Cadran de pièce d'horlogerie permettant la lecture de l'heure dans l'obscurité
La présente invention a pour objet un cadran de pièce d'horlogerie permettant la lecture de l'heure dans l'obscurité au moyen d'une source de lumière autonome, constituée par un corps creux hermétiquement clos et autoluminescent et dont la paroi intérieure est revêtue d'une couche de matière luminescente excitée par un gaz radioactif enfermé dans le corps creux.
On a déjà proposé d'utiliser de telles sources de lumière dont l'intensité est beaucoup plus forte que celle des sources utilisées jusqu'ici, et facilite la lecture de l'heure tout en permettant d'obtenir des effets de lumière variés. Toutefois, ces sources, constituées généralement par des enveloppes de verre, sont fragiles et présentent par leur fragilité un danger pour l'utilisateur, puisqu'en cas de brisure elles laissent échapper le gaz radioactif qu'elles contiennent.
La présente invention a pour but de réaliser une source de lumière radioactive à l'abri des chocs et à haut rendement lumineux.
A cet effet, le cadran selon l'invention est caractérisé par le fait que ledit corps creux est enrobé de matière plastique transparente et que les parois du logement dans lequel il est disposé sont réfléchissantes.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, deux formes d'exécution de l'objet de l'invention.
La fig. 1 représente une montre éclairée par un tube annulaire.
La fig. 2 montre une vue en coupe d'un détail de la montre selon la fig. 1.
La fig. 3 représente en plan et en coupe, un cadran pourvu de signes en relief luminescents.
La fig. 4 représente une vue en coupe d'un détail du cadran selon la fig. 3.
La fig. 5 montre les différentes phases d'un procédé de fabrication d'un cadran selon la fig. 3.
A la fig. 1, on a représenté une montre-bracelet, dont on a enlevé le verre et le cadran. On reconnalt la carrure 1, le mouvement 2 et la tige de remontoir 3.
Autour du mouvement est disposé un support métallique 4 soutenant un tube annulaire 5 de forte luminescence. Le tube est interrompu en au moins un endroit pour le passage de la tige de remontoir.
La fig. 2 représente schématiquement la disposition du tube 5 sur le support 4. Le support métallique 4 présente une gorge de section droite parabolique dans laquelle est logé un tube 5 en matère transparente, de préférence en verre du genre Pirex > (marque déposée). Le tube 5 hermétiquement clos, enferme un gaz radioactif tel que du tritium ou du strontium. La paroi intérieure du tube est revêtue d'une couche fluorescente constituée par un sulfure de cadmium ou par un tellurure excité par le gaz radioactif. Selon la couleur de la lumière que l'on désire obtenir, on fera varier la composition du sulfure ou du tellurure utilisé. Le rendement d'un tel tube luminescent est. très élevé et la radioactivité extérieure, de faible intensité, est inoffensive.
Afin de mettre le tube 5 à l'abri des chocs, oelui-ci est enrobé dans une matière plastique transparente, légèrement élastique. On utilise de préférence à cet effet un élastomère silicone, en particulier le DC 184 (marque déposée), présentant l'avantage de se polymériser à la température ambiante. Le cadran 8 est constitué d'une matière semiwtranslucide portant des signes horaires opaques. Ces signes peuvent être reportés ou venus d'une pièce avec le cadran selon un procédé connu.
Le cadran 8 peut également être constitué par une plaque métallique pourvue de fentes très étroites laissant filtrer suffisamment de lumière pour obtenir un bon éclairage des signes, les fentes étant cependant trop étroites pour être visibles de jour à rQil nu.
De nombreuses variantes sont possibles dans la disposition du tube par rapport au cadran, le tube pouvant être aussi bien posé au-dessus qu'au-dessous du cadran,
I'éclairage pouvant se faire par le centre ou par les bords seulement. La surface 4a de la gorge dans laquelle est logé le tube luminescent est rendue réfléehis- sante, par exemple par dépôt d'une couche d'argent.
Au lieu d'éclairer les signes indirectement comme c'est le cas dans les fig. I et 2, il est également possible de réaliser des tubes luminescents de dimensions réduites qui permettent de loger ces tubes dans chacun des signes du cadran. Cette forme d'exécution est représentée aux fig. 3 et 4. La fig. 3a montre un cadran 8 portant des signes en relief 12. Une coupe diamétrale de ce cadran est représentée à la fig. 3b, dans laquelle on reconnaît les pieds de cadran 8'. Dans chacun des signes 12 est logé un tube luminescent.
On décrira ci-après, en relation avec les fig. 4 et 5, un procédé de fabrication permettant d'obtenir de tels signes.
La fig. 4 représente en détail une vue en coupe du signe terminé, tandis que la fig. S montre les différentes étapes de fabrication du signe.
On fabrique tout d'abord un poinçon positif en métal 10 (fig. Sa), l'aide duquel on forme l'empreinte 12 dans une matière thermoplastique (fig. 5b). On procède ensuite à la métallisation sous vide de l'empreinte 12 et de la surface adjacente à cefleci sur une étendue correspondant à celle du cadran que l'on désire obtenir.
La métallisation peut être un argentage, un dorage ou un aluminage (fig. 5c). On dépose ensuite le tube luminescent 3 enrobé de l'élastomere silicone 4 trans- parent, et t'on fixe le tout par collage (fig. Sd). On procède ensuite à un deuxième argentage 5' superficiel destiné à renforcer la première couche déposée et à constituer une surface réfléchissante autour du tube, respectivement autour de la couche élastique de protection (fig. 5d). On procède ensuite par dépôt galvanique de cuivre, à la constitution du signe proprement dit enfermant le tube luminescent. Ce dépôt galvanique s'effectue de préférence en deux phases, la première déposant une première couche 6 et remplissant l'espace libre de l'empreinte 12, tandis que la seconde déposant une couche de cuivre 6' formant une surface plane (fig. Se).
La base du cadran, constituée par une plaque de laiton 8 munie de pieds 8', est ensuite collée au moyen d'une résine adhésive, par exemple de 1'( Araldite. (marque déposée) sur la surface de la couche 6' (fig. Sf). Le démoulage est effectué de manière connue au moyen d'un solvant approprié provoquant la dilatation de la matière thermoplastique constituant la base de l'empreinte (fig. 5g). Afin de laisser passer la lumière, on pratique une ouverture 9 sur le signe en relief en enlevant une partie de l'argent ou de l'or déposé sur la surface de la couche élastique de protection 4 (fig. 5h). Toute la surface du cadran, y compris Vouver- ture 9, est ensuite recouverte d'un vernis protecteur transparent incolore, tel qu'un zapon.
De nombreuses variantes sont possibles tant dans la forme du signe, la forme du tube luminescent, que dans la disposition des ouvertures 9 laissant passer la lumière. Celles-ci pourraient être par exemple pratiquées sur les faces verticales du signe. Afin de diminuer la hauteur du signe et d'augmenter le rendement du gaz radioactif, on peut utiliser un tube ovale plat, de manière à augmenter le rapport surface/volume. Au lieu d'un tube, il est naturellement possible d'utiliser une ampoule ou toute autre forme de corps creux transparent et hermétiquement clos.
REVENDICATION I
Cadran de pièce d'horlogerie permettant la lecture de l'heure dans l'obscurité au moyen d'une source de lumière autonome, constituée par un corps creux hermétiquement clos et autoluminescent et dont la paroi intérieure est revetue d'une couche de matière luminescente excitée par un gaz radioactif enfermé dans le corps creux, caractérisé par le fait que ledit corps creux est enrobé de matière plastique transparente et que les parois du logement dans lequel il est disposé sont réfléchissantes.
SOUS-REVENDICATIONS
1. Cadran de pièce d'horlogerie selon la revendication, caractérisé parle fait que la section du logement est au moins approximativement parabolique.
2. Cadran de pièce d'horlogerie selon la revendication I, ou la sous-revendication 1, caractérisé par le fait qu'il est opaque et que ledit corps creux est disposé sous ledit cadran présentant des fentes étroites, laissant passer la lumière, mais pratiquement invisibles de jour.
3. Cadran de pièce d'horlogerie selon la revendication I, caractérisé par le fait qu'au moins une partie des signes horaires comprennent chacun un corps creux autoluminescent.
4. Cadran de pièce d'horlogerie selon la sous-revendication 3, caractérisé par le fait que les signes contenant lesdits corps creux sont métalliques et présentent une ouverture pour le passage de la lumière.
REVENDICATION Il
Procédé de fabrication d'un cadran de pièce d'horlogerie selon la sous-revendication 3, caractérisé par le fait que l'on confectionne des empreintes des signes horaires, métallise lesdites empreintes, fixe par collage un tube autoluminescent dans chacune des empreintes, ledit tube ayant été préalablement enrobé d'une matière synthétique transparente, dépose une couche métallique réfléchissante, dépose au moins une couche épaisse de métal, de manière à obtenir une surface plane, fixe une plaque de cadran rigide sur ladite surface plane, démoule ensuite le cadran pourvu de ses signes et pratique sur les signes en relief au moins une ouverture pour le passage de la lumière.
SOUS-REVENDICATIONS
5. Procédé de fabrication selon ta revendication Il, caractérisé par le fait que t'on forme l'empreinte dans une matière thermoplastique.
6. Procédé de fabrication selon la revendication Il, caractérisé par le fait que l'on utilise pour ladite matière synthétique transparente un élastomère silicone.
Ecrits et images opposés en cours d'examen
Exposés d'invention suisses Nos 271 166, 346 488
Brevets britanniques N"s in 273 A .D. 1915, 306183
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Timepiece dial for reading the time in the dark
The present invention relates to a timepiece dial allowing the time to be read in the dark by means of an autonomous light source, consisting of a hermetically sealed and self-luminescent hollow body, the inner wall of which is coated. a layer of luminescent material excited by a radioactive gas trapped in the hollow body.
It has already been proposed to use such light sources, the intensity of which is much greater than that of the sources used hitherto, and makes it easier to read the time while making it possible to obtain various light effects. However, these sources, generally constituted by glass envelopes, are fragile and present by their fragility a danger for the user, since in the event of breakage they allow the radioactive gas which they contain to escape.
The object of the present invention is to provide a source of radioactive light protected from shocks and with high luminous efficiency.
To this end, the dial according to the invention is characterized in that said hollow body is coated with transparent plastic material and that the walls of the housing in which it is placed are reflective.
The appended drawing represents, by way of example, two embodiments of the object of the invention.
Fig. 1 represents a watch illuminated by an annular tube.
Fig. 2 shows a sectional view of a detail of the watch according to FIG. 1.
Fig. 3 shows in plan and in section, a dial provided with luminescent relief signs.
Fig. 4 shows a sectional view of a detail of the dial according to FIG. 3.
Fig. 5 shows the different phases of a process for manufacturing a dial according to FIG. 3.
In fig. 1, there is shown a wristwatch, from which the glass and the dial have been removed. We recognize the caseband 1, the movement 2 and the winding stem 3.
Around the movement is arranged a metal support 4 supporting an annular tube 5 of strong luminescence. The tube is interrupted in at least one place for the passage of the winding stem.
Fig. 2 schematically shows the arrangement of the tube 5 on the support 4. The metal support 4 has a groove of parabolic cross section in which is housed a tube 5 made of transparent material, preferably of glass of the Pirex type> (registered trademark). The hermetically sealed tube 5 encloses a radioactive gas such as tritium or strontium. The inner wall of the tube is coated with a fluorescent layer consisting of a cadmium sulphide or of a telluride excited by the radioactive gas. Depending on the color of the light that it is desired to obtain, the composition of the sulfide or telluride used will be varied. The efficiency of such a luminescent tube is. very high and the external radioactivity, of low intensity, is harmless.
In order to protect the tube 5 from shocks, the latter is coated in a transparent plastic material, slightly elastic. A silicone elastomer is preferably used for this purpose, in particular DC 184 (registered trademark), having the advantage of polymerizing at room temperature. Dial 8 is made of a semi-transparent material bearing opaque hour signs. These signs can be carried over or come from a part with the dial according to a known process.
The dial 8 can also be formed by a metal plate provided with very narrow slits allowing sufficient light to filter through to obtain good illumination of the signs, the slits being however too narrow to be visible in the daytime to the naked eye.
Many variations are possible in the arrangement of the tube with respect to the dial, the tube being able to be placed both above and below the dial,
The lighting can be done by the center or by the edges only. The surface 4a of the groove in which the luminescent tube is housed is made reflective, for example by depositing a layer of silver.
Instead of illuminating the signs indirectly as is the case in fig. I and 2, it is also possible to produce luminescent tubes of reduced dimensions which allow these tubes to be housed in each of the signs on the dial. This embodiment is shown in FIGS. 3 and 4. FIG. 3a shows a dial 8 bearing signs in relief 12. A diametrical section of this dial is shown in FIG. 3b, in which we recognize the dial feet 8 '. In each of the signs 12 is housed a luminescent tube.
We will describe below, in relation to FIGS. 4 and 5, a manufacturing process making it possible to obtain such signs.
Fig. 4 shows in detail a sectional view of the finished sign, while FIG. S shows the different stages in the making of the sign.
First of all, a positive metal punch 10 (Fig. Sa) is made, with the aid of which the impression 12 is formed in a thermoplastic material (Fig. 5b). One then proceeds to the vacuum metallization of the imprint 12 and of the surface adjacent to this over an extent corresponding to that of the dial that it is desired to obtain.
The metallization can be silver plating, gilding or aluminizing (fig. 5c). The luminescent tube 3 coated with the transparent silicone elastomer 4 is then deposited, and the whole is fixed by gluing (fig. Sd). A second surface silver plating 5 ′ is then carried out intended to reinforce the first deposited layer and to constitute a reflecting surface around the tube, respectively around the elastic protective layer (FIG. 5d). Then, by galvanic deposition of copper, the actual sign enclosing the luminescent tube is formed. This galvanic deposition is preferably carried out in two phases, the first depositing a first layer 6 and filling the free space of the cavity 12, while the second depositing a layer of copper 6 'forming a flat surface (fig. Se ).
The base of the dial, constituted by a brass plate 8 provided with feet 8 ', is then glued by means of an adhesive resin, for example 1' (Araldite. (Registered trademark) on the surface of the layer 6 '( Fig. Sf). The mold release is carried out in a known manner using an appropriate solvent causing the expansion of the thermoplastic material constituting the base of the impression (fig. 5g). In order to allow light to pass, an opening is made. 9 on the raised sign by removing part of the silver or gold deposited on the surface of the elastic protective layer 4 (fig. 5h). The entire surface of the dial, including the aperture 9, is then covered with a colorless transparent protective varnish, such as a zapon.
Many variations are possible both in the shape of the sign, the shape of the luminescent tube, and in the arrangement of the openings 9 allowing light to pass. These could for example be performed on the vertical faces of the sign. In order to decrease the height of the sign and to increase the yield of the radioactive gas, it is possible to use a flat oval tube, so as to increase the surface / volume ratio. Instead of a tube, it is naturally possible to use an ampoule or any other form of transparent and hermetically sealed hollow body.
CLAIM I
Timepiece dial allowing the time to be read in the dark by means of an autonomous light source, consisting of a hermetically sealed, self-luminescent hollow body, the inner wall of which is coated with a layer of luminescent material excited by a radioactive gas enclosed in the hollow body, characterized in that the said hollow body is coated with transparent plastic material and that the walls of the housing in which it is placed are reflective.
SUB-CLAIMS
1. Timepiece dial according to claim, characterized by the fact that the housing section is at least approximately parabolic.
2. Timepiece dial according to claim I, or sub-claim 1, characterized in that it is opaque and that said hollow body is disposed under said dial having narrow slots, allowing light to pass, but practically invisible by day.
3. Timepiece dial according to claim I, characterized in that at least part of the time signs each comprise a self-luminescent hollow body.
4. Timepiece dial according to sub-claim 3, characterized in that the signs containing said hollow bodies are metallic and have an opening for the passage of light.
CLAIM It
A method of manufacturing a timepiece dial according to sub-claim 3, characterized in that imprints of the hour signs are made, metallized said imprints, fixed by gluing an autoluminescent tube in each of the imprints, said imprints tube having been previously coated with a transparent synthetic material, deposits a reflective metallic layer, deposits at least one thick layer of metal, so as to obtain a flat surface, fixes a rigid dial plate on said flat surface, then unmoulds the dial provided with its signs and practical on the relief signs at least one opening for the passage of light.
SUB-CLAIMS
5. Manufacturing process according to claim II, characterized in that the imprint is formed in a thermoplastic material.
6. Manufacturing process according to claim II, characterized in that a silicone elastomer is used for said transparent synthetic material.
Opposite writings and images under review
Swiss invention presentations Nos 271 166, 346 488
British Patents Nos in 273 A .D. 1915, 306183
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