CH624625A5

CH624625A5 - Device for putting to use a load-bearing chassis of at least one working unit of a railway construction machine

Info

Publication number: CH624625A5
Application number: CH877578A
Authority: CH
Inventors: Hans Gubser
Original assignee: Sig Schweiz Industrieges
Priority date: 1978-08-18
Filing date: 1978-08-18
Publication date: 1981-08-14
Also published as: DE2927729A1; AT360066B; DE2927729C2; ATA655278A

Description

La présente invention a pour objet un dispositif de mise en service d'un châssis porteur d'au moins ime unité de travail d'une machine de chantier ferroviaire telle que, par exemple, une unité de mesure d'une draisine de contrôle ou une unité de déplacement ou de traitement de la voie d'une bourreuse-rectifieuse, machines sur lesquelles le châssis porteur en question est monté mobile en hauteur et transversalement à la voie ferrée et est équipé d'au moins un organe d'appui, par exemple patin ou galet, destiné à être mis en contact avec au moins une file de rails lors de sa mise en service.

On connaît déjà des dispositifs de ce genre comprenant un moteur électromécanique ou hydraulique permettant à un opérateur d'abaisser le châssis porteur pour le mettre en service sur la voie et ensuite de le relever après le travail, ainsi qu'un organe de verrouillage permettant de le maintenir en position relevée hors service.

Ces opérations sont effectuées sur la voie par l'opérateur qui se tient à côté de la zone occupée par le châssis porteur, commande la montée et la descente de ce dernier par presse-bouton et assure la mise en place de l'organe d'appui sur la file de rails en position abaissée ainsi que, par la suite, le verrouillage du châssis en position relevée.

La mise en place de l'organe d'appui du châssis porteur sur la file de rails ne pose pas de gros problèmes lorsque la machine est stationnée sur un tronçon de voie rectiligne, car le châssis porteur est monté sur la machine de manière que son organe d'appui soit à l'aplomb de la file de rails, de sorte qu'à la descente du châssis porteur cet organe d'appui vient tout naturellement en place. Par contre, dans les courbes de la voie, cet aplomb n'est plus assuré du fait de la flèche que présente la file de rails au niveau du châssis porteur, celui-ci se trouvant nécessairement éloigné des essieux de la machine. L'opérateur doit donc, dans ce cas, abaisser le châssis porteur sensiblement au niveau de la voie, puis le tirer transversalement jusqu'à amener l'organe d'appui au-dessus de la file de rails et finir simultanément d'abaisser le châssis pour le faire porter. Cette mise en place manuelle, qui peut être réalisée par un seul opérateur dans le cas d'un châssis porteur relativement léger tel que par exemple un châssis porteur d'unité de mesure, peut cependant nécessiter le concours de plusieurs opérateurs dans le cas de châssis lourds.

Lorsque le nombre de châssis porteurs équipant une machine est plus important que le nombre d'opérateurs, leur mise en service en courbe peut prendre beaucoup de temps. C'est le cas pour certaines bourreuses-niveleuses-dresseuses comportant jusqu'à six châssis porteurs, alors que le nombre d'opérateurs affectés à la conduite de ces machines est de trois à quatre au maximum.

D'autre part, la quasi-impossibilité de contrôler à vue la mise en place du châssis porteur depuis la cabine de commande de la machine fait que la présence d'au moins un opérateur sur la voie est indispensable, également dans les tronçons en alignement, ce qui fait en définitive que cette présence est indispensable dans tous les cas, et cela ne va pas sans danger grave, du fait de la circulation des trains sur voie parallèle. Les administrations de chemins de fer

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tolèrent de moins en moins que des opérateurs de machine descendent ainsi sur la voie et s'exposent à ce danger.

Tel que défini dans la revendication 1, le dispositif de mise en service selon l'invention apporte une solution à ces problèmes par le fait qu'il assure dans tous les cas la mise en place automatique du châssis porteur sur la voie, mise en place que l'on peut commander depuis la cabine de la machine, sans nécessiter de présence humaine sur la voie ferrée.

Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution du dispositif selon l'invention, ainsi que quatre variantes:

les fig. 1 et 2 sont respectivement une vue en élévation et une vue de gauche de la forme d'exécution;

la fig. 3 en est une vue en élévation en position relevée hors service;

la fig. 4 une vue en élévation en position intermédiaire;

la fig. 5 une vue en élévation en position abaissée de service; les fig. 6 à 9 sont des représentations schématiques, également en élévation, des quatre variantes.

Sur les fig. 1 et 2, le dispositif représenté est monté en position de service sur une voie ferrée en alignement figurée par les deux files de rails 1 et 2 et par les traverses 3. Ce dispositif est approprié à la mise en service d'un châssis porteur 4 étendu dans un plan transversal à la voie et équipé de deux galets 5 et 6 à boudins de guidage intérieurs, en appui sur les deux files de rails 1 et 2. Ce châssis porteur 4, du type propre à porter un clinomètre de mesure de l'inclinaison transversale de la voie, est suspendu au châssis 7 d'une machine de chantier ferroviaire, non représentée, par deux vérins hydrauliques 8 et 9 à un seul effet de remontée, articulés également dans un plan transversal à la voie, de manière à permettre l'abaissement et le relevage, ainsi que le libre déplacement transversal et en hauteur de ce châssis porteur 4 pendant le parcours de travail de la voie. Deux guides latéraux de centrage 10, solidaires du châssis 7 de la machine, centrent automatiquement et de manière connue le châssis porteur 4 en position relevée hors service. Ces guides 10 ne sont pas représentés en fig. 2 pour préserver sa clarté.

Le dispositif de mise en service de ce châssis porteur 4 comprend:

— deux appuis directionnels 11 et 110 en forme de doigts cylindriques fixés aux deux extrémités du châssis 4;

— un cadre 12 suspendu au châssis 7 de la machine par deux bielles 13 et 14 formant un parallélogramme articulé déformable et comportant une rampe de guidage des doigts 11 et 110 du châssis 4 constituée par les deux bords opposés 15 et 150 dudit cadre;

— deux butées escamotables 16 et 160 de palpage des deux files de rails 1 et 2 fixées aux extrémités inférieures de deux leviers 17 et 170 articulés au cadre 12 sur deux pivots 18 et 180.

— une barre de synchronisation 19 articulée par ses deux extrémités aux deux leviers 17 et 170 sur deux articulations 20 et 21 équidistantes des pivots 18 et 180 et situées sur ces deux leviers en directions opposées;

— un vérin hydraulique à deux effets 22 prenant appui sur le cadre 12 et actionnant le levier 170;

— deux butées de fin de course 23 limitant le pivotement vers l'intérieur des butées de palpage 16 et 160.

Dans cette structure, les deux bords 15 et 150 de la rampe de guidage se présentent chacun sous la forme d'une ligne brisée dont la partie haute est inclinée vers le bas côté extérieur et dont la partie basse est perpendiculaire au plan de la voie. L'écartement entre ces deux dernière parties correspond à l'écartement entre les deux doigts 11 et 110 du châssis porteur 4.

Les deux leviers 17 et 170 comportent chacun un arrêt constitué par une plaquette 24 rapportée à leurs extrémités supérieures. Ces arrêts sont situés de telle manière qu'en position de fin de course d'escamotage (représentée à la fig. 3) ils se trouvent à l'aplomb des deux doigts directionnels 11 et 110 du châssis porteur 4, de sorte que ces arrêts constituent le verrouillage du châssis porteur en position relevée.

Enfin la forme et la disposition des deux leviers 17 et 170, des deux bords 15 et 150 de la rampe de guidage et des deux doigts directionnels 11 et 110 du châssis porteur 4 sont rigoureusement symétriques par rapport à l'axe vertical du cadre 12, qui est ici confondu avec l'axe X de la voie ferrée.

Sur la fig. 3 représentant le dispositif décrit en position relevée hors service, l'axe X de la voie ferrée a été représenté décalé d'une distance f par rapport à l'axe y du châssis 7 de la machine. Cette distance f figure la flèche que peut présenter l'axe de la voie au niveau du châssis porteur 4 lorsque le dispositif doit être mis en service sur un tronçon de voie ferrée en courbe. Dans cette position, le châssis porteur 4 remonté est maintenu latéralement par les guides 10 et verticalement par les arrêts 24 des leviers 17 et 170, ces derniers étant en appui par leurs butées de palpage sur les butées de fin de course 23 du cadre 12. Le vérin 22 est relâché ainsi que les deux vérins 7 et 9 de remontée du châssis porteur 4 qui n'ont pas été représentés sur cette figure, ni sur les figures suivantes, pour ne pas surcharger inutilement le dessin.

En première phase de mise en service, le châssis porteur 4 est tout d'abord relevé pour dégager les doigts 11 et 110 au-dessus des arrêts 24 des leviers 17 et 170. Puis la pression est admise dans la chambre côté tige du vérin 22, ce qui a pour effet de faire pivoter en synchronisme ces deux leviers dans le sens de la flèche cependant que le châssis porteur 4 est progressivement abaissé jusqu'à ce que ses doigts 11 et 110 viennent en contact puis glissent sur les bords 15 et 150 de la rampe de guidage du cadre 12, et enfin centrent le châssis porteur sur ledit cadre en arrivant au début de la partie basse de ces deux bords, comme représenté en fig. 4. Le vérin 22 continuant d'agir, la butée 160 du levier 170 vient en contact avec la file de rails 2 la plus proche, puis c'est l'ensemble du cadre 12 et du châssis porteur 4 qui se déplace par cette action, en diminuant progressivement l'écart existant entre l'axe Z de cet ensemble et l'axe X de la voie, jusqu'à la rencontre de l'autre file de rails 1 par la butée 16 de l'autre levier 17. Dans cette dernière phase, représentée en fig. 5,

l'axe Z de l'ensemble cadre 12/châssis 4 est confondu avec l'axe X de la voie, du fait de la symétrie de l'ensemble du dispositif et du pivotement synchrone des deux leviers 17 et 170.

Enfin, la pression est admise dans la chambre opposée à la tige du vérin 22 afin d'escamoter les butées 16 et 160 par pivotement vers l'intérieur des deux leviers jusqu'à leur appui sur les butées de fin de course 23, et la pression est relâchée dans les vérins de relevage du châssis porteur 4 qui, mis ainsi en service, peut suivre librement la voie, indépendamment des écarts du châssis 7 de la machine à son niveau.

On note ici que l'effet d'escamotage des butées obtenu par l'action du vérin à double effet 22 peut être remplacé par l'action d'un ressort de traction reliant les deux leviers 17 et 170 au-dessous de leurs pivots 18 et 180 (fig. 1); dans ce cas, un vérin 22 à simple effet suffit.

Pour la mise hors service du châssis porteur 4, c'est-à-dire le retour à la position représentée en fig. 3, les leviers 17 et 170 sont ouverts afin de déplacer leurs arrêts 24, le châssis porteur 4 est remonté et centré par les guides 10, les leviers 17 et 170 sont refermés pour replacer les arrêts 24 à l'aplomb des doigts 11 et 110 du châssis porteur, puis celui-ci est libéré sur ces arrêts et enfin la pression est relâchée dans le vérin 22.

Tel que décrit, le dispositif de mise en service ne nécessite aucune intervention manuelle pour la mise en place du châssis porteur sur la voie et se prête facilement à une commande à distance depuis la cabine de contrôle de la machine, par exemple de manière connue à l'aide de contacteurs de fin de course judicieusement placés et de lampes témoins signalant le bon déroulement de chaque phase, cela sans nécessiter de contrôle visuel in situ. Ce dispositif, qui permet de centrer le châssis porteur sur l'axe de la voie, convient particulièrement bien lorsque le jeu latéral des appuis du châssis porteur par rapport aux deux files de rails de la voie est faible, car ce jeu est ainsi

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également réparti. Il convient également pour la mise en service d'un châssis porteur à deux essieux par simple duplication et se prête à des variantes constructives représentées en fig. 6 et 7 convenant également à la mise en service d'un châssis porteur de même type destiné à être mis en appui sur les deux files de rails de la voie.

Sur ces fig. 6 et 7 ainsi que sur les suivantes, les éléments ayant les mêrrfes fonctions que ceux du dispositif déjà décrit portent le même numéro de repère.

Dans la première variante représentée en fig. 6, la rampe de guidage est constituée par une glissière sensiblement verticale 25 portée par le cadre 12 dans sa partie médiane. Un seul doigt directionnel 11, fixé dans la partie médiane du châssis porteur (non représenté) est en prise dans cette glissière 25, de sorte que le châssis porteur peut être librement abaissé et relevé, mais qu'il est par contre entraîné latéralement par le cadre 12. Ce cadre 12 est déplacé latéralement par deux leviers 17 et 170 identiques à ceux déjà décrits, mais indépendants, chacun d'eux étant animé par un vérin hydraulique indépendant 26, respectivement 27, prenant appui sur le cadre 12. Du côté gauche sur la figure, le cadre 12 comporte une butée 28 limitant la course de palpage du levier 17, cependant que, de l'autre côté, le levier 170 est libre.

Afin d'assurer en fonctionnement une force d'appui du levier 17 contre la butée 28, les bras des leviers 17 et 170 sont différenciés en conséquence. On peut également, dans ce même but, utiliser un vérin 26 d'animation du levier 17 plus fort que le vérin 27 d'animation du levier 170.

Dans cette première variante, le levier 17 est tout d'abord mis en appui contre la butée 28 par le vérin 26, puis l'autre vérin 27 agit sur le levier 170 jusqu'à ce que les deux palpeurs 16 et 160 viennent chacun en appui sur la file de rails respective.

Cette première variante est avantageuse dans les cas nécessitant la mise en appui précise de l'un des organes d'appui du châssis porteur sur une file de rails, ici la file de rails 1, indépendamment des variations du surécartement de la voie que l'on rencontre dans les courbes de celle-ci. Dans cette variante, les butées de fin de course d'escamotage des leviers sont remplacées par la fin de course des vérins 26 et 27, mais l'un ou l'autre de ces systèmes de limitation peut indifféremment être utilisé sur tous les dispositifs décrits.

Dans la seconde variante représentée en fig. 7, le cadre 12 ne comporte qu'un seul levier 17 équipé d'une butée de palpage 16 d'une seule file de rails 1. Comme dans la première variante, le cadre 12 comporte une butée de fin de course 28 limitant la course de palpage de ce levier 17 et ce dernier est animé par un vérin hydraulique 26 prenant appui sur le cadre 12. Un second vérin hydraulique 29, prenant appui sur le châssis 7 de la machine et agissant sur la bielle de suspension 13 du cadre 12, permet de déplacer ce dernier jusqu'à la rencontre de la file de rails 1 par la butée 16 du levier 17 lorsque celle-ci a été mise en appui contre la butée 28. Sur cette seconde variante, la rampe de guidage est du type représenté en fig. 1 à 5, mais elle pourrait également être constituée par une glissière 25 semblable à celle de la première variante.

Cette seconde variante permet d'obtenir le même effet que la variante précédente, mais avec un seul levier.

La troisième variante représentée en fig. 8 est une réalisation simplifiée destinée à la mise en service d'un châssis porteur équipé de 5 deux organes d'appui destinés également à être mis en contact avec les deux files de rails 1 et 2 de la voie. Dans cette variante, deux butées de palpage 16 et 160 sont fixées à l'extrémité inférieure de deux rampes de guidage en forme de bras 30 et 31 articulés à deux supports 32 et 33 solidaires du châssis 7 de la machine. Chacun de 10 ces deux bras 30 et 31 est animé par un vérin hydraulique 34, respectivement 35, prenant appui sur le châssis 7 de la machine.

Dans cette variante, le châssis porteur est équipé de deux doigts directionnels 11 et 110 placés au plus près du champignon des rails 1 et 2 afin de limiter au minimum l'écart de positionnement provoqué 15 par la différence d'inclinaison des bras 30 et 31 dans les courbes lorsque leurs palpeurs sont en appui sur les deux files de rails,

comme représenté sur cette fig. 8. Cette variante simplifiée et économique convient lorsque le châssis porteur mis en service est situé au voisinage d'un essieu ou d'un boggie de la machine, dans ime 20 zone où la distance ou flèche f séparant l'axe de la voie de l'axe du châssis de la machine est minimale et ne provoque de ce fait qu'une faible inclinaison des bras 30 et 31 par rapport à l'aplomb des files de rails 1 et 2.

25 Enfin, la quatrième variante représentée en fig. 9 est appropriée à la mise en service d'un châssis porteur destiné à n'être mis en appui que sur une seule file de rails 1, comme par exemple un châssis porteur de pinces de nivellement destinées à soulever le rail 1.

Dans cette quatrième variante, le châssis porteur est équipé de 30 deux doigts directionnels 11 et 110 disposés l'un au-dessus de l'autre et écartés par rapport à la verticale de l'épaisseur d'une rampe de guidage 37 portée par un cadre 36 suspendu au châssis 7 de la machine par deux bielles 39 et 40 dont l'une, la bielle 40, est constituée par un vérin hydraulique. La rampe de guidage 37, à 35 deux bords opposés parallèles, se termine à son extrémité inférieure par une butée de palpage 16. Un second vérin hydraulique 41, prenant appui sur le châssis 7 de la machine, anime la bielle de suspension 39.

Dans cette dernière variante, la rampe de guidage 37, la butée de 40 palpage 16 et le cadre 36 forment un ensemble rigide indéformable 38 mobile par translation transversalement à la voie par l'action du vérin 41, comme représenté dans la partie gauche de cette fig. 9, et escamotable par pivotement, par action du vérin 40, comme représenté dans la partie droite de cette même figure.

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A la mise en service, le châssis porteur est abaissé jusqu'à ce que ses deux doigts 11 et 110 soient au niveau de l'ensemble 38 qui est alors pivoté par le vérin 40 depuis sa position d'escamotage jusqu'à la rencontre de ces deux doigts de part et d'autre de la rampe 37; puis 50 cet ensemble 38 est déplacé transversalement par le vérin 41 jusqu'à la rencontre de la file de rails 1 par la butée de palpage 16.

A ce moment, le châssis porteur est relâché, son organe d'appui vient se placer sur le rail 1 et l'ensemble 38 est pivoté en sens inverse en position d'escamotage, libérant les deux doigts 11 et 110.

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2 feuilles dessins

Claims

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1. Dispositif de mise en service d'un châssis porteur d'au moins une unité de travail d'une machine de chantier ferroviaire sur laquelle ce châssis porteur est monté mobile en hauteur et transversalement à la voie ferrée et est équipé d'au moins un organe d'appui (5) destiné à être mis en contact avec au moins une file de rails lors de sa mise en service, ce dispositif comprenant au moins un moteur d'abaissement et de relevage (8) ainsi qu'un organe de verrouillage du châssis porteur, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un appui directionnel (11) fixé au châssis porteur, au moins une rampe de guidage (15) de l'appui directionnel mobile transversalement à la voie, articulée au châssis de la machine-et équipée d'au moins une butée escamotable (16) de palpage d'une file de rails, et au moins un moteur (22) de déplacement de la rampe de guidage ayant pour effet de déplacer celle-ci jusqu'à la rencontre de la file de rails par la butée de palpage, de sorte qu'à l'abaissement du châssis porteur l'organe d'appui est automatiquement guidé et mis en contact sur la file de rails par glissement de l'appui directionnel du châssis porteur le long de la rampe de guidage.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la rampe de guidage est portée par un cadre (12) transversal à la voie suspendu au châssis de la machine par deux bielles (13 et 14)

formant un parallélogramme déformable.

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REVENDICATIONS

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que la rampe de guidage portée par le cadre (12) est constituée par une glissière (25, fig. 6) sensiblement verticale et en ce que l'appui directionnel (11, fig. 6) du châssis porteur est en prise dans ladite glissière.

4. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que la rampe de guidage portée par le cadre est constituée par les deux bords opposés (15 et 150) de ce cadre, dans la direction transversale à la voie, et en ce que le châssis porteur comporte deux appuis directionnels (11 et 110) interceptant lesdits deux bords.

5. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que la butée de palpage (16) est fixée à l'extrémité inférieure d'un levier (17) articulé au cadre (12) et dont le pivotement est limité par au moins une butée de fin de course, et en ce que le moteur (22) de déplacement du cadre prend appui sur le cadre et anime le levier.

6. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comporte un second moteur (29, fig. 7) de déplacement du cadre (12) prenant appui sur le châssis de la machine et animant l'une des deux billes (13) de suspension du cadre.

7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'une des deux bielles de suspension du cadre (36, fig. 9) est constituée par un organe moteur extensible (40) et en ce que le cadre (36), la rampe de guidage (37) et la butée de palpage (16) forment un ensemble rigide indéformable (38), de sorte que cet ensemble est mobile transversalement à la voie par translation et escamotable par pivotement.

8. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'il comporte une deuxième butée (160) de palpage de la deuxième file de rails fixée à l'extrémité inférieure d'un deuxième levier (170) articulé au cadre (12).

9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'il comporte une barre de synchronisation (19) articulée par ses deux extrémités aux deux leviers (17 et 170) sur deux articulations (20 et 21) équidistantes des axes de pivotement desdits leviers et situées sur ces derniers dans la direction opposée l'une de l'autre, les deux leviers étant animés par un seul moteur (22) actionnant l'un d'eux, de sorte que le pivotement des deux leviers est synchrone.

10. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que le levier (17) articulé au cadre (12) comporte un arrêt (24) se situant à l'aplomb de l'appui directionnel (11) du châssis porteur en position de fin de course d'escamotage dudit levier, de sorte que cet arrêt constitue le verrouillage du châssis porteur en position relevée.

11. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte deux appuis directionnels (11 et 110) fixés au châssis porteur, chacun sensiblement au-dessus de chaque file de rails,

deux rampes de guidage en forme de bras (30 et 31) articulés à deux supports (32 et 33) solidaires du châssis de la machine et situés chacun sensiblement au-dessus de chaque file de rails, deux butées de palpage (16 et 160) fixées aux extrémités inférieures des deux leviers et deux moteurs (34 et 35) d'actionnement de ces deux leviers prenant appui sur le châssis de la machine. _

12. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la butée de palpage (16) d'une file de rails est escamotable vers l'intérieur de la voie, de sorte qu'en position de palpage elle rencontre le flanc intérieur du champignon de ladite file de rails.