CH620986A5

CH620986A5 -

Info

Publication number: CH620986A5
Application number: CH324478A
Authority: CH
Inventors: William Batterman Ruger; Harry Harold Ii Sefried
Original assignee: Sturm Ruger & Co
Priority date: 1977-03-24
Filing date: 1978-03-23
Publication date: 1980-12-31
Also published as: DE2812759A1; DE2812759B2; JPS53125400A; US4067131A; JPS5652235B2; FR2385070A1; MX145493A; IT1107313B; PH15729A; ES468177A1; AR217684A1; BR7801803A; GB1598469A; DE2812759C3; FR2385070B1; IT7867648A0; BE865255A

Description

La présente invention concerne un revolver dans lequel un ressort unique combine les fonctions des ressorts séparés du chien et de la détente.

Les revolvers classiques comportent une carcasse, un canon, un barillet rotatif monté dans la carcasse derrière le canon, un chien articulé sur la carcasse en arrière du barillet, une détente articulée sur la carcasse plus bas que le chien, un ressort principal poussant le chien vers l'avant en position de repos, et un ressort de rappel de la détente vers sa position avant de repos. Dans les revolvers dits à simple action, le chien et la détente comportent des surfaces de came qui coopèrent pour faire pivoter la détente de sa position de repos à sa position de tir lorsque le chien est rabattu vers l'arrière jusqu'à ce que la gâchette de la détente s'engage dans son cran d'armé pour retenir le chien en position armée, prêt au tir. Dans un revolver dit à double action, le chien et la détente comportent des surfaces de came qui coopèrent pour faire pivoter le chien de sa position de repos à sa position d'armé lorsque le doigt du tireur fait pivoter la détente de sa position de repos à sa position de tir dans laquelle elle libère le chien qui est poussé par son ressort pour venir percuter l'amorce d'une cartouche contenue dans la chambre supérieure du barillet. De plus, les surfaces de came du chien et de la détente coopèrent pour faire pivoter la détente de sa position de repos à sa position de tir lorsqu'on arme le chien manuellement, comme dans un revolver à simple action.

La force du ressort de chien doit être calculée de façon qu'après avoir été libéré dans sa position armée, le chien vienne percuter l'amorce de la cartouche avec une force suffisante. Le ressort de détente doit être suffisamment fort pour assurer le retour de la détente de sa position de tir à sa position de repos en surmontant les frottements et les autres résistances mécaniques. Lorsque le revolver est utilisé en simple ou double action, le chien et la détente sont déplacés de leurs positions de repos à leurs positions de tir en comprimant les ressorts associés.

Il a déjà été proposé de remplacer les ressorts de chien et de détente par un ressort principal unique qui est interposé entre des points mutuellement opposés du chien et de la détente. Si la force à l'état comprimé de ce ressort principal est suffisante pour lancer le chien et percuter la cartouche, elle est à fortiori suffisante pour rappeler la détente de sa position de tir à sa position de repos en surmontant les frottements et les autres résistances. En fait, l'élimination du ressort de détente se traduit par une réduction de la force nécessaire à l'armement manuel du chien et de la force à exercer sur la détente pour tirer en double action. De plus, le mécanisme est moins complexe et son montage initial est simplifié.

L'emploi d'un ressort unique agissant entre des points mutuellement opposés du chien et de la détente permet donc de réduire l'effort d'armement du chien aussi bien en simple action qu'en double action. Cependant, la géométrie des pièces et le peu d'espace disponible à l'intérieur du mécanisme rendent cette solution difficilement applicable. Des études approfondies ont montré que ce problème pouvait être résolu par l'emploi d'un levier sensiblement vertical servant de relais entre le ressort principal unique et le chien. Le levier-relais et les pièces de liaison associées permettent de choisir avec une grande latitude les bras de levier qui déterminent la force du chien et l'effort à exercer sur la détente du revolver. Ce mécanisme se distingue par la simplicité de sa construction qui ne comprend qu'un petit nombre de pièces largement dimensionnées.

Le revolver qui fait l'objet de l'invention, qui peut être à simple ou double action, comprend un levier-relais disposé sensiblement verticalement en arrière du chien et de la détente, le ressort principal étant disposé sensiblement horizontalement entre la détente et le levier-relais. Le levier-relais est articulé sur la carcasse par son extrémité inférieure et son extrémité supérieure agit sur un point du chien situé plus bas que son axe de pivotement. L'extrémité avant du ressort principal agit sur la détente en un point situé plus bas que son axe de pivotement. L'extrémité arrière du ressort agit en un point intermédiaire de la longueur du levier-relais.

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Le ressort principal est de préférence disposé autour d'une tige-guide sensiblement horizontale dont l'extrémité avant est articulée sur la détente et dont l'extrémité arrière peut coulisser dans un trou du levier-relais. Pour assurer la liaison entre le levier-relais et le chien, on peut avantageusement utiliser une biellette dont l'extrémité arrière est articulée en haut du levier-relais et dont l'extrémité avant est articulée sur un point du chien situé en dessous de son axe de pivotement. Dans une variante du revolver de l'invention, l'extrémité supérieure du levier-relais peut former un talon ou un crochet agissant sur un point du chien qui est excentré par rapport à son axe de pivotement. Le talon ou le crochet du levier-relais est maintenu en contact permanent avec le chien par la force du ressort principal qui sollicite le chien vers sa position de repos.

Comme on le verra en détail dans la suite, le mécanisme de mise à feu du revolver de l'invention offre une grande latitude dans le choix du rapport des bras de levier entre, d'une part, le ressort principal, d'autre part, le chien et la détente. On dispose ainsi d'une large plage de réglage de la force du chien et de l'effort à exercer sur la détente. On peut, par exemple, augmenter sensiblement l'énergie cinétique du chien pour assurer une percussion fiable des amorces, tout en maintenant l'effort à exercer sur la gâchette à un niveau raisonnable. Enfin, le mécanisme se caractérisé par sa simplicité et par la robustesse des pièces qui le composent.

Les dessins annexés représentent à titre d'exemples, trois formes d'exécution de l'objet de l'invention.

La fig. 1 est une vue fragmentaire en élévation latérale d'un revolver dont le mécanisme est en position de repos.

La fig. 2 est une vue fragmentaire en élévation latérale du revolver de la fig. 1 dont le mécanisme est armé en double action.

La fig. 3 est une vue fragmentaire en élévation latérale d'un deuxième revolver en position de repos.

La fig. 4 est une vue fragmentaire en élévation latérale du revolver de la fig. 3 armé en simple action.

La fig. 5 est une vue fragmentaire en élévation latérale d'un troisième revolver en position de repos.

La fig. 6 est une vue fragmentaire en élévation latérale du revolver de la fig. 5 armé en double action.

Chacun des revolvers représentés sur les dessins est à double action. Il comprend essentiellement une carcasse 10, un canon 11 vissé sur la carcasse, un barillet 12 monté rotatif dans la carcasse et, derrière le canon, un chien 13 articulé sur la carcasse par un axe 14, et une détente 15 articulée sur la carcasse par un axe 16. Le barillet 12 comporte une série de chambres 17 (fig. 1) destinées à recevoir les cartouches (non représentées). Une pièce sensiblement verticale 18 appelée men tonnet est articulée sur la détente 15 par un axe 19 et fait tourner le barillet 12 de l'angle qui sépare deux chambres adjacentes lorsque la détente 15 se déplace de sa position de repos à sa position de tir. Dans le revolver de la fig. 1, le percuteur 21 est monté dans la carcasse 10 en face de l'amorce de la cartouche qui se trouve dans la chambre supérieure du barillet 12 au moment du tir. Pour éviter que le coup puisse partir sous l'effet d'un choc accidentel sur le chien, une pièce de transfert 22 articulée sur la détente 15 est interposée entre le chien 13 et le percuteur 21, au moment où la détente est déplacée vers sa position de tir. Dans le revolver de la fig. 5, le percuteur 24 est monté directement sur le chien 13 et vient percuter la cartouche de la chambre supérieure du barillet lorsque le chien se rabat vers l'avant. Dans ce cas, la sécurité est assurée par un dispositif de verrouillage du chien (décrit plus loin) qui maintient le percuteur 24 à l'écart de la cartouche.

Le chien et la détente des revolvers à simple et double action comportent des surfaces de came qui coopèrent pour faire pivoter ensemble le chien et la détente de leurs positions de repos à leurs positions d'armé ou de tir. La configuration de ces surfaces de came est quelque peu différente selon qu'il s'agit d'une arme à

simple ou double action, mais cette partie du mécanisme est tout à fait classique et n'est pas concernée par la présente invention.

Pour utiliser en double action l'un des revolvers illustrés sur les dessins, le tireur appuie avec son index sur la détente 15 pour la faire pivoter de sa position de repos (fig. 1 et 5) à sa position de tir (fig. 2 et 6), ce qui a pour effet d'armer le chien 13 en le faisant passer de sa position de repos à sa position de tir. Quand le mécanisme est armé (fig. 2 et 6), une légère pression supplémentaire sur la détente 15 libère le chien 13, qui est alors lancé vers l'avant par son ressort pour venir percuter la cartouche qui se trouve en position de tir dans le barillet. Pour utiliser en simple action un revolver à double action, il suffit de rabattre à la main le chien 13 de sa position de repos (fig. 3) à sa position d'armé (fig. 4), ce qui a pour effet de déplacer la détente 14 de sa position de repos à sa position de tir grâce à la coopération des surfaces de came précédemment décrites. Dans cette position, la gâchette 26 de la détente 15 s'engage dans le cran d'armé 27 du chien 13 pour l'immobiliser jusqu'à ce que le tireur appuie sur la détente. A partir de ce moment, la séquence cinématique et les mouvements relatifs du chien et de la détente sont essentiellement les mêmes qu'en double action.

Dans les revolvers classiques, les ressorts du chien et de la détente sont séparés et la résistance des deux doit être surmontée au moment du tir en simple ou en double action. Par contre, dans le mécanisme du revolver de l'invention, un ressort principal unique assure les fonctions des ressorts de chien et de détente, ce qui permet de réduire l'effort à exercer de la force du ressort de détente. Le ressort principal agit simultanément sur le chien et sur la détente par un système de leviers qui permet non seulement d'ajuster à volonté les efforts exercés sur le chien et sur la détente, mais aussi de réaliser un mécanisme simple et particulièrement robuste.

Dans le mécanisme illustré sur les fig. 1 et 2, un levier-relais 29 occupe une position sensiblement verticale en arrière du chien 13 et de la détente 15, et un ressort principal 30 est monté autour d'une tige-guide 31 qui s'étend sensiblement horizontalement entre la détente 15 et le levier-relais 29. L'extrémité inférieure du levier-relais 29 est articulée sur la carcasse 10 et son extrémité supérieure est reliée au chien 13 par une biellette 32. Plus précisément, la biellette 32 est articulée à l'extrémité supérieure du levier-relais 29 et en un point 34 du chien situé en dessous de son axe de pivotement 14. La partie avant de la tige-guide 31 est articulée sur la détente 15 en un point 36 situé plus bas que son axe de pivotement 16. La partie arrière de la tige-guide 31 peut coulisser dans un trou 38 qui est percé dans le levier-relais 29 à une certaine distance entre ces deux extrémités.

Pour utiliser le revolver en double action, le tireur appuie sur la détente 15 pour amener les différentes pièces du mécanisme de leurs positions de la fig. 1 à celles de la fig. 2. Ainsi, le pivotement de la détente 15 entraîne une compression du ressort principal 30 jusqu'à un point où la détente libère le chien 13 qui est lancé vers l'avant par la force du ressort 30 et vient percuter la cartouche de la chambre supérieure du barillet 12. Lorsque le tireur relâche la détente 15, la compression résiduelle du ressort principal 30 la ramène à sa position de repos de la fig. 1. Le ressort principal 30 doit emmagasiner par compression une énergie suffisante pour lancer le chien 13 avec suffisamment de force pour assurer la percussion, et doit ensuite ramener la détente 15 à sa position de repos en surmontant les frottements et autres résistances mécaniques. Il est évident que cette compression demande un certain effort de la part du tireur. Cependant, avec le mécanisme à ressort unique décrit, l'effort d'armement en double action est réduit par la suppression du ressort de rappel de la détente.

Le mécanisme des fig. 3 et 4 comporte un levier-relais 40 disposé sensiblement verticalement en arrière du chien 13 et de la détente 15, et un ressort principal 41 monté autour d'une tige-guide 42 qui est disposée sensiblement horizontalement entre la détente 15 et le levier-relais 40, comme décrit précédemment.

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L'extrémité supérieure du levier-relais 40 est pliée vers l'avant pour former un talon 44 qui agit sur le chien 13 en un point 45 excentré par rapport à son axe de pivotement 14. Le talon 44 du levier 40 est maintenu en contact permanent avec le chien 13 par la pression du ressort principal 41. Pour réduire les frottements, il est avantageux d'interposer un galet rotatif 46 entre le talon 44 et son point d'action 45 sur le chien, comme illustré sur les fig. 3 et 4.

Pour utiliser ce revolver en double action, le tireur appuie sur la détente 15 pour armer le chien 13 en comprimant le ressort principal 41, comme expliqué dans le cas des fig. 1 et 2. Lorsque le chien 13 est libéré par la détente 15, la compression du ressort principal 41 le lance vers l'avant pour percuter la cartouche qui se trouve dans la chambre supérieure du barillet 12. Le tireur relâche ensuite la détente 15 et la pression résiduelle du ressort principal 41 la ramène à sa position de repos, comme expliqué précédemment.

Pour utiliser le revolver en simple action, le tireur doit armer manuellement le chien 13 en le rabattant vers l'arrière, ce qui a pour effet de faire tourner la détente 15 de sa position de la fig. 3 à celle de la fig. 4. Dans la position de la fig. 4, la gâchette 26 de la détente s'engage dans le cran d'armé 27 du chien 13 pour l'immobiliser en position armée. Le tireur n'a plus qu'à appuyer sur la détente 15 pour dégager la gâchette 26 du cran d'armé 27, de façon à libérer le chien 13 qui est lancé par la pression du ressort principal 41 et vient percuter la cartouche de la chambre supérieure du barillet 12. Comme précédemment, l'armement du chien 13 et la rotation vers l'arrière de la détente 15 se traduisent par une compression du ressort principal 41 qui emmagasine une énergie suffisante pour lancer le chien vers le percuteur et pour ramener ensuite la détente en position de repos en surmontant les frottements et autres résistances.

Dans le mode de réalisation des fig. 5 et 6, le mécanisme est appliqué à un autre modèle de revolver dont le percuteur 24 est directement monté sur le chien 13. Un dispositif de sécurité verrouille le chien au repos pour maintenir son percuteur écarté de la cartouche qui se trouve dans la chambre supérieure du barillet 12.

Ce dispositif de sécurité comprend un bloc coulissant 50 qui est monté dans la carcasse 10 en dessous du chien 13 et qui est relié à la détente 15 par une biellette 51. L'extrémité inférieure du chien 13 forme une saillie 53 dirigée vers le bas et la surface supérieure du bloc de sécurité 50 forme une saillie 54 dirigée vers le haut. Quand le chien 13 et la détente 15 sont dans leurs positions de repos, comme sur la fig. 5, les saillies 53 et 54 sont en s contact mutuel et immobilisent le chien dans une position qui correspond à un léger retrait de son percuteur 24 par rapport à l'amorce de la cartouche. Lorsque le chien 13 et la détente 15 sont armés, comme sur la fig. 6, le bloc de sécurité 50 recule et sa saillie 54 n'est plus en face de la saillie 53 du chien. Quand le io tireur appuie sur la détente 15, il libère le chien 13 dont le percuteur 24 vient frapper l'amorce de la cartouche contenue dans la chambre supérieure du barillet 12. Dès que la détente 15 est relâchée, elle revient à sa position normale de repos et le bloc de sécurité 50 coulisse vers l'avant en rengageant sa saillie 54 sous la 15 saillie 53 du chien 13 qui est légèrement relevée pour écarter le percuteur 24 de la cartouche.

Comme dans les modes de réalisation précédents, un levier-relais 56 est disposé sensiblement verticalement en arrière du chien 13 et de la détente 15, son extrémité inférieure étant articu-20 lée sur la carcasse 10. L'extrémité supérieure du levier 56 est reliée au chien 13 par une biellette 58. On a vu plus haut que le bloc de sécurité 50 était relié à la détente 15 par une biellette 51. La coupe de la fig. 5 montre que le bloc de sécurité 50 comporte un trou borgne destiné à recevoir le ressort principal 61 et sa tige-guide 62 25 qui prend appui en un point intermédiaire du levier-relais 56.

Lorsque ce revolver est utilisé en double action, la rotation de la détente 15 arme le chien 13 et pousse le bloc de sécurité 50 vers l'arrière en comprimant le ressort principal 61 jusqu'à la position de la fig. 6. A un certain point de la course de la détente, le chien 30 est brusquement libéré et la compression du ressort principal 56 le lance vers l'avant pour que son percuteur vienne frapper l'amorce de la cartouche. Le tireur relâche ensuite la détente 15 qui revient à sa position de repos sous l'effet de la compression résiduelle du ressort 61 agissant sur le bloc de sécurité 50.

35 Le mécanisme de mise à feu des revolvers décrits se signale par sa simplicité et la robustesse de sa construction. De plus, la disposition relative de la détente, du ressort principal, du levier-relais et du chien permet de choisir avec une grande latitude les forces qui s'exercent sur la détente et sur le chien, de sorte que l'on peut réduire l'effort à exercer sur la détente pour une même énergie de percussion, ou augmenter l'énergie de percussion avec un même effort à exercer sur la détente.

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2 feuilles dessins

Claims

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1. Revolver comprenant une carcasse (10), un canon, un barillet rotatif (12), monté dans la carcasse, un chien (13) articulé sur la carcasse en arrière du barillet, une détente (15) articulée sur la carcasse en dessous et en avant du chien, et un ressort principal agissant à la fois sur le chien et sur la détente pour les rappeler vers leurs positions de repos respectives, le chien et la détente ayant des surfaces de came qui coopèrent pour faire pivoter la détente de sa position de repos à sa position de tir lorsqu'on arme manuellement le chien, ledit revolver étant caractérisé en ce qu'il comprend un levier-relais (29, 40, 56) sensiblement vertical disposé en arrière du chien et de la détente, son extrémité inférieure étant articulée sur la carcasse et son extrémité supérieure étant reliée au chien en un point situé plus bas que son axe de pivotement, ledit ressort principal (30,41, 61) étant disposé sensiblement horizontalement entre la détente et le levier-relais, l'extrémité avant du ressort agissant sur la détente en un point situé plus bas que son axe de pivotement, et l'extrémité arrière du ressort agissant sur le levier-relais en un point intermédiaire entre ses extrémités inférieure et supérieure.

2. Revolver selon la revendication 1, caractérisé en ce que le ressort principal (30, 41) est monté sur une tige-guide (31,42) sensiblement horizontale dont l'extrémité avant est articulée sur la détente et dont l'extrémité arrière coulisse dans un trou du levier-relais (29, 40).

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REVENDICATIONS

3. Revolver selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'extrémité supérieure du levier-relais (29, 56) est reliée au chien par l'intermédiaire d'une biellette de liaison (32, 58) articulée d'un côté à l'extrémité supérieure du levier-relais et de l'autre côté en un point du chien situé plus bas que son axe de pivotement.

4. Revolver selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'extrémité supérieure du levier-relais (40) forme un talon (44) qui agit sur le chien en un point excentré par rapport à son axe de rotation, ledit talon étant maintenu en contact avec le chien par la pression du ressort principal (41), qui sollicite le chien vers sa position de repos.

5. Revolver selon la revendication 4, caractérisé en ce que le chien porte un galet rotatif (46) sur lequel appuie le talon du levier-relais.

6. Revolver selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un bloc de sécurité (50) coulissant guidé longitudinalement dans la carcasse en dessous du chien, le bloc de sécurité, lorsqu'il est en position avant, maintenant le chien écarté de la cartouche qui est en position de tir dans le barillet, l'extrémité avant du ressort principal (61) agissant sur le bloc de sécurité dont l'extrémité avant est reliée à la détente de façon que la course de cette dernière de sa position de repos à sa position de tir fasse reculer longitudinalement le bloc de sécurité en comprimant le ressort principal.

7. Revolver selon la revendication 6, caractérisé en ce que le bloc de sécurité comporte un évidement (60) ouvert vers l'arrière pour recevoir l'extrémité avant du ressort principal (61), l'extrémité arrière du ressort principal étant montée autour d'une tige (62) qui agit sur le levier-relais en un point intermédiaire entre ses extrémités supérieure et inférieure.

8. Revolver selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le chien et la détente ont des surfaces de came qui coopèrent pour faire pivoter le chien de sa position de repos à sa position d'armé lorsqu'on fait pivoter la détente de sa position de repos à sa position de tir.