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Arme automatique à culasse ouverte immédiatement avant le tir, notamment mitrailleuse lourde L'invention a pour objet une arme automatique comprenant une culasse qui, immédiatement avant le tir, est retenue en position d'ouverture, contre l'action d'un ressort récupérateur, par une gâchette qui doit être libérée pour que la culasse se ferme en provoquant d'abord l'introduction d'une cantouche dans la chambre à cartouche de l'arme, puis, après la fin de la course de fermeture, la mise à feu de ladite cartouche. Cette arme peut être une mitrailleuse lourde au un canon automatique.
On a déjà proposé, pour épargner au tireur l'effort d'actionnement de la détente, d'avoir recours à un servo-mécanisme mettant en #uvre de d'énergie préareumudée dans un système élastique, tel qu'un ressort, cette énergie étant ensuite libérée, pour déclencher le tir, au prix d'un effort moindre que celui qu'eût nécessité l'actionnement direct de la détente. Mais de tels mécanismes demandaient au tireur une man#uvre supplémentaire pour assurer la préaccumu- lation de l'énergie devant ensuite actionner la gâchette.
L'invention a pour but, surtout, de remédier à cet inconvénient.
L'arme qui en fait l'objet est caractérisée par le fait qu'elle comprend un mécanisme de servo-détente agencé de telle manière que l'énergie devant être mise en pauvre pour libérer la culasse, lorsque le tireur actionne la détente pour libérer la gâchette, est prlevée sur celle qui se trouve accumulée dans le ressort récupérateur de l'arme lorsque la culasse est accrochée en position ouverte, cette énergie étant transmise à la gâchette par des moyens autres que les surfaces de contact entre culasse et gâchette.
Les dessins ci-annexés représentent, à titre d'exemple, des forme d'exécution de l'invention. Les fig. 1 à 3, de ces dessins, représentent schématiquement, dans trois phases différentes de son fonctionnement, le mécanisme de servo-détente d'un premier mode de réalisation de l'invention.
Les fig. 4 et 5 représentent schématiquement, dans deux phases différentes de son fonctionnement, le mécanisme de servo-détente d'un second mode de réalisation de l'invention.
Les fig. 6 à 8 montrent le mécanisme de détente d'une arme antérieurement décrite et sur laquelle on se propose de monter un mécanisme de servo-dé- tente. La fig. 9 montre comment la partie arrière de l'arme faisant l'objet des fig. 6 à 8 doit être modifiée pour que le mécanisme de servo-détente puisse être monté sur cette arme.
Les fig. 10 à 12, enfin, représentent schémati quement, dans trois phases différentes de son fonctionnement, le mécanisme de servo-détente d'une arme analogue à celle selon les fig. 6 à 8, établie selon un troisième mode de réalisation, de l'invention.
L'arme automatique représentée aux fig. 1 à 3 comporte une culasse 1, repoussée vers Eavant pair un ressort récupérateur 2 et coulissant dans un boîtier de culasse 3.
Le ressort récupérateur 2, au dieu de prendre appui à Varrière sur le fond du boîtier de culasse 3, s'appuie contre une rondelle 4, jouant le rôle d'organe de déclenchement, cette rondielle tendant à âtre ramener vers l'avant par un ressoot de rappel 5.
On supposera, dans ce qui suit, d'une part, que le ressort réaupérateuir 2 est tel qu'il exerce, bandé, une poussée de 50 kg et, détendu,
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une poussée de 15 kg pour une course dé la culasse de 300 mm, et, d'autre part, que le ressort de rappel 5 exerce une traction maximum de 20 kg et une traction minimum de 18 kg. On a représenté schématiquement, sur les fig. 1 à 3, la rondelle 4 pourvue vers l'arrière d'une tige coulissante 6 traversant le fond du boîtier 3, tige que le ressort 5 tend à déplacer vers l'avant (vers la gauche sur les dessins).
La tige 6 porte vers l'arrière un cran 7 coagis- sant avec une gâchette auxiliaire 8 qui, lorsquelle est abaissée, empêche la tige 6 de reculer, bloquant ainsi la rondelle 4 dans une position avancée, tandis que, lorsque le ressort récupérateur 2 étant comprimé à fond, ladite gâchette 8 est soulevée, elle libère la tige 6 qui peut alors reculer, jusqu'à ce que la rondelle 4 bute vers l'arrière, sous l'effet de la poussée prépondérante exercée par le ressort récupérateur 2 et contre la poussée exercée par le ressort de rappel 5.
On supposera, dans ce qui suit, que la course de la rondelle 4, entre sa position la plus avancée et sa position la plus reculée, est de 12 mm seulement.
Il suffit alors de réunir de façon appropriée, comme montré sur les fig. 1 à 3, par une tige 9 sus- ceptib'_e de se raccourcir contre l'action d'un ressort de compression 10, la rondelle 4 à la gâchette principale 11 de l'arme, pour avoir réalisé un mécanisme dont le fonctionnement est le suivant.
Lorsque la culasse de l'arme est fermée, lie ressort 5, dont l'action est alors prépondérante puisqu'il développe une traction de 18 kg, alors que la poussée du ressort récupérateur n'est que de l'ordre de 15 kg, maintient la rondelle 4 dans sa position avancée (fig. 1), contre une butée non représentée.
Lors de l'armement, la culasse 1 recule en comprimant le ressort récupérateur 2 sans que la rondelle 4 puisse reculer puisqu'elle est retenue par l'engagement de la gâchette auxiliaire 8 avec le cran 7 (fig. 2). Le ressort récupérateur 2 est comprimé à 50 kg et la gâchette principale 11 maintient la culasse dans sa position arrière.
Enfin, lorsque (fig. 3) le tireur dégage la gâchette auxiliaire 8, puisque la poussée pl exercée vers l'arrière par le ressort récupérateur 2 sur la rondelle 4 est alors de l'ordre de 50 kg, tandis que la poussée p2 exercée vers l'avant par le ressort de rappel 5 n'est que de l'ordre de 20 kg, la rondelle 4 recule sous l'effet d'une force de l'ordre de 30 kg en provoquant, grâce à sa liaison, (assurée ici par la tige 9) avec la gâchette principale 11 rte l'arme, le soulèvement de cette gâchette, ce grâce à quoi la culasse 1 est lancée vers l'avant par la détente du ressort récupérateur 2.
Ce dernier se détend ainsi jusqu'à ne plus exercer qu'une poussée de l'ordre de 15 kg, donc une poussée inférieure à celle (de sens inverse et qui décroît de 20 à 18 kg) exercée alors par le ressort de rappel 5. En conséquence, la rondelle 4 revient à sa position avancée et le cran 7 s'accroche sur la gâchette 8.
On conçoit qu'ainsi, si Porta fait en sorte que la différence entre les poussées de sens opposés pl et p2, au moment où la culasse est accrochée dans sa position d'ouverture, soit à la fois assez grande pour actionner la gâchette principale 11 et assez faible pour que le travail à appliquer pour actionner la gâchette auxiliaire 8 ne dépasse pas le maximum que l'on s'est fixé, on aura réalisé un mécanisme répondent compètement au but visé.
Selon un second mode de réalisation de l'invention (fig. 4 et 5, où les chiffres de référence inférieurs à 12 désignent des organes équivalents à ceux désignés pas les mêmes chiffres sur les fig. 1 à 3), au lieu de disposer l'organe de déclenchement constitué par la rondelle coulissante 4 tout à l'arrière du ressort récupérateur 2, on la situe en un point intermédiaire, situé plus près de l'avant que de l'arrière dudit ressort récupérateur et on fait porter directement à ladite rondelle 4 le cran 7 destiné à coagir avec la gâchette auxiliaire 8, la culasse 1 portant toujours le cran destiné à coagir avec la gâchette principale de l'arme 11.
La rondelle 4 est disposée à l'emplacement voulu, sur le ressort récupérateur 2, pour que, lorsque ledit ressort ayant été comprimé à fond (fig. 4), il commence à se détendre, le cran 7 porté par la rondelle 4 soit immobilisé par la gâchette auxiliaire 8 avant que la culasse 1 soit elle-même immobilisée par la gâchette principale 11.
Ainsi, au moment de l'accrochage de la culasse, la partie avant du ressort récupérateur, partie située entre la rondelle 4 et la culasse 1, se trouve moins comprimée que la partie arrière située entre la rondelle 4 et la butée fixe arrière 12 contre laquelle prend appui l'extrémité arrière du ressort récupérateur.
C'est la différence de ces compressions qui constitue l'effort supporté par la gâchette auxiliaire 8 et cet effort doit bien entendu être suffisant pour que, lorsque laissé libre de s'exercer (par dégagement de ladite gâchette 8) il suffise d'assurer le dégagement de la gâchette principale à .laquelle la rondelle 4 est reliée par une timonerie très simp'_e, montrée par la fig. 5 et selon laquelle un dé 13, porté latéralement par la rondelle 4 est propre, lorsque ladite rondelle est libérée par la gâchette auxiliaire 8,
à provoquer l'effacement de @la gâchette principale 11 en repoussant vers l'avant un doigt effaçable 14 porté par ladite gâchette 11. Ce doigt 14 :doit être effaçable pour permettre, lors du retour en arrière de la culasse, au dé 13 de passer d'avant en arrière dudit doigt.
Dans l'un (fi-. 1 à 3) et l'autre (fig. 4 st 5) cas, on peut dire que la mise en. oeuvre de l'én.ergie à prélever sur celle qui se -trouve accumulée -dans 1e :
res- sort récupérateur de l'arme, lorsque la culasse ou- verte est accrochée à la gâchette 11, est déclenchée par la gâchette auxiliaire 8 libérant un organe de
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déclenchement (rondelle 4) sollicité, dans un sens, par une poussée fournie par le ressort récupérateur 2 et, dans le sens opposé, par une poussée élastique moindre.
Il va maintenant être décrit un mode de réalisation de l'invention qui est analogue à l'arme faisant l'objet du brevet suisse No 384414 déposé le 24 mai 1962.
Les fig. 6, 7 et 8 ci-annexées reproduisent les fig. 1b, 2b et 4b de la susdite demande de brevet, mais portent d'autres chiffres de référence.
Cette arme comprend deux gâchettes 11 situées à gauche et à droite de la culasse 1 qui est repoussée vers l'avant par le ressort récupérateur 2 et qui bute à la fin de sa course vers l'arrière, contre un ressort amortisseur-accélérateur 15.
Pour libérer la culasse lorsqu'elle est accrochée aux gâchettes 11, un coin 16 est prévu pour ramener vers l'axe de l'arme la queue de chaque gâchette, les deux coins 16 étant portés respectivement par des extrémités des deux branches descendantes d'un même demi-collier 17 enfourchant par le haut une douille 18 entourant l'arrière du ressort 2 et articulé à l'intérieur du boîtier 3 autour d'un axe horizontal 17a passant au-dessus de ladite douille 18. Le demi- collier 17 est repoussé vers l'arrière, dans la position permettant l'accrochage des gâchettes, par des ressorts 19.
Ce demi-collier est attaqué, vers l'extrémité de chacune de ses branches, par l'intermédiaire, d'axes alignés 20 portés par le demi-collier 17, approximativement au niveau des coins 16, par un levier différentiel 21, également en forme d'un demi-collier à deux branches enfourchant par le haut la douille 18 en arrière du demi-collier 17, ce levier diffrentiel étant d'une part, appliqué vers l'arrière, à sa partie supérieure, par l'effort que lui transmettent les ressorts 19, contre un cran d'accrochage 22 dont d sera question plus loin, et, d'autre part, articulé par l'extrémité inférieure de chacune de ses branches, à une chaîne cinématique de commande de tir actionnée directement par le tireur, l'ensemble étant agencé de manière telle que,
lorsque le tireur agit sur sa commande de détente, le levier différentiel 21, butant à son extrémité supérieure contre le cran d'accrochage 22, avance en repoussant les coins 16 tandis que le demi-collier 17 pivote autour de son axe 17a.
Dans l'explication qui vient d'être donnée au sujet de la structure et du fonctionnement du mécanisme de commande de tir tels que déjà décrits dans le susdit brevet, il a été supposé que l'extrémité supérieure du levier différentiel 21 bute contre un cran d'accrochage 22. Cette extrémité aurait aussi bien pu, jusqu'ici, être articulée au boîtier 3.
Mais, dans le susdit brevet, on a prévu que le cran d'accrochage 22 soit escamotable lorsque la dernière cartouche de la bande a quitté sa position d'attente dans l'arme ; alors on conçoit que le tir est immédiatement arrêté, la culasse restant accrochée en position ouverte. En effet, l'extrémité supérieure du levier différentiel 21 peut alors reculer, donc également les axes 20 ainsi que les coins 16 qui sont repoussés vers l'arrrière par les ressorts 19. Les gâchettes 11 reviennent alors dans leur position d'ao- crochage et retiennent la culasse vers l'arrière après le tir du dernier coup. Ainsi, on peut ensuite reprendre immédiatement le tir en enfilant une nouvelle bande dans le pourvoyeur sans qu'il soit nécessaire de réarmer l'arme.
Le dispositif devant assurer en temps voulu l'escamotage du susdit cran d'accrochage 22 après le tir du dernier coup est réalisé de la façon suivante, ainsi que décrit dans le susdit brevet.
Lorsque la dernière cartouche de la bande quitte sa position d'attente pour être introduite dans la chambre à cartouche de 1'arme, un poussoir 23 recule contre l'action d'au moins un ressort de rappel 27 (en s'effaçant vers la gauche suer les dessins).
Ce poussoir 23, passant au-dessus de la branche médiane du demi-collier 17, vient, par sa branche extrême arrière, jouer le rôle d'une butée propre à coagir avec un levier d'échappement 24 monté pivotant sur l'axe 17a du demi-collier 17, levier d'échappement qui porte le susdit cran d'accrochage 22.
Le tout est agencé de manière telle que, lorsque le poussoir 23 vient occuper sa position la plus reculée (vers la gauche sur les dessins), ledit poussoir s'efface devant le levier d'échappememt 24 que ce même poussoir maintenait jusqu'alors dans une position telle que le cran d'accrochage 22 serve de butée à la partie supérieure du levier différentiel 21, comme indiqué plus haut.
Le susdit levier d'échappement 24 peut alors basculer sous l'effet prépondérant des ressorts 19 qui agissent sur le demi-collier 17, et le cran d'aocro- chage 22 se soulève, libérant la partie supérieure du levier différentiel 21, lequel recule alors en entraînant vers l'arrière les coins 16. Les gâchettes 11 sont ainsi laissées libres de revenir dans leur position d'accrochage. Lesdites gâchettes arrêtent aluns la culasse dans sa position d'ouverture à la fin du tir.
Cela étant, au lieu de compléter le mécanisme venant d'être sommairement décrit par un dispositif de commande manuelle directe itel que celui décrit dans le susdit brevet, on a recours au mode de cons- traction qui va maintenant être exposé .en se référant aux fig. 9 à 12.
Il y a lieu de noter que, suer les fig. 10 à 12, pour simplifier l'exposé, le mécanisme de servo-dé- tente est représenté étalé selon un plan, les éléments jouant le même .rôle que ceux montrés sur les ffg. 6 à 8 étant désignés par les ;
mêmes chiffres de réfé- renee. C'est ainsi, ,par exemple, que les coins 16 agissant .transversalement sur les queues des gâchettes 11 qui oscillent dans un plan perpendiculaire à celui de la fig. 8, sont remplacés par des cames 16 agissaut directement sur les queues .des gâchettes 11 qui oscillent dans le plan même des fig. 10 à 12.
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Tout d'abord, la fig. 9 montre comment pourra être établi l'appui arrière du ressort récupérateur 2 dans une arme telle que celle faisant l'objet des fig. 6à8.
Au lieu que cet appui soit simplement constitué par le fond du bottier de culasse 3, on l'établit sous forme d'un rebord 25 situé à l'extérieur et à l'arrière d'une douille 26 montée coulissante autour du ressort accélérateur-amortisseur 15 et à l'intérieur de la partie arrière du ressort récupérateur 2, ladite douille butant vers l'arrière contre l'équivalent de la gâchette auxiliaire 8 des fig. 1 à 3, ainsi qu'il sera expliqué ci-après en se référant aux fig. 10 à 12.
Vers la fin de la course vers l'arrière de la culasse 1, cette dernière vient heurter, par sa tranche arrière 29, une butée 28 sur laquelle s'exerce vers l'avant la précompression de l'empilage élastique constituant le ressort accélérateur-amortisseur 15 (c'est d'ailleuxs à cette position que correspond la position des différents éléments figurant sur la fig. 9). Ce ressort 15 est alors comprimé puis se détend, relançant la culasse 1 vers l'avant.
Cela étant, le rebord 25, qui correspond ici à la rondelle 4 des fig. 1 à 3, porte extérieurement au moins un bossage 30 dont il sera question ci-après.
Le mécanisme comprend d'autre part deux lia- sons cinématiques, d'une part, entre le bossage 30 du rebord 25 et un point intermédiaire du levier différentiel 21 et, d'autre part, entre la détente proprement dite et l'extrémité inférieure dudit levier différentiel 21.
La première liaison cinématique est constituée comme suit.
Un levier primaire à deux branches 31 et 32, articulé au bâti de l'arme autour d'un axe 33, comporte une première branche descendante 31 prenant appui par son extrémité inférieure contre le bossage 30 en arrière de ce dernier, donc le retenant en position prête au tir. Cet appui est assuré par le fait que le bossage 30 tend à se déplacer vars l'arrière sous l'action du ressort récupérateur 2, tandis qu'un ressort de rappel 5, dont il sera question ci-après, tend à faire avancer l'extrémité inférieure de la branche descendante 31 du levier primaire dont la deuxième branche 32 est orientée vers l'avant.
Un levier secondaire, également à deux branches 34 et 35, est lui aussi articulé au bâti autour d'un axe 36, situé au même niveau que l'axe 33, mais en avant de ce dernier, et comporte une première branche sensiblement horizontale 34, orientée vers l'arrière et dont l'extrémité se prolonge jusqu'au-dessous de l'extrémité de la branche avant 32 du levier primaire. Sa deuxième branche 35 descend et porte, à mi-longueur, une articulation 37 qu'une biellette 38 relie par une articulation 39 àxtrémité d'un levier-coin 17 jouant le rôle du susdit demi- collier 17, l'articulation 39 étant au voisinage immédiat, sui ledit levier-coin 17, d'une articulation 20 joignant le levier différentiel 21 (identique à l'organe désigné de même, lors dé la description des fig. 6 à 8) au susdit levier-coin 17.
Enfin, le susdit ressort de rappel 5 réunit les branches descendantes 31 et 35 des leviers primaire et secondaire.
Quant à la seconde des susdites liaisons cinématiques entre la détente proprement dite et l'extrémité inférieure du levier différentiel 21, elle est constituée comme suit: Une biellette 40 relie l'extrémité inférieure du levier différentiel 21 à l'extrémité supérieure du bras supérieur 41 d'un levier de commande articulé au bâti de l'arme autour d'un axe 42 situé au-dessous du levier différentiel, le bras inférieur 43 de ce levier de commande plus long que son bras supérieur et qui est rappelé dans le sens des aiguilles d'une montre par un ressort 44 vers une butée fixe 45, étant propre à coagir avec un verrou 46 dont il sera question ci-après.
Autour du susdit axe 42 est également articulé un verrou dit de dernier coup 47 orienté vers l'arrière, verrou dont l'extrémité arrière porte une encoche et coagit, comme on le verra plus loin, avec l'extrémité inférieure 35 dudit levier secondaire 34, 35, tant que la commande de détente n'a pas été relâchée par le tireur.
Un ressort 48 tend à repousser ce verrou de dernier c oup 47 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre pour tendre à rapprocher son extrémité arrière de l'extrémité inférieure 35 du levier secondaire, ce ressort 48 étant comprimé lorsque, par suite de la rotation du levier de commande 41, 43 dans le sons des aiguilles d'une montre, un bec 49 porté par ledit levier de commande vient buter contre un ergot 50 porté par le verrou de dernier coup 47.
Enfin, un levier de détente 51, articulé au bâti autour d'un axe 52.et repoussé vers le haut par un ressort 53, porte deux doigts 54, 55 coagissant, le premier avec le susdit verrou 46, lequel est articulé au bâti de l'arme autour d'un axe 56, pour l'écarter, lorsque le tireur appuie sur le levier de détente 51, de la position, vers laquelle un ressort 57 le rappeMIe, où il forme buttée vers l'arrière pour l'extrémité inférieure du bras 43- du levier de commande;
et le second, 55, avec un cliquet d'arrêt 58 pro- pre, sous l'effet d'un ressort 59, tant que le .tireur appuie sur le.levivr de détente 51, à .retenir l'extrémité inférieure du bras inférieur- 43 du levier de commande accrochée à l'extrémité droite de sa course, position pour laquelle; tant que le susdit poussoir 23 reste repoussé vers la droite, la gâchette 11 reste relevée et le tir déclenché peut continuer en rafale.
@- Cela .étant, le-mécanisme représenté schématiquement par les fig.-_ 9 à 11 fonctionne comme suât.
En position de repos, culasse fermée; les diffé- rents éléments du mécanisme occupent les positions montrées par la fig: 10, sauf en ce qui concerne la culasse 1 elle-même.
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Le tourillon 30 (porté par la rondelle 25 de la fig. 9 - rondelle équivalente à la rondelle 4 des fig. 1 à 3) est en position avant. Le levier primaire 31, 32, en contact avec le tourillon 30, sous l'action du ressort de rappel 5, dont l'action est prépondérante par rapport à celle du ressort 2 alors détendu, amène l'extrémité inférieure du levier secondaire 34, 35 vers l'arrière (vers la droite sur la fig. 10).
De ce fait et par l'intermédiaire des liaisons mécaniques, le levier-coin 17 est tiré en arrière et la gâchette 11 est abaissée en position active. Le levier différentiel 21 engagé sous le levier d'échappement 24 presse le bras inférieur 43 du levier de commande vers l'avant contre sa butée fixe 45. Le bac 49 du levier de commande 41, 43 appuie sur le verrou de dernier coup 47 et le dégage d'avec le bras inférieur 35 du levier secondaire. Le levier de commande de détente 51, sous l'action de son ressort de rappel 53, est en position inactive et le verrou de détente 46 en position active. Un petit jeu est ménagé entre ce dernier et le bras inférieur 43 du levier de commande.
Lorsqu'ensuite on ramène la culasse 1 en arrière en procédant à l'armement, le ressort récupérateur 2 se trouve comprimé et sa poussée sur la rondelle 25 croît progressivement jusqu'à surmonter celle du ressort de rappel 5, moment à partir duquel le bras inférieur du levier 31, 32 tend à être entraîné vers l'arrière et, sous l'effet des poussées transmises de proche en proche, se trouve résorbé le petit jeu existant auparavant entre le bras inférieur 43 du levier de commande et le verrou de détente 46. Le verrou de dernier coup 47, repoussé par son ressort 48, suit alors le petit mouvement angulaire du levier 43, mais pas suffisamment pour venir encore accrocher l'extrémité infériure du bras vertical 35 du levier secondaire.
Le ressort récupérateur 2 continue à être bandé jusqu'à ce que la culasse 1 soit accrochée par la gâchette 11. Les positions des divers éléments du mécanisme sont alors très voisines de celles montrées sur la fig. 10, la seule différence étant pratiquement que le susdit bras inférieur 43 du levier de commande est élastiquement appliqué contre le verrou 46, ledit verrou 46 jouant ici le rôle de la susdite gâchette auxiliaire 8 des fig. 1 à 3.
Pour tirer une rafale, on abaisse à fond le levier de commande de détente 51. Sous la poussée du ras- sort récupérateur 2, poussée qui sel transmet jusqu'au levier de commande 41, 43, ce dernier, son verrou 46 ayant été effacé par le doigt 54 du levier de commande de détente 51, pivote dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, s'aocroche au clique d'arrêt 58 qui a été libéré par le doigt 55 et se trouve immobilisé dans cette position. En même temps, la rondelle 25 et son bossage 30 sont poussés vers l'arrière et, de ce fait, le levier-coin 17 est poussé sur la partie arrière de la gâchette 11, fait pivoter celle-ci, donc libère la culasse 1 et cette dernière est alors poussée en avant par le ressort récupérateur 2. C'est ce que montre la fig. 11.
A la fin de sa course, la force du ressort de rappel 5 redevenant supérieure à celle du ressort récupérateur 2, la rondelle 25 est ramenée en avant et le levier primaire 31, 32 bascule en se détachant du levier secondaire 34, 35 (comme montré en traits mixtes sur la fig. 11) pour ne revenir en contact avec lui que lorsque, lors de la course en arrière de la culasse, la force du ressort récupérateur 2 redeviendra supérieure à celle du ressort de rappel 5.
Pour arrêter le tir, il faut lâcher le levier de commande de détente 51. Sous l'action de son ressort 53, il dégage le cliquet d'arrêt 58 et le ressort de rappel 44 du bras inférieur 43 du levier de coin- mande fait pivoter celui-ci dans le sens des aiguilles d'une montre jusqu'à ce qu'il soit verrouillé .en position inactive par le verrou 46. Simultanément, le levier différentiel 21 a été poussé vers l'arrière en entraînant le levier-coin 17 et en retirant ce dernier de la gâchette 11 pour la placer en position active et saisir la culasse 1 à son prochain passage. On est revenu au cas de la fig. 10.
Pendant toute la durée de la rafale, le levier primaire 31, 32 sera donc en mouvement entre les positions extrêmes des tourillons de la rondelle 25. Pour tirer un coup, il suffit d'abaisser urne fois le levier de commande de détente 51 et de le relâcher immédiatement, afin que le bras inférieur 43 du levier de commande ne soit pas accroché par le cliquet 58 et revienne immédiatement à sa position primitive où il est immobilisé par le verrou 46. Le levier-coin 17 étant en arrière, la gâchette 11 est en position active et raccroche la culasse 1 à son premier passage.
Quant au processus d'arrêt du damier coup à culasse ouverte, il est le suivant.
L'arme tirant en rafale, le levier de commande de détente 51 est abaissé, le bras inférieur 43 du levier de commande est accroché au cliquet 58, le levier-coin 17 est engagé sur la gâchette 11 qui est donc en position inactive.
Le franchissement, par la dernière cartouche, de soin dernier pas d'alimentation dans le pourvoyeur provoque un déplacement en avant du poussoir 23 contre son ressort de rappel 27, -ce à la suite -de quoi et -du fait que l'appui de la partie supérieure du levier différentiel 21 contre le levier d'échappement 24 se fait par un plan incliné réversible, ledit lev er d'échappement 24 pivote autour de son axe et libère le levier différentiel 21 qui est alors .retiré en ;
arrière pair l'action du ressort de rappel 5. Ce mouvement se trans- met au levier-coin 17 qui se retire die lia gâchabte 11 et la met en position .active pour -accrocher la culasse à sen prochain passage.
A la fin de son -pivotement vers l'arrière et du fait que le bras inférieur 43 du levier de commande est toujours accroché à son cliquet 58, le bras Infé- rieur 35 du .levier secondaire s'est engagé dans l'encoche du verrou de dernier coup 47 et le levier-coin 17 ne peut revenir en avant.
C'est ce que montre la fig. 12. Ensuite, lorsque le levier :de détente 51 est remis en position inactive, le bras inférieur 43 du
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levier de commande revient en avant et de ce fait replace le levier différentiel 21 en position emprisonnée sous le levier d'échappement 24 rappelé lui- même par le ressort de rappel 27 du poussoir 23. L'arme est alors de nouveau prête au tir.
Ensuite de quoi on a de toute façon réalisé un mécanisme de servo-détente qui présente, en plus des avantages déjà explicités, celui résultant du fait que, la gâchette 11 ne pouvant revenir en position active que lorsque la compression du ressort récupérateur 2 est devenue inférieure à l'action du ressort de rappel 5, l'accrochage de la gâchette 11 se fait toujours de façon complète sans qu'il soit besoin de prévoir un mécanisme spécial à cet effet.