CH620034A5

CH620034A5 -

Info

Publication number: CH620034A5
Application number: CH573277A
Authority: CH
Inventors: Eric Saurer
Original assignee: Ebauches Sa
Priority date: 1977-05-05
Filing date: 1977-05-05
Publication date: 1980-10-31
Also published as: US4308442A; DE2735468B2; JPS53138359A; DE2735468A1

Description

620034

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Claims

REVENDICATIONS

1. Procédé de fabrication d'une cellule électro-optique d'affichage passif comprenant un agent actif logé dans une enceinte limitée par un cadre et par une première et une seconde plaques entre lesquelles est interposé ledit cadre et auxquelles ce dernier est assemblé de façon étanche, caractérisé par le fait que l'on réalise ledit cadre au moins partiellement en une matière thermofusible, que l'on fixe le cadre à la première plaque, que l'on garnit l'ensemble de l'agent actif, que l'on assemble l'ensemble ainsi réalisé et la seconde plaque et que l'on chauffe, par application d'un courant haute fréquence, un élément annulaire métallique dont est muni le cadre ou la seconde plaque afin de provoquer la fusion de la matière thermofusible et, de ce fait, le soudage de la seconde plaque au cadre.

2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'on réalise le cadre en déposant ladite matière thermofusible au moins sur les faces d'une pièce annulaire en matériau diélectrique, situées en regard des plaques.

3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé par le fait que l'élément annulaire métallique est constitué par une couche métallisée déposée sur la seconde plaque, en regard du cadre.

4. Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'on réalise le cadre en déposant ladite matière thermofusible au moins sur les faces de l'élément annulaire métallique, situées en regard des plaques.

5. Procédé selon l'une des revendications 2, 3 ou 4, caractérisé par le fait que l'on fixe le cadre à la première plaque également par fusion de la matière thermofusible.

6. Procédé selon l'une des revendications 2 à 5, caractérisé par le fait que l'on utilise comme matière thermofusible du verre fritté.

7. Procédé selon l'une des revendications 2 à 5, caractérisé par le fait que l'on utilise comme matière thermofusible un ionomère.

8. Cellule électro-optique d'affichage passif, obtenue par le procédé selon la revendication 1.

La présente invention a pour objet un procédé de fabrication d'une cellule électro-optique d'affichage passif, comprenant un agent actif logé dans une enceinte limitée par un cadre et par une première et une seconde plaques entre lesquelles est interposé ledit cadre et auxquelles ce dernier est assemblé de façon étanche.

L'invention a également pour objet la cellule électro-optique d'affichage passif, obtenue par ce procédé.

Les possibilités d'emploi et la durée de vie de telles cellules électro-optiques d'affichage dépendent, dans une large mesure, de leur imperméabilité et du fait que leurs deux plaques doivent être parfaitement parallèles l'une à l'autre et à une distance parfaitement exacte l'une de l'autre.

Il est connu de placer un cadre entre les plaques, de sceller ce cadre aux plaques et d'emprisonner ensuite la substance active entre les plaques et ce cadre en utilisant une ouverture dans le cadre que l'on ferme ensuite. En effet, lorsqu'on utilise un cadre en verre frittable, il faut opérer le frittage sur toute l'épaisseur du cadre, ce qui nécessite une application d'énergie calorifique importante. Il en résulte que la matière active ne peut être placée entre les plaques, à l'intérieur du cadre, qu'après le scellement de ce dernier, faute de quoi elle serait détériorée par les hautes températures mises en œuvre. Cependant, ce procédé nécessite de fermer ensuite l'ouverture de remplissage; de plus, toujours en raison de la forte chaleur appliquée, la distance entre les plaques n'est pas toujours parfaitement égale en tout point de la cellule.

Le but de l'invention est de fournir un procédé grâce auquel les deux plaques puissent être soudées l'une à l'autre de façon simple, sans que la distance qui les sépare ne soit modifiée par la fusion de la matière du cadre et sans que la substance active ne coure le risque d'être détériorée par l'élévation de la température.

Ce but est atteint par le procédé défini dans la revendication 1.

Le dessin représente, à titre d'exemple, des modes de mise en œuvre du procédé objet de l'invention.

Les fig. 1 à 3 sont des coupes de trois cellules électro-optiques d'affichage passif.

La cellule représentée à la fig. 1 comprend deux plaques de verre 15 et 16 portant des électrodes schématiquement représentées en 17. Ces deux plaques sont maintenues à distance l'une de l'autre par un cadre, désigné d'une façon générale par 18, qui ménage avec elles une enceinte hermétiquement close dans laquelle est logé un agent actif 19, par exemple un cristal liquide.

Le cadre 18 est formé d'une pièce annulaire de verre 20 enrobée de matière thermofusible 21, par exemple du verre fritté. Une couche métallisée 22 est interposée entre la matière 21 et la plaque postérieure 16 de la cellule.

La cellule décrite et représentée est réalisée de la façon suivante:

La pièce de verre 20 est enrobée de la matière 21 et est fixée à la plaque antérieure 15 de la cellule par fusion de la matière 21, par exemple par passage au four.

La couche métallisée 22 est apposée sur la plaque postérieure 16, par exemple par métallisation sous vide. Il s'agira, par exemple, d'une structure multicouche de chrome, cuivre et or. La couche 22 pourrait également être réalisée par sérigraphie.

La plaque 15 munie de son cadre, ce dernier étant tourné vers le haut, est garnie de l'agent actif 19, puis la plaque 16, munie de la couche métallisée 22, est appliquée sur le cadre.

La couche métallisée 22 est alors chauffée par induction, au moyen d'un courant à haute fréquence de quelques MHz. Cette technique étant connue en soi, elle ne sera pas décrite ici en détail. Il sera simplement mentionné qu'un conducteur électrique en forme de boucle, dont les deux extrémités sont reliées à un générateur de courant à haute fréquence, sera placé autour de la cellule, sensiblement à la hauteur de la couche métallisée 22, de façon que celle-ci s'échauffe par induction. Cette couche métallisée 22, constituant un vecteur de chaleur, provoque la refusion de la matière 21 dans la zone voisine de ladite couche 22, de sorte que le cadre se soude ainsi à la plaque postérieure 16 de la cellule sans que l'ensemble de celle-ci subisse d'échauffement appréciable et sans que, de la sorte, l'agent actif 19 risque d'être détérioré.

Il est à remarquer que les électrodes 17 ne s'échauffent pratiquement pas du fait qu'elles sont suffisamment résistives pour cela et que, de plus, elles sont discontinues et non pas annulaires, comme l'est la couche métallisée 22.

La cellule de la fig. 2 comporte, comme celle de la fig. 1, deux plaques de verre 23 et 24 séparées par un cadre comprenant une pièce annulaire métallique 25 enrobée de matière thermofusible 26 analogue à la matière 21 de la première forme d'exécution.

Cette cellule s'obtient de la façon suivante:

Le cadre métallique 25 est enrobé de la matière 26 et est fixé à la plaque 23 par fusion de cette matière 26, par exemple par passage au four.

L'ensemble ainsi réalisé est garni de l'agent actif 19 et est assemblé à la plaque 24.

Par application de haute fréquence, le cadre métallique 25 est chauffé, ce qui produit une refusion de la matière 26 provoquant le soudage de celle-ci à la plaque 24.

Dans la forme d'exécution de la fig. 3, la cellule comprend une plaque antérieure de verre 27 portant une électrode 28 et une plaque postérieure métallique 29. Le cadre qui les sépare, désigné d'une façon générale par 30, comprend une âme métallique 31, comme dans le cas de la fig. 2, enrobée de matière thermofusible 32, par exemple un ionomère tel que le produit de marque Surlyn de Dupont de Nemours. L'assemblage de ces différents éléments s'effectuera comme décrit précédemment, par exemple dans le cas de la forme d'exécution de la fig. 2.

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1 feuille dessins