CH635791A5 - Emballage en carton a lien peripherique. - Google Patents

Description

L'invention concerne un emballage pour la présentation à la vente, la manutention, la manipulation et le transport, notamment par le consommateur, d'un groupement de récipients contenant un produit quelconque et notamment un produit de grande consommation, ces récipients étant de forme générale cylindrique, par exemple des bouteilles de bière.

On assiste dans les grandes surfaces de vente, pour les boissons en petites bouteilles, à une augmentation très nette de la capacité des emballages. Après l'apparition de l'emballage carton de six bouteilles, devenu maintenant traditionnel, le nombre est passé à huit puis à dix, voire douze et maintenant à vingt-quatre dans le cas de bouteilles de 25 cl. Une telle quantité achetée en une seule fois semble importante pour le consommateur moyen; toutefois, les études montrent une évolution nette du marché dans ce sens. Actuellement, on n'utilise pas, pour présenter ces quantités au consommateur, les cartons d'emballage classiques d'usine tels qu'employés pour la vente par douze ou plus de bouteilles d'eau minérale en matière plastique. Il n'existe d'ailleurs pas sur le marché des emballages en carton susceptibles de résister par leur seule constitution aux contraintes mécaniques de manutention imposées par le poids d'un tel groupement de vingt-quatre unités (10 kg et plus).

On a par conséquent proposé et utilisé une technique mixte qui consiste à faire reposer sur une base rigide plane, du type barquette, l'ensemble des bouteilles placées côte à côte. On enveloppe l'ensemble par un film de matière synthétique thermorétractable qui assure le maintien et la cohésion des bouteilles.

Outre les inconvénients de type purement commercial et publicitaire (manque de personnalisation d'ensemble du produit), on note la totale absence d'éléments de préhension.

A ces inconvénients de manutention et de port malaisés, d'autant plus gênants que le poids est important, notamment pour une femme, s'ajoute un manque total de stabilité des bouteilles dès que le conditionnement est ouvert et son contenu entâmé. En outre, ce type de conditionnement n'est nullement adapté à la préhension par une seule main. Enfin, le film enlevé, la barquette devient totalement inu5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55

60

65

3

635 791

tilisable comme contenant, par exemple pour le retour des vides ou leur ramassage en vue de recyclage. On a également proposé, pour le transport de bouteilles, des emballages ordinaires en carton, du type caisse américaine ou plateau, comportant, aux quatre angles, des découpes de grande dimension permettant le passage d'une sangle qui serre fortement les bouteilles l'une contre l'autre. De tels emballages, assez lourds, sont d'une manipulation très difficile pour le consommateur qui ne dispose d'aucune poignée pour les saisir et les transporter.

L'emballage selon la présente invention vise à résoudre complètement les difficultés de manutention et de port rencontrées par le consommateur dans le cas d'un article entrant dans la catégorie des objets estimés lourds pour l'acheteur moyen.

L'emballage de la présente invention offre, grâce à son agencement défini à la revendication 1, des avantages substantiels parmi lesquels on notera:

— il permet d'emballer un nombre important de récipients et notamment de bouteilles, par exemple 24, tout en étant confectionné à partir d'un flan en carton de faible épaisseur, donc peu coûteux;

—■ il constitue un emballage facile à manipuler et à transporter, et ce en toute sécurité, non seulement par les fabricants et vendeurs, mais aussi par le consommateur;

— il est utilisable pour la manipulation et le transport non seulement de récipients pleins, mais aussi de récipients vides qu'ils soient consignés ou vendus comme emballage perdu et récupéré (verre recyclé);

— il est avantageusement utilisé comme support publicitaire. Cet emballage comporte le cas échéant des moyens d'immobilisation en fermeture des volets de sa face avant. Ceux-ci protègent de la lumière le contenu de l'emballage en cours de consommation par le maintien en position fermée. Ils assurent aussi la fermeture de l'emballage lors du retour des vides.

On comprendra mieux l'invention à l'aide de la description qui suit effectuée à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins accompagnants dans lesquels:

la fig. 1 est une vue en perspective de l'emballage selon l'invention dans sa réalisation de base lien enlevé;

la fig. 2 est une vue en perspective de l'emballage avec son lien; la fig. 3 est une vue de détail en perspective d'une entaille formant encoche au niveau d'une arête montrant les structures déformables avant la pose du lien;

la fig. 4 est une vue de détail en perspective d'une entaille formant encoche montrant les structures déformables, premiers volets rabattus, après la pose du lien à la fabrication;

la fig. 5 est une vue de détail en perspective d'une entaille formant encoche montrant les structures déformables, deuxièmes volets rabattus, après la traction sur le lien par le consommateur;

la fig. 6 est une vue de détail de l'entaille formant encoche représentée à plat, prédécoupes ou lignes de pliure en pointillés doubles;

la fig. 7 est une vue en plan de deux flans: disposés côte à côte après découpe simultanée représentés en perspective sur les flg. 1 et 2;

la fig. 8 est une vue en perspective d'une variante de réalisation à fentes déformables de part et d'autre de l'arête et passage du lien sous le carton;

la fig. 9 est une vue double en perspective (partie a) et en plan (partie b) d'une variante de réalisation avec bande adhésive;

la fig. 10 est une vue à plat de trois variantes possibles d'encoches, le trait fin horizontal représentant l'arête, les traits fins verticaux les bords du lien et les tirets les prédécoupes ou les lignes de pliures:

a) entaille formant encoche à découpe centrale,

b) entaille formant encoche à découpe centrale de plus faible dimension,

c) entaille formant encoche à trait central;

la fig. 11 est une vue à plat représentant deux variantes dans le cas d'entailles formant encoches à fentes disposées de part et d'autre d'une arête et passages d'angles sous le carton:

a) fentes larges avec prédécoupes en tirets,

b) fentes minces du type boutonnière avec prédécoupes en tirets; la fig. 12 représente, vue à plat, une entaille formant encoche du type à bords triangulaires, c'est-à-dire à profil convergent vers l'extérieur tel qu'utilisée en fig. 1 ;

la fig. 13 représente, vu à plat, un type d'entailles formant encoche, dérivé des encoches représentées en fig. 11, avec incision longitudinale pour le passage du lien sous le carton;

la fig. 14 représente en perspective une variante de l'emballage illustré à la fig. 1 comportant un dispositif de verrouillage formé dans les volets de sa face supérieure, lien enlevé;

la fig. 15 montre comment les volets sont rabattus derrière le lien et maintenus par celui-ci en position ouverte;

la fig. 16 représente le même emballage que celui de la fig. 14, volets verrouillés, pour le retour des contenants vides (bouteilles);

la fig. 17 représente l'emballage, vu à plat, avec son dispositif de verrouillage;

la fig. 18 représente une variante d'exécution, vue en plan, à volets longitudinaux et à double dispositif de verrouillage;

la fig. 19 représente une vue en perspective d'une variante à un seul volet.

On se référera tout d'abord à la fig. 1 qui représente le mode de réalisation le plus intéressant.

Il comporte un corps 1, de préférence en carton, de forme générale parallélépipédique, construit à partir du flan de découpe représenté aux fig. 7 et 17 du type wrap around classique.

La face supérieure du corps de l'emballage possède deux volets symétriques 2 et 3 prédécoupés, de forme générale rectangulaire, formant trappes d'accès à toutes les bouteilles de par leur étendue et la position de leurs bords passant sur les goulots des bouteilles des rangées périphériques.

Ces volets présentent les caractéristiques examinées ci-après ainsi que, le cas échéant, des moyens d'immobilisation en position fermée. On décrira tout d'abord l'essentiel de l'invention en se référant aux fig. 1 à 6.

Chacune des arêtes 4 de la surface latérale de l'emballage est interrompue — au niveau de son intersection avec le plan perpendiculaire aux génératrices des récipients passant par le centre de gravité, ou plan d'équilibre des masses, emballage porté vertical — par une structure réceptrice déformable s'étendant de part et d'autre de l'arête par exemple une entaille 5 formant encoche.

Ces entailles sont composées de façon générale d'une entaille primaire 6 formant l'encoche proprement dite prolongée par des lignes de prédécoupes, représentées en pointillés doubles sur les figures qui, par un affaissement local du carton, permettent, comme on le verra, de confectionner une poignée.

Les structures réceptrices sont utilisées pour le passage et le maintien latéral d'un lien 7, de préférence d'un lien plan, par exemple du type ruban souple, en matière synthétique, ceinturant les bouteilles 8 à l'extérieur du carton.

Il est important de noter que la longueur de ce lien est toujours supérieure au périmètre du groupement de bouteilles et déterminée de façon à effectuer un cerclage semi-bridé, lors de la pose du lien, en utilisant partiellement seulement, ou pas du tout, les possibilités d'affaissement local du carton au niveau des structures déformables.

La boucle de préhension servant de poignée sera constituée par le consommateur lui-même lors de la prise en rayon, comme expliqué ci-après.

Le lien reste, pratiquement jusqu'à la manipulation par le consommateur, en contact simple avec chaque face. On évite ainsi les accrochages intempestifs, en cours de manutention, par les boucles qui seraient préformées et on augmente l'aptitude à la cohésion de l'emballage en cas de nécessité (destruction ou carton endommagé).

L'entaille formant encoche qui apparaît la plus intéressante est représentée en fig. de 3 à 6.

En fig. 6, les prédécoupes ou pliures sont représentées au moyen de tirets. Elle comporte l'entaille primaire 6 à bords légèrement divergents formés d'une découpe centrale 9 ou évidement central, de

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55

60

65

635 791

4

deux prédécoupes telles que 10 et d'une pliure transversale 11. Les prédécoupés 10 se prolongent par des prédécoupes 12 en principe réunies en extrémités par une deuxième pliure transversale 13.

Le périmètre légèrement trapézoïdal est appelé à former les premiers volets 14, prolongés par des volets secondaires 15 délimités par les prédécoupes 12 qui cèdent à la pression et la pliure transversale 13.

L'encoche décrite ci-dessus présente un profil fermé, c'est-à-dire un profil à bords légèrement convergents vers l'extérieur. La largeur de l'entrée de l'encoche est légèrement inférieure à la largeur du lien 7, de telle sorte que ce dernier ne peut en sortir lorsqu'il devient lâche, tout en pouvant y être introduit.

Avant la pose du lien en usine, les premiers volets 14 et secondaires 15 ne sont pas rabattus, car les prédécoupes n'ont pas encore cédé (fig. 3).

Lors de la mise du lien, la tension de pose force le lien dans l'encoche. L'entrée dans l'encoche se fait brutalement et les premiers volets 14 se détachent et se rabattent jouant le rôle d'amortisseur à l'impact (fig. 4).

Le même processus d'entrée se répète aux quatre arêtes. Les deux extrémités du lien sont solidarisées. La longueur du lien est déterminée de manière qu'il reste en contact simple, donc sans tension avec les faces latérales.

Lors de la vente en magasin, l'acheteur saisit l'emballage par le lien en enfonçant les prédécoupés supplémentaires 16 présentes sur chacune des faces latérales. Celles-ci lui facilitent, par affaissement local du carton, le passage des doigts pour saisir le feuillard.

Bien entendu, ces prédécoupes peuvent présenter diverses formes correspondant aux versions les mieux adaptées.

La traction opérée fait céder partiellement les bords prédécoupés 10 des premiers volets 14 qui viennent alors en contact avec le corps des bouteilles d'angle 8 (fig. 5) et diminuent ainsi artificiellement le périmètre circonscrit, et elle permet de dégager une boucle suffisamment lâche pour servir de poignée 17 en forçant le lien jusqu'au fond des entailles formant encoches. Cette boucle, assurant le rôle de poignée, présentera par le choix du feuillard, sa largeur, sa souplesse, toutes les qualités de confort souhaitées.

Bien entendu, toutes les variantes de formes techniques d'entailles sont possibles.

A titre d'exemple, certaines d'entre elles ont été représentées aux fig. 10,11,12 et 13.

La variante représentée à la fig. 12 se rapproche de celle décrite ci-dessus par ses deux volets (premier et secondaire 14 et 15), ses bords obliques centraux et prédécoupés 10, sa découpe centrale 9 et les prédécoupes 12 délimitant les volets secondaires.

Dans les entailles formant encoches représentées, vues à plat, à la fig. 10, les découpes centrales 18, correspondant à l'entaille primaire, diminuent de surface pour se réduire à une simple fente 19 en c.

Les tirets 20 représentent les prédécoupes qui délimitent l'équivalent de volets secondaires 21.

La fig. 11 montre une variante à fentes larges 22 (partie a), ou à simple découpe 23 (partie b) du type boutonnière, où le lien traverse les arêtes sous le carton. Ici également, les passages sont associés à' l'équivalent de volets secondaires tels que 21 à bords prédécoupés 24.

Cette dernière variante est appliquée dans l'emballage représenté à la fig. 8 en laissant intactes les arêtes. Cela permet de mieux mettre en évidence la fonction poignée.

En pratique, la pose du lien à la fabrication devrait laisser intactes les prédécoupes 12,20 et 24 que le consommateur brisera par écrasement lors de la traction sur le lien pour la confection de la poignée.

Une autre forme de réalisation des entailles 5 formant encoches est représentée à la fig. 13. Les fentes 22 sont réunies entre elles par une découpe médiane 25.

Celle-ci permettra d'ouvrir l'espace entre les fentes pour y glisser plus facilement le lien.

Une autre variante (fig. 9 a et b) de cet emballage consiste à utiliser une bande adhésive 26 collée sur les grandes faces latérales et au besoin également sur une des petites faces latérales. La bande est collée également sur l'arrondi des angles pour former la poignée que l'on dégage par traction.

On décrira maintenant un flan de découpe.

Pour des raisons d'économie, deux flancs sont placés côte à côte et découpés simultanément par un seul passage machine comme représenté à la fig. 7.

Le flan est formé de quatre plans 27, 28, 29 et 30 séparés par des pliures telles que 31 formant les faces de l'emballage. Chaque face se prolonge dans le sens de sa largeur par un rabat trapézoïdal de petite largeur 32 pour les grandes faces 27 et 29 et rectangulaires de plus grande largeur 33 pour les petites faces. La face supérieure 27 comporte en plus une patte longitudinale de collage 34.

Les pliures latérales 35 entre les rabats et les petites faces possèdent des prédécoupes transversales 36 destinées à la confection des entailles 5 formant encoches de part et d'autre de l'arête dont des exemples de réalisation ont été donnés.

De façon classique, on pratique le troncage des coins opposés des rabats en 37 et 38 pour gagner en largeur afin de placer deux flans côte à côte sur une même largeur machine.

La face supérieure 27 possède les deux volets prédécoupés 2 et 3. Ces volets comportent des prédécoupés droites 39 et 40 selon chacun de leurs côtés longitudinaux. Ils possèdent un troisième côté, tel que 41, en V évasé, formé d'une succession de segments prédécoupés tels que 42 décalés latéralement et angulairement.

Les sommets des côtés opposés 41 se rejoignent au centre de la face supérieure par une prédécoupe éjection circulaire 43 qui cède sous la pression du doigt lors de la première ouverture. Elle facilite l'ouverture des volets.

Le bord transversal opposé de chaque volet forme charnière d'articulation par sa pliure 44 à double ramage situé à une distance a (fig. 14, 15 et 16) du bord transversal adjacent de l'emballage (fig. 1, 2,14,15,16). Chaque volet possède en plus une deuxième pliure 45 parallèle à la première située à une distance b très légèrement supérieure à a de la première.

Cette deuxième pliure permet le rabattement complet du volet autour de l'angle formé par les plans adjacents à l'arête voisine parallèle aux pliures, dans laquelle les deux plans du volet viennent en contact avec lesdites faces adjacentes. Le volet est immobilisé dans cette position par passage sous le lien comme représenté à la fig. 15.

Les volets 2 et 3 de la face supérieure pourront comporter dans une forme de réalisation particulière un dispositif original d'immobilisation en fermeture avec verrouillage (fig. 14,16,17,18 et 19).

Il s'agit de deux moyens conjugués coopérant entre eux pour assurer la fermeture efficace de l'emballage contenant les bouteilles vides en vue de leur retour ou de la récupération du verre.

Ces moyens se particularisent sous la forme d'une patte ou languette 46 prévue par prédécoupe de ses contours dans l'un quelconque des volets, par exemple dans le volet 3 en partie médiane et dans le sens longitudinal.

Elle affecte une forme générale rectangulaire d'axe parallèle par exemple aux grands bords de la face supérieure 27 à extrémité libre évasée 47, par exemple en champignon, telle que représentée dans les dessins côté articulation du volet.

Elle comporte à sa base un rainage transversal formant pliure 48 lui permettant de pivoter par rapport au plan du volet dans le sens contraire de l'ouverture du volet. Une deuxième pliure transversale 49 existe à la base de l'extrémité 47 à une distance d de la première.

L'autre volet présente, dans le prolongement de la languette, une découpe rectangulaire 50 de même largeur que ladite languette, à extrémité curviligne 51, par exemple semi-circulaire, pivotant autour de sa base par une ligne de pliage transversale 52 située à la distance d de la pliure de bas 48, de façon que les lignes de pliage 49 et 52 se superposent. La découpe 50 s'efface par pression laissant une ouverture correspondant à ses contours.

Le maintien en fermeture des volets après consommation s'effectue de la manière suivante:

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55

60

65

5

635 791

Le corps de la languette ou patte 46 pivote autour de sa base pour venir se rabattre contre la face supérieure du volet 2. On engage l'extrémité 47 de ladite languette dans l'ouverture 50 qui s'immobilise par le jeu des différences de largeurs.

On constitue ainsi un verrou d'immobilisation pour les deux volets d'ouverture de la face avant.

On a représenté à la fig. 18 une variante dont les volets disposés longitudinalement s'ouvrent latéralement à la manière d'un emballage du type caisse américaine. Il comporte en double le dispositif de verrouillage décrit ci-dessus formé de l'association d'une patte ou languette pivotante à extrémité évasée et d'un onglet découpé dans l'autre volet.

Les volets pourront être identiques ou asymétriques.

Le choix de l'une ou l'autre variante est dicté par les données suivantes: hauteur, forme et nombre des bouteilles.

Leur forme et leur hauteur déterminent la position du plan de gravité, donc celle du lien plan, tandis que leur nombre impose la position du ou des ensembles de verrouillage, c'est-à-dire des découpes ou onglets prédécoupés 50, étant entendu que pour un usage 5 aisé, ledit onglet doit s'effacer entre les goulots des bouteilles.

On préférera en général la variante à volets asymétriques dans le cas particulier de bouteilles plus minces, à long col et en nombre impair. Dans le cas d'emballages de plus petit volume, par exemple douze bouteilles, on adoptera la variante représentée à la fig. 19. io La distance d existant entre la base de la languette 46 et son extrémité 47 correspond toujours à la longueur de rabat.

La découpe 50 est pratiquée dans le prolongement de la languette 46 dans la face latérale adjacente à partir du bord supérieur, ledit bord coïncidant avec la ligne d'articulation 52 de cette découpe. 15 On réalise ainsi une fermeture par verrouillage sur une des faces latérales.

7 feuilles dessins

Claims (19)

635 791

1. Emballage pour la présentation à la vente, la manipulation et le transport d'un groupement de récipients cylindriques, notamment de bouteilles ou de boîtes d'un produit conditionné, emballage dont le corps parallêlépipédique est confectionné à partir d'un flan de carton et comporte sur une de ses faces des moyens d'accès à son intérieur, non destructifs de l'intégralité de l'emballage, caractérisé par un lien périphérique maintenu non bridé dans un plan de ceintu-rage perpendiculaire aux génératrices des récipients transportés en position horizontale et passant par le centre de gravité de l'emballage, au moyen de structures réceptrices déformables s'étendant sur et/ou de part et d'autre d'au moins une des arêtes de l'emballage, le lien plan étant uniquement destiné à former après traction une poignée sur l'une, l'autre ou chacune des faces latérales.

2. Emballage selon la revendication 1, caractérisé en ce que le lien plan est un feuillard souple, de préférence en matière synthétique.

2

REVENDICATIONS

3. Emballage selon la revendication 2, caractérisé en ce que les structures réceptrices déformables sont des entailles formant encoches associées à des prédécoupes dont la rupture résulte de la traction opérée sur le lien.

4. Emballage selon la revendication 3, caractérisé en ce que les entailles sont centrées sur l'arête et sont prolongées de part et d'autre par des prédécoupes sensiblement perpendiculaires à l'arête et cédant sous l'effet de la traction opérée sur le lien.

5. Emballage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la largeur de l'entaille formant encoche au niveau de l'arête est inférieure à la largeur du lien.

6. Emballage selon la revendication 4, caractérisé en ce que les deux bords longitudinaux des entailles formant encoches présentent en leur milieu deux pointes opposées, centrées sur l'arête et en ce que les bords se prolongent par des prédécoupes parallèles séparées par une distance inférieure à la largeur du lien, lesdites pointes formant un étranglement qui empêche le lien de sortir des entailles, même lorsqu'il est lâche.

7. Emballage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les structures réceptrices sont formées de passages pour le lien réalisés de part et d'autre d'une même arête, ceux-ci étant associés à des prédécoupés sensiblement perpendiculaires à l'arête.

8. Emballage selon la revendication 7, caractérisé en ce que les passages affectent la forme de fentes parallèles à une même arête prolongées latéralement par deux prédécoupes sensiblement perpendiculaires à l'arête.

9. Emballage selon la revendication 8, caractérisé en ce que la fente se réduit à une simple découpe à travers laquelle passe le lien.

10. Emballage selon la revendication 9, caractérisé en ce que les passages, par exemple les fentes, sont réunis par une découpe médiane (25).

11. Emballage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'au moins une des faces latérales entourées par le lien comporte une prédécoupe supplémentaire qui permet d'affaisser le carton dans l'espace libre situé entre les récipients afin de faciliter le passage du ou des doigts derrière le lien en vue de la traction sur celui-ci qui permettra la confection de la poignée.

12. Emballage selon la revendication 1, caractérisé en ce que le lien plan est collé sur les grandes faces latérales.

13. Emballage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le lien plan est une bande adhésive collée sur au moins une des grandes faces latérales.

14. Emballage selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens d'accès à son intérieur sont constitués d'au moins un volet comportant des moyens d'immobilisation en fermeture sous la forme d'une patte ou d'une languette pivotante à extrémité évasée, prédécoupée dans la surface d'un des volets et associée à une structure réceptrice de verrouillage prédécoupée dans l'autre volet, dans laquelle vient s'engager et se bloquer l'extrémité évasée plus large de la languette.

15. Emballage selon la revendication 14, caractérisé en ce qu'il comporte deux volets comportant des moyens d'immobilisation en fermeture sous la forme d'une patte ou d'une languette pivotante à extrémité évasée, prédécoupée dans la surface d'un des volets et associée à une structure réceptrice de verrouillage prédécoupée dans l'autre volet, dans laquelle vient s'engager et se bloquer l'extrémité évasée plus large de la languette.

16. Emballage selon la revendication 15, caractérisée en ce que l'on prévoit deux ensembles d'immobilisation.

17. Emballage selon la revendication 15, caractérisé en ce que chaque volet présente une articulation de pivotement parallèle à un côté de l'emballage sous la forme d'une première pliure, ainsi qu'une deuxième pliure parallèle à la première, permettant le rabattement complet du volet autour de l'angle formé par les plans adjacents de l'arête voisine de manière que les deux plans ainsi formés dans le volet viennent en contact avec les faces adjacentes de l'emballage, lorsque le volet est complètement rabattu.

18. Emballage selon la revendication 17, caractérisé en ce que le lien maintient l'extrémité de chaque volet ouvert contre la face latérale.

19. Emballage selon la revendication 14, caractérisé en ce que le volet est disposé sur la face supérieure et en ce que la structure réceptrice de verrouillage est pratiquée sur la face latérale adjacente à partir de son bord supérieur, la pliure d'extrémité de la languette coïncidant avec le bord adjacent de l'emballage de manière à réaliser un verrou de fermeture sur la face supérieure et le début de la face latérale.