La présente invention a pour objet une machine d'emballage d'au moins un objet dans un sac constitué par une bande de pellicule de matière souple, repliée longitudinalement sur elle-même de manière que ses extrémités soient en contact mutuel et comportant une bande relativement rigide fixée sur les extrémités en contact mutuel de manière que la bande de pellicule souple forme un tube le long duquel s'étend la bande rigide, caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif de distribution de l'objet à emballer.
un dispositif de distribution des sacs, un dispositif d'éjection des emballages terminés, un porte-chargeurs toumant, supportant au moins un bras chargeur orienté radialement vers l'extérieur, un mécanisme de positionnement du porte-chargeurs présentant chaque bras chargeur successivement devant le dispositif distributeur de l'objet pour qu'il reçoive l'objet à emballer devant un poste de transfert des sacs et devant le dispositif d'éjection des emballages terminés, un porte-mandrins rotatif portant au moins un mandrin dirigé radialement vers l'extérieur, un mécanisme de positionnement du porte-mandrins présentant successivement chaque mandrin devant le dispositif distributeur de sacs pour qu'il reçoive un sac au poste de transfert des sacs,
le porte-chargeurs et le portemandrins étant positionnés de manière que le bras chargeur et le mandrin soient alignés lorsqu'ils sont au poste de transfert des sacs, et un dispositif de transfert placé au poste de transfert des sacs et transportant un sac entre le mandrin et le bras chargeur contenant l'objet à emballer.
Les objets pouvant être emballés sur cette machine sont en général, mais non nécessairement, des objets pouvant reposer debout sur une de leurs extrémités sans être maintenus par un support. De préférence, les objets sont de forme cylindrique, tels que des boîtes de jus de fruit ou de bière, des piles de lampes torches, des bouteilles cylindriques, etc., mais toutefois d'autres objets de forme régulière ou non peuvent être emballés par la machine au prix de certaines modifications peu importantes.
Le terme sac adopté dans la présente description correspond à un emballage de forme générale tubulaire, comportant deux extrémités ouvertes et une bande longitudinale de carton dépassant de la partie supérieure de cette poche tubulaire constituant le corps de l'emballage. De préférence, ces sacs sont en matière thermorétractable, mais ils peuvent être en une autre matière et, par exemple, des tubes de papier ouverts aux deux extrémités peuvent être également remplis par la machine.
Le brevet des Etats-Unis d'Amérique N 3424306 décrit un emballage comprenant une bande de pellicule thermorétractable repliée longitudinalement sur elle-même de manière que ses bords soient alignés et soudés de part et d'autre d'un des bords d'une bande de matière relativement rigide, par exemple du carton, qui constitue un support ou une poignée dépassant la partie supérieure de l'emballage proprement dit qui est ouvert à ses deux extrémités.
Le fonctionnement de la machine sera décrit en regard de l'utilisation particulière d'un emballage du type décrit dans ce brevet, mais il est bien évident que d'autres emballages du même type, constitués par une boucle de matière ouverte à ses deux ex trémités et comportant une bande extérieure longitudinale, parallèle au canal de passage débouchant sur les deux extrémités ouvertes, peuvent également être remplis par la machine.
La description qui suit, faite en regard du dessin annexé, illustre a titre d'exemple un mode de réalisation de la machine selon l'invention.
Dans ce dessin:
La fig. 1 est une vue en perspective et en coupe partielle montrant la disposition des divers éléments de la machine.
La fig. 2 est une coupe a grande échelle, selon la ligne 2-2, de la fig. 1.
La fig. 3 est une coupe selon la ligne 3-3 de la fig. 2.
La fig. 4 est une coupe horizontale partielle montrant le dispositif de positionnement des mandrins de la machine.
La fig. 5 est une coupe selon la ligne 5-5 de la fig. 4.
La fig. 6 est une vue à grande échelle selon la ligne 6-6 de la fig. 4 et montre un mandrin en position dilatée.
La fig. 7 est une coupe par la ligne 7-7 de la fig. 4. semblable à celle de la fig. 6 et montre le mandrin en position resserrée.
La fig. 8 est une vue en plan du dispositif d'orientation angulaire des objets.
La fig. 9 est une coupe selon la ligne 9-9 de la fig. 8.
La fig. 10 est une coupe horizontale selon la ligne 10-10 de la fig. 9.
La fig. Il est une coupe transversale selon la ligne 11-11 de la fig. 8.
La fig. 12 est une coupe horizontale partielle du dispositif chargeur.
La fig. 13 est une coupe transversale selon la ligne 13-13 de la fig. 12, et
la fig. 14 est une coupe transversale selon la ligne 14-14 de la fig. 12 et montre les positions relatives des objets dans leur emballage, immédiatement avant leur éjection de la machine.
La machine représentée est particulièrement destinée à emballer quatre piles électriques cylindriques 20 dans des sacs préformés 22 (fig. 14) constitués par une boucle 24 de pellicule de matière plastique dont les bords sont soudés à chaud sur le bord inférieur d'une bande de carton 26 qui constitue un panneau rectangulaire disposé à la partie supérieure du sac et orienté vers le haut.
Une encoche est formée à chaque extrémité de la bande de carton 26 de manière qu'une pile de sacs puisse être suspendue horizontalement sur deux rails parallèles de guidage qui restent engagés dans les encoches pendant que les sacs avancent dans le magasin d'alimentation.
La machine comprend un dispositif de positionnement 30 porte-chargeurs. un dispositif de positionnement 32 porte-mandrins, et différents chariots coulissants destinés à placer les sacs sur les mandrins, à placer les piles à emballer sur les bras char geurs. a transférer les sacs placés sur les mandrins autour des piles placées sur les chargeurs, et à diriger les sacs contenant les piles et disposés sur les chargeurs vers un poste d'évacuation. En outre, la machine comporte un dispositif d'orientation 34 destiné à orienter les piles 20 de manière que l'information 28 imprimée sur leur étiquette soit dirigée dans un sens déterminé avant que les piles ne soient placées sur les chargeurs du dispositif 30 et avant que les sacs 22 ne soient placés autour des piles.
Cette machine comprend un magasin horizontal 36 de sacs dont les bords supérieurs sont constitués par des rails parallèles de guidage 38. Ces rails sont écartés d'une distance correspondant approximativement à la largeur des sacs 22 et sont disposés de manière que les encoches formées dans les bandes de carton 26 des sacs 22 restent engagées sur leurs ailes correspondantes afin que les sacs soient supportés par leurs bandes de carton 26, la boucle de matière thermoplastique 24 étant suspendue dans le canal d'alimentation du magasin 36. Les sacs 22 sont préfabriqués, aplatis et groupés en piles 40 qui sont placées dans le magasin 36.
Le magasin 36 comporte également des tiges parallèles de gui- dage 42 et 44 voisines de son extrémité supérieure et disposées de part et d'autre du canal délimité par le magasin. Des poussoirs 46 et 48 à pression constante coulissent sur les tiges 42 et 44 et peuvent pivoter autour de ces dernières entre une position à laquelle ils sont disposés à l'intérieur du canal du magasin 36 et une position écartée à laquelle ils sont relevés, à l'extérieur de ce dernier.
Un dispositif séparateur 50 est disposé à l'extrémité intérieure du magasin 36. et il est en contact avec le premier sac intérieur de la pile 40. Ce dispositif 50 comprend une lame 52 effectuant un mouvement de va-et-vient vertical, et qui est disposée au-dessus de la pile 40 lorsqu'elle est en position haute et appuie vers le bas sur le premier sac intérieur de la pile lorsqu'elle est en position basse de manière à séparer ce premier sac des autres sacs de la pile. Le dispositif séparateur 50 comporte également une barre mobile (non représentée) munie d'une ventouse et qui se déplace verticalement avec la lame 52 et qui peut soit tirer le corps du sac vers le bas en même temps que la lame pousse la bande de carton, soit agir indépendamment de la lame.
Un doigt de petit diamètre (non représenté) peut pénétrer dans un trou ou dans une lumière formée dans la bande de carton 26, et il est monté sur une ventouse séparée qui prend la bande de carton pour élever le sac à la position à partir de laquelle il est transféré sur un support intermédiaire à dépression qui maintient la bande de carton.
Un chariot 54 (fig. 2) est muni de paliers de guidage 55 qui coulissent sur deux rails parallèles 56 et 60 disposés sur toute la longueur du poste de travail de la machine. Les rails 56 et 60 sont suspendus par des supports 62, 64, 66 et 68 à une poutre longitudinale 70. La poutre 70 est supportée à une de ses extrémités par un montant vertical 72 et par son autre extrémité par un carter 74.
et elle constitue le support principal des rails 56 et 60 et des dispositifs de transfert qui coulissent sur ces derniers. Les autres éléments de la machine sont montés sur un socle 76 et sur une table de travail 78 supportée par celui-ci.
Le chariot coulissant 54 comprend deux bras de levier 80 et 82 qui pivotent autour d'un axe 58 lorsqu'un effort est appliqué à leurs bras opposés 84 et 86 par des leviers 88 et 90. Une pince 92 disposée entre les bras 80 et 82, et entre leurs extrémités, est constituée par deux mâchoires 94 et 96 qui, lorsqu'elles sont resserrées.
peuvent maintenir la bande de carton d'un sac. Deux leviers 98 et 100 dirigés l'un vers l'autre sont articulés sur l'extrémité correspondante des leviers 80 et 82 et leurs extrémités intérieures portent des plaques à vide 102 et 104 reliées par des tuyaux correspondants 106 et 108 à une pompe à vide 111.
Le porte-mandrins de positionnement 32 est un carrousel à huit postes qui comprend un moyeu 110 (fig. 5) fixé à l'extrémité supérieure d'un arbre 112 tournant dans des roulements 114 et entraîné par un dispositif de positionnement 124, par l'intermédiaire d'un accouplement de sécurité 122. Huit bras identiques 126 sont fixés en étoile autour du moyeu 110 et sont munis chacun de deux supports 128 et 130 articulés sur un axe 132. La partie inférieure des supports 128 et 130 glisse sur un jeu de rampes 134 qui commandent leur déplacement entre une position ouverte (fig. 6) et une position fermée (fig. 7) à laquelle les supports 128 et 130 sont rappelés l'un vers l'autre par un ressort de traction 136.
Le poste de prise du sac est compris entre l'axe d'articulation 132 et le jeu de rampes 134, et ce poste comprend deux mâchoires parallèles 138 et 140 délimitant entre elles une fente 142 de réception de la bande de carton, et deux plaques mobiles 144 et 146 de conformation des parois du sac. Les plaques 144 et 146 sont fixées aux supports correspondants 128 et 130 par des vis 148 et s'écartent ou se rapprochent lorsque les supports 128 et 130 s'écartent ou se rapprochent en pivotant autour de l'axe d'articulation 132 sous l'effet de la réaction du jeu de rampes 134. Ce jeu de rampes 134 comprend deux rampes 135 et 137 fixées sur une plaque 139 pivotant autour d'un axe 141. Ces rampes sont actionnées par un galet 143 qui roule sur une came fixe 145 ou entre la came fixe 145 et une contre-came 147.
Le chariot coulissant 54 se déplace entre une position à laquelle il est au-dessus du support intermédiaire de la bande de carton et une position à laquelle ses organes articulés sont disposés de part et d'autre des mâchoires 138 et 140 et des plaques 144 et 146 du dispositif de positionnement 32 porte-mandrins. Pendant son déplacement entre le support intermédiaire de carton et le dispositif porte-mandrins, une dépression est créée dans les plaques- ventouses 102 et 104 et celles-ci s'écartent vers l'extérieur.
De ce fait, la boucle 24 de pellicule qui constitue le corps du sac 22 et qui est maintenue par dépression entre les plaques s'ouvre légèrement. Dans leur position de réception des sacs, les supports 128 et 130 du dispositif porte-mandrins sont dans leur position resserrée représentée sur la fig. 7. Lorsque le chariot coulissant 54 entoure les plaques de conformation 144 et 146 du mandrin, le sac est enfilé autour des plaques 144 et 146 resserrées et la bande de carton 26 est introduite dans la fente de retenue 142. La bande de carton est alors pincée dans la fente 142 et le sac est re
lâché par le chariot coulissant 54 qui retourne à sa position ini
tiale au-dessus du support intermédiaire de la bande de carton.
Les deux mâchoires parallèles 138 et 140 qui délimitent entre elles
la fente 142 comportent chacune plusieurs logements dans les
quels sont engagés des galets tournants 149 poussés par des lames
de ressort 151 et qui dépassent partiellement à l'intérieur de la
fente 142. Lorsqu'une bande de carton est introduite dans cette
fente, son mouvement d'avance fait tourner les disques 149 et ces
derniers la maintiennent dans la fente jusqu'à ce qu'elle en soit ex
traite par un jeu de pinces mécaniques.
L'ensemble porte-mandrins 32 tourne alors dans le sens des
aiguilles d'une montre jusqu'à une position angulaire indexée, et
pendant sa rotation le jeu 134 de rampes éloigne l'un de l'autre les
supports articulés 128 et 130 jusqu'à leur position écartée ou ouverte.
Etant donné que le sac 22 est aplati dans la pile 40, un pli a été
formé à la partie inférieure de la boucle de film 24. Pour obtenir
un emballage uniforme après la rétraction thermique de la pelli
cule, il est préférable de supprimer préalablement ce pli. A cet ef
fet, un dispositif 156 de suppression du pli est placé à deux postes
au-delà du poste du sac (fig. 4). Cet ensemble comprend un boî
tier 158 fixé à la table de travail 78 et qui commande par un
bras 162 une plaque chauffante 160 dont la température est régu
lée par un thermostat.
Le boîtier 158 est mobile, et, pendant le
fonctionnement de la machine, la plaque chauffante 160 est appli
quée pendant une fraction de seconde contre le pli du sac enfilé
sur le mandrin correspondant de manière à chauffer cette zone du
sac à la température inférieure de la plage de ramollissement de la
matière thermoplastique de manière à détendre le pli et à former
une boucle symétrique de matière thermoplastique. Pour éviter
que les sacs ne soient endommagés lors de l'arrêt de la machine, le
boîtier 158 peut s'écarter latéralement pour éloigner la plaque
chauffante de la matière du pli du sac.
Les piles 20 à emballer sont avancées debout et alignées sur
une seule rangée par une courroie convoyeuse 164 reliée par
exemple à la ligne de fabrication des piles (non représentée). En
avançant sur le convoyeur 164 (fig. 8), les piles viennent en con
tact d'un compteur constitué par une étoile 166 calée sur un
axe 168 portant une roue à rochet 170. Un électro-aimant 172 re
lié par une biellette 176 à un cliquet 174 fait pivoter ce dernier autour d'un axe 178 contre la traction d'un ressort 180 de manière à
dégager temporairement le cliquet de la roue à rochet 170. Lors
que l'électro-aimant 172 tire le cliquet 174, la roue à rochet et
l'étoile 166 peuvent tourner dans le sens des aiguilles d'une mon
tre, car l'étoile est entrainée par les piles se déplaçant sur le con
voyeur 164.
Lorsque le nombre requis de piles a ainsi avancé, la
roue à rochet 170 et l'étoile 166 qui lui est fixée sont automatique
ment stoppées par le cliquet 174. Le nombre requis de piles conti
nue à avancer jusqu'à ce que la première pile vienne buter contre
un doigt de positionnement 200. A ce point, les quatre piles sont disposées aux postes d'orientation 182, 184, 186 et 188.
A ces postes, les piles reposent sur un support constitué par
des rails 190 et 192 de guidage latéral et des rails parallèles infé
rieurs 194 et 196 fixés aux rails latéraux par des vis 198. Un se
cond doigt de positionnement 201 peut se déplacer dans le canal de guidage délimité par les rails latéraux 190 et 192 entre une po
sition écartée de la trajectoire des piles et une position à laquelle il
vient en contact avec le bord extérieur de la dernière des piles re
posant sur les rails horizontaux parallèles 194 et 196 de manière à
placer les piles les unes contre les autres sans écart excessif.
Des
entraîneurs 202, 204, 206 et 208 (fig. 11) sont disposés sous les
postes d'orientation et comprennent chacun un moyeu creux dont
le canal central communique avec un siège 212 en forme de disque
(fig. 9) dont la surface supérieure peut supporter en contact étan
che le fond de la pile 20 correspondante.
Lorsque les piles 20 sont ainsi positionnées, les rails paral
lèles 194 et 196 descendent et elles viennent en contact avec les en
traîneurs rotatifs. Elles sont maintenues sur leurs sièges respectifs
par le vide, et commencent immédiatement à tourner jusqu'à ce qu'elles soient orientées correctement. L'extrémité inférieure des entraîneurs 202, 204, 206 et 208 est reliée à l'extrémité supérieure de broches tournantes correspondantes 214,216, 218 et 220 qui comprennent chacune un embrayage correspondant 222. 224, 226 et 228. et un frein correspondant 230, 232, 234 et 236.
Des broches inférieures 238, 240, 242 et 244 alignées avec les broches 214, 216. 218 et 220 tournent en continu en sens inverse des aiguilles d'une montre et à vitesse constante et sont entraînées par l'intermédiaire de courroies 246, 248 par un moto-réducteur unique 250.
Une cellule photo-électrique 252 fixée sur le côté et au-dessus de chaque entraineur projette un faisceau lumineux concentré qui balaie l'étiquette de la batterie correspondante tournant avec l'entraineur. Chaque cellule photc'èlectrique 252 commande, par l'in termédiaire d'un relais. le frein et l'embrayage de la broche supérieure correspondante 214, 216, 218 ou 220. Lorsque le faisceau lumineux balaie une zone de contraste de l'étiquette, un relais photo-électrique reçoit un signal. Ce relais est programmé de manière à réagir lorsqu'il reçoit un signal indiquant que l'infonma- tion 28 a été balayée par le rayon lumineux.
Le relais coupe immédiatement l'alimentation de l'embrayage correspondant et alimente le frein de manière à arrêter immédiatement la rotation de la broche supérieure et, de ce fait, celle de la pile correspondante.
La position d'arret de chaque tête d'entraînement est indépendante et peut être réglée de manière que les informations soient orientées dans n'importe quel sens désiré. Une fois l'orientation des piles terminée, le vide plaquant le fond des batteries sur les entraîneurs est cassé, et les rails parallèles 194 et 196 se soulèvent pour dégager les piles des entraineurs et les ramener à leur niveau initial.
Un dispositif 254 de transfert des piles est disposé au-dessus du poste d'orientation 34. Il est monté sur des tiges de guidage 256 et 258 et comprend une paire de mâchoires 260 revêtues de caoutchouc. Ce dispositif est actionné par une came 262 qui, par l'intermédiaire d'un levier 264 et d'une glissière 266, déplace un galet 268 sur une rampe 270 de manière à refermer les mâ- choires 260 sur les piles préalablement orientées aux postes 182.
184. 186 et 188. Une autre came non représentée commande, par une bielle 272, le déplacement du dispositif 254 sur les tiges de guidage 256 et 258 jusqu'à une position à laquelle ce dispositif est au-dessus du bras 274 d'un dispositif chargeur indexable 30. Les piles sont alors introduites dans la glissière de ce bras par l'extrémité avant ouverte de celle-ci. Les mâchoires s'ouvrent et libèrent les piles, puis le mécanisme 254 reprend sa position initiale audessus du poste d'orientation, dans l'attente du cycle suivant.
Le dispositif 30 porte-bras chargeurs est également un carrousel à huit postes qui comprend un moyeu 276 (fig. 12, 13) fixé à l'extrémité supérieure d'un arbre vertical 278 tournant dans des roulements 282 à 286 et dont la rotation est commandée par l'intermédiaire d'un accouplement de sécurité 288 par un mécanisme de positionnement 290. Huit bras chargeurs identiques 292 sont fixés radialement au moyeu 276 et comprennent chacun un dispositif de maintien 294 de la bande de carton, et une glissière de chargement 274.
Le dispositif de maintien du carton est composé de deux mâchoires parallèles 296 et 298 (fig. 14) délimitant entre elles une fente 300. Chaque glissière 274 est composée d'un profilé en
U 302 d'une largeur intérieure supérieure au diamètre des piles, et, dans sa partie centrale, ses bords 304 et 306 sont soudés sur une plaque métallique de montage en V 308. Cette plaque délimite un canal 310 en V sous la paroi inférieure de la glissière en U. Ce canal 310 constitue une chambre à vide qui peut être reliée à une source de vide par un tube métallique mobile 312. Lorsque le vide est appliqué dans cette chambre, des trous ménagés dans le fond de la glissière 320 maintiennent les piles dans leur position et dans leur alignement initiaux.
Le dispositif 30 tourne en sens des aiguilles d'une montre et, lorsqu'il a été indexé deux fois après avoir passé devant le dispositif 254 de transfert des piles, la glissière est alignée avec un
bras 126 du dispositif 32 du porte-mandrins au poste 150 de trans
fert des sacs. Un chariot 314 de transfert des sacs entoure la glis
sière du dispositif 30 et le mandrin aligné du dispositif 32 à leurs
postes respectifs de transfert 150. 56. 60 et se déplace entre une
position à laquelle il est au-dessus du mandrin et une position à
laquelle il est au-dessus de la glissière alignée.
Le chariot 314 com
prend une paire de pinces 316 qui saisissent la bande de carton
par leurs mâchoires respectives 138 et 140, et une paire de plaques
a vide 318 qui saisissent par dépression les parois 24 du sac entou
rant les plaques 144 et 146 du mandrin maintenant la boucle de
matière en position ouverte. Le chariot de transfert 314 se déplace
au-dessus des mâchoires parallèles 138 et 140 et des plaques 144
et 146 du bras 126 et lorsqu'il est au-dessus du mandrin les ma
choires 316 se referment sur la bande de carton et les plaques à
vide 318 se referment sur la boucle de matière du sac qui est alors
complètement ouvert par les plaques 144 et 146 du mandrin.
Une
dépression est alors créée dans les plaques à vide 318 pour mainte
nir le sac ouvert et le chariot de transfert se déplace sur les rails 56
et 58 de manière a enfiler le sac ouvert sur la glissière du chargeur
qul est alignée au poste de transfert des sacs. La bande de carton
du sac est glissée dans le dispositif de maintien 294 tandis que la
boucle de matière entoure la glissière 274 et les piles reposant sur
cette dernière. A ce moment. le chariot 314 libère le sac qui est
alors iniquement supporté par le dispositif de maintien 294. Le
chariot est alors ramené à sa position initiale après que le carrou
sel des mandrins a tourné à sa position de positionnement sui
vante.
Le carrousel 30 est ensuite indexé quatre fois dans le sens des
aiguilles d'une montre avant d'arriver au poste d'éjection 320. A
ce point. un chariot 322 coulissant sur les rails 56 et 60 se déplace
à partir d'une position Åa laquelle il est placé au-dessus d'une cour
roie d'évacuation 325 qui pénètre par une ouverture 74 dans un
tunnel de rétraction non représenté. Dans ce tunnel, la boucle de
pellicule se rétracte autour des piles qu'elle contient et forme l'em-
ballage terminé. Le chariot d'éjection 322 comprend deux paires
de pinces 326 et 328. la paire 326 saisissant la bande de carton de
l'emballage, et la paire de mâchoires 328 saisissant la boucle de
matière et les piles qu'elle contient.
Les paires de mâchoires se re
ferment sur l'emballage contenant les piles, au poste d'éjec
tion 320 du carrousel chargeur 30. de manière que l'alignement
relatif des batteries les unes par rapport aux autres, par rapport à
la bande de carton et par rapport aux parois du sac, ne soit pas
modifié. Le chariot se déplace alors sur les rails 56 et 60 pour dé
gager l'emballage de la glissière 274, puis il libère d'abord les pa
rois du sac pour que les piles tombent dans le fond du sac et im
médiatement après il libère la bande de carton pour que tout l'em
ballage tombe sur le convoyeur d'évacuation.
Le cycle de la machine débute au moment où le premier sac
vide 22 de la pile 40 est soulevé par le séparateur 50 et par les mé cynismes associés à une position à laquelle il est saisi par le cha
riot coulissant 54. La boucle de matière 24 est légèrement ouverte
par les plaques à vide 102 et 104 tandis que les pinces mécani
ques 94 et 96 maintiennent la bande de carton 26. Le chariot 54 se
déplace alors autour des plaques 144 et 146 du mandrin de ma
fière que la bande de carton 26 soit pincée par les mâchoires pa
rallèles 138 et 140 et que la boucle 24 de matière soit enfilée au
tour des plaques à vide fermées du mandrin. Le chariot 54 revient
alors prendre le sac suivant et le carrousel des mandrins tourne de
45 .
Pendant cette rotation, les supports pivotants 128 et 130 du
mandrin sont écartés en position ouverte par l'action du jeu 134
de rampes.
Pendant ce temps. les piles 20 ont avancé sur la courroie con
voyeuse 164 et ont entrainé le dispositif rotatif de comptage 166
qui peut tourner d'un angle suffisant sous l'effet de la force exer
cée par les piles en mouvement de manière que quatre piles soient
placées aux postes 182. 184, 186 et 188 d'orientation, comme on
l'a vu précédemment. Le carrousel des mandrins tourne alors de
45 de manière que le premier mandrin soit placé à une position à laquelle il est au-dessus du dispositif 156 dont la plaque chauffante 160 vient en contact du pli inférieur de la boucle 24 du sac afin de détendre la matière plastique et supprimer le pli.
Pendant cette opération, le chariot 254 de transfert des piles est venu se placer au-dessus des postes d'orientation 182, 184, 186 et 188, et ses mâchoires 260 se ferment sur les quatre piles orientées, puis le chariot de transfert 254 se déplace sur ses rails 256 et 258 pour positionner les piles dans le chargeur 274, ses pinces s'ouvrent et il retourne à sa position initiale. Une fois dans le chargeur, les piles sont maintenues par le vide appliqué par les trous ménagés dans le fond de la glissière en U 302.
Entre le poste de suppression du pli et le poste de transfert des piles, le mandrin et le chargeur ont chacun tourné de 45 dans le sens des aiguilles d'une montre et sont alignés l'un en face de l'autre au poste 150 de transfert des sacs.
Le chariot de transfert des sacs 314 se déplace alors sur les rails 56 et 60, il vient se placer au-dessus du bras 126 du mandrin et ses pinces 316 se ferment sur la bande de carton du sac tandis que le vide est créé dans ses plaques latérales 318 de manière à maintenir la boucle de matière complètement ouverte. Le chariot de transfert coulisse alors sur les rails jusqu'à ce que la bande de carton soit introduite dans le support de bande 294 du chargeur et que la boucle de matière soit enfilée autour de la glissière 274 et des piles qu'elle supporte. Les plaques à vide libèrent alors le sac et le chariot se dégage du bras chargeur. Le bras chargeur tourne quatre fois de 45 et se place au poste d'éjection 320.
A ce poste, le chariot de transfert 322 vient se placer au-dessus du chargeur, deux de ses mâchoires saisissent mécaniquement la bande de carton, et ses deux autres mâchoires saisissent le corps de l'emballage, c'est-à-dire la boucle contenant les quatre piles. Le chariot glisse alors sur ses rails 56 et 60-vers une position écartée du chargeur, il se place au-dessus d'une courroie d'évacuation 324 et dépose l'emballage sur cette dernière. La courroie entraine alors l'emballage dans un tunnel chauffé de manière à rétracter la pellicule sur les piles pour former l'emballage terminé. De préférence, cette rétraction s'effectue dans deux tunnels successifs, le premier tunnel étant à une température inférieure à celle du second. De cette manière, la matière plastique est préchauffée sans se rétreindre, puis elle se rétracte ensuite très rapidement dans le second tunnel.
Il s'est avéré que ce procédé permettait d'obtenir une rétraction plus uniforme et un meilleur aspect de l'emballage terminé.
Pendant tous les divers transferts et manipulations du sac et des piles, ces éléments sont maintenus et de ce fait les piles conservent leur position et leur orientation déterminées par rapport au sac, et la bande de carton du sac conserve sa position par rapport à la rangée de piles.
Si on le désire, plusieurs emballages peuvent être formés simultanément à chaque cycle de la machine. La description qui précède concerne la fabrication d'un emballage contenant quatre piles, mais on peut également fabriquer simultanément deux emballages contenant chacun deux piles. A cet effet, il est simplement nécessaire de placer un organe séparateur entre les rails de guidage 38 du magasin 36 et de placer dans ce dernier deux piles de sacs, d'une largeur correspondant à environ la moitié de celle des sacs représentés sur le dessin, dans le magasin au lieu d'y placer la pile unique 40. Le processus de transfert des sacs est identique, sauf en ce qu'au lieu de saisir une bande de carton unique, les pinces saisissent simultanément deux bandes de carton alignées.
De même, au lieu de maintenir une seule boucle de matière ouverte par le vide, deux boucles alignées sont maintenues en même temps.
En ce qui concerne la distribution des piles, il est simplement nécessaire de modifier le chariot de transfert 254 des piles de manière qu'à chaque transfert d'une série de piles de leurs postes respectifs d'alimentation dans le chargeur 274, les piles soient séparées en deux groupes de deux piles au lieu de constituer une rangée unique de quatre piles. Cet alignement peut être maintenu par tous les mécanismes de transfert jusqu'à ce que, finalement, au poste d'éjection 320, deux emballages contenant chacun deux batteries soient déposés simultanément sur la courroie d'évacuation.