dans lesquelles se trouve le bloc de données contenant une erreur, et un second correcteur (40) employant l'autre code cor-25 recteur d'erreur de la ligne et de la colonne dans lesquelles se trouve le bloc de données contenant une erreur.
11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que le second correcteur (40) fonctionne après le premier correcteur (33) lorsque celui-ci est incapable de corriger complète-
30 ment le bloc de données contenant une erreur.
12. Dispositif selon la revendication 10 ou 11, caractérisé en ce qu'il comprend une première mémoire (34) dans laquelle est écrit chaque bloc de données qui est exempt d'erreur, au moins après qu'il a été traité par le premier correcteur (33), une se-
35 conde mémoire (35) dans laquelle est écrit un bloc de données contenant une erreur corrigible par le second correcteur (40), et des circuits de commande (38,39) pour les mémoires (34, 35) qui provoquent une lecture sélective des blocs de données dans ces mémoires.
40
13. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce que la seconde mémoire (35) comprend une mémoire de données (97A, 97B) destinée à enregistrer un bloc de données et une mémoire d'indicateur (99A, 99B) destinée à enregistrer un signal d'indicateur qui correspond à une adresse de la mémoire 4Î de données à laquelle le bloc de données est enregistré, cette mémoire d'indicateur indiquant que le bloc de données enregistré à l'adresse respective contient une erreur.
14. Dispositif selon la revendication 12 ou 13, dans lequel le signal numérique a été converti à partir d'un signal vidéo analo-
15
CH795780A 1979-10-25 1980-10-24 Procede et dispositif de correction d'erreur dans un signal numerique. CH638356A5 (fr)

Applications Claiming Priority (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
JP13810779A JPS5661873A (en) 1979-10-25 1979-10-25 Digital video signal processor

Publications (1)

Publication Number Publication Date
CH638356A5 true CH638356A5 (fr) 1983-09-15

Family

ID=15214107

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
CH795780A CH638356A5 (fr) 1979-10-25 1980-10-24 Procede et dispositif de correction d'erreur dans un signal numerique.

Country Status (12)

Country Link
US (1) US4329708A (fr)
JP (1) JPS5661873A (fr)
AU (1) AU528083B2 (fr)
BR (1) BR8006813A (fr)
CA (1) CA1159554A (fr)
CH (1) CH638356A5 (fr)
DE (1) DE3039704A1 (fr)
FR (1) FR2468266A1 (fr)
IT (1) IT1134038B (fr)
NL (1) NL8005892A (fr)
SE (1) SE8007505L (fr)
ZA (1) ZA806097B (fr)

Families Citing this family (50)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
CA1160739A (fr) 1979-10-12 1984-01-17 Yoshitaka Hashimoto Methode d'enregistrement de signaux video en couleurs
JPS5758210A (en) * 1980-09-26 1982-04-07 Hitachi Ltd Error correction range controlling circuit
US4523227A (en) * 1980-10-28 1985-06-11 Rca Corporation System for synchronizing a video signal having a first frame rate to a second frame rate
EP0065378B1 (fr) * 1981-05-07 1987-07-29 THORN EMI Ferguson Limited Installation d'enregistrement video
JPH07101482B2 (ja) * 1982-01-23 1995-11-01 ソニー株式会社 ディジタル信号記録装置
JPS58198935A (ja) * 1982-05-15 1983-11-19 Sony Corp デ−タ伝送方法
JPS594279A (ja) * 1982-06-29 1984-01-11 Sony Corp 磁気記録再生装置
GB2124449B (en) * 1982-07-16 1986-11-19 British Broadcasting Corp Concealment of defects in a video signal
GB2126760B (en) * 1982-08-20 1985-08-29 Sony Corp Error correction of digital television signals
US4564945A (en) * 1983-06-20 1986-01-14 Reference Technology, Inc. Error-correction code for digital data on video disc
CA1215174A (fr) * 1983-06-29 1986-12-09 Masaharu Kobayashi Enregistreur mic a tetes tournantes
GB2143659B (en) * 1983-07-19 1986-11-05 Sony Corp Methods of and apparatus for correcting errors in binary data
JPS6054580A (ja) * 1983-09-05 1985-03-29 Sony Corp 映像信号再生装置
JPS6057574A (ja) * 1983-09-08 1985-04-03 Sony Corp 信号処理装置
US4591929A (en) * 1984-07-13 1986-05-27 Newsom Harley M Interactive learning programming and like control circuitry
JPS6133575U (ja) * 1984-07-28 1986-02-28 ソニー株式会社 クロツク形成回路
GB2163619A (en) * 1984-08-21 1986-02-26 Sony Corp Error concealment in digital television signals
JPH0681332B2 (ja) * 1984-09-19 1994-10-12 株式会社日立製作所 画像信号の分配記録方式
JPS61177884A (ja) * 1985-02-04 1986-08-09 Hitachi Denshi Ltd 画像データ記録再生方法
US5093714A (en) * 1985-03-15 1992-03-03 Canon Kabushiki Kaisha Video signal processing apparatus
JPS61219286A (ja) * 1985-03-25 1986-09-29 Sony Corp 時間軸補正装置の書込クロツク発生回路
JPS61271625A (ja) * 1985-05-27 1986-12-01 Hitachi Ltd デイジタルダビング方法
DE3636077C2 (de) * 1986-10-23 1993-10-07 Broadcast Television Syst Verfahren zum Verdecken von Fehlern in einem Videosignal und Schaltung zur Durchführung des Verfahrens
JPH0690853B2 (ja) * 1986-12-23 1994-11-14 ソニー株式会社 デイジタル信号の時間軸補正装置
US4761782A (en) * 1987-03-09 1988-08-02 Eastman Kodak Company Error correction of digital image data by means of image redundancy
DE3851779T2 (de) * 1987-05-20 1995-04-27 Sanyo Electric Co Gerät zum Wiedergeben von Videosignalen.
US5070503A (en) * 1988-03-09 1991-12-03 Canon Kabushiki Kaisha Digital information transmitting and receiving system
JP2615788B2 (ja) * 1988-03-29 1997-06-04 ソニー株式会社 デイジタルオーデイオ信号再生装置
GB2220521B (en) * 1988-06-07 1993-04-28 Mitsubishi Electric Corp Digital signal recording method a digital video tape recorder and a recorded tape
SG95576A1 (en) * 1988-08-05 2003-04-23 Canon Kk Information transmission system with record/reproducing device
EP0398651B1 (fr) * 1989-05-16 1997-04-23 Canon Kabushiki Kaisha Dispositif pour le traitement d'un signal vidéo numérique transmis
JP2819624B2 (ja) * 1989-06-09 1998-10-30 松下電器産業株式会社 ディジタル信号再生装置
DE69032737T2 (de) * 1989-07-13 1999-04-29 Canon Kk Kodierung- und Dekodierungsvorrichtung geeignet für das Kopieren von Daten
JP2821223B2 (ja) * 1990-02-20 1998-11-05 キヤノン株式会社 再生装置
US5258928A (en) * 1990-05-03 1993-11-02 Rca Thomson Licensing Corporation Parts efficient memory based functional circuit having selectable transfer characteristics
GB2245123B (en) * 1990-06-13 1994-06-29 Sony Corp Video signal dropout compensation
ES2143136T3 (es) * 1990-12-28 2000-05-01 Canon Kk Aparato para el proceso de imagenes.
US5426652A (en) * 1991-01-08 1995-06-20 The Dsp Group Inc. Data reception technique
US5313471A (en) * 1991-02-26 1994-05-17 Matsushita Electric Industrial Co., Ltd. Error concealing method
JP3078085B2 (ja) * 1991-03-26 2000-08-21 オリンパス光学工業株式会社 画像処理装置および画像処理方法
JP3083001B2 (ja) * 1992-07-31 2000-09-04 キヤノン株式会社 画像通信装置
GB9316153D0 (en) * 1993-08-04 1993-09-22 Avt Communications Ltd Image processing
JP3049688B2 (ja) * 1995-06-21 2000-06-05 キヤノン株式会社 インクジェット記録装置
IL121521A (en) 1997-08-11 2003-04-10 Nds Ltd Television signal glitch detector
US6630931B1 (en) * 1997-09-22 2003-10-07 Intel Corporation Generation of stereoscopic displays using image approximation
US6493392B1 (en) * 1999-12-27 2002-12-10 Hyundai Electronics Industries Co., Ltd. Method for coding digital interlaced moving video
RU2236091C2 (ru) * 2000-10-21 2004-09-10 Самсунг Электроникс Ко., Лтд. Способ передачи/приема данных в системе передачи данных с гибридным запросом автоматического повторения
TW564623B (en) * 2002-02-22 2003-12-01 Via Tech Inc Device and method for comma detection and word alignment in serial transmission
US7415658B2 (en) * 2003-09-10 2008-08-19 Intel Corporation Forward error correction mapping and de-mapping techniques
US8237865B2 (en) * 2006-12-18 2012-08-07 Emanuele Salvucci Multi-compatible low and high dynamic range and high bit-depth texture and video encoding system

Family Cites Families (3)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
JPS5380105A (en) * 1976-12-24 1978-07-15 Sony Corp Digital signal transmission method
JPS6052508B2 (ja) * 1977-11-17 1985-11-19 ソニー株式会社 デジタル映像信号の信号補正方法
JPS54137204A (en) * 1978-04-17 1979-10-24 Sony Corp Digital signal transmission method

Also Published As

Publication number Publication date
SE8007505L (sv) 1981-06-11
JPH056396B2 (fr) 1993-01-26
FR2468266A1 (fr) 1981-04-30
US4329708A (en) 1982-05-11
JPS5661873A (en) 1981-05-27
AU6351180A (en) 1981-04-30
ZA806097B (en) 1981-09-30
BR8006813A (pt) 1981-04-28
IT1134038B (it) 1986-07-24
NL8005892A (nl) 1981-04-28
DE3039704A1 (de) 1981-05-07
CA1159554A (fr) 1983-12-27
AU528083B2 (en) 1983-04-14
IT8025576A0 (it) 1980-10-24

Similar Documents

Publication Publication Date Title
CH638356A5 (fr) Procede et dispositif de correction d&#39;erreur dans un signal numerique.
CH638355A5 (fr) Procede et appareil de traitement de signaux d&#39;images en couleurs.
FR2480542A1 (fr) Appareil d&#39;enregistrement et/ou de reproduction de signaux numeriques video et audio
CH638359A5 (fr) Procede et dispositif de traitement d&#39;un signal video en couleur.
FR2466925A1 (fr) Magnetoscope a bande a balayage helicoidal
JP2730023B2 (ja) 磁気記録再生方式
FR2492203A1 (fr) Systeme de memorisation et de restitution de donnees numeriques sur magnetoscopes
FR2515459A1 (fr) Systeme d&#39;affichage de television a artefacts de balayage de ligne reduits
FR2475339A1 (fr) Appareil et procede d&#39;enregistrement et de reproduction numerique
NL8104959A (nl) Werkwijze en inrichting voor transmissie, meer in het bijzonder opname en weergave, van een videosignaal.
CH646825A5 (fr) Procedes et dispositifs d&#39;emission et de reception d&#39;une sequence de mots d&#39;information numerique.
FR2475341A1 (fr) Procede et appareil de dephasage a action rapide, destines a etre utilises dans des systemes d&#39;echantillonnage numerique
CH648141A5 (fr) Procede et appareil de detection d&#39;un point de montage sur un support d&#39;enregistrement.
FR2481027A1 (fr) Procede et appareil de traitement de signaux numeriques
FR2481038A1 (fr) Appareil d&#39;enregistrement et de reproduction de donnees video sous forme numerique
JPH04301266A (ja) 磁気記録担体上のトラックの開始部にクロックのロック用コード語を記録する装置
JPH0642734B2 (ja) サウンド付静止画再生方法
CH653165A5 (fr) Procede et appareil de montage de signaux numeriques enregistres sur un support d&#39;enregistrement.
FR2475342A1 (fr) Appareil destine a realiser une compensation de defauts dans des systemes d&#39;enregistrement et de reproduction
EP0011016B1 (fr) Système de diffusion de signaux audio-visuels de télévision synchronisés par une fréquence pilote et procédé de mise en oeuvre
FR2664456A1 (fr) Circuit de lecture de signaux numeriques d&#39;images.
FR2514588A1 (fr) Dispositif pour l&#39;enregistrement de manifestations numeriques d&#39;un signal analogique continu dans le temps et dispositif pour le traitement de sa manifestation numerique enregistree
FR2475317A1 (fr) Procede et appareil pour eviter des erreurs dans une installation de traitement de signaux pcm
GB2061665A (en) Digital video signal processing
FR2475320A1 (fr) Appareil de decodage de signaux numeriques a modulation par impulsions codees a haute frequence

Legal Events

Date Code Title Description
PL Patent ceased