CH620843A5

CH620843A5 -

Info

Publication number: CH620843A5
Application number: CH391478A
Authority: CH
Inventors: Ermanno Bo
Original assignee: Bbm Sa
Priority date: 1977-05-03
Filing date: 1978-04-12
Publication date: 1980-12-31
Also published as: US4275652A; IT7812585A0; GB1590161A; DE2817640A1; SE7804944L; DE2817640C2; AT357844B; ATA291678A; FR2389425B1; SE439135B; CA1100811A; BE866612A; FR2389425A1; IT1120055B; JPS53136398A

Description

La présente invention concerne une tête de marquage à froid permettant de poinçonner des chiffres, des lettres ou des signes en utilisant un pistolet de scellement à cartouches comme outil de frappe.

Pour effectuer des marquages à froid sur du métal, la manière la plus élémentaire consiste à prendre un poinçon et à frapper dessus avec un marteau. La force à développer, l'irrégularité de la frappe, un alignement plus ou moins correct ont contribué à la mise en pratique d'autres moyens plus efficaces, plus rapides.

On connaît, notamment, des dispositifs à frappe automatique utilisant une masselotte coulissante, formant marteau et qui est mise en action par un ressort, quand on appuie sur l'appareil. Les performances de ces dispositifs sont limitées. Ces derniers, s'ils conviennent pour le marquage à froid de métaux ou alliages malléables, n'ont pas la puissance nécessaire pour travailler sur des aciers ou alliages durs. Dans ces cas, on a recours à des appareils équipés de vérins actionnant des leviers et capables d'agir sur des ressorts plus puissants, mais ces appareils sont onéreux; on utilise même des machines à leviers démultipliés, néanmoins le travail est quand même pénible, car l'effort de frappe est élevé. Certains outils ont été conçus pour recevoir des composteurs, des porte-caractères amovibles mais, de toute évidence, les différents matériels proposés n'ont apporté que des solutions rudimentaires pour l'exécution de ce travail de marquage où la répétition des efforts est extrêmement pénible.

Le but de l'invention est de réaliser un dispositif de marquage susceptible de s'adapter à des outils de frappe tels que des pistolets dits de scellement, de façon que le dispositif bénéficie de la maniabilité de ces pistolets, dont le poids et l'encombrement sont réduits, qui développent une force de frappe importante permettant d'effectuer, en une seule percussion, des marquages groupant plusieurs caractères et qui autorisent une adaptation des frappes aux matériaux à travailler grâce à la possibilité qu'ils offrent d'utiliser des cartouches de puissances différentes.

La tête de marquage à froid selon l'invention est caractérisée par le fait qu'elle comprend, dans un boîtier, une masselotte susceptible de transmettre la percussion du piston de l'outil de frappe à des poinçons retenus dans le boîtier, et des moyens pour l'adapter à l'extrémité du canon de l'outil de frappe.

Le dessin représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'invention.

La fig. 1 est une vue en coupe, partielle, du boîtier d'une tête de marquage, couvercle enlevé,

la fig. 2 est une vue en coupe de côté suivant la ligne III-III de la fig. 1,

la fig. 3 est une vue de face de la tête de marquage.

Sur les fig. 1 et 2, on voit que la tête de marquage est constituée par un boîtier 1 prolongé par une queue 2.

Ce boîtier est creusé d'une cavité 3 et de couloirs 4, au nombre de six dans l'exemple de réalisation décrit.

Un alésage 5 traverse longitudinalement la queue 2 et constitue la voie d'accès du piston 6 du pistolet à la masselotte 7 logée, folle, dans la cavité 3. Dans l'exemple représenté, la forme de la masselotte est substantiellement trapézoïdale. La petite base, supérieure 7a, correspond à la surface d'impact de l'extrémité du piston frappeur, tandis que la grande de base 7b est la face qui transmet le choc du piston 6 aux poinçons de frappe 8, logés dans les couloirs de guidage 4.

On remarque que, dans l'exemple illustré fig. 1, la grande base 7b de la masselotte et l'embase du boîtier la sont concaves et que les couloirs 4 sont disposés radialement pour que les caractères 9 gravés en bout des poinçons puissent épouser parfaitement et attaquer ensemble une surface convexe d'un rayon déterminé.

Il va de soi que, pour des marquages sur des pièces planes, la grande base 7b est prévue droite et les canaux parallèles aux côtés du boîtier et l'embase la du boîtier est rectiligne.

La tête de marquage étant destinée à être fixée en bout du canon 12 du pistolet de scellement et à fonctionner par son intermédiaire, on a prévu au niveau de la queue 2 du boîtier des aménagements assurant la liaison des organes de frappe.

En partant de l'extrémité supérieure, on rencontre une ouverture fraisée dans la queue 2 et de laquelle part l'alésage 5. Extérieurement, la queue présente un filetage 11 susceptible de coopérer avec le taraudage du canon 12; cette zone est limitée par un épaulement 13 auquel succèdent deux méplats 14 dans lesquels sont percés, en vis-à-vis, deux trous fraisés 15, en rapport avec l'alésage 5. Ces trous reçoivent des galets maintenus en position, à la manière connue, par des clips 17.

Ces galets sont destinés à freiner le piston 6.

Pour permettre au boîtier d'occuper, par rapport au pistolet, des positions de travail différentes (horizontalement ou verticalement), on a prévu un système de blocage de l'orientation choisie. Ce système est constitué par un doigt 18 placé à l'encontre d'un ressort 19 occupant un trou borgne 20 creusé dans la partie supérieure du boîtier qui relie ce dernier à la queue 2.

Ce doigt 18 se positionne dans une des quatre encoches en V 21, pratiquées dans la paroi frontale du canon 12.

Les poinçons 8 logés dans les couloirs 4 présentent en saillie un talon 22 situé à l'opposé de leur extrémité libre de travail.

Le boîtier 1 est fermé par un couvercle 23 fixé au corps dudit boîtier par des vis dont les trous 24 sont fraisés.

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La face intérieure du couvercle est dotée d'un épaulement 25 destiné à limiter la course des poinçons dont le talon 22 vient en butée contre ledit épaulement.

L'utilisation de ce dispositif comporte deux phases de préparation: la première consiste à mettre en place les poinçons choisis 5 pour le marquage envisagé; après avoir dévissé le couvercle 23,

lesdits poinçons sont posés dans les couloirs 4, le couvercle remis en place et fixé. La seconde phase consiste à fixer la tête de marquage en bout du canon 12 du pistolet, par introduction de la queue 2 dans la bouche du canon, à la visser en choisissant le io positionnement du doigt de centrage 18 qui convient au travail à effectuer.

Le pistolet est ainsi équipé de la tête de marquage et prêt à fonctionner.

Ce fonctionnement a lieu de la façon suivante ; l'ensemble est is posé, l'embase la contre la surface à marquer.

Suivant le type de pistolet utilisé, l'armement peut varier légèrement mais, d'une façon générale, il s'effectue par une pression exercée sur l'appareil. Ensuite l'utilisateur appuie sur la détente, ce qui provoque l'explosion de la cartouche et la projection du piston de frappe 6 contre la masselotte 7 qui transmet le choc simultanément à tous les poinçons 8.

On constate que l'utilisation de cette tête de marquage est simple et pratique; elle offre toutes les garanties souhaitables; entre autres, il est à remarquer que tous les caractères sont automatiquement bien orientés, car, en plus de son rôle de butée, le talon en saillie 22 de chaque poinçon interdit un montage inversé.

On peut ne pas se limiter aux formes convexes, concaves ou planes, mais envisager, par exemple, de travailler en concave-convexe. De même, le nombre de poinçons peut varier en fonction du marquage à effectuer.

R

1 feuille dessins

Claims

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1. Tête de marquage à froid pour outil de frappe à cartouches, notamment un pistolet de scellement, caractérisée par le fait qu'elle comprend, dans un boîtier, une masselotte susceptible de • transmettre la percussion du piston de l'outil de frappe à des poinçons retenus dans le boîtier et des moyens pour l'adapter à l'extrémité du canon de l'outil de frappe.

2. Tête de marquage suivant la revendication 1, caractérisée par le fait que le boîtier est creusé d'une cavité qui reçoit la masselotte, et des couloirs guidant les poinçons qui y sont logés et que l'embase du boîtier est concave ou convexe.

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REVENDICATIONS

3. Tête de marquage suivant les revendications 1 et 2, caractérisée par le fait que la masselotte est folle dans la cavité et que sa grande base est concave ou convexe.

4. Tête de marquage suivant les revendications 1 et 2, caractérisée par le fait que les couloirs sont disposés radialement pour que les caractères gravés en bout des poinçons épousent une surface convexe d'un rayon déterminé.

5. Tête de marquage suivant les revendications 1 et 2, caractérisée par le fait que la base de la masselotte est plane, les couloirs étant parallèles aux côtés du boîtier dont l'embase est rectiligne.

6. Tête de marquage suivant la revendication 1, caractérisée par le fait que les moyens d'adaptation sont constitués par un alésage à ouverture évasée pour passage du piston et par un filetage extérieur de la queue destiné à coopérer avec le taraudage intérieur du canon.

. 7. Tête de marquage suivant les revendications 1 et 6, caractérisée par le fait que le positionnement du boîtier par rapport au pistolet se choisit par blocage dans une encoche frontale du canon, d'un doigt à ressort solidaire du boîtier.

8. Tête de marquage suivant les revendications 1 et 6, caractérisée par le fait que la course du piston est freinée par deux galets logés dans des trous fraisés et retenus par des bagues élastiques.

9. Tête de marquage suivant la revendication 1, caractérisée par le fait qu'un couvercle fermant le boîtier comporte sur sa face interne un épaulement.

10. Tête de marquage suivant les revendications 1 et 9, caractérisée par le fait que les poinçons comportent un talon en saillie limitant leur course par butée contre l'épaulement du couvercle.