CH634386A5

CH634386A5 - Reservoir de pression.

Info

Publication number: CH634386A5
Application number: CH198680A
Authority: CH
Inventors: Jacques Henri Mercier
Original assignee: Steb Sa
Priority date: 1979-03-16
Filing date: 1980-03-13
Publication date: 1983-01-31
Also published as: IT8020662A0; GB2047346B; AU541965B2; ES489525A1; IT1131410B; SE8001983L; DE3009880A1; CA1136517A; GB2047346A; PL222781A1; US4321949A; AU5647080A

Description

La présente invention se rapporte à un réservoir de pression comportant une enveloppe rigide se composant d'un corps et d'un couvercle ayant respectivement deux orifices de fluides axialement alignés, le couvercle étant emboîté périphériquement dans le corps et fixé à celui-ci, ledit corps et ledit couvercle définissant une gorge annulaire qui communique avec l'intérieur de l'enveloppe par un passage rétréci, un séparateur souple divisant l'intérieur de l'enveloppe en deux capacités de fluides, de volumes variables, associées respectivement aux deux dits orifices, ledit séparateur traversant ledit passage rétréci et ayant un bourrelet engagé dans ladite gorge.

Au cours du fonctionnement, le séparateur souple se déplace et est soumis à des efforts de traction notables qui tendent à arracher le bourrelet de la gorge. Le bourrelet doit donc être solidement

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maintenu dans cette gorge, ce qui nécessite des précautions pour le montage. En outre, le bourrelet doit en même temps assurer l'étanchéité entre les deux capacités définies dans l'enveloppe rigide par le séparateur souple.

Ces diverses conditions que doit remplir le bourrelet se traduisent généralement par une complication de la construction en vue d'un bon fonctionnement.

Il a été observé que le bourrelet doit bien remplir la gorge, c'est-à-dire avoir un montage sans jeu dans celle-ci, de manière à résister aux efforts de traction développés en fonctionnement sur le séparateur et à assurer la fonction d'étanchéité entre les deux capacités de fluides.

A cet effet, on a déjà proposé de surdimensionner le bourrelet de toutes parts par rapport à la gorge ou encore dans une direction radiale, c'est-à-dire parallèle à la direction des efforts de traction exercés en fonctionnement sur le séparateur au voisinage du bourrelet.

On a constaté que ces dispositions se traduisent par des conditions d'accrochage qui obligent généralement à aménager l'enveloppe rigide avec un agencement particulier, par exemple à l'aide d'une pièce supplémentaire telle qu'un support annulaire pour l'accrochage du bourrelet, ce qui grève le prix de la construction.

La présente invention a pour objet un réservoir de pression qui est exempt de ces inconvénients et qui permet, avec une construction simple et avec des pièces en nombre réduit comportant seulement le corps et le couvercle de l'enveloppe rigide et le séparateur souple, d'obtenir d'excellentes conditions d'accrochage du séparateur et d'étanchéité entre les capacités que celui-ci définit dans l'enveloppe.

Dans le réservoir de pression suivant l'invention, la gorge qui est définie par le corps et le couvercle est prévue avec une hauteur axiale plus grande que sa largeur radiale et, au repos, le bourrelet a un volume sensiblement égal à celui de la gorge, mais est plus haut et moins large que celle-ci, de telle sorte que, au moment du montage, le bourrelet soit comprimé axialement, c'est-à-dire dans une direction perpendiculaire à la direction de l'effort de traction exercé en fonctionnement sur le séparateur au voisinage du bourrelet.

Grâce à cette disposition, la déformation que subit le bourrelet dans la gorge au moment du montage tend à améliorer les conditions de retenue du bourrelet dans la gorge sans risque de fluage vers l'extérieur de la gorge.

Suivant une forme d'exécution de l'invention, le corps de l'enveloppe rigide est prévu avec une ouverture cylindrique élargie qui est destinée à recevoir le couvercle en emboîtement et qui est reliée à la partie courante du corps par un premier épaulement infléchi avec, d'abord, une partie de courbure concave, puis une partie de courbure convexe, la partie concave dudit premier épaulement formant une première extrémité axiale de la gorge, tandis que la partie convexe dudit premier épaulement définit un premier bord du passage rétréci, le couvercle ayant une ouverture cylindrique qui est adaptée à s'emboîter dans ladite ouverture élargie du corps et qui est prolongée par une lèvre de plus petit diamètre reliée à ladite ouverture du couvercle par un deuxième épaulement infléchi avec, d'abord, une partie de courbure convexe, puis une partie de courbure concave, la partie convexe dudit deuxième épaulement formant une deuxième extrémité axiale de la gorge opposée à ladite première extrémité axiale, ladite lèvre constituant un deuxième bord du passage rétréci, opposé audit premier bord.

Grâce à cette disposition, le bourrelet se trouve emprisonné dans la gorge de part et d'autre du passage rétréci, c'est-à-dire'aussi bien ' dans la partie concave du premier épaulement que dans l'espace ménagé entre la lèvre du couvercle et l'ouverture élargie du corps et également dans la partie convexe du deuxième épaulement.

Le montage est ainsi réalisé avec un nombre réduit de pièces comportant seulement le corps et le couvercle, sans qu'il soit nécessaire de prévoir une pièce supplémentaire pour l'accrochage du séparateur souple, et cela en permettant d'excellentes conditions de fonctionnement.

Suivant une autre forme d'exécution, le séparateur à l'état de repos est issu du bourrelet avec une direction qui est sensiblement perpendiculaire à la hauteur axiale du bourrelet, puis est courbé d'une manière convexe avec une courbure voisine de celle de la partie convexe du premier épaulement, et présente ensuite une forme concave de vessie.

L'épaisseur du séparateur à l'état de repos est avantageusement variable. Elle est plus faible à quelque distance du bourrelet qu'au voisinage de celui-ci, et elle devient plus forte au voisinage du fond de la vessie.

Suivant une autre forme d'exécution de l'invention, les deux bords du passage rétréci sont décalés radialement de telle sorte que, au cours des déplacements du séparateur pendant le fonctionnement, le pliage du séparateur au voisinage du bourrelet ne s'effectue pas au même endroit suivant que le séparateur est sollicité vers l'un ou vers l'autre orifice de fluides, ce qui évite de localiser la fatigue du séparateur et permet d'augmenter la longévité de celui-ci.

De préférence, le bord du passage rétréci qui est défini par la lèvre du couvercle a un plus petit diamètre que le bord défini par la partie convexe de l'épaulement du corps.

Suivant une autre forme d'exécution encore, le couvercle comporte un épaulement de butée coopérant avec l'extrémité de l'ouverture du corps, ce qui permet de limiter l'enfoncement du couvercle dans le corps et de définir exactement la bonne position du couvercle et du corps en condition de montage, ce qui permet de déterminer avec précision la compression axiale du bourrelet.

En outre, suivant une forme d'exécution de la présente invention, des moyens de raidissement formant entretoise sont disposés dans le creux annulaire qui est ménagé à l'extérieur de l'enveloppe rigide à l'endroit de l'épaulement reliant l'ouverture cylindrique élargie et le corps de ladite enveloppe rigide, ledit épaulement pouvant avoir toute forme appropriée, infléchie, droite ou autre.

Grâce à cette disposition, avec une épaisseur de tôle choisie pour résister à une pression déterminée, on peut, avec lesdits moyens de raidissement, obtenir un renforcement de la construction tel que le réservoir de pression peut être utilisé à une pression plus élevée sans aucun risque d'allongement. On appréciera donc que, grâce à l'invention, il n'est pas nécessaire de surdimensionner l'épaisseur de la tôle utilisée pour le réservoir dans le but d'assurer une résistance suffisante au déroulement de l'épaulement.

Plus particulièrement, les moyens de raidissement par leur fonction d'entretoise peuvent empêcher positivement l'épaulement de se déployer, ce qui rend la construction extrêmement résistante à l'effet d'une pression même très élevée dans le réservoir pour une épaisseur de tôle donnée.

Dans une forme d'exécution de l'invention, les moyens de raidissement sont constitués par une matière de soudure qui est déposée dans le creux présenté par l'épaulement et qui est formée soit par une pluralité de points de matière de soudure espacés, soit, de préférence, par un cordon continu de matière de soudure.

Les moyens de raidissement formant entretoise suivant l'invention, constitués de préférence par une matière de soudure soit sous forme de points espacés, soit, de préférence, sous forme d'un cordon continu, peuvent coopérer avec l'épaulement qui relie l'ouverture cylindrique élargie de l'enveloppe, et cela quelle que soit la forme de cet épaulement, qu'il s'agisse d'un épaulement avec une inflexion ou d'un épaulement droit ou encore d'un épaulement de toute forme appropriée.

Des formes d'exécution de l'invention sont ci-après décrites, à titre d'exemple, en référence aux dessins annexés dans lesquels:

la fìg. 1 est une vue générale, en coupe diamétrale, d'un réservoir suivant l'invention;

la fig. 2 est une vue à grande échelle de la gorge et du bourrelet en position de montage;

la fig. 3 est une vue analogue à la fig. 2, mais montre le bourrelet en position libre de repos sur le corps de l'enveloppe, avant montage du couvercle, lequel est représenté en trait mixte;

la fig. 4 est une vue analogue à la fig. 1, mais concerne une variante du réservoir;

la fig. 5 est une vue, à plus grande échelle, d'un détail de la fig. 4,

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la fig. 6 est une vue analogue à la fig. 5, mais concerne une autre variante dans laquelle l'épaulement est droit.

Dans le mode de réalisation représenté aux fig. 1 à 3, un réservoir de pression est constitué par un accumulateur hydropneumatique et comporte (fig. 1) une enveloppe rigide 10,11 en matière suffisamment résistante pour supporter les pressions auxquelles le réservoir est soumis en service.

L'enveloppe rigide 10,11 est en tôle d'acier embouti et présente deux orifices de fluides axialement alignés: un orifice 12 de liquide, par exemple de l'huile, et un orifice de gaz 13. L'enveloppe 10 comporte un corps 10 et un couvercle 11.

Le corps 10 a une forme générale sphérique ou cylindro-sphé-rique et présente l'orifice d'huile 12. Suivant cet orifice d'huile 12, un raccord 14 est fixé sur le corps 10, par exemple par une soudure 15, tandis qu'une crépine constituée par une plaque métallique perforée 16 recouvre l'orifice 12.

Le couvercle 11 a une forme de cuvette et présente l'orifice de gaz 13 suivant lequel est monté un raccord 17 pour une insufflation de gaz dans l'enveloppe en vue de la précharge du réservoir.

Le couvercle 11 est emboîté périphériquement en 18 dans le corps 10 et est fixé à celui-ci, par exemple par un cordon annulaire continu de soudure 19. Le corps lOet le couvercle 11 définissent une gorge annulaire 20 qui communique avec l'intérieur de l'enveloppe 10,11 par un passage rétréci 21.

Un séparateur souple 22, par exemple en caoutchouc naturel ou synthétique ou matière ayant des caractéristiques analogues, divise l'intérieur de l'enveloppe 10,11, en deux capacités de fluides de volumes variables 23 et 24. La capacité 23 est une capacité d'huile communiquant avec l'orifice 12, tandis que la capacité 24 est une capacité de gaz communiquant avec l'orifice 13. Le séparateur 22 traverse le passage rétréci 21 et a un bourrelet 41 engagé dans la gorge 20.

Le corps 10 présente (fig. 2) une ouverture cylindrique élargie 25 qui est destinée à recevoir le couvercle 11 en emboîtement. Cette ouverture cylindrique élargie 25 est reliée àia partie courante 26 par un épaulement 27. Celui-ci est infléchi avec, d'abord, une partie de courbure concave 28, puis une partie de courbure convexe 29 séparées par un point d'inflexion 30. La partie concave 28 forme une extrémité axiale inférieure de la gorge 20. La partie convexe 29 définit le bord inférieur du passage rétréci 21.

Le couvercle 11 présente une ouverture cylindrique 31 (fig. 1) séparée de la partie courante 32 du couvercle 11 par un épaulement 33. Celui-ci est destiné à venir en butée sur l'extrémité de l'ouverture 25 du corps 10 pour définir la position du couvercle 11 sur le corps 10 en condition montée. Dans cette position de montage, un espace en forme de coin est ménagé entre l'épaulement 33 du couvercle 11 et l'extrémité de l'ouverture 25 du corps 10 pour recevoir le cordon de soudure 19.

L'ouverture cylindrique 31 du couvercle 11 (fig. 2) est adaptée à s'emboîter étroitement dans l'ouverture 25 du corps 10. L'ouverture 31 est prolongée par une lèvre cylindrique 34 de plus petit diamètre et constituant en 35 le bord supérieur du passage rétréci 21. La lèvre 34 est reliée à l'ouverture cylindrique 31 du couvercle 11 par un épaulement 36. Celui-ci est infléchi avec, d'abord, une partie de courbure convexe 37, puis une partie de courbure concave 38.

La partie convexe 37 et la partie concave 38 sont séparées par un point d'inflexion 39 qui se trouve sensiblement à l'aplomb du point d'inflexion 30 de l'épaulement inférieur 27. La partie convexe 37 forme une extrémité axiale supérieure de la gorge 20. La partie convexe 37 est ainsi en vis-à-vis de l'extrémité axiale inférieure de la gorge formée par la partie concave 28, tandis que la partie concave 38 de l'épaulement 36 est en vis-à-vis de la partie convexe 29 de l'épaulement 27.

On voit à la fig. 2, d'une manière détaillée, la géométrie de la gorge 20. On voit qu'elle comporte une partie principale A située au-

dessus du passage rétréci 21 et définie entre l'ouverture 25 et la lèvre 34. Cette partie supérieure A de la gorge 20, qui est la plus importante en hauteur, est agrandie vers le haut par la partie convexe 37 de l'épaulement 36 pour former un espace en forme de coin 40. La gorge 20 comporte également, en dessous du passage rétréci 21, un espace notable B qui est défini par la partie concave 28, mais qui est de moindre importance que la partie A située au-dessus du passage 21.

On peut ainsi distinguer dans la gorge 20 trois hauteurs prises, par exemple, à l'endroit des points d'inflexion 30 et 39 : la partie supérieure A, qui est la plus importante; la partie B, qui est plus petite; une partie intermédiaire C, qui est disposée en face du passage rétréci 21.

Il y a lieu de noter que la hauteur H de la gorge 20 mesurée entre les points d'inflexion 30 et 39 et correspondant à la somme des valeurs A, B et C est supérieure à la largeur L de la gorge 20 mesurée entre les parties cylindriques 25 et 34.

De préférence, A est comprise entre 50 et 70% de H et de préférence est voisine de 60% de H, B est comprise entre 5 et 15% de H et de préférence est voisine de 10% de H et C est comprise entre 10 et 20% de H et de préférence est voisine de 15% de H. Pour fixer les idées, la hauteur H est, de préférence, comprise entre 1,2 et 2,2 fois la valeur de la largeur L et de préférence est voisine de 1,5 L. Cette largeur L est égale à environ deux fois C.

Il est à noter que l'angle de pente PA de l'épaulement 36, à l'endroit du point d'inflexion 39, est compris entre 10 et 40°, et est de préférence voisin de 25°, tandis que l'angle de pente PB de l'épaulement 27, à l'endroit du point d'inflexion 30, est supérieur à l'angle PA et est compris entre 20 et 50°, et de préférence voisin de 35°.

Comme on le voit à la fig. 2, le point bas PI du bord 35 n'est pas exactement situé en face du point haut P2 du bord 29, mais est volontairement décalé et par exemple, comme représenté, situé plus à l'intérieur du réservoir que P2. Un tel déport D correspond sensiblement à la moitié de l'épaisseur El de la vessie 22 à l'endroit des points PI et P2. On appréciera que le rayon RI du bord 35 est plus petit que le rayon R2 du bord 29 et par exemple égal à environ la moitié.

Grâce au décalage des points PI et P2, lorsque le séparateur 22 est admis à se déformer au cours du fonctionnement, et cela soit vers le haut, soit vers le bas, il est admis à être plié en des endroits différents, ce qui évite de localiser la fatigue du séparateur 22. Ainsi le séparateur 22 bénéficie d'une grande longévité.

Le séparateur 22 à l'état de repos (fig. 3) a une partie 42 qui est issue du bourrelet 41 avec une direction qui est sensiblement perpendiculaire à la hauteur axiale H' du bourrelet 41. Cette partie 42 est suivie par une partie 43 qui est courbée d'une manière convexe avec une courbure voisine de celle de la partie convexe 29 de l'épaulement 27. Cette partie 43 est elle-même suivie (fig. 1) par la partie principale 44 du séparateur 22 en forme concave de vessie.

Les parties 42 et 43 du séparateur 22 voisines du bourrelet 41 ont une épaisseur El qui est voisine de la hauteur du passage rétréci 21, c'est-à-dire voisine de la hauteur C. Cette épaisseur El est égale à environ la moitié de la largeur L'du bourrelet 41. La partie 44 du séparateur 22 disposée à quelque distance du bourrelet 41 a une épaisseur E2 (fig. 1) qui est inférieure à l'épaisseur El par exemple comprise entre 70 et 85%, et de préférence voisine de 85% de l'épaisseur El. Puis l'épaisseur de la partie 44 du séparateur 22 est admise à augmenter jusqu'à une valeur maximale E3 au voisinage du fond de la vessie. La valeur E3 est comprise entre 120 et 170%, et de préférence est voisine de 150% de l'épaisseur El.

Le bourrelet 41, lorsqu'il est à l'état de repos et engagé sur le corps 10, alors que le couvercle 11 (représenté en trait mixte à la fig. 3) n'est pas encore engagé dans le corps 10, a une hauteur H' qui est plus grande que la hauteur H de la gorge 20, mais a une largeur L' qui est plus petite que la largeur L de la gorge 20, H' étant mesurée au même endroit que H et L'étant mesurée au même endroit que L. Par exemple, H' est de l'ordre de 110% de H, tandis que L'est de l'ordre de 85% de L. La partie supérieure 45 du bourrelet 41 est conique avec un angle PC supérieur à PA et au moins égal à 110% PA. On notera que l'intervalle 11 ménagé entre le bourrelet 41 et la

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lèvre 34 est plus grand que l'intervalle 12 ménagé entre le bourrelet 41 et l'ouverture 25, pour tenir compte de la hauteur du bourrelet 41 plus faible à gauche de la ligne 30-39 qu'à droite de cette ligne.

Lorsqu'on monte le couvercle 11 dans le corps 10, ce couvercle 11 ne risque pas de blesser le bourrelet 41, du fait de la plus petite largeur L'du bourrelet à l'état de repos.

Au cours de l'enfoncement du couvercle 11 dans le corps 10 vers la position définitive de montage, l'épaulement 36 pousse sur la partie conique 45 du bourrelet 41 et déforme ce bourrelet 41 en le comprimant axialement et en l'épanouissant radialement. Le bourrelet 41 prend alors la forme qui est représentée à la fig. 2, où il remplit sensiblement tout le volume de la gorge 20 en assurant une excellente étanchéité entre les deux capacités 23, 24.

Le bourrelet 41 bénéficie d'une excellente retenue dans la gorge 20, non seulement en raison de la géométrie qui vient d'être décrite, mais également par le fait qu'il se trouve précontraint en hauteur avec un minimum de réaction latérale, c'est-à-dire dans une direction qui est perpendiculaire à la direction des efforts qui sont exercés en fonctionnement sur le séparateur 22 et transmis au bourrelet 41.

En vue du fonctionnement, on insuffle d'abord du gaz dans la capacité 24 par la valve 17 jusqu'à une valeur de précharge du réservoir. Le séparateur 22 est alors appliqué sur la paroi intérieure du corps 10 et sur la crépine 16. Puis on introduit, par le raccord 14, du liquide dans la capacité 23 sous une pression supérieure à la précharge, ce qui tend à déformer le séparateur 22 dans le sens qui correspond à une diminution du volume de la capacité 24.

Le réservoir est alors en état de fonctionnement.

On appréciera que, au cours du fonctionnement, le séparateur 22 se trouve accroché à l'enveloppe rigide 10-11 dans d'excellentes conditions, grâce au bourrelet 41 engagé dans la gorge 20 avec la géométrie qui a été décrite précédemment et avec les conditions de précontrainte du bourrelet 41 qui ont été également décrites. En même temps, le bourrelet 41 assure une excellente étanchéité entre les capacités 23 et 24.

On appréciera par ailleurs la construction extrêmement simple et robuste de l'enveloppe 10 et 11 dont les éléments 10 et 11 sont avantageusement construits en tôle d'acier emboutie.

En variante (fig. 4 et 5), un réservoir de pression est constitué par un accumulateur hydropneumatique et comporte (fig. 4) une enveloppe rigide 110,111, avec une disposition analogue à celle qui a été décrite en référence aux fig. 1 à 3.

L'enveloppe rigide 110,111 se compose d'un corps 110 et d'un couvercle 111 ayant respectivement un orifice de liquide 112 et un orifice de gaz 113 axialement alignés.

On appréciera que, dans l'exemple représenté à la fig. 4, le couvercle 111 est convexe, au lieu d'être concave comme dans l'exemple représenté aux fig. 1 à 2.

Le corps 110 et le couvercle 111 définissent une gorge annulaire 120 qui communique avec l'intérieur de l'enveloppe par un passage rétréci 121. Un séparateur souple 122 divise l'intérieur de l'enveloppe en deux capacités 123 et 124 de volumes variables associées respectivement à l'orifice 112 et à l'orifice 113.

t».

Le séparateur 122 traverse le passage rétréci 121 et a un bourrelet 141 engagé dans la gorge 120.

Le corps 110 de l'enveloppe rigide est prévu avec une ouverture ' cylindrique élargie 125 qui est destinée à recevoir le couvercle 11 len emboîtement en 118.

L'ouverture cylindrique élargie 125 (fig. 5) est reliée à la partie courante du corps 110 par un premier épaulement 127 infléchi avec d'abord, une partie de courbure concave 128, puis une partie de courbure convexe 129. La partie concave 128 de l'épaulement 127 forme une première extrémité axiale de la gorge 120. La partie convexe 129 de l'épaulement 127 définit un premier bord du passage rétréci 121.

Le couvercle 111 a une ouverture cylindrique 131 qui est adaptée à s'emboîter en 118 dans l'ouverture élargie 125 du corps 110 et qui est prolongée par une lèvre de plus petit diamètre 134. La lèvre 134 est reliée à l'ouverture 131 du couvercle par un deuxième épaulement 136 infléchi avec, d'abord, une partie de courbure convexe 137, puis une partie de courbure concave 138. La partie convexe 137 forme une deuxième extrémité axiale de la gorge 120, opposée à l'extrémité 128. La lèvre 134 constitue un deuxième bord du passage rétréci, opposé au bord formé par la partie convexe 129 du premier épaulement 127.

Ce premier épaulement 127 ménage, à l'extérieur de l'enveloppe rigide 110,111, un creux annulaire 50. Ce creux annulaire 50 est défini extérieurement par la partie convexe 129 de l'épaulement 127.

Des moyens de raidissement 51 sont prévus pour rendre la construction particulièrement résistance aux effets d'une pression même très élevée dans le réservoir, compte tenu de l'épaisseur de la tôle et pour empêcher notamment l'épaulement 127 de se déployer.

Ces moyens de raidissement 51 sont disposés dans le creux 50 où ils relient, à la manière d'une entretoise, une région 52 du corps 110 située à l'extérieur de la partie concave 128 de l'épaulement 127 et une région 53 du corps 110 située extérieurement légèrement en dessous de la partie convexe 129 de l'épaulement 127.

Les moyens de raidissement 51 sont de préférence constitués par un cordon de matière de soudure qui est déposé dans le creux annulaire 50.

On appréciera que ce dépôt d'un cordon de soudure peut être effectué d'une manière efficace dans des conditions très économiques.

On appréciera également que la matière de soudure, au lieu de former un cordon annulaire continu, peut être formée par une succession de points de soudure espacés. Les moyens de raidissement formant entretoise peuvent d'ailleurs avoir toute autre forme appropriée et consister, par exemple, en une série circulaire de goussets.

A la fig. 5, on a représenté le cordon de matière de soudure 51 avec une surface extérieure 54 inclinée par rapport à l'axe du réservoir, de telle façon que le point 53 soit disposé à un niveau inférieur à celui du point 52 en vue d'assurer un raidissement particulièrement efficace de la construction.

Plus l'inclinaison de la surface extérieure 54 du cordon de soudure est importante, plus le point 53 se trouve abaissé et plus le volume du cordon 51 est lui-même plus important, ce qui augmente les performances de raidissement, mais plus la consommation de matière de soudure est elle-même élevée, ce qui limite le choix d'une inclinaison importante.

En pratique, il a été trouvé qu'une inclinaison de la surface extérieure 54 du cordon 51 par rapport à l'axe du réservoir avec un angle S compris entre 60 et 80° donne de bons résultats tant du point de vue de la résistance que du point de vue de l'économie.

On peut d'ailleurs envisager, dans un but d'économie, de donner à la surface extérieure du cordon de soudure une orientation sensiblement perpendiculaire à l'axe du réservoir. Dans ce cas, l'angle S est de l'ordre de 90°, ce qui correspond à une consommation réduite de soudure, tout en permettant un accroissement notable de la résistance du réservoir à l'allongement sous l'effet d'une pression élevée pour une qualité de tôle donnée (épaisseur, etc.).

On se référera maintenant à la fig. 6, où la disposition est analogue à celle qui a été décrite en référence aux fig. 4 et 5, mais l'épaulement 127, au lieu d'être infléchi, est droit.

Le cordon de soudure de raidissement 51 est toujours disposé dans le creux 50 ménagé extérieurement par cet épaulement. L'angle S formé par la surface extérieure 54 du cordon de raidissement 51 avec l'axe du réservoir peut avoir toute valeur appropriée et, par exemple, être compris entre 30 et 50°.

Bien entendu, la matière de raidissement disposée dans le creux ménagé par l'épaulement peut être formée non seulement par une matière de soudure, mais également par toute matière, notamment durcissable, ayant des propriétés analogues.

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REVENDICATIONS

1. Réservoir de pression comportant une enveloppe rigide se composant d'un corps et d'un couvercle ayant respectivement deux orifices de fluides axialement alignés, le couvercle étant emboîté périphériquement dans le corps et fixé à celui-ci, ledit corps et ledit couvercle définissant une gorge annulaire qui communique avec l'intérieur de l'enveloppe par un passage rétréci, un séparateur souple divisant l'intérieur de l'enveloppe en deux capacités de fluides de volumes variables, associées respectivement aux deux dits orifices, ledit séparateur traversant ledit passage rétréci et ayant un bourrelet engagé dans ladite gorge, réservoir de pression caractérisé en ce que la gorge qui est définie par le corps et le couvercle est prévue avec une hauteur axiale plus grande que sa largeur radiale et, au repos, le bourrelet a un volume sensiblement égal à celui de la gorge, mais est plus haut et moins large que celle-ci, de telle sorte que, au moment du montage, le bourrelet soit comprimé axialement.
2. Réservoir de pression suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le corps de l'enveloppe rigide est prévu avec une ouverture cylindrique élargie qui est destinée à recevoir le couvercle en emboîtement et qui est reliée à la partie courante du corps par un premier épaulement infléchi avec, d'abord, une partie de courbure concave, puis une partie de courbure convexe, la partie concave dudit premier épaulement formant une première extrémité axiale de la gorge, tandis que la partie convexe dudit premier épaulement définit un premier bord du passage rétréci, le couvercle ayant une ouverture cylindrique qui est adaptée à s'emboîter dans ladite ouverture élargie du corps et qui est prolongée par une lèvre de plus petit diamètre reliée à ladite ouverture du couvercle par un deuxième épaulement infléchi avec, d'abord, une partie de courbure convexe, puis une partie de courbure concave, la partie convexe dudit deuxième épaulement formant une deuxième extrémité axiale de la gorge opposée à ladite première extrémité axiale, ladite lèvre constituant un deuxième bord du passage rétréci, opposé audit bord.
3. Réservoir de pression suivant la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisé en ce que les deux bords du passage rétréci sont décalés radialement.
4. Réservoir de pression suivant la revendication 3, caractérisé en ce que le deuxième bord du passage rétréci défini par la lèvre du couvercle a un plus petit diamètre que le premier bord défini par la partie convexe de l'épaulement du corps.
5. Réservoir de pression suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le couvercle a un troisième épaulement coopérant de butée avec l'extrémité de l'ouverture du corps.
6. Réservoir de pression suivant l'une quelconque des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que le premier épaulement du corps et le deuxième épaulement du couvercle ont des points d'inflexion qui sont situés sensiblement à l'aplomb l'un de l'autre.
7. Réservoir de pression suivant la revendication 6, caractérisé en ce que, lorsque le bourrelet est engagé sur le corps avant montage du couvercle, l'intervalle ménagé entre le bourrelet et le futur emplacement de la lèvre du couvercle est plus grand que l'intervalle ménagé entre ledit bourrelet et l'ouverture du corps.
8. Réservoir de pression suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la hauteur H de la gorge mesurée à l'endroit des points d'inflexion du premier et du deuxième épaulement est comprise entre 1,2 et 2,2, et de préférence voisine de 1,5 fois la largeur L de la gorge mesurée entre la lèvre du couvercle et l'ouverture du corps.
9. Réservoir de pression suivant la revendication 8, caractérisé en ce que la partie A de la hauteur H de la gorge située au-dessus du passage rétréci est comprise entre 50 et 70% et de préférence voisine de 60% H, la partie B de la hauteur H de la gorge située au-dessous du passage rétréci est comprise entre 5 et 15%, et de préférence voisine de 10% H, et la partie C de la hauteur H de la gorge située en face du passage rétréci est comprise entre 10 et 20%, et de préférence voisine de 15% H.
10. Réservoir de pression suivant l'une quelconque des revendications 2 à 9, caractérisé en ce que l'angle de pente (PB) du premier épaulement à l'endroit de son point d'inflexion est compris entre 20 et 50°, et de préférence voisin de 35°.
11. Réservoir de pression suivant l'une quelconque des revendications 2 à 10, caractérisé en ce que l'angle de pente (PA) du deuxième épaulement à l'endroit de son point d'inflexion est compris entre 10 et 40°, et de préférence voisin de 25°.
12. Réservoir de pression suivant la revendication 11, caractérisé en ce que, lorsque le bourrelet est engagé sur le corps avant montage du couvercle, la partie supérieure du bourrelet est conique avec un angle de pente (PC) égal à au moins 110% l'angle de pente (PA) du deuxième épaulement à l'endroit de son point d'inflexion.
13. Réservoir de pression suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le séparateur à l'état de repos est issu du bourrelet avec une direction radiale, puis est courbé d'une manière convexe, et présente ensuite une forme concave de vessie.
14. Réservoir de pression suivant la revendication 13, caractérisé en ce que l'épaisseur du séparateur au voisinage du bourrelet est égale à environ la moitié de la largeur du bourrelet.
15. Réservoir de pression suivant la revendication 13 ou la revendication 14, caractérisé en ce que l'épaisseur du séparateur est plus faible à quelque distance du bourrelet qu'au voisinage de celui-ci, puis devient plus forte au voisinage du fond de la vessie.
16. Réservoir de pression suivant la revendication 1, dans lequel le corps d'une enveloppe rigide du réservoir est prévu avec une ouverture cylindrique élargie qui est destinée à recevoir un couvercle en emboîtement et qui est reliée à la partie courante du corps par un épaulement, réservoir de pression caractérisé par des moyens de raidissement, formant entretoise, disposés dans le creux qui est ménagé à l'extérieur de l'enveloppe rigide, à l'endroit de l'épaulement qui relie l'ouverture cylindrique élargie et le corps de ladite enveloppe rigide.
17. Réservoir de pression suivant la revendication 16, caractérisé en ce que lesdits moyens de raidissement comportent une matière déposée dans ledit creux et liée solidairement à l'enveloppe rigide.
18. Réservoir de pression suivant la revendication 17, caractérisé en ce que ladite matière forme un cordon annulaire continu.
19. Réservoir de pression suivant la revendication 17, caractérisé en ce que ladite matière forme une succession de points espacés.
20. Réservoir de pression suivant l'une quelconque des revendications 17 à 19, caractérisé en ce que ladite matière est une matière de soudure.
21. Réservoir de pression suivant l'une quelconque des revendications 16 à 20, caractérisé en ce que l'épaulement présente une inflexion et comporte d'abord une partie de courbure concave, puis une partie de courbure convexe.
22. Réservoir de pression suivant l'une quelconque des revendications 16 à 20, caractérisé en ce que ledit épaulement est droit.