CH618896A5

CH618896A5 -

Info

Publication number: CH618896A5
Application number: CH60679A
Authority: CH
Inventors: Paul Comment
Original assignee: Paul Comment; Favrot Guy
Priority date: 1979-01-22
Filing date: 1979-01-22
Publication date: 1980-08-29
Also published as: JPS63267464A; DE3063389D1; EP0022805B1; SU957756A3; WO1980001482A1; AU5482780A; US4519528A; MC1343A1; ES8100114A1; AU529600B2; GR74070B; JPS6335309B2; ES487906A0; IT8019289A0; JPS56500164A; IT1129556B; JPH0329468B2; CA1148512A; BE881235A; EP0022805A1

Description

La présente invention a pour objet une tête de pulvérisation de liquide destinée à être reliée à un réservoir de gaz comprimé et à être fixée sur une enceinte contenant le liquide à pulvériser.

Il est connu d'utiliser un gaz comprimé dans la même enceinte que le liquide en vue de pulvériser ce liquide sous forme d'aérosol. Le gaz utilisé est l'hydrocarbone fluoré plus connu sous le nom de Fréon (marque déposée). Depuis que les dangers inhérents à l'utilisation de ce gaz ont été reconnus, de nombreuses recherches ont été entreprises pour trouver un gaz de remplacement. Toutefois, pour certaines applications, même un tel gaz, s'il existe, ne saurait être utilisé valablement. C'est notamment le cas des parfums dont les caractéristiques sont détruites s'ils sont mélangés avec un gaz comprimé.

La présente invention a pour but de réaliser une tête de pulvérisation pouvant utiliser tout autre gaz neutre autre que le Fréon et permettant de maintenir une basse pression contrôlée dans l'enceinte contenant le liquide à pulvériser.

La tête de pulvérisation selon l'invention est caractérisée par le fait qu'elle est constituée d'un corps dans lequel sont montées deux valves semblables superposées et accouplées, munies chacune d'un ressort et d'une tige de commande, creuse, mobile, servant simultanément de conduit de sortie pour la valve, la tige supérieure étant solidaire d'un bouton de commande actionnable par pression, et muni d'une buse reliée au conduit de la tige creuse, d'un manodétendeur régulateur de pression et d'un dispositif de sécurité, le corps présentant un premier orifice d'entrée destiné à relier le réservoir de gaz comprimé à la valve inférieure, un orifice de sortie destiné à relier le manodétendeur à l'enceinte, un second orifice d'entrée destiné à relier l'enceinte à la valve supérieure et un conduit reliant la valve inférieure au manodétendeur.

Cette tête permet, par exemple, d'utiliser un réservoir de gaz comprimé à 10 bars ou davantage et de pulvériser le liquide avec une pression contrôlée et réglée de 0 à 3 bars ou davantage, cette basse pression pouvant être réglée et maintenue à une valeur précise au moyen du manodétendeur régulateur de pression. L'accouplement des valves assure le bon fonctionnement, sans perte, de la tête et permet de loger l'ensemble des éléments de cette tête dans un corps cylindrique de faible volume susceptible d'être monté sur une enceinte ou bouteille de dimension courante. Le réservoir peut être fixé sous la tête et introduit avec celle-ci dans l'enceinte lors de la fixation de la tête sur l'ouverture de l'enceinte ou fixé autour de la tête à l'extérieur de l'enceinte. Le corps peut en outre présenter des moyens d'enfichage sur une enceinte abritant également un réservoir de gaz comprimé. L'enceinte peut être réalisée aussi bien en métal qu'en verre.

La tête de pulvérisation selon l'invention peut être utilisée pour la pulvérisation de tout liquide.

Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'invention.

La fig. 1 en représente une vue en plan de dessus.

La fig. 2 en représente une vue en coupe selon II-II de la fig. 1.

La fig. 3 en représente une vue en coupe selon III-III de la fig. 1.

La fig. 4 en représente une vue partielle en coupe selon IV-iy de la fig. 1.

La fig. 5 illustre un premier mode de montage de la tête.

La fig. 6 illustre un deuxième mode de montage de la tête.

La fig. 7 illustre un troisième mode de montage de la tête.

La fig. 8 illustre un quatrième mode de montage de la tête.

Selon la fig. 1, la tête comprend un corps cylindrique 1 dans lequel sont montés un ensemble de valves 2, un manodétendeur régulateur de pression 3 et un dispositif de sécurité 4.

L'ensemble de valves est représenté à la fig. 2. Il est constitué de deux valves identiques, superposées et commandées par un unique bouton à pression 5. Ces deux valves sont du type utilisé dans les boîtes à aérosol. La valve supérieure comprend un corps de valve 6 muni de deux joints toriques 7 et 8 lui permettant de coulisser dans un alésage 9, tout en garantissant une étanchéité suffisante dans la partie de l'alésage située au-dessous de ce corps 6. Dans ce corps 6 est vissé un presse-joint 10 maintenant un paquetage d'étanchéité 11 en matière synthétique traversé par une tige de valve 12 munie d'un conduit central 13 relié dans sa partie supérieure à une buse d'aspersion 14 prévue dans le bouton 5 et avec l'intérieur du corps de valve par un trou latéral 15 obturé au repos par le paquetage 11. La tige 12 présente en sa partie inférieure un élargissement 16 par lequel elle vient buter, au repos, contre le paquetage 11 sous l'effet d'un ressort 17 travail;-lant en compression entre la tige 12 et le fond du presse-joint 10. La chambre 18 formée à l'intérieur du presse-joint 10 évidé communique avec l'intérieur du corps valve 6 par un trou 19. L'intérieur du corps 6 communique par un trou 20 avec une chambre annulaire 21 entourant le corps 6 entre les joints toriques 7 et 8.

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Cette chambre annulaire 21 communique elle-même avec un conduit 22 débouchant à la partie inférieure du corps 1 par un orifice d'entrée 23.

La valve inférieure est identique à la valve supérieure et comprend comme elle un corps 24 muni de deux joints toriques 25 et 26, une tige creuse 27, un paquetage 28, un presse-joint 29 et un ressort 30. On retrouve également trois orifices 31, 32 et 33 et une chambre annulaire 34 qui communique avec un conduit 35 relié à un premier orifice d'entrée 36. L'orifice d'entrée 23 sera appelé par la suite second orifice d'entrée. A la face inférieure du presse-joint 10 de la première valve est fixée une plaque 37 munie d'un trou central 38 communiquant avec le conduit 39 de la tige de valve 27. La plaque 37 présente en outre un fraisage radial 40 sur sa face supérieure formant un conduit faisant communiquer le trou 39 avec l'intérieur de l'alésage 9 qui est relié lui-même à un conduit 41.

Les différents éléments décrits peuvent être exécutés soit en métal soit en matière synthétique. Dans l'exécution décrite, on a utilisé partiellement du métal et des matières synthétiques connues. Il ressort de la fig. 2 que, lorsqu'on exerce une pression selon FI sur le bouton 5, on fait descendre la tige 12, laquelle, par l'intermédiaire de son ressort 17, entraîne le corps de valve 6 en repoussant la tige de valve 27 de la valve inférieure en comprimant son ressort 30. Pour comprimer le ressort 30, c'est-à-dire ouvrir la valve inférieure, il est dès lors nécessaire de vaincre, par l'intermédiaire du ressort 17, la force de frottement du corps 6 dans l'alésage 9 et la force de frottement de la tige de valve 27 dans son paquetage 28. Etant donné que les ressorts 17 et 30 sont identiques, la valve supérieure s'ouvre avec une légère avance sur la valve inférieure. Lorsqu'on relâche le bouton 5, les mêmes frottements ont pour effet que la valve supérieure se ferme avec une légère avance sur la valve inférieure. Comme on pourra s'en rendre compte dans la suite de la description, ce léger décalage a un effet favorable, puisqu'il empêche un échappement intempestif du gaz comprimé.

Les conduits sont formés par perçage selon des axes perpendiculaires et bouchonnage des orifices non utilisés par des bouchons tels que 42, 43 et 44.

A la fig. 3, le manodétendeur régulateur de pression comprend un corps de vanne 45 ajusté serré dans un alésage 46 au moyen de trois joints toriques 47, 48 et 49. Ce corps de vanne 45 comprend lui-même un alésage 50 dans lequel sont montés deux pistons 51 et 52 reliés rigidement entre eux par une tige 53 et munis chacun d'un segment constitué par un joint torique 54 ou 55. Au repos, le double piston 51/52 est maintenu en butée contre une vis 56 par un ressort 57 s'appuyant contre le fond de l'alésage 46. Sur le pourtour du corps de Valve 45 sont usinées deux chambres annulaires 58 et 59, la première entre les joints 47 et 48 et la seconde entre les joints 48 et 49. La chambre 58 communique avec l'espace 50 par un ajutage 60 et est reliée au conduit 41 par un conduit 61. La chambre 59 communique avec la partie de l'alésage 50 située en dessous des pistons par un ajutage 62 et elle est reliée en outre à un conduit 63 conduisant à un orifice de sortie 64 et à un conduit 65 conduisant au dispositif de sécurité représenté à la fig. 4. Ce dispositif de sécurité est une soupape constituée d'une bille en caoutchouc 66 maintenue contre son siège 67 par un ressort 68 dont la pression peut être réglée au moyen d'une vis 69 percée d'un trou axial.

Le dispositif est utilisé, par exemple, comme représenté à la fig. 5. Il est solidaire d'un réservoir de gaz comprimé 71 fixé sous la tête et communiquant avec les valves par la première entrée 36. La seconde entrée 23 est reliée à un tube plongeur en matière plastique 72. La tête est fixée au moyen d'une bague 73 sertie sur le col d'un récipient métallique 74 avec interposition d'une garniture d'étanchéité 75.

L'orifice de sortie 64 débouche librement à l'intérieur du récipient. Ce dernier est muni d'un capuchon amovible 76.

Au moyen du manodétendeur régulateur de pression, il est possible de maintenir la pression à l'intérieur du récipient à une valeur constante, par exemple 1,1 bar lorsque la manodétendeur est relié au réservoir de gaz comprimé, par exemple de l'air ou du protoxyde d'azote, et cela dans une large plage allant au moins de 5 à 12 bars. A la fig. 3, la course du piston nécessaire pour mettre en communication la chambre 50 et l'ajutage 62 a été fortement exagérée. D'autre part, bien que le double piston 51/52 paraisse en état de parfait équilibre, il est possible d'obtenir un très léger déplacement de ce piston permettant d'assurer la régulation. Le conduit 61 étant relié au réservoir de gaz comprimé, on ajuste la position du double piston 51/52 au moyen de la vis 56 de manière à obtenir la pression désirée dans le récipient. Le résultat obtenu est surprenant et inattendu. Tous les prototypes construits étant en métal, donc opaques, il n'a malheureusement pas été possible de déterminer quelle est la position du piston 52 au point de régulation. Il est possible que le joint torique 55 de ce piston soit déjà à la hauteur de l'ajutage 62, de telle sorte que cet ajutage communique par un passage de très faible section avec la chambre 50. On aurait dès lors une forte réduction de la pression du gaz arrivant par le conduit 41 et 61 dans la chambre 50 à travers ce faible passage. Il faut en effet considérer que le réservoir de gaz comprimé n'est pas relié en permanence avec la chambre 50, mais seulement lorsqu'on ouvre les valves en pressant sur le bouton 5. Il convient néanmoins de souligner qu'aucune des solutions connues n'a permis d'obtenir un fonctionnement satisfaisant du manodétendeur régulateur de pression et que c'est l'adjonction du piston 51 qui a permis d'atteindre ces résultats.

Le fonctionnement de la tête de pulvérisation ressort des dessins et de la description ci-dessus. Lorsqu'on appuie sur le bouton 5, on ouvre les deux valves accouplées. Le réservoir de gaz comprimé est mis en communication avec le manodétendeur par le conduit 35, la chambre annulaire 34, les trous 33, 32 et 31, le conduit 39 de la tige 27 et le conduit 41. Le gaz détendu sort du manodétendeur par le conduit 62, la chambre 59, le conduit 63 et l'orifice 64 et s'échappe à l'intérieur du récipient. La légère surpression dans le récipient a pour effet de faire monter le liquide par la conduite plongeur 72 dans le conduit 23. Le liquide traverse alors les orifices 20, 19 et 15 pour s'échapper par la buse 14.

En variante, le corps de valve 45 du manodétendeur pourrait être supprimé, l'alésage 50 étant alors directement pratiqué dans le corps 1.

Les fig. 6, 7 et 8 illustrent, à titre d'exemple, trois autres possibilités de monter la tête et le réservoir sur ou dans un récipient.

Dans le montage représenté à la fig. 6, le récipient 77 est en verre. Le réservoir 78 est de forme annulaire et entoure la tête 1 à laquelle il est relié de côté. A cet effet, on utilise le perçage latéral, le bouchon 44 obturant dans ce cas l'orifice 36. Le réservoir 78 présente une saillie 79 permettant sa fixation à cran dans le col 80 du récipient. Le tout est caché par un capuchon 81 retenu à cran sur le réservoir. Ces dispositions permettent d'obtenir un aspect esthétique satisfaisant. Dans le cas d'un récipient métallique, on utilisera de préférence le montage représenté à la fig. 5, dans lequel le réservoir de gaz comprimé est situé dans le récipient et occupe dans celui-ci un volume correspondant au volume occupé par le Fréon dans les bombes aérosols.

Dans le montage représenté à la fig. 7, le récipient 82 est en métal et il contient le réservoir de gaz comprimé 83 fixé à une coupelle cylindrique 84 fixée par sertissage 85 à l'ouverture du récipient. La tête 1 comporte, à sa. base, trois tétons 86, 87 et 88 qui prolongent chacun des trois orifices d'origine et qui ont pour double fonction de maintenir la tête sur le récipient tout en assurant l'étanchéité nécessaire à ce montage et de permettre à la tête d'être récupérée sur un récipient vide pour être monté sur un nouveau récipient.

Dans le montage représenté à la fig. 8, la tête 1 est munie d'un

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réservoir de gaz comprimé 89 annulaire se prolongeant en dessous de la tête 1 par une partie centrale nervurée 90 permettant la fixation du réservoir sur le col 91 d'un récipient métallique ou sur le col 92 d'un récipient en verre. Le réservoir 89 peut être muni d'une valve 93 permettant sa recharge ou l'emploi en continu du dispositif par le branchement sur une source de gaz comprimé ou autre installation adéquate. Dans ce cas, la tête, le réservoir, ainsi que le récipient sont récupérables.

Selon une variante non représentée, la tête est fixée à demeure sur un réservoir traversé par des conduits reliant l'orifice de sortie 64 et l'orifice d'entrée 23 à des orifices prévus sur le réservoir et munis de moyens de branchement sur une enceinte. Dans s ce cas, la tête et le réservoir sont récupérables.

Dans certains cas, il est possible de supprimer le réservoir en branchant directement la tête sur un circuit d'air comprimé en continu.

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5 feuilles dessins

Claims

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1. Tête de pulvérisation de liquide destinée à être reliée à un réservoir de gaz comprimé et à être fixée sur une enceinte contenant le liquide à pulvériser, caractérisée par le fait qu'elle est constituée d'un corps dans lequel sont montées deux valves semblables superposées et accouplées, munies chacune d'un ressort et d'une tige de commande, creuse, mobile, servant simultanément de conduit de sortie pour la valve, la tige supérieure étant solidaire d'un bouton de commande actionnable par pression et muni d'une buse reliée au conduit de la tige creuse, d'un manodétendeur régulateur de pression et d'un dispositif de sécurité, le corps présentant un premier orifice d'entrée destiné à relier le réservoir de gaz comprimé à la valve inférieure, un orifice de sortie destiné à relier le manodétendeur à l'enceinte, un second orifice d'entrée destiné à relier l'enceinte à la valve supérieure et un conduit reliant la valve inférieure au manodétendeur.

2. Tête de pulvérisation selon la revendication 1, caractérisée par le fait que le corps de valve de la valve supérieure est mobile axialement et la tige de valve de la valve inférieure est appliquée par son ressort contre le corps mobile de la valve supérieure.

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REVENDICATIONS

3. Tête de pulvérisation selon la revendication 1 ou 2, caractérisée par le fait que le manodétendeur régulateur de pression comprend un alésage cylindrique relié latéralement, d'une part, au circuit de gaz comprimé par un ajutage d'entrée et, d'autre part, audit orifice de sortie par un ajutage de sortie, et dans lequel sont montés deux pistons rigidement solidaires l'un de l'autre et munis de segments, un ressort travaillant en compression entre l'un des pistons et le fond de l'alésage et une butée réglable pour l'autre piston, l'ajutage d'entrée débouchant entre les pistons et l'ajutage de sortie débouchant immédiatement au-dessous du piston sur lequel s'appuie le ressort ou à la hauteur du segment de ce piston, lorsque l'autre piston est en butée.

4. Tête de pulvérisation selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu'elle est agencée de façon à pouvoir être fixée à demeure sur un réservoir de gaz comprimé.

5. Tête de pulvérisation selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu'elle est agencée de façon à pouvoir être entourée d'un réservoir annulaire.

6. Tête de pulvérisation selon la revendication 1, caractérisée par le fait que les orifices d'entrée et l'orifice de sortie sont situés sur la face inférieure de la tête et qu'ils sont munis de moyens d'enfichage permettant l'enfichage de la tête sur une enceinte contenant un liquide et un réservoir de gaz comprimé.

7. Tête de pulvérisation selon la revendication 4, caractérisée par le fait que l'orifice de sortie et le second orifice d'entrée sont situés à l'extrémité inférieure du réservoir et qu'ils sont munis de moyens d'enfichage permettant l'enfichage de l'ensemble sur une enceinte contenant un liquide à pulvériser.